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Sabine Porte (Traducteur)
EAN : 9782290031148
826 pages
J'ai lu (02/03/2011)
3.46/5   100 notes
Résumé :
Pâtissière à Greenwich Village, Greenie se consacre tout entière à son jeune fils et à sa passion, la cuisine, tandis que son mari semble plongé dans la mélancolie. Quant à son ami Walter, il panse ses peines de coeur. De passage à New York, le gouverneur du Nouveau-Mexique, conquis par le gâteau à la noix de coco de Greenie, lui propose de devenir chef cuisinier de sa résidence. Par ambition autant que par désespoir, elle accepte et part vers l'Ouest avec leur fils... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
3,46

sur 100 notes
J'ai trouvé ce roman encore mieux que " Jours de juin", dont la fin était décevante.

On s'attache beaucoup à ce microcosme humain, concentré surtout à New-York, plus particulièrement à Greenwich Village.Les destins des personnages sont d'abord plus ou moins séparés puis s'entrecroisent.

Le personnage central est Greenie, la fabuleuse pâtissière.C'est une épicurienne, ses recettes nous mettent l'eau à la bouche, notamment le biscuit à la noix de coco, ou la tarte au citron et à l'avocat...J'ai aimé aussi Saga, qui, suite à un accident, a la mémoire trouée et doit se reconstruire.Chacun des protagonistes est attachant, à sa façon,surtout Walter.

Ce livre est un pavé mais je n'ai ressenti aucun ennui, c'était émouvant et passionnant.Le titre prend tout son sens dans la dernière partie, où il faudra changer de vie,après les attentats du 11 septembre, vécus en direct par l'essentiel des personnages.
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Tendre, parfois fantaisiste voire farfelu, souvent gourmand, ce roman offre une parenthèse douillette et suave quoique non dénuée de fond. Julia Glass aborde beaucoup de sujets polémiques tout en parvenant à faire de Refaire le monde un livre qui fait du bien sans embrasser totalement le feel-good pour autant (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/04/13/refaire-le-monde-julia-glass/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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J'avais été enthousiasmée par Jours de juin de l'autrice.
Pour ce roman, le plaisir de lecture a été moindre, peut être que mes attentes étaient trop fortes.
Il y a plusieurs histoires qui se croisent, la principale est celle de Greenie et son mari qui traversent une crise conjugale, la routine s'est installée, ils sont plus parents que couple. Ils vivent à New-York, Greenie est une pâtissière renommée, alors quand Greenie a une offre d'emploi au Nouveau Mexique chez le gouverneur de cet état, elle finit par accepter et part avec leur petit garçon de 6 ans.
La couverture du roman (fabuleuse) représente un homme et un petit garçon sur une part de gâteau géante (comme sur une île) et une jeune femme qui s'éloigne en barque à la rame. Cela représente bien l'évolution de Greenie.
Je me suis demandée pourquoi ce roman m'avait moins plu que le précédent, le style est le même, avec une alternance de personnages, je crois que cela tient au sujet principal du roman, l'histoire d'une séparation d'un couple qui même si elle n'est pas « très conflictuelle » reste empreinte de ressentiments et de nostalgie.
Les histoires secondaires concernent les amis du couple restés à New-York, l'action se passe en 2001. Un des personnages, Feno, était présent dans Jours de juin, mais là on ne connaît que très peu ses sentiments (autre raison de ma relative déception avec ce roman).

Une lecture pas inintéressante mais mitigée au final.
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Julia glass nous transporte dans l'histoire de Greenie dont la vie va être chamboulée par la modification de sa trajectoire professionnelle. Oh bien sur, il faudra s'acclimater, s'adapter, s'organiser différemment pour pouvoir passer du temps avec sa famille en allant vivre à des milliers de kilomètres de chez elle. Oh bien sur, ce n'est que provisoire, et cela vaut bien quelques sacrifices : que représentent quelques mois dans une vie, surtout si ceux là peuvent lui permettre de s'épanouir dans son travail, de découvrir d'autres méthodes de travail, de rencontrer des personnes différentes qui ont tant à lui apprendre. Et puis, ce n'est pas une fois vieille que Greenie pourra le faire.

