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Elle ne rentre pas, celle de mon... tome 1 sur 5
EAN : 9782353481682
176 pages
Le Lézard Noir (06/02/2020)
3.83/5   36 notes
Résumé :
Sachiko Torii a quitté sa campagne natale pour aller à l’université. Elle emménage dans une résidence où elle fait la connaissance de Shin Kuramoto. D’un naturel sans gêne, il prend rapidement l’habitude de passer du temps dans la chambre de Sachiko. Rapidement, ils commencent à sortir ensemble. Mais, alors qu’ils s’apprêtent à faire l’amour, le couple va faire face à un problème de taille…
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
"Bonjour les Babélionautes! Bienvenue dans cette 200e critique consacrée à un manga au titre percutant: Elle ne rentre pas, celle de mon mari, de Yukiko Gotô, qui a adapté un roman de Kodama.

Or donc Sachiko quitte sa campagne reculée pour faire ses études. Elle rencontre très vite un garçon, Shin, avec lequel elle noue une relation. Hélas, leur vie sexuelle bute sur un obstacle: la pénétration vaginale reste impossible...

Ce manga aborde le sujet délicat du vaginisme, bien qu'il n'en prononce jamais le mot: Sachiko ignore complètement ce qui lui arrive. Il n'y a pas de mots pour le nommer, même la presse n'en dit rien.

-Et c'est quoi, le vaginisme?

-C'est une contraction des muscles du périnée, si intense qu'elle empêche la pénétration. Et cette contraction a beau être forte, la personne qui le vit ne s'en rend pas compte du tout! le corps et l'esprit humains accomplissent vraiment des choses incroyables!

-Alors, je te préviens, moi, Shin, je l'aime pas. Quel goujat, ce type! C'est quoi, ces manières?

-Oui, Shin se montre assez ambivalent... il peut montrer de jolies attentions envers Sachiko, et d'un autre côté, il goujate pas mal, en effet... il n'hésite pas non plus à se moquer d'elle en public... sans compter que leur sexualité reste complètement axée sur son plaisir à lui... il ne semble pas chercher à satisfaire sa partenaire... je suis un peu perplexe... Quelle étrange relation aux yeux de la petite Occidentale blanche que je suis!

En fait, en lisant ce premier tome, j'ai gardé la perpétuelle impression de voir deux personnes qui se mettent en couple, mais qui restent séparées. Jamais ils ne discutent de ce qu'ils ont vécu avant, de ce qu'ils éprouvent maintenant, de ce qu'ils veulent plus tard. Shin et Sachiko ne se parlent jamais.

Cela crée une ambiance étrange, triste: ils ont beau avoir des rapports sexuels, connaître leur nudité, ils n'en deviennent pas plus intimes pour autant.

-Et l'humour, il marche pas, hein... Yukiko Gotô utilise des métaphores comiques pour illustrer le problème de Sachiko. Seulement, le personnage de Sachiko est si triste que l'humour ne fonctionne pas sur moi! Sachiko ne crée pas de lien avec moi en se moquant de ses difficultés, parce qu'elle souffre trop!

-Pas faux, et puis, il n'y a pas que le sexe, il y a un contexte... en relisant mieux, j'ai saisi des détails qui m'avaient échappé: Sachiko fuit son milieu, pourquoi? elle traîne un lourd passé, lequel? Et ses complexes et sa maladive timidité lui gâchent la vie...

-Et pourquoi elle consulte pas?

-Au Japon, tu ne consultes pas.

-Ah bon?

-Bah de ce que j'en sais, tu ne vas chez le gynéco que si tu as un problème. Et rappelle-toi la saison de Queer Eye Japon! Dans cette édition, l'équipe de fabuleux Américains gays et décomplexés se réunit avec une personne qui leur explique les problèmes à résoudre avant chaque mission.

Quand ils s'apprêtent à intervenir chez un couple qui n'a plus de rapports sexuels, l'un d'entre eux demande "mais pourquoi ils ne vont pas en thérapie de couple?" Et la mannequin qui les briefe leur répond aussitôt que ça ne se fait pas au Japon. On ne parle pas.

