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Je me réjouissais de prendre connaissance de la vie de Léonard Cohen, cet artiste à la voix grave, qui m'a séduite quand, dans les années 80, durant lesquelles j'écoutais souvent « The stranger song » , «Bird on the wire », « Suzanne », « So long Marianne »... Mais quelle déception !

D'abord le dessin et les personnages, particulièrement Léonard, si peu ressemblants si on excepte la couverture de cette bande dessinée, et puis les autres, dessinés grossièrement et prêtant à confusion tellement certains d'entre eux se ressemblent, ce qui ne m'a pas aidée à entrer dans cette biographie.

Ensuite ce survol bien fade, parfois incompréhensible : certes, les épisodes principaux de la vie du poète chanteur y figurent, depuis ses origines, jusqu'à sa mort, l'auteur mentionne les rencontres déterminantes, les coups durs, tels que l'arnaque autour de la chanson « Suzanne », son installation dans l'île d'Hydra, certains de ses concerts, mais il s'agit là d'événements peu explicités, résumés en quelques images, ce qui m'a obligée à revenir en arrière souvent pour vérifier que l'événement avait été introduit.

Bien peu de choses sur « sa muse, celle qui mourut quelques mois avant lui, et qu'il avait vraiment aimée, des noms cités alors que le personnage, vu quelques pages avant, n'avait pas été présenté, des vignettes qui laissent planer un gros doute sur la paternité de la chanson Hallelujah, des concerts ou, plutôt que de citer des paroles, qui auraient donné quelques repères sur ses chansons, on écrit des la la la la la... ou on se contente de dessiner des notes de musiques, des allusions à certains textes que le lecteur ne peut deviner avec le contenu des bulles : on lira ce dialogue de sa mère et sans doute du rabbin, regardant des oiseaux sur un fil et Léonard dans la neige : « Laisse-le, il essaie à sa manière d'être libre » mais si on ne connait pas la chanson « Like a bird on the wire ... I have tried in my way to be free, on ne risque pas de percuter, ce passage de la BD aurait pu être explicité...

Dommage, il y avait matière à produire quelque chose de plus élaboré.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Leonard Cohen ? Bien sûr que je connais ! Allelujah ♪♫ dont j'ai lontemps attribué à tort la paternité à Jeff Buckley. Suzanne, The Partisan, Dance me to the end of love ♪♫...
Mais j'ai tendance à confondre certaines chansons de Cohen et des morceaux de sa bio avec celles de Cat Stevens et Eric Clapton. Ça a toujours été, ce n'est pas un effet de l'âge, pour une fois.
Je visualise parfaitement ce grand (?) monsieur 'stylé', en costard, qui portait bien sa maturité élégante & sobre.
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Grâce à cet album, j'apprends que jeune, il faisait déjà vieux/coincé, qu'il a toujours été la proie d'idées noires étouffées à grand renfort d'alcool, de speed, d'antidépresseurs... Ça n'a pas altéré sa libido, puisqu'il a séduit de nombreuses femmes, parmi lesquelles des stars de l'époque - Marianne Ihlen, Suzanne Elrod, la photographe Dominique Issermann, l'actrice Rebecca de Mornay.
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Cette biographie dessinée s'est vite révélée ennuyeuse, d'autant plus que je n'ai éprouvé aucune sympathie pour cet artiste en la lisant. Ses états d'âme, sa consommation terrifiante d'alcool et d'autres psychotropes, ses conquêtes, les people qu'il a eu la "chance" de côtoyer, ses fantaisies mystiques... tout cela m'a laissée de marbre, même si sa voix est envoûtante.
Malgré ses excès et son talent, le personnage décrit ici semble terne, il lui manque cette 'folie', ce souffle et ces couleurs du fantas(ti)que Bowie, par exemple.
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https://www.youtube.com/watch?v=NGorjBVag0I ♪♫
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La lecture de cette biographie de Léonard Cohen en bandes dessinées est assez agréable.

Si elle rend globalement bien compte de la vie du poète-auteur-compositeur-interprète et de son tempérament, on peut regretter qu'elle ne fasse que survoler des évènements importants et qu'elle en juxtapose d'autres éloignés dans le temps sans suffisamment d'indices pour que le lecteur ne s'y perde pas.

