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3,62

sur 287 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
« Ces choses-là arrivent ».
Des hommes qui deviennent fous, qui tuent leur femme.
Qui jettent leur enfant dans le puits.
Qui se tranchent la main.
Des hommes qui deviennent fous, alcooliques, violents.
Dingues de cette vie de pauvreté, d'hiver interminable, dans ce Wisconsin du début du 20e siècle.

Une femme soi-disant simple et honnête, répondant à la petite annonce d'un veuf de longue date, seul, triste, crevant de désir charnel et du besoin d'être aimé. Riche, aussi, et c'est important pour cette femme. La rencontre se déroule, l'alchimie prend.
Ces choses-là arrivent.
Mais la femme ne peut se défaire de son passé, lourd. Et à travers une rencontre, celle du fils supposé de l'homme, renoue avec ses turpitudes.
Ces choses-là arrivent.

Le drame est là, latent. La bienveillance, aussi.
Et l'ennui, pour moi.
L'inextricable embrouillamini des sentiments. L'improbable revirement. L'incroyable persistance de la haine. Tout cela me parait si compliqué, si peu vraisemblable, si emmêlé, parfois, avec l'apparition soudaine de personnages secondaires, suivi de leur disparition tout aussi soudaine.
Ces choses-là arrivent.

Je n'ai pas aimé. Ou si peu...Le style de Goolrick sauve l'ensemble, et particulièrement ses dernières pages, sensibles, justes, poétiques. Terminons donc par une note positive, si l'on peut dire :
« C'était une histoire banale, où le froid pénétrait dans les os des êtres pour ne plus jamais les quitter, où les souvenirs s'enfonçaient dans leur coeur pour ne plus jamais le laisser en paix. C'était l'histoire de la douleur et de l'amertume qu'on endurait dans l'enfance, quand on était sans défense mais capable de reconnaitre le visage du mal, de secrets maudits qu'on ne pouvait raconter à personne, de la vie qu'on s'inventait contre sa douleur et la douleur des autres, impuissant à changer quoi que ce fût, l'histoire de la fin déjà écrite ».
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Cette "femme simple et honnête" ne l'est évidemment pas, le contraire m'étonnerait de la part de Mr Goolrick !
Bon ... j'avais eu la bonne idée de lire "Féroces" avant d'entreprendre la lecture de "Une femme simple et honnête", je suis un peu restée sur ma faim : les personnages sont pris dans des faux- semblants , chacun a sa part de rouerie, on ne peut guère accorder notre sympathie à l'un ou à l'autre.
Certes, les rapports humains sont difficiles, l'enfance fonde l'essentiel de l'être humain en devenir, et, si elle est entachée de drames, l'avenir est déjà compromis, Goolrick nous l'a si bien dit - mais ici, les personnages s'engluent dans leur noirceur.
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Mon deuxième roman de Robert Goolrick puisque j'ai lu "Arrive un vagabond" il y a 3 ans.

Je n'avais pas aimé l'histoire ni les personnages même si l'écriture de l'auteur avait fait que je n'avais pas pu m'empêcher d'aller jusqu'au bout du livre.
Même chose ici...l'intrigue n'était pas du tout à mon goût, pas plus que les enjeux et personnages...
Je pensais me plonger dans une romance historique...que nenni ! Et je n'ai pas du tout aimé la tournure qu'ont pris les événements...

Je ne dis pas que ce livre n'est pas bien, mais il n'est pas ce à quoi je m'attendais au vu de la quatrième de couverture, ce qu'il renferme n'est pas à mon goût en terme d'histoire/intrigue/personnages, d'où ma déception.
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Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec cette lecture. Et j'ai été plutôt surprise par ce livre et par le déroulement de l'histoire, mais malheureusement pas dans le bon sens.

Au début du roman, nous suivons Ralph Truitt qui attend à la gare la venue d'une femme qu'il n'a jamais vu en vrai mais qui a répondu à son annonce. Effectivement, veuf depuis de nombreuses années, Ralph a décidé de se remarier pour ne pas finir ses vieux jours tout seul dans sa gigantesque maison. Il n'attend pas de la femme un amour en retour mais seulement une compagnie. Ici rien de romantique mais surtout un côté pratique. Seulement, lorsque la femme en question descend du train, ce n'est pas la même que celle de la photo.

Nous allons suivre les deux protagonistes tour par tour pour comprendre les motivations de chacun et surtout ce qui se passe du côté de la jeune femme. Pourquoi n'est-elle pas la même que sur la photo? Que veut-elle?

Là où le roman m'a surpris, c'est sur l'importance de la place accordé au sexe. Tous les personnages de ce roman sont obsédés par ça et ne basent leur vie que sur là dessus. Pour autant, il n y a rien de véritablement vulgaire ou osé dans l'écriture, mais les relations sexuelles sont vraiment le sujet central de ce roman.

