AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 247 notes
5
14 avis
4
15 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Oserai-je prendre une position très éloignée de l'orthodoxie classique ? Me le permettrez-vous ? Peu importe le ridicule, pourvu qu'il y ait débat et qu'on secoue la pulpe molle sédimentée au fond de nos crânes...
Je prétends, sans honte et sans remords, que Nicolaï Gogol est probablement l'un des premiers maillons de la longue chaîne qui conduira aux retentissants succès de la BD franco-belge, du style Tintin ou Lucky Luke.
Vous voulez un argument ? Ok, je m'exécute. Dupont & Dupond, ça vous dit quelque chose ? Et si dans le Révizor c'était Bobtchinski & Dobtchinski (les deux ayant par ailleurs les mêmes prénoms) ? Bien évidemment, ces deux lurons symétriques sont des couillons de base à peu près aussi adroits que les Men In Black de Tintin.
Autre argument, à la lecture, oubliez qu'il s'agit de Gogol et remplacez-le dans votre esprit par Goscinny. Vous verrez, c'est saisissant, on se croirait dans les blagues et les situations rocambolesques de Lucky Luke dans des albums comme le Juge ou Billy-The-Kid, avec son cortège de villageois, de shérifs, de marchands, de soldats ou de fonctionnaires poltrons, hypocrites, intéressés, pusillanimes, traîtres, faux-jetons, et surtout, bêtes à manger du foin.
Bon, je sens qu'il est grand temps que je vous parle de la pièce elle-même. Évidemment, vous avez deviné qu'il s'agit d'une comédie, certains diront même d'une farce.
Quelques éclaircissements sur son titre : dans une bourgade de province, où tout fonctionne à la va-comme-je-te-pousse, où tout le monde abuse de son pouvoir, aussi infime soit-il, détourne (et sans complexe aucun) plus ou moins d'argent public et privé selon ses attributions et son statut, tout aurait dû rester paisible s'il n'était cette détestable nouvelle.
On annonce au Gouverneur qu'un Révizor, c'est-à-dire une sorte de super contrôleur envoyé par le gouvernement impérial, va arriver de Pétersbourg pour examiner dans le détail tous les aspects du fonctionnement (et ce faisant épingler les dysfonctionnements) de cette ville, quitte à faire sauter au besoin quelques têtes et à redonner quelques tours de vis.
Vous imaginez le branle-bas de combat dans les chaumières vu que tout le monde, sans exception, à des exactions sur la conscience et des petites magouilles à se faire pardonner.
Peut-être est-il bon de ne point trop vous en dire et de vous laisser découvrir comment nos braves fonctionnaires vont s'y prendre pour tenter de soudoyer le révizor et d'acheter sa clémence.
Gogol bombarde à qui mieux-mieux et tous azimuts. Tout le monde en prend pour son grade, gouverneur, juge, inspecteurs scolaire et d'établissement de bienfaisance, directeur des postes, commissaire de police, fonctionnaire, marchands, hommes, femmes, bref, tout le monde est incompétent, corrompu et corrupteur, poltron, stupide, cancanier et, en un mot, a tout pour plaire.
C'est drôle et grinçant de bout en bout, même si l'on peut éventuellement faire un petit reproche à l'auteur, sur l'aspect parfois redondant du burlesque qui alourdit inutilement une pièce en cinq actes, par ailleurs, très réussie et rafraîchissante.
À mesure que je lis des oeuvres de Nicolaï Gogol, celui-ci se hisse chaque fois un peu plus haut dans mon panthéon personnel des auteurs que j'affectionne, même si j'ai pleinement conscience de passer à côté de bon nombre des effets comiques distillés en langue russe.
J'en veux pour preuve la simple évocation des noms de famille des protagonistes où par exemple le nom du juge Liapkine-Tiapkine fait penser à la chair à saucisse, le directeur des postes Chpékine à une tache, le commissaire de police Oukhovertov à une oreille espionne, le surveillant des établissements de bienfaisance Zemlianika (qui est un ivrogne) à une fraise, l'inspecteur scolaire Khlopov à du coton ou du kapok, les agents de police Svistounov, Pougovitsyne et Dierjimorda respectivement siffler, boutonneux et intimidateurs, etc., etc.
J'hésite entre 4 et 5 étoiles car certes certains passages sont moins bons, mais d'autres sont tellement tordants qu'ils méritent d'emporter ma délibération finale. Je vous le conseille sincèrement, ce Révizor, si vous voulez vous marrez à moindre coût, comme vous empoigneriez une bonne vieille BD de Goscinny pour vous changer les idées, du moins c'est mon avis non révisé, c'est-à-dire, pas grand-chose.
Commenter  J’apprécie          843
Panique à bord
Arrive le Révizor
Révizor...
Vous avez dit
Révizor ?
Oui !
Alors,
Couvrez-le de trésors !
Un haut fonctionnaire
Mérite bien plus qu'un salaire
Non ?
Gouverneur
Inspecteur
Marchands
Commerçants
Bande de poltrons !
Vous vous êtes tous fourvoyés
Ce soi-disant Révizor
Une fois couvert de trésors
Vous a tous largués !
Tiens tiens…
Qui donc arrive au loin ?
LE Révizor
Encore ! ?


