Le Scrameustache, tome 9 : Le dilemme de Khéna

Ce tome 9 est le moins réussi de ceux que j'ai lus pour l'instant. Non qu'il soit mauvais, loin de là, mais il lui manque le petit grain de folie que l'on trouve dans les albums précédents. Il faut dire que la barre avait été placée tellement haut, qu'il fallait bien comme un petit temps d'arrêt pour reprendre son souffle.
Cependant, ce qui est très intéressant quand on suit la série dans l'ordre, c'est que l'on apprend des choses capitales dans l'histoire de Khéna et que l'intrigue générale avance. Alors je n'ai nullement l'intention d'abandonner, au contraire. Et puis, comme en équitation, où l'on dit qu'il faut remonter tout de suite après une chute, je vais attaquer rapidement le tome 10. Alors, à bientôt !

Suite directe des incontournables « L'héritier de l'Inca » (vol 1) et « Le continent des deux lunes » (vol 3), cet épisode est pour moi l'un des meilleurs de la série. L'histoire se tient bien, la reconstitution du moyen-âge est très bien faite, le trio Khéna, Scrameustache et oncle Georges fonctionne parfaitement. Ils ont d'ailleurs l'aide subtile d'un ramoucha ! Khéna a enfin une piste pour partir à la recherche de ses parents.
Avec l'aide du Scrameustache, de son oncle Georges et d'autres encore, il va les retrouver, et eux vont enfin renouer avec le monde dont ils viennent. Je ne peux pas vous en dire plus, sans vous en dire trop...

Un bon album de BD très connoté "jeunesse", avec de bons sentiments, de chouettes personnages secondaires, quelques galaxiens plus sages, un scrameustache plus concentré, des méchants retors et un Khéna plus mature qui retrouve ses parents au Moyen-Âge... Moins de gags potaches et de jeux de mots foireux aussi. On notera quelques tronches qui me font penser à des caricatures... (j'ai la faiblesse de penser que Gos met régulièrement ses amis dans ses BD)

La machine à visualiser les rêves du scrameustache est une prodigieuse invention. Elle permet de situer l'endroit et l'époque où les parents de Khéna ont atterri après leur fuite.

Tout cela, c'est ce que l'on peut penser si on avale la grosse pilule que constitue le paradoxe spatio-temporel... Et personnellement, je n'y arrive pas. J'ai calé très vite sur ce point. OK... On sait que Gos ne s'embarrasse pas de détails... et que la BD s'adresse à un jeune public, mais quand même...

Il reste un Georges Caillau que l'on découvre fin bretteur et cela vaut le détour.

Rayon bémol encore, le titre annonce un dilemme qui n'existe en fait pas du tout.

Je suis très heureuse d'en apprendre beaucoup plus sur le passé de Khéna de savoir enfin ce que sont devenus ses parents. Un très bon volume qui reste dans la continuité de ce qu'on a déjà eu. Un tome plus humain et qui s'intéresse à Khéna plus spécialement, il n'est pas qu'un personnage secondaire, à l'origine c'était un personnage principal.

Moi qui aime l'histoire, je suis heureuse aussi de voir comment se sont adaptés les parents de Khéna à leur nouvelle vie sans rien de moderne à l'intérieur et je les envie un peu de vivre à une période qui me plait bien