Jours de juin

Tout avait bien commencé entre Julia Glass et moi. J'ai beaucoup aimé la première partie de ce roman. L'écriture était fluide et les personnages m'emportaient dans leur quotidien.
J'ai donc abordé la deuxième partie avec enthousiasme.
Et puis le rythme a ralenti. L'histoire s'est concentrée autour de Fenno. Nous voilà passant d'un continent à l'autre, sans cesse. Et j'ai commencé à m'ennuyer.
Et il est arrivé ce que tous les lecteurs redoutent. J'ai préféré traîner sur mon portable plutôt que de lire. Je me disais que j'aimais bien ce que je lisais, que l'écriture était belle.
Mais le libre restait fermé sur ma table. Pas envie d'y retourner.
Et puis j'ai lu un tout petit livre. 200 pages avalées en 2 temps.
J'ai donc repris "jours de juin" et .... je m'ennuie.
Donc tant pis. Je laisse ce livre à la page 247.
Il ira ravir quelqu'un d'autre. Ce n'est pas lui, ni moi. C'est juste que ça n'a pas pris entre nous.
Bye

Roman américain en trois parties, sorte de saga familiale, de transmission à travers les années. Après une première partie enthousiasmante, peinture d'une famille aisée entre réjouissance familiale, non-dits, maladie, mort et héritage paternel, Jours de juin est lancé en trombe. La déception se fait ressentir au fil des pages, pour s'achever dans l'inutilité la plus totale. Comment gaspiller autant de temps & d'énergie dans ce livre qui focalise ensuite son intérêt sur l'ami d'un fils de la famille avant de basculer sur l'amie d'un ami du même frère! Une chronique qui avait toutes les clefs au départ pour faire vibrer le lecteur (homosexualité, transmission parentale, infertilité, déception amoureuse, remariage…). Julia Glass s'embourbe dans le « moi je » sans se préoccuper des personnages secondaires. le roman s'achève dans un égoïsme rarement atteint qui fait regretter d'avoir ouvert ce livre.