Commenter  J’apprécie          472
La pièce a été créée en 1836, sous le règne de Nicolas 1er.
Je n'ai pas vu de représentation, je n'ai fait que lire le texte, dans une vieille traduction de 1922 que l'on trouve sur la bibliothèque russe et slave. C'est terriblement drôle.

Le Préfet d'une ville ( "homme pas trop bête. Bien qu'aimant les pots-de-vin, il sait se conduire en être posé") apprend qu'un revizor ( inspecteur) arrive de Petrograd incognito avec des ordres secrets. Branle-bas de combat ! Au directeur de l'hôpital, il intime l'ordre de faire nettoyer les bonnets des malades et puis de réduire leur nombre, c'est vrai on dirait qu'ils sont mal soignés...Le médecin acquiesce en utilisant une syllabe inintelligible car il ne sait parler que latin. Au juge, le préfet ordonne de chasser les oies du tribunal, c'est en effet assez déplacé durant les audiences et puis bien entendu de cacher le magnifique matériel de chasse qu'on lui a offert ; il ajoute de dire à son assesseur de manger de l'ail pour masquer sa puanteur naturelle. A l'inspecteur scolaire le Préfet ordonne de surveiller la tenue des instituteurs, de les empêcher de grimacer et généralement de faire des cours passionnés. Au directeur des Postes, d'ouvrir le courrier pour intercepter plaintes et dénonciations. Mais celui-ci l'a déjà ouvert...Là dessus Bobtchineski ( le père) et Dobtchineski ( le fils), propriétaires fonciers arrivent : Ils ont une nouvelle...

Vous l'aurez compris, dès les premières scènes, le spectateur sait de quoi il retourne : on est dans une satire du petit monde de fonctionnaires où règnent le laisser-aller, la corruption, le mensonge, l'immoralité mais le ton est grotesque, exagéré. La dénonciation d'un fait grave est entrelardée de vaudeville, de farce, de digressions farfelues. Les personnages sont tous bêtes à manger du foin ou madrés. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Drôlement pessimiste et terriblement drôle.
Commenter  J’apprécie          443
Une comédie en cinq actes hilarante qui se développe autour d'un jeu de dupes entre les responsables administratifs d'une lointaine province de l'empire russe et un voyageur sans le sou qui va être confondu avec un "révizor", c'est-à-dire un contrôleur d'Etat dont l'inspection est redoutée.

L'adage disant que "plus c'est gros, plus ça passe" prend ici tout son sens. le gouverneur, le juge, l'administrateur de l'hôpital... tout ce beau monde corrompu, vivant tranquillement en sa province sur un système bien ancré de passe-droits, de pot-de-vins et d'extorsions en tout genre va soudain s'alarmer à l'annonce du représentant du droit et de l'autorité. S'en suivent de multiples scènes burlesques qui tendent toutes à illustrer cette satire sociale à la fois drôle et révélatrice d'un vrai malaise de la Russie de la première moitié du XIXème siècle où le servage est encore en vigueur et où les provinces les plus éloignées de Pétersbourg prennent bien des libertés avec la politique intérieure et l'administration impériales.

Gogol possède vraiment ce pouvoir - qui n'appartient qu'à lui - de rire et de faire rire sur un thème qui, à première vue, n'offre aucune perspective de divertissement. le lecteur retrouvera avec plaisir dans le ton de la pièce un petit quelque chose de ses célèbres "Ames mortes".

J'ai lu "Le Révizor" avant d'aller la voir dans quelques jours ; à présent, j'ai hâte d'y être.


Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015
Challenge XIXème siècle 2015
Challenge de lecture 2015 - Une pièce de théâtre
Commenter  J’apprécie          443

Comédie basée sur le quiproquo et qui ridiculise les notables d'une petite ville.

On apprend qu'un contrôleur de l'Etat doit venir dans la ville. Et voilà le préfet de la ville, l'inspecteur scolaire, le directeur des postes, le juge, ... en émoi. Quelqu'un affirme savoir qui est le revizor. Aussitôt une délégation lui rend visite. D'où des dialogues pleins d'équivoque.
Bien évidemment celui qui est ainsi honoré, invité, n'est nullement celui que tout le monde craint. Et lorsqu'il comprend la situation, lui aussi tâche de tirer parti de la méprise.
Les femmes également sont ridiculisées. Voir le jeu de l'épouse du préfet en concurrence avec sa fille face au jeune homme.