Oui mais voilà, son mari n'est peut-être pas aussi heureux qu'elle de partir vers cette nouvelle découverte ; il lui faut aussi le temps de s'organiser car il ne peut décemment pas laisser ses patients comme ça du jour au lendemain. Et puis, peut être Greenie ne se plaira t'elle pas là-bas, et reviendra vite ici : alors faut il prendre le risque de tout abandonner pour l'incertitude complète ?

Une histoire dont les faits paraissent tellement banals finalement, que je me demande si je vais vraiment lire jusqu'au bout les 800 pages de ce roman.

Bon je vais continuer un peu car j'aimerais savoir ce que vient faire Saga dans cette histoire. Et puis quelle décision en fin de compte va prendre Alan, son mari. Oh et puis Walter, l'ami de Greenie par qui sa vie va suivre une voie qu'elle n'aurait jamais imaginée, Walter tellement attendrissant et protecteur vis-à-vis de Greenie, comment va-t-il vivre l'éloignement de sa meilleure amie quand sa vie va aussi être bouleversée par l'arrivée de son neveu ?

Interrogations qui m'ont transportée jusqu'à la fin de ce récit riche en sentiments, en ressentis, en questionnement sur soi, où transpercent les blessures de la vie et les petits bonheurs au quotidien : une saga familiale à la fois douce et amère, à déguster sans aucune modération