Je peux supposer que Sachiko reste donc coincée avec ses ennuis à la fois par sa timidité extrême et par une culture qui la paralyse en la laissant complètement seule avec ses souffrances. On ne parle pas.

En conclusion, me voilà bien embêtée. Est-ce qu'Elle ne rentre pas... est un bon manga?

Oui, dans le sens où je trouve le portrait de ce couple réussi. Il a beau me déranger, me mettre mal à l'aise, me rappeler ce ce que je refuse de toutes mes forces dans une relation: il n'en sonne pas moins juste pour autant. Sachiko existe, je la trouve vraie, plausible. J'appelle donc cela une réussite.

Paradoxalement, je n'éprouve pas grand plaisir à le lire. Plaisir à l'analyser, oui; à observer la mise en scène, certes; à relever les détails révélateurs, bien sûr... mais pur plaisir de lecture? Je ne peux pas aller jusque-là..."
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« Vous arrivez à faire rentrer votre queue, et alors ? Nous, on n'est pas unis que par le sexe… ! »

Je vous rassure tout de suite, il n'est certainement pas ici question d'une oeuvre pornographique mais bien de la mise en scène d'un réel mal qui touche une partie de la population féminine, un tabou dont on ne parle pas assez alors qu'il représente un véritable handicap physique et social pour les femmes concernées.

Adapté d'un roman autobiographique, ce manga dépeint avec justesse l'état psychologique des protagonistes ainsi que leurs réactions vis-à-vis de la société et du « moule » qu'elle peut imposer.

« Elle ne rentre pas, celle de mon mari », un titre qui a provoqué rires et grimaces au sein de mon entourage, fait pourtant partie de mes coups de coeur « nouveauté » de ce début d'année, je vous explique pourquoi ci-dessous.

Vous pouvez retrouver l'adaptation cinématographique sur Netflix sous le titre

« My Husband won't fit ».

Elle ne rentre pas, celle de mon mari ; de quoi ça parle ?

Désireuse de quitter un climat familial nocif, Sachiko Torii décide de quitter sa campagne natale pour entrer à l'université. Dans sa résidence, elle fait la connaissance de Shin Kuramoto, un étudiant de deuxième année qui prend rapidement l'habitude de s'incruster chez elle. Ils apprécient passer du temps ensemble et finissent rapidement par sortir ensemble. Tout semble parfait mais, malheureusement, un couac se produit alors qu'ils veulent s'unir charnellement pour la première fois, impossible de faire l'amour. de là, Sachiko se retrouve assaillie de doutes et d'angoisses : « Suis-je normale ? »

Mon avis…

Le sujet « tabou » que ce manga aborde est rarement, pour ne pas dire « jamais », évoqué dans le média. Une femme qui ne parvient pas à être pénétrée, cela peut sembler étrange et pourtant, une petite partie de la population est touchée par ce cas de figure, très peu en parlent à cause de la société et du regard qu'elle peut porter sur ce handicap. Selon moi, même si le terme exact n'a pas encore été employé dans ce premier volume, Sachiko souffre de vaginisme. Ce dernier est un processus psychophysiologique complexe qui empêche toute pénétration vaginale. Il s'agit d'un réflexe inconscient qui crée une contraction, le vagin se ferme, comme une paupière pour protéger l'oeil d'un insecte. Rien ne peut entrer sans provoquer d'intenses douleurs. Il s'agit d'un problème complexe à résoudre qui nécessite généralement la consultation d'un sexologue. La protagoniste réunit, en tout cas, les conditions d'un cas de vaginisme et, même s'il ne s'agit pas de cela, nous avons de toute façon affaire aux mêmes conséquences physiques et psychologiques.