J'ai eu beaucoup de mal avec les personnages auxquels je ne me suis pas du tout attachée. Catherine, la jeune femme, est beaucoup trop fade et ennuyeuse. Malgré un passé extrêmement difficile et violent je n'ai pas réussi à ressentir de l'empathie pour elle. Encore pire avec le fils ainé de Ralph Truit que j'ai détesté! J'ai passé le roman entier à souhaiter sa mort, c'est pour dire ! Seul Ralph m'a assez plu mais il ne m'a pas non plus transcendé car il se laisse un peu trop porter par les évènements à mon goût.

Au final je suis ressortie de cette lecture très mal à l'aise. Il y a une ambiance glauque et très froide qui se dégage de ce roman. Ce n'est pas une lecture confortable. Moi qui pensait avoir affaire à une romance se déroulant XVIIIe siècle je me suis fais bien avoir ! L'ambiance est pesante, on se demande vraiment ce qui va finir par se passer.

Je suis donc très mitigée face à cette lecture. Je ne l'ai pas aimé mais je ne l'ai pas non plus détesté. C'est un roman vraiment particulier avec un style bien à lui.
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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Voici un roman que j'ai eu bien du mal à finir. J'ai même failli l'abandonné autour de 120 pages. Mais Lili Galipette a réveillé ma curiosité et j'ai poussé ma lecture jusqu'au bout. Ceci dit, au final, tout est vraiment prévisible. Et le style de l'auteur n'est, à mon goût, pas suffisamment prenant pour justifier de s'attacher au récit, malgré les longueurs qui le parsème. Cette histoire de désir masculin puis féminin m'a laissé sur le bord de la route.
On va partager les peurs et les envies du riche hommes d'affaires Ralph Truitt, confronté à un désir qui lui tiraille les entrailles. Après 20 ans de veuvage et sevrage, il s'autorise enfin à vivre ses pulsions, avec la jeune Catherine Land. Mais si elle n'est pas celle à laquelle il s'attendait, il s'ouvre à elle sur la raison de son arrivée dans ce petit coin du Winsconsin. Il lui raconte sa vie, sa femme et sa fille, son fils également. Ils ne parleront pas de relations charnels, alors que ce sont bien ces sentiments là qui sont au coeur du roman. le corps dans toute sa splendeur hante les pages.
Le problème, c'est qu'on a vite fait le tour de ce désir masculin. Et l'artifice de passer alors du côté féminin en suivant Catherine Land ne suffit pas à maintenir l'intérêt. Les rebondissements n'en sont pas tellement ils sont prévisibles. Catherine cache elle aussi son secret, bien sûr. Cela n'est pas spoiler que de le dire puisqu'on sait tout de suite qu'elle ment. Elle a ses raisons. Mais les personnages n'évoluent pas beaucoup. Alors pas d'action + pas d'évolution des personnages + une histoire prévisible = je me suis ennuyée.
L'avantage c'est qu'ici pas d'eau de rose, pas de romance. Ce n'est pas ici le propos. Mais la question récurrente du sexe pourra en rebuter plus d'un. J'ai parfois eu envie de secouer Ralph et de lui dire d'assumer ses désirs au moins en en parlant plutôt que de se ronger intérieurement comme cela. La richesse côtoie la dépravation la plus totale. Et l'écriture n'aide pas à ressentir une quelconque empathie pour un personnage ou un autre.
Une lecture ratée pour moi.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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veuf depuis 20 ans, Ralph Truitt, magnat puissant et riche de sa petite ville attend sur le quai d'une gare la femme qu'il a choisie par petite annonce. Quelques lettres, une photo, le désir de refaire sa vie, de revivre.
Oh surprise, la belle qui descend n'est pas la jeune femme de la photo (tiens ça me rappelle quelque chose... la sirène du Mississippi) et elle est loin d'être simple et honnête.
Après cette introduction, l'histoire tire en longueurs, l'intrigue est prévisible au possible, on devine à l'avance tout ce qui va advenir et on s'ennuie...
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Ca commence comme un roman Harlequin (et c'est d'ailleurs ce que présage la couverture) mais ça finit dans le sang. Et au milieu de tout ça, de l'amour, de l'érotisme, du sexe, des morts, du sang, de la crasse, du luxe. A petite dose, ça irait encore. Mais là rien n'est vraiment dans la mesure. C'est sans doute ce qui m'a énervée un zeste, et ennuyée de plus en plus. Pour moi, cela a trop le goût du livre commercial à souhait. Reste la splendeur du grand ouest américain merveilleusement décrit. Mais c'est une qualité un peu trop légère qui ne compense pas le reste.

attention je raconte un peu trop histoire pour montrer ce qui m'a déplu :