Une pièce savoureuse qui montre un autre aspect du talent de Nicolaï Gogol. C'est Pouchkine son aîné de dix ans qui lui avait suggéré ce sujet. le rire est toujours un excellent moyen de dénoncer les abus et les ridicules.


Challenge XIXe siècle 2017
Commenter  J’apprécie          350
Un gouverneur et ses notables attendent avec angoisse la venue d'un inspecteur du Tsar qui, leur a-t-on dit, se fait passer pour un simple particulier - c'est que la façon dont ils gèrent leur ville est pour le moins bien peu scrupuleuse (Il y a même un agent de police, Dierjimorda, qui « sous prétexte de rétablir l'ordre, poche les yeux à tout le monde, aux coupables et aux innocents » - mais bon, ça se passe en Russie, au XIXème siècle, c'est sûr que ce n'est pas en France au XXIème siècle qu'on verrait un truc pareil). Un jeune voyageur fauché, endetté, se demande avec non moins d'angoisse comment il va sortir de ce mauvais pas: l'aubergiste, qu'il n'a pas payé depuis deux mois menace d'aller se plaindre au gouverneur. Mais voilà qu'il est pris pour le Revizor par nos si judicieux notables...
Le quiproquo est drôle, l'idée de base est bonne - mais si j'ai bien compris c'est Pouchkine qui l'a donnée à Gogol.

Bon, j'ai trouvé ça parfois un peu répétitif à la lecture, mais j'imagine que mis en scène le comique de répétition peut être beaucoup plus réjouissant, ce que, je l'avoue humblement, mes capacités limitées de lectrice ne me permettent pas bien de ressentir. En fait, l'humour au théâtre, c'est souvent beaucoup plus percutant sur scène qu'à la lecture et à mes yeux le Revizor est plus une pièce à voir qu'à lire.

Qu'ils sont peu reluisants, les personnages du Revizor, pas un pour racheter l'autre! Gogol critique avec humour non seulement la corruption de ces notables d'une petite ville russe au XIXème, mais aussi la petitesse, la mesquinerie humaine, et je ne doute pas un instant des vertus qu'il y a à rire de nos bassesses, comme nous y invite l'auteur:
« (...) faisons dès maintenant un séjour dans l'affreuse ville de notre âme, bien pire que n'importe quelle autre, cette ville où nos passions se déchainent avec indécence, comme de scandaleux fonctionnaires, dévalisant la trésorerie de notre propre âme ! Dès le début de notre vie nous devrions engager un révizor et examiner avec lui, la main dans la main, tout ce qu'il y a en nous... »
Mais j'aurais bien aimé qu'il arrive à glisser un petit semblant de lueur, une petite raison de ne pas désespérer complètement de l'être humain. Je l'avoue, c'est sans doute mon côté fleur bleue, mais j'ai une assez nette préférence pour les oeuvres qui ne présentent pas que du moche dans leur représentation de l'humanité. En fait, pour moi, le Revizor est une pièce trop triste! ;)
Commenter  J’apprécie          324
Une mascarade administrative dans une province de la Russie nous fait découvrir des personnages drôles et surprenants. Ils sont tous trompés dans la corruption, ils craignent tous l'arrivée d'un inspecteur pour un contrôle administratif. L'atmosphère est crispée, chacun veut protéger ses arrières, comment s'y prendre avec cet inspecteur dont le nom Revizor agite déjà les esprits. En même temps, un élégant voyageur, bien fringué, ayant des allures de la ville est pris pour le Révizor. Recueilli par le gouverneur, qui a bien plus à se reprocher que les autres habitants, Khlestakov saura s'infiltrer peu à peu dans son rôle d'usurpateur d'identité, surtout quand il comprendra qu'il y a de l'argent à gagner, et qu'il n'en a plus. Alors, les habitants de la ville vont tourner autour du grand fonctionnaire, se demandant comment parvenir à l'amadouer....
Les personnages dans cette pièce nous fascinent simplement! Il y a de quoi s'attacher à eux, vivre avec entrain leurs inquiétudes. Ils sont burlesques sans pourtant l'être, ils sont vrais à la limite. On retrouve à peu près la version de deux Jupons, qui, ici, sont rendus par deux personnages dont j'ai beaucoup aimé le jeu Bobtchinski et Dobtchinski, ils sont responsables de toute la cacophonie qui va régner dans la ville. Ils sont les premiers à ébruiter cette confusion sur le personnage du Révizor.
Nikolai Gogol traite ici de la corruption dans la gestion des affaires publiques, un sujet aussi épineux mais qu'il a concocté dans une atmosphère plaisante, et la pièce n'a pas du tout l'air d'avoir traversé plus d'un siècle et demi. Le sujet est toujours d'actualité, surtout la scène des pots-de-vin qui a tout juste changer de manière...
Commenter  J’apprécie          290
Qui est-il ce révizor, envoyé secrètement par le gouvernement de Saint-Pétersbourg ? Comment va-t-il réagir face à la gabegie qui règne dans cette petite ville de province, administrée par le gouverneur Anton Antonovitch Skvoznik-Dmoukhanovski ? Sera-t-il compréhensif ? Va-t-il fermer les yeux sur la saleté des rues, sur l'indigence de l'hôpital, sur le désordre du tribunal ? Et surtout se laissera-t-il acheter ? Telles sont les angoisses du gouverneur et de ses administrés, tous catastrophés d'apprendre qu'un révizor vient inspecter leur petite ville, pas si proprette que ça, au sens propre comme au figuré... Dès lors, tous s'empressent à camoufler la crasse et la pagaille administrative pour montrer bonne figure à ce redouté révizor.