Ce sujet « osé » est traité à travers Sachiko, un reflet de l'autrice du roman autobiographique d'origine. Elle est présentée comme une jeune femme très sage et prude, qui a peu confiance en elle et qui éprouve des difficultés à se faire des amis. Elle est extrêmement attachante par son côté authentique et ses pensées très naturelles. Elle qui a l'habitude d'être seule, là voilà liée à un jeune homme un peu sans-gêne dès le début de sa nouvelle vie d'étudiante. Elle semble aux anges, au milieu d'un rêve qui se réalise… Ce qui ne rend sa déception que plus forte lorsque celui qu'elle aime ne parvient pas à lui faire l'amour.

Sachiko développe une obsession pour ce problème. Elle cherche une réponse mais ne trouve rien sur internet. Elle se demande si elle est normale et culpabilise, elle ne connait personne qui vit pareille situation et son entourage ne semble pas assez ouvert pour qu'elle puisse se confier. Elle a peur du regard des autres à l'heure où le sexe est une « obligation » dans un couple, personne ne conçoit un couple sans cet aspect. Avec Shin, ils sont complices, se taquinent, aiment passer du temps ensemble… Mais est-ce suffisant pour lui ? Et puis, la pression sociale est si forte… de quoi renforcer le mal-être de Sachiko.

« On dirait un frère et une soeur… »

En plus de la pression sociale, le manga pointe un autre souci : la communication au sein d'un couple. Dans ce premier tome, j'ai senti une sorte de distance par rapport au problème de la part de Sachiko et Shin. Ce dernier en parle peu, ne la force pas. Il lui demande juste de combler ses envies d'une autre manière. Sachiko, quant à elle, n'ose pas lui avouer qu'elle avait déjà eu un rapport sexuel avec un autre homme, alors qu'elle était au lycée, une expérience assez traumatisante. Elle culpabilise tellement de ne pas être « comme les autres » qu'elle suit toujours les envies de Shin sans jamais parler des siennes, en tout cas, pas avant la dernière page du tome. le couple semble bien s'entendre mais le tabou pesant parait les éloigner. Shin ne lui reproche rien mais il ne la rassure pas non plus… Beaucoup de non-dits, d'inférences…

Les scènes érotiques mettent d'ailleurs bien en évidence ce malaise, mettant en lumière un langage corporel peu assuré ainsi que des mimiques crispées et déçues. Ces planches ne sont pas vulgaires, au contraire, elles sonnent assez justes et réalistes, loin du « fantasme » que nous pouvons retrouver dans un hentai.

Le grain de folie du manga réside plutôt dans certains passages drôles et absurdes comme certaines métaphores très visuelles et amusantes du problème voire certains moment de complicité étranges mais mignon entre le couple. Il s'agit de nombreux moments qui détendent l'atmosphère. Il ne faut, en effet, pas croire que ce manga ne parle que de drame, nous assistons également à de nombreux instants heureux entre Sachiko et Shin. de plus, le manga aborde également le passage de la vie d'étudiant à la vie active et de ce qui en découle, un sujet très intéressant également.

En ce qui concerne le coup de crayon, la mangaka nous offre un trait doux, léger et arrondi avec un joli côté « crayonné ». Les émotions sont particulièrement bien retranscrites sur les visages de ses personnages. Les décors sont également très agréables à regarder.

Côté édition, le Lézard Noir nous offre son format classique, c'est-à-dire un peu plus grand que le format commun et classique du manga en général, et pourvu de papier épais. Petit coup de coeur pour la couverture que je trouve particulièrement poétique avec son contraste de couleurs et son côté très métaphorique.

Conclusion…

« Elle ne rentre pas, celle de mon mari » aborde avec justesse et authenticité un problème tabou. En plus d'être une source de réconfort pour les femmes concernées, il est également très instructif et dénonce une pression sociale omniprésente et anormale tout en explorant un jeune couple qui évolue aux portes de la vie active. Il s'agit d'un manga qui m'a beaucoup touchée et que je conseille aux lecteurs de plus de 16 ans, il n'est évidemment pas à confier entre toutes les mains. J'attends avec impatience le deuxième volume en tout cas, un des démarrages « manga » de ce début d'année qui m'a le plus emballée !
Lien : http://lekitsunelit.monespac..
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Avec un titre pareil, ce manga ne pouvait qu'attirer l'attention, en tout cas ça a marché avec moi. Et sous sa couverture aux couleurs toutes douces, au rose un peu culcul et avec un héroïne un peu clichée qui court vers son homme..., c'est en fait un titre très actuel que nous propose le Lézard noir où l'on parle ouvertement de sexualité.

