Le Scrameustache, tome 26 : les enfants de l'arc-en-ciel

L'histoire est simple : c'est Hibernatus chez les Galaxiens.
Des Galaxiens, pionniers partis en exploration pour trouver un monde où vivre, ont été mis en hibernation il y a deux mille ans. Leur réveil est l'occasion de gags excellents, et auxquels le lecteur qui connaît l'esprit de la série ne peut pas être insensible.
Entre nos habituels Galaxiens, les "réveillés" et ceux qui habitent l'Ile aux Oies, on se retrouve avec des Galaxiens de toutes les couleurs. D'inévitables disputes arrivent, et le message est clair : ils sont semblables, ils se valent tous. C'est simple, voire simpliste, mais n'oublions pas que le Scrameustache s'adresse avant tout à des enfants. En tout cas, c'est vraiment très drôle.
Tout ce petit monde se retrouve à la fin lors d'un banquet digne d'Astérix.
Cet album est particulièrement réussi, et ravira les amateurs du Scrameustache.

C'est très chouette, ces albums de BD qui spoilent tout dans la couverture. Après ça, on peut tout écrire dans sa critique sans craindre d'en dévoiler plus qu'il n'est montré sur la couverture...

Donc, il y a des Galaxiens noirs, des blancs, des verts, des pommes, des poires et des scoubidous bi dooh, wah...

So what? comme dirait Miles Davis en anglais et en trompette car il était bilingue (cela aide pour souffler). Au terme d'une enquête sur l'Île des Oies, Khéna, le Scrameustache et les Galaxiens font un grand pas dans la connaissance de leurs origines. le hic, c'est qu'on ne peut pas croire un instant que les Galaxiens ne se soient pas préoccupés (vu leur degré technologique) de cela bien plus tôt.

Le vrai motif de cette BD est donc le racisme et la couleur de peau... On a droit à une blanche vaut deux noires... et nous sommes tous égaux. Un grand passage sur le fait d'être noir et la mélanine. Mais que tout cela est maladroit, mal ficelé, mal amené et surtout on peine à trouver et à suivre le fil rouge de cette aventure. Sur le sujet, tout en incorporant les Galaxiens de couleur, il y avait tellement mieux à faire. Je sais que la cohérence, la crédibilité, ne sont pas les soucis principaux des auteurs, mais sur un sujet pareil, on peut faire un effort.

Ce tome-ci du Scrameustache est assez mignon (je n'ai pas vraiment d'autre mot). Les galaxiens découvrent d'autres êtres, presque comme eux (même gabarit, mêmes traits, ...) mais très différents : ils ne sont pas tous verts !
Alors commence la lutte contre les discriminations pour faire vivre cette communauté aux couleurs de l'arc-en-ciel. Il n'y a pas d'interprétations supplémentaires à faire s'il vous plaît, on est dans une BD pour enfants : ce qui compte pour l'instant est ce qui se voit :)

Un autre album très intéressant déjà parce que le message véhiculé est qu'on était tous au départ les mêmes, Gos arrive à nous faire comprendre qu'il n'y a pas de différence entre les Galaxiens, qu'au départ ils avaient tous les mêmes couleurs et c'est très bien, un moyen de rappeler aux adultes qu'il n'y a pas de couleur meilleure que les autres,