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Citations sur Le Révizor (44)

KHLESTAKOV : Espèce de pourceau, va !... Alors eux, ils peuvent manger et moi, non ? Et pourquoi, diable, n'en ferais-je pas autant ? Qu'est-ce qu'ils ont de plus, ce sont des voyageurs comme moi !
LE GARÇON : Justement, pas tout à fait comme vous.
KHLESTAKOV : Et pourquoi ?
LE GARÇON : C'est que justement, eux, ils paient.
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Ne t'en prends pas au miroir si tu as la gueule de travers.
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KHLESTAKOV : N'était-ce pas un hôpital ?
ARTÈME : Parfaitement, l'hospice des établissements de bienfaisance.
KHLESTAKOV : En effet, en effet, je me souviens, il y avait là quelques lits. Comment vont les malades ? Il y en avait très peu, il me semble.
ARTÈME : Pas plus d'une dizaine, tous les autres sont guéris. Telle est notre coutume. Depuis que j'ai été nommé à l'hôpital — cela vous paraîtra peut-être incroyable — ils guérissent tous comme des mouches. À peine un malade entre-t-il à l'infirmerie qu'il est déjà guéri ; et cela n'est pas dû tellement aux médicaments qu'à l'ordre et à l'honnêteté.

Acte III, Scène 5.
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La femme du sous-officier vous a menti en disant que je l'ai fait fouetter ; elle a menti, je vous jure qu'elle a menti. C'est elle qui s'est fouettée elle-même.
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BOBTCHINSKI
[...] Ne m'interrompez pas Piotr Ivanovitch, je vous en prie, ne m'interrompez pas. Vous n'êtes pas capable de raconter, je vous le jure, vous n'en êtes pas capable, vous avez une voix beaucoup trop sifflante ; je sais, je sais, à cause de voter dent… « C'est, dit-il, un jeune homme, un fonctionnaire. Oui, un fonctionnaire qui vient de Pétersbourg et dont le nom de famille est, dit-il, Ivan Alexandrovitch Khlestakov ; et, il va, dit-il, dans la province de Saratov ; et, dit-il, il a se comporte bizarrement ; il vit depuis plus d'une semaine dans l'auberge, n'en sort jamais, prend tout à crédit et ne débourse pas un kopek. » Dès qu'il eut dit cela, j'eus comme une inspiration. « Hé, hé ! » dis-je à Piotr Ivanovitch.

DOBTCHINSKI
Non, non, Piotr Ivanovitch, c'est moi qui ai dit : hé, hé !

BOBTCHINSKI
Oui, d'abord c'est vous qui l'avez dit, mais tout de suite après c'est moi qui l'ai dit. « Hé, hé ! » avons-nous dit , Piotr Ivanovitch et moi. Mais à quelles fins reste t-il ici, alors qu'il doit se diriger vers la province de Saratov ? » Oui, voilà ceque nous nous sommes dit. C'est donc justement le fonctionnaire qui...

LE GOUVERNEUR
Qui ? Quel fonctionnaire ?

BOBTCHINSKI
Le fonctionnaire dont il est question dans la lettre. Le révizor !

LE GOUVERNEUR, épouvanté.
Quoi ? Que Dieu soit avec nous ! Ce n'est pas lui !

DOBTCHINSKI
C'est lui. Il ne paie pas, il ne s'en va pas. Qui donc cela pourrait-il être ? Et sur son passeport, la destination indiquée est Saratov.

BOBTCHINSKI
C'est lui, c'est lui, je vous jure que c'est lui ! Il est tellement observateur ! Rien ne lui échappe. Il a tout de suite vu que nous, l'autre Piotr Ivanovitch et moi, mangions du saumon, alors que c'était surtout parce que Piotr Ivanovitch, à cause de son estomac… Oui, il a fixé sur nos assiettes un tel regard que... que j'ai été saisi de terreur.

Acte I, scène III
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LE GOUVERNEUR
Qu'elles soient ou non au courant, moi , messieurs, je vous ai avertis. En ce qui me concerne, voyez-vous, j'ai déjà pris des mesures, et je vous conseille d'en faire autant, - surtout à vous, Artemy Philippovitch ! Car, sans aucun doute, ce fonctionnaire en tournée voudra inspecter avant tous vos établissements de bienfaisance. Aussi, faites que tout soit en ordre : que les bonnets de nuit soient propres, et que les malades ne se promènent pas en tenue de chiffonniers, comme ils ont coutume de le faire.

ARTEMY PHILIPPOVITCH
Oh, cela n'est pas encore bien grave. On peut, après tout, leur mettre des bonnets propres.

LE GOUVERNEUR
Oui, et il faut aussi, au-dessus de chaque lit, une inscription en latin... ou en n'importe quelle langue - mais ceci vous regarde, Christian Ivanovitch - indiquant la nature de la maladie, la date où elle s'est déclarée, le jour et le quantième... Il n'est pas bon non plus que chez vous les malades fument un tabac aussi fort : à peine a-t-on entrouvert la porte, que déjà l'on éternue. Et puis, il serait préférable qu'il y eût moins de malades, sans quoi l'on en déduira aussitôt l'insuffisance des soins et l'incapacité du médecin.

ARTEMY PHILIPPOVITCH
Pour ce qui est des soins aux malades, nous avons déjà, Christian Ivanovitch et moi, pris des mesures. Plus on se rapproche de la nature, mieux cela vaut. Les médicaments coûteux, nous ne les employons pas. L'homme est tout simple : s'il doit mourir, il mourra de toute façon ; s'il doit guérir, il guérira de même. Du reste, Christian Ivanovitch ne peut guère s'expliquer avec ses patients, et pour la bonne raison qu'il ne sait pas un seul mot de russe.

ACTE I, scène I
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ARTÈME : Oh! pour ce qui est du traitement, Christian Ivanovitch et moi nous avons déjà pris nos mesures : plus on se rapproche de la nature, mieux cela vaut. Nous n'employons pas de médicaments coûteux. L'homme n'est pas bien compliqué : s'il doit mourir, il mourra de toute façon ; s'il doit guérir, il guérira de même. [...]
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A quoi bon vivre si ce n'est pour cueillir la fleur du plaisir ?
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OSSIP
[...] Il n'y a pas à dire, on est mieux dans son village. Moins de mondanités mais aussi moins de tracas ; tu te prends une femme et tu restes couché, bien tranquille jusqu'à la fin de tes jours, à manger des pâtés en croûte !
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LE GOUVERNEUR : Et si l'on demande pourquoi n'est pas encore construite l'église de l'hospice, celle pour laquelle il y a cinq ans nous avons reçu les fonds, il faut répondre qu'on avait commencé à construire, mais qu'ensuite tout a brûlé. J'ai même fait un rapport à ce sujet. Il ne manquerait plus que quelqu'un aille dire par bêtise qu'elle n'avait jamais été commencée.
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