Elle ne rentre pas, celle de mon mari est l'adaptation d'un roman autobiographique de Yuki Kodoma où elle parle de sa vie sexuelle avec son compagnon et d'un problème qu'elle rencontre : le vaginisme, c'est-à-dire quand le pénis de l'homme ne peut pas rentrer dans le vagin de la femme parce que celui-ci est beaucoup trop étroit à cause de la contraction des muscles pelviens. C'est un problème sexuel que rencontre de nombreuses femmes et qu'il fait bon de voir abordé ici, comme ce fut le cas la saison 2 de Sex Education.

Pour se faire, la mangaka et l'autrice mettent en scène une toute jeune étudiante, qui à peine arrivée dans son nouveau lieu de vie se lie d'amitié avec l'un de ses voisins, un jeune homme un peu étrange et sans gêne, qui va régulièrement venir squatter chez elle. Ils vont petit à petit se mettre ensemble mais lors de leur première fois, ils rencontrent un problème de taille qui les empêche d'aller au bout et cela continuera par les suites, les obligeant à avoir d'autres types de relations sexuelles.

Au début, j'étais très contente de voir un objet littéraire abordant ce sujet car c'est quelque chose d'assez méconnu et que ça m'intriguait. Je voulais en apprendre plus. Sauf que pour le moment, on reste très très en surface avec le sujet. Peut-être est-ce dû au caractère pudique des Japonais mais au final l'autrice ne nous apprend rien sur le sujet, on sait juste qu'ils n'arrivent pas à le faire. Il faut attendre la fin du premier tome pour que Sachiko cherche une alternative pour peut-être pouvoir avec un rapport avec pénétration avec Shin. du coup, j'ai eu l'impression d'avoir été un peu trompée.

Pour autant, le titre se laisse très bien lire. On sourit devant la naïveté de cette héroïne, qui a si peu d'expérience avec les autres et les garçons en particulier. On peut rire également du sans gêne de Shin et de sa passion pour les survêt'. L'autrice veut présenter une relation qui se met naturellement, mais ce n'est pas tout à fait ce que j'ai ressenti. J'ai trouvé au contraire que c'était assez maladroit. Cependant, j'ai aimé leurs interactions dans cette petite pension qui n'ont pas été sans me rappeler Maison Ikkoku.

En plus, on ne perd pas de temps, l'histoire avance vite et les années défilent. On n'est pas avec un couple qui mettrait 3 ans à se tenir la main ou s'embrasser, ici ce sont de jeunes adultes et c'est de sexualité dont on va parler. Ils se mettent donc rapidement en couple et en arrive à vouloir coucher ensemble très vite. Quand ça ne marche pas entre eux, Shin tente de l'amener ailleurs et quand ça ne change rien, il lui propose d'autres types de relations. J'ai apprécié de voir un héros qui ne la quitte pas pour ça, et en même temps, j'ai été gênée de voir qu'on ne pense ici qu'au soulagement du plaisir/désir masculin et non aussi à celui de la femme. Ce n'est jamais abordé. D'ailleurs, quand Sachiko se rappelle sa première fois, on commence à deviner qu'elle pourrait être l'origine de son vaginisme et l'absence de plaisir féminin voire une blessure intime n'y sont pas étranger.

Du coup, je m'interroge. L'autrice va-t-elle développer l'aspect féminin de leur relation. Va-t-on en rester longtemps à ce statu quo ? Est-ce que la tentative de Sachiko va réussir ou vont-ils devoir trouver autre chose ? Vont-ils finir par aller consulter un(e) spécialiste ? Je suis très curieuse de voir la tournure que l'histoire va prendre car pour moi, elle a à peine démarrée pour l'instant.