Cet album est trop court, tout se succède à la rapidité de l'éclair. J'aurais bien aimé m'attarder sur certains épisodes, avoir davantage de références poétiques, voir quelques uns des dessins qui ornaient les carnets du poète.

Il aurait fallu au moins deux albums comme celui-ci. Philippe Girard a donné le maximum, il a fait preuve d'ingéniosité pour tout caser dans le format imparti, trop bref pour les amoureux de Cohen.
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J'ai lu cette biographie de Leonard Cohen pendant onze semaines en feuilleton dans La Croix L'Hebdo qui proposait chaque semaine un morceau de Cohen à écouter pendant la lecture
Je ne connaissais pas beaucoup la vie de Leonard Cohen et au début de la lecture, j'ai été un peu perdu. Je pense que c'était dû à cette lecture en feuilleton, car lorsque j'ai repris l'histoire complète au bout des onze semaines, je l'ai davantage appréciée.
Je ne savais pas que Cohen avait commencé par une carrière d'écrivain et qu'il a eu pas mal de problèmes d'argent. Il a eu une vie un peu double avec d'un côté les femmes, l'alcool et les psychotropes, de l'autre la recherche spirituelle avec ses racines juives (son grand-père était rabbin et quand son fils dans le coma après un accident, il lui lit la Bible ) et le bouddhisme.
Au niveau narratif, l'histoire se déroule chronologiquement, puis tout d'un coup Leonard Cohen se retrouve par terre à côté de son lit peu avant sa mort. En fait, nous assistons depuis le début à un flashback sur sa vie. Plusieurs fois, nous nous retrouvons dans cette chambre, vivant avec lui ses derniers moments. J'ai bien aimé le dernier flashback, au moment de la mort de son père, avec "un oiseau sur un fil" et aussi la dernière image du livre avec la grande fresque sur un immeuble de Montréal et la neige qui tombe.
Je terminais cette lecture quand j'ai lu la lettre de Leonard Cohen à Marianne Ihlsen dans le livre de Shaun Usher, "Au bonheur des lettres - Musique". Je ne résiste pas au plaisir de vous la citer :
"Voilà Marianne, nous en sommes arrivés à ce moment où nous sommes si vieux que nos corps lâchent , et je crois que je vais très bientôt te suivre dans cette voie. Sache que je suis tout près, juste derrière toi, et que si tu tends la main, je crois que tu pourras attraper la mienne (...) Maintenant, je veux juste te souhaiter un très bon voyage.
Au revoir, ma vieille amie. Avec mon amour infini, je te dis à plus tard."
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Des dessins sommes toutes assez sobres et rudimentaires mais bien représentatifs de l'époque concernée.
L'auteur, Philippe Girard, évoque la rencontre avec Marianne Ihlen, sa muse à Hydra en 1961, les liens avec son ami Armand Vaillancourt, artiste sculpteur ainsi que sa femme Suzanne…que Léonard voit dans sa soupe, dans ses céréales, tout partout.
Cohen rencontre intimement plusieurs femmes dont Janis Joplin alors qu'on approche des années 70, les années « Flower Power » où baignent les Velvet Underground et il chante pour les troupes israéliennes en 1973 lors de la guerre avec l'Égypte.
Finalement, l'auteur relate les années 80 avec l'enregistrement de Hallelujah, sa dépendance aux médicaments, ses ennuis financiers; sa vie de moine bouddhiste dans les années 90 et sa fin de vie.
On traverse le 20e siècle avec Cohen, le poète demeure éternel grâce à cet album hommage. Pour les amoureux de sa voix grave et profonde, lire cette bande dessinée en écoutant So Long, Marianne ou Suzanne avec un vinyle sur une table tournante…
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Ne connaissant pas vraiment la légende qu'est Léonard Cohen, j'ai accueilli avec beaucoup de gratitude cette bd.
Mais j'ai trouvé le dessin comme le scénario assez ennuyeux. Qu'apprend-t-on concrètement sur Léonard Cohen, si ce n'est des déboires avec les maisons de disques (bon, on s'y attendait), des quantités industrielles de drogues (rebelote), et de nombreux voyages.
Plusieurs petits chapitres, comme des instantanés, mais manquant de poésie, de fond. Au final je n'ai rien appris et j'ai lu cette bd avec beaucoup de lassitude.
Dommage.
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Coup de coeur : Leonard Cohen : sur un fil de Philippe Girard
En quelques pages, les grandes lignes de la vie d'un poète incomparable, qui a chanté l'amour de façon inoubliable, et dont plusieurs titres ont fait le tour du monde...