Certes, on découvre des secrets de famille au fur et à mesure, l'histoire qui fait que les personnages sont ce qu'ils sont. Mais c'est la manière dont cela est tourné qui manque de charme. Ralph Truitt a renoncé à l'amour depuis plusieurs dizaines d'années quand il se décide à passer une annonce matrimoniale. Il est riche. Une jeune femme y répond en stipulant qu'elle est juste une "femme simple et honnête". Déjà, là, ça sent l'arnaque, pour toute personne normalement constituée. Mais Truitt mord à l'hameçon (oh !!!) Et toc, la femme, qui se prénome Catherine est bien une arnaqueuse, une catin qui a bourlingué, alléchée par l'odeur de l'argent (oh!!!). Son but ultime c'est celui-ci : tuer Ralph et avoir son argent (oh, my godness, mon petit coeur va lâcher !!). Son projet initial se voit contrarié parce qu'elle finit pas tomber amoureuse de sa victime (oh!!!!). Pourtant on est loin d'un amour sirupeux, certes, mais les ficelles sont un peu grosses.
Ralph a perdu sa première épouse Emilia, qui le trompait avec tout ce qu'elle trouvait à se mettre sous la main (oh!!!). Il a aussi perdu sa petite fille (handicapée mentale de surcroît). Pour se venger de ce que lui a fait subir cette première épouse, il a battu comme plâtre pendant toute son enfance son fils, Tony - qui en fait n'était pas son fils (ben ouais !!!)... Seulement le monde est petit. Et Tony connaît Catherine, la belle intriguante qu'il a envoyé auprès de son père pour qu'elle le tue...

Arrivée à ce stade, j'ai commencé à me poser des questions... L'auteur dit devoir beaucoup à Michael Lesly et son Wisconsin Death Trip qui décrit "le portrait fascinant et cinématographique d'une petite ville du Wisconsin dans les spasmes de la fin du XIXe siècle". Je ne connais pas cet ouvrage mais je pense qu'ici ce n'est pas franchement ce qui retient le plus l'attention, c'est juste une toile de fond à peine effleurée et pas vraiment étudiée. Un copier-coller raté.

Pour moi ce roman est juste un livre de vacances, d'un érotisme souvent échevelé, oublié sitôt refermé. Un style qui n'a pas su me convaincre. Des personnages pas spécialement attachants. Première et dernière tentative des romans de Robert Goolrick.

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Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu un livre si bien écrit. Je n'ai pas tout apprécié dans ce roman mais le style est si plaisant que l'on a envie de continuer la lecture. L'histoire d'amour peu banale est également très belle. J'ai également beaucoup aimé les personnages de Catherine et Truitt.
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Je n'ai pas aimé Une femme simple et honnête. Dès les premières pages, j'ai compris que ce roman n'était pas pour moi, mais je me suis accrochée (même si j'ai lu pas mal de passages en diagonal) parce que je me rendais bien compte que le texte avait quand même des qualités.Mais ma persévérance n'a pas été récompensée : le style ne m'a pas plu, la situation m'a semblé très glauque et aucun des trois personnages centraux ne m'a inspiré de sympathie (pour ne pas dire que que je les ai trouvés carrément antipathiques) .Enfin voilà, même si objectivement le style et l'histoire ne sont pas mauvais, ils ne correspondent pas à mes goûts, ni à ce que la quatrième de couverture m'avait laissé imaginer de l'intrigue.
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Ce premier roman de l'auteur est aussi mon premier de Goolrick. Une femme simple et honnête donne envie de découvrir les autres oeuvres de ce Robert, sans pour autant être un coup de coeur transcendant.

Wisconsin, 1907, un quai de gare à l'approche d'une tempête. Un certain Ralph Truitt attend impatiemment Catherine Land, une inconnue auto-proclamée simple et honnête, dans l'espoir d'en faire sa future épouse. On se doute que sous ces airs de happy end beginning, quelque chose ne tourne pas rond...

L'histoire est intrigante aux premiers abords, aussi bien à la quatrième de couverture qu'aux premières pages. Et puis, partis d'un fil d'Ariane, on se retrouve avec des bambous dans les mains. Tout s'emmêle, s'enlise, dans un rythme chaotique, tantôt lent et mesuré, tantôt brusque sans crier gare, sans transition. du luxe, de l'amour, du sexe, de l'érotisme, quelques morts et du sang, le tout pêle-mêle, sans enjeu réel, sans joli emballage qui rend le tout digeste.

Un mot, peut-être, sur les protagonistes de l'histoire. Partant de la mièvrerie à l'eau de rose qui les caractérise, le roman tente de nous mener vers les parties les plus sombres de chacun d'entre eux mais ne réussit pas l'exploit auquel il prétend. Ce qui aurait pu être une complexité dans la psychologie et les relations ne s'avère être que redondance et cercle vicieux.

Malgré tous les défauts qu'il a pu accumuler, ce roman se lit d'une traite et ce grâce à l'écriture splendide, grâce au style de l'auteur, fluide et poétique. Au point où l'on se détache de l'histoire pour mieux se régaler des mots. Et rien que pour découvrir cette plume, le roman mérite d'être lu !
Lien : https://chezmayyubo.blogspot..
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