Les dessins de Yukiko Gotô sont doux et plein de rondeurs, mais surtout elle joue d'énormément de métaphores graphiques pour mettre en images les problèmes sexuels des héros. C'est très amusant et vraiment parlant. du coup, ce n'est jamais scabreux, loin de là. Ça aide à ressentir énormément de bienveillance envers Sachiko et Shin.

Ainsi même si j'attendais peut-être plus d'éléments sur la vaginisme dans Elle ne rentre pas, celle de mon mari, ce fut quand même une lecture agréable, qui m'a donné envie de découvrir la suite pour voir comment la relation des deux héros allait évoluer et si la question allait être approfondie. L'autrice a su rendre les personnages sympathiques malgré les petits bémols relevés. Un titre intriguant qui est fidèle à sa réputation.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Un ressenti mitigé...

Je dois dire que je ne sais as trop ce que je pense de ce manga...je m'explique après un court résumé;

Nous suivons donc le quotidien Sachiko et de son futur mari Shin. Les deux "amoureux" se rencontrent dans la résidence universitaire où ils habitent tous les deux. Mais le petit couple a un problème il ne peuvent pas aller plus loin car ..."tout est dans le titre". Nous allons alors les suivre sur plusieurs années.

En fait, plusieurs choses m'ont dérangées. Shin est assez lisse, on a l'impression qu'il n'a aucun sentiments et surtout pas pour Sachiko...c'est très dérangeant. Malgré tout, c'est lui qui fait avancer leur relation donc ça m'a paru assez étrange.
Ce qui m'a perturbé également c'est le manque de logique/ bon sens/ connaissances de Sachiko. Lorsqu'ils découvrent leur petit problème, elle décide de regarder dans des magazines si son problème est expliqué, bon jusque là ok, mais après plusieurs années de recherches...elle ne se dit pas "tiens je vais consulter" ou "je vais demander à quelqu'un" non elle continue de feuilleter les magazines...
Alors oui, il faut se remettre dans le contexte, l'histoire se passe dans les années 90 au Japon mais quand même...

A part ça, certains moments était très touchants et très drôles. Sachiko désespère tellement qu'elle fait des rêves hilarants et Shin ne semble finalement pas si préoccuper que ça par leur problème d'intimité.

En bref, je ne sais pas si j'ai apprécié ou non cette lecture...je lirais la suite pour avoir le fin mot de l'histoire mais sans me jeter dessus...
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Elle ne pense au lubrifiant qu'à la fin de ce volume ?!!
Tiré d'un roman d'une auteure japonaise, la mangaka prend quelques libertés avec le matériau d'origine si on n'en croit les deux mignonnes lettres en fin d'ouvrage qu'elles se sont envoyées.
Or donc, le titre dit explicitement ce qu'il se passe: le sexe du mari de la femme est trop gros pour qu'il puisse la pénétrer vaginalement. Je suis absolument à l'aise de le dire aussi crûment car c'est de cette manière dont la mangaka s'exprime. le scénario présente donc la rencontre de Sachiko, toute fraîche de sa campagne, venue à la Grand Ville pour étudier et de Shin, le trop bien membré. Ils partagent une même résidence où Shin s'invite sans gêne dans la vie de Sachiko. Mais on est au Japon et le développement de leur histoire d'amour est complètement à la ramasse. Il est évident qu'ils s'apprécient mais ils ne savent pas vraiment quoi faire. Entre "c'est comme ça qu'on doit faire" et "on doit faire quoi à ce stade ?", ils parviennent tout de même à vivre une histoire d'amour qui les conduira jusqu'à vivre ensemble.
Le problème de vaginisme est à la fois central et périphérique, et c'est une plongée dans les hontes sexuelles japonaises à laquelle l'auteure nous invite. le dessin sert l'histoire comme il faut et le tout va nettement plus loin que le titre quelque peu racoleur mais honnête.
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Vous arrivez à faire rentrer votre queue, et alors?
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