Torturé, sombre, accroc aux amphétamines et Aux antidépresseurs, et pourtant des textes sublimes, une façon de chanter l'amour hors du commun. Hallelujah, une chanson qui met en perspective l'amour humain, l'amour divin, le sacré et le tragique a été un tube planétaire repris par de nombreux auteurs, bande annonce de Shrek, même si la plupart n'ont pas fait attention aux incroyables paroles. “I'm your man”, le premier morceau qui m'a interpellé en 1985, et qui m'a hanté des mois car il traduisait à la perfection un sentiment amoureux. Lover, lover, lover, obsessionnel. Who by fire, hommage incomparable à la comédie humaine. Récit mélancolique d'un poète maudit par lui même et béni par les muses. Récit tragique et lumineux à la fois comme ses chansons.
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Leonard Cohen (1934-2016), le poète canadien à la voix grave auteur de titres inoubliables : Hallelujah, Suzanne. Arrivé sur la scène musicale dans les années 50, il rencontrera les plus grands : Janis Joplin, Lou Reed, Phil Spector... Son parcours sera marqué par les excès, les périodes de doute quand le succès n'est pas au rendez-vous, la dépression, les rencontres féminines.

C'est une belle bande dessinée qui retrace la vie du poète, par touches, sauts dans le temps. Pas d'impasse sur les doutes, les engagements comme celui de chanter pour les troupes israéliennes en 1973 (qu'il regrettera, n'ayant pas pu chanter pour l'armée égyptienne), les escroqueries dont il fut la victime. Il faut connaître un peu la scène de l'époque pour s'y retrouver tout à fait même si les noms et les personnages qui apparaissent sont très célèbres : Lou Reed, Nico (du Velvet Underground), Joni Mitchel, John Cale...

Le dessin est clair, coloré et s'attarde sur les personnes et peu sur les paysages. Tout est basé sur les rencontres et le travail de l'artiste. Plutôt classique qui correspond parfaitement à Leonard Cohen, artiste discret et rare.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Voici une bande dessinée qui m'a appris pas mal de choses.

Hé oui, je ne connaissais Léonard Cohen que de nom et quand j'ai vu la sortir de cet ouvrage, je me suis dit que c'était l'occasion d'en apprendre plus sur cet artiste.

Je suis contente d'avoir lu ce livre car je l'ai trouvé bien réalisé. La vie de Léonard Cohen est présentée avec assez bien de détails. On sent que l'auteur maîtrise son sujet et le réalise avec beaucoup de passion et de sincérité. C'est très agréable à lire et plus on avance, plus on découvre l'artiste avec ses forces et ses faiblesses. Moi, qui ne le connaissais pas, j'ai eu envie d'aller écouter ses chansons.

Les graphismes sont sympas aussi. Certes, ce n'est pas mon style et je ne peux pas dire qu'ils m'ont subjuguée mais cela reste personnel et je suis sûre que cela plaira à d'autres lecteurs. Il n'empêche qu'ils sont bien réalisés.

En résumé, bande dessinée à découvrir pour faire connaissance avec l'artiste ou pour en apprendre plus sur lui.

Merci à Casterman pour cette lecture.
Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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Lecture d'un roman graphique sur la vie d'un artiste,
C'est une succession de passage de vie de l'artiste, entrant dans le cliché «  vie d'artiste »
Remplis de rencontre charnelles, plusieurs consommations, instabilité constante vagabondant dans le monde afin de pouvoir écrire et trouver sa voix sans jamais l'atteindre réellement.
La névrose constante de l'artiste mis en avant.

C'était intéressant, mais il est vrai que les dessins ne m'ont pas séduite, avec quelques passages confusionnelle par des personnages que je n'arrivais plus à distinguer ( qui et qui ? ) et la succession trop rapide des scènes .
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