- Mon truc, c'est les speeds... et le bordeaux... et la religion... et le jeûne... et la cigarette... et les femmes, bien sûr !
(p. 62)
- Les tests que nous vous avons fait passer laissent croire que vous n'allez pas bien. C'est une leucémie.
- Toute ma vie, j'ai dit que j'étais prêt à mourir, mais peut-être que j'ai exagéré.
- On a tous le droit de dramatiser un peu à l'occasion.
(p. 108)
Cohen aura vécu plusieurs vies et sur-vécu à plusieurs morts. Il aura perdu ses cheveux, sa voix, son prestige, sa santé mentale, son argent et ses femmes mais il aura toujours été là pour nous rappeler l’essentiel: que la vie est le plus souvent désespérante mais que c’est justement pour ça qu’elle a de l’intérêt.
Le changement est le meilleur des aphrodisiaques…
- Staline, St-Paul, le Mur de Berlin, la place Tienanmen, Hiroshima... ce ne sera pas son album le plus gai !
- C'est l'album d'un homme mûr dont le fils a failli mourir et qui voit le chaos gagner le monde. Ça fait dix ans qu'il travaille sur "Anthem" et il a écrit plus de soixante couplets pour "Democracy". Pas étonnant qu'il soit au bout du rouleau.
(à propos de l'album "The Future", 1992)
ça me rappelle ce qu'avait écrit un journaliste dans les années 70 : "J'ai vu le futur du rock'n roll et ce n'est pas Leonard Cohen".
Ceux qui ont, un jour de leur jeunesse, prête l'oreille à la voix de Leonard Cohen, ont appris très tôt que, dans leur existence ils auraient froid, peur, qu'ils se sentiraient atrocement seuls, surtout au milieu des autres, et qu'ils penseraient parfois qu'il aurait mieux valu ne jamais naître. (Préface de Michka Assayas.)
Los Angeles, 7 novembre 2016. Blonk ! Shit ! Help ! Fuck... Personne ne m'entend... je vais mourir ici, tout seul, comme un chien...