Finalement, quand le gouverneur rencontre Khlestakov, le jeune révizor semble moins redoutable qu'il y paraît. Bien sûr, tous ignorent que ce dernier n'est qu'un petit fonctionnaire peu gradé, un noceur qui a dilapidé l'argent gagné au jeu et qui se trouve le ventre vide et sans le sou, endetté auprès de l'aubergiste qui lui a loué une chambre.

Ce récit d'une belle imposture où ceux qui voulaient camoufler la vérité sont les premiers dupés est absolument réjouissant et montre tout le talent de Gogol pour dépeindre les travers de l'administration russe de son époque et la corruption qui règne parmi les fonctionnaires
Je me suis beaucoup amusée à lire les scènes du faux révizor, enfin sûr de lui, extorquant des centaines de roubles à chacun de ses interlocuteurs qui croient obtenir de lui son silence, de l'avancement ou des largesses.
J'ai aussi beaucoup ri aux échanges grotesques entre ces deux imbéciles de Bobtchinski et Dobtchintski dont je n'ai pu m'empêcher de me demander s'ils n'avaient pas inspiré les Dupont/Dupond d'Hergé.

C'est par moments une farce mais il y a plus de profondeur qu'il n'y parait dans cette pièce de théâtre animée par une galerie de personnages d'une bêtise crasse, tous mûs par la volonté de duper et de corrompre.
Finalement, quand la vérité éclate, tous se demandent comment ils ont pu se laisser berner à ce point ! N'y avait-il pas quelque malignité dans cette affaire ? Avec Gogol, le fantastique n'est jamais loin, alors peut-être était-ce le diable qui leur a envoyé ce révizor...

Challenge Multi-défis 2023
Challenge XIXème siècle 2023
Commenter  J’apprécie          181
ans cette comédie, Gogol met en scène une petite ville bourgeoise qui s'inquiète de la venue du Revizor, fonctionnaire secret de l'État qui a pour mission d'évaluer la gestion du village. Les bourgeois inquiets voient le mal de partout. Calculateurs, ils deviennent obséquieux avec le premier étranger venu, puis doute qu'il s'agisse bien du Révizor, avant de se soupçonner mutuellement. Cette pièce pousse à réfléchir sur le pouvoir municipal et sur les vices humains, invitant à remettre l'aide à autrui au coeur des préoccupations politiques …
(Plus sur Instagram!)
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          180
Pas d'introduction.
Les pages s'ouvrent directement au coeur de la rumeur : ‘parait qu'il y a un inspecteur qui vient de débarquer dans notre petite bourgade de Peta-au-chnov et qu'il va découvrir qu'on gère nos affaires comme des gogols, au secours, qu'allons-nous faire ?!!

Avec le Revizor, Nicolas Gogol taille un costume à l'administration russe de l'époque, chacun en prend pour son grade.
Il appuie sur le moindre trait de caractère de ses personnages pour en faire ressortir l'absurdité et ce jusqu'à l'exagération.
D'ailleurs, à l'instar de son roman les Âmes Mortes, la plupart des protagonistes de l'histoire se voient affublés de sobriquets pour souligner leur défaut principal (Ex : Liapkine-Tiapkine signifie quelqu'un qui bâcle son travail).

Je recommande cette satire indémodable, pleine de drôlerie et d'absurdité.

« de quoi riez-vous, c'est de vous-mêmes que vous riez ! »
Commenter  J’apprécie          180




Lecteurs (873) Voir plus



Quiz Voir plus

Dans la datcha de Gogol

Que l'on m'apporte mon ..........?............. Les soirées sont fraîches à Saint Petersbourg, et voyez- vous... d’ailleurs... selon moi... je le crois encore bon... sauf un peu de poussière... Eh ! sans doute il a l’air un peu vieux... mais il est encore tout neuf... seulement un peu de frottement... là dans le dos...

Chapeau
Béret
Fusil
Manteau
Imperméable

10 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Nikolai GogolCréer un quiz sur ce livre

{* *}