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Le quatrième de couverture de Refaire le monde de Julia Glass fait une promesse, celle de suivre l'histoire de Greenie, pâtissière à Greenwich Village, qui décide d'aller vivre à Santa Fe, Nouveau Mexique pour devenir chef cuisinier chez le gouverneur Ray MacCrae.
Ce fut une excellente surprise de constater au fil de ma lecture, que ce livre n'allait pas se résumer à ce personnage, qui finalement pour moi sera celui qui a le moins de relief, mais que d'autres personnages tous aussi attachants les uns que les autres viennent l'enrichir.
J'ai donc beaucoup aimé Walter, homosexuel à la quarantaine, qui plait par son franc parler et son humour (c'est le "copain gay" que toutes les filles aiment avoir), et touche par sa crainte de la solitude et sa grande sensibilité.
On rencontre aussi Saga, qui à la suite d'un accident, a perdu partiellement la mémoire, l'homme qu'elle aimait, et quelques aptitudes physiques. Elle partage sa vie entre le Connecticut et New York, entre son engagement auprès d'une "association" de protection d'animaux et son vieil oncle Marsden. J'ai eu plaisir à l'évocation de son univers spécial, presqu'enfantin et à la voir évoluer au fil des pages, pour finalement s'en sortir, pas comme dans un conte de fée, mais tant bien que mal avec ses propres moyens, et avec la force d'admettre que malgré les handicaps, il ne faut jamais s'apitoyer sur son sort, toujours se remettre en question et aller de l'avant.
A côté de cela, Greenie apparait un peu comme la femme qui approche les quarante ans, et va vivre avec son mari le type de crise classique à cette période de vie, et qui va se résoudre sans surprise: questionnements relatifs à leurs vies professionnelles, remise en cause de leur couple, retrouvailles avec leur amour de jeunesse...tout y est. Mais comme dit par d'autres lecteurs, leur cas est vraiment traité de manière trop lisse et prévisible.
En tant que grande gourmande, j'ai tout de même beaucoup apprécié les lignes consacrées à Greenie pour tous les appels à nos sens, à l'évocation de ses réalisations culinaires qui mettent l'eau à la bouche. J'en aurai redemandé!
Enfin, la bonne surprise du livre va venir du fait que tous ces personnages et d'autres encore vont, au fur et à mesure se mêler les uns aux autres pour finir par former un petit écosystème fort attachant, que l'on aura tout de même envie de suivre.
Voilà donc un livre qui a su me captiver, pas avec les personnages attendus, et a donc su créer la surprise, mais en le refermant, et c'est le cas de le dire, je suis peu restée sur ma faim.
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Mais c'était là des réflexions que Walter ne se fit que bien plus tard, après la mort de Granna. Ce jour-là dans la cuisine, il ne pensait qu'à la solitude: passer toute une vie sans trouver un parent à qui parler seul à seul inlassablement, en tête-à-tête ou, dans le pire des cas, dans un cadre de photo. Comment trouver cette personne si je ne peux jamais me marier? se disait-il. Et si personne n'avait jamais besoin de Walter, de l'avoir à ses côtés pour lui faire la lecture ou l'écouter?
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L'important chez une mère, c'est qu'elle vous montre son amour: non seulement qu'elle vous donne de l'amour, mais qu'elle vous le montre, qu'elle vous montre comment il est fait. Elle vous montre son amour comme une pièce de musée, exposée sous une belle lumière au milieu d'un environnement calme. Elle vous le montre comme un plateau de pâtisseries, songea Greenie, toutes si parfaites qu'on ne sait laquelle choisir. Mais ce n'est pas grave, car quelle que soit celle que vous choisissiez, elle satisfera vos besoins. Vous ne pouvez pas perdre. Elles ne sont ni trop sèches, ni trop dégoulinantes, il n'y a ni trop de sucre, ni trop de levure. Comme il se doit. En principe.
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"Quand elle était au lycée, un couple d'amis de ses parents s'était séparé, le mari ayant quitté sa femme pour une autre. Quelques mois plus tard, il était revenu. Greenie avait alors observé que la femme devait être contente qu'il soit revenu, mais Olivia avait haussé les sourcils et répondu "oui et non". Un couple qui survivait à une liaison était comme une tasse de porcelaine dont l'anse avait été cassée. On pouvait la recoller, mais on verrait toujours la trace de la cassure, et quand on la tiendrait entre ses mains, on ne pourrait jamais avoir la certitude qu'elle ne se recasserait pas exactement au même endroit".
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Mais Greenie sait qu'un gâteau réussi est comme un mariage réussi: de l'extérieur il a l'air ordinaire, parfois même quelconque, mais il suffit d'en prendre une part et de la goûter pour savoir qu'il n'en est rien. C'est le sublime résultat d'une longue et patiente expérience, une réalisation dont le succès repose sur une profonde compréhension des goûts et des compatibilités, un respect de la mesure, de l'équilibre, de la chimie et de la chaleur, une histoire d'innombrables erreurs surmontées. Dans le vieux livre de cuisine de Greenie, un chef atrabilaire du nom de Louis P. de Gouy consacrait huit pages serrées aux "Causes et remèdes les plus courants des ratages en pâtisserie". Si seulement le grand maître de Gouy avait pu écrire un semblable traité sur l'amour, ne serait-ce que sur l'amour maternel!
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Le vrai problème était là. Elle dirait à tout le monde qu'elle était démunie, ce qui était faux. Elle n'était pas démunie. Elle était désorientée, voilà ce qu'elle était. Elle vivait comme les chiens, s'en remettant à sa gamelle, au prochain jour, à la prochaine nuit, se contentant de petites expéditions, de missions de courte durée. En réalité, quand ils se retrouvaient livrés à eux-mêmes, les chiens étaient intelligents, débrouillards, résistants. S'ils étaient dépendants, c'était par habitude et par facilité, non par nécessité.
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La chronique de Gérard Collard - Refaire le monde
Si vous aimez lire, si vous êtes gourmet, si vous êtes gourmand... le livre que Gérard Collard vous présente aujourd'hui dans sa chronique, est pour vous!!! le libraire de Saint-Maur-des Fossé a choisi de vous parler du livre de Julia Glass "Refaire le monde" aux éditions J'ai Lu. Un roman qui se dévore... Regardez... La présentation du livre "Refaire le monde" par l'éditeur : Pâtissière à Greenwich Village, Greenie se consacre tout entière à son jeune fils et à son métier, tandis que son mari plonge dans la mélancolie. Lorsque le truculent gouverneur du Nouveau-Mexique, conquis par un gâteau à la noix de coco, lui propose de devenir chef cuisinière de sa résidence, elle accepte, par ambition autant que par désespoir, et part vers l'Ouest, bouleversant ainsi la vie de toute la famille... Vous pouvez commander "Refaire le monde" sur le site de la librairie en ligne www.lagriffenoire.com
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