AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Tokyo Tarareba Girls tome 1 sur 9

Akiko Higashimura (Autre)Miyako Slocombe (Traducteur)
EAN : 9782353481903
176 pages
Le Lézard Noir (03/09/2020)
3.97/5   105 notes
Résumé :
2014, Tokyo. Rinko, scénariste de séries télévisées, est une trentenaire célibataire à la carrière professionnelle épanouie. Son petit plaisir consiste à passer des soirées alcoolisées avec ses deux copines Kaori et Koyuki, elles aussi trentenaires et célibataires.
Un soir, alors qu'elles sont encore en train de se soûler et de s'auto-rassurer bruyamment avec des « y a qu'à, faut qu'on » dans leur bar favori, elles sont interrompues par un jeune homme aux al... >Voir plus
Que lire après Tokyo Tarareba Girls, tome 1Voir plus
First job new life, tome 1 par Nemu

First job new life

Yoko Nemu

4.11★ (204)

4 tomes

La maison des maiko, tome 1 par Koyama

La maison des maiko

Aiko Koyama

3.95★ (195)

5 tomes

Hirayasumi, tome 1 par Shinzo

Hirayasumi

Keigo Shinzo

4.74★ (960)

5 tomes

Saturn Return, tome 1 par Torikai

Saturn return

Akane Torikai

4.27★ (251)

7 tomes

Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 105 notes
5
5 avis
4
10 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Je suis Akiko Higashimura depuis la parution de son premier titre chez nous : Princess Jellyfish, qui m'a toujours amusée avec son ton complètement décalée. J'ai ensuite apprécié de la retrouver avec sa biographie romancée et fictive d'un général japonais célèbre dans le tigre des neiges. Et, plus récemment, j'ai également adoré découvrir son autobiographie, Trait pour trait, qui était porteuse de beaucoup d'autodérision. Il me fallait donc tester Tokyo Tarareba Girls, ce titre sur trois trentenaires célibataires, qui promettait de me faire passer un excellent moment !

Issu du magazine japonais, Kiss, dans lequel il y a eu plusieurs séries que j'ai adoré comme Nodame Cantabile, Princess Jellyfish, ou Perfect World, Tokyo Tarareba Girls a su tirer son épingle du jeu au point de remporter un Eisner Award en 2019. Mais chez nous, il a fallu attendre cette année, alors que la série est terminée (en 9 tomes) depuis 2017 au Japon, pour enfin pouvoir le lire. Cependant, je ne peux que remercier le Lézard noir d'enfin nous le proposer !

Car Tokyo Tarareba Girls est vraiment un titre qui fait du bien sur notre marché parfois un peu monomaniaque du manga en France. Il propose, chose rare, un récit tranche de vie sur trois amies trentenaires, qui à la mode Sex and the City populaire, se retrouvent régulièrement autour d'un verre d'alcool pour se raconter leurs déboires. Il y a Rinko, la scénariste qui a loupé le coche 10 ans plus tôt avec l'un de ses collègues ; Kaori, qui aime les chanteurs de rocks et fait des manucures pour vivre ; et enfin Koyuki, qui a atterri comme serveuse dans l'échoppe de son père où elles aiment se retrouver. Et ces filles n'ont aucune limite quand elles se mettent à papoter et se saouler !

Le ton est donné d'entrée de jeu, c'est sarcastique et grinçant à souhait. Akiko Higashimura propose un portrait ultra réaliste de trentenaires qui n'ont plus rien à perdre et rien à cacher. Quand les trois amies se retrouvent elles lâchent tout et les critiques sur leurs équivalents masculins pleuvent, ce qui ne plaît pas à tous les visiteurs du restaurant.

L'actrice principale de cette histoire est Rinko. C'est elle que l'autrice développe pour le moment et j'espère bien que ce sera ensuite le tour des autres et qu'elles ne resteront pas juste les amies de l'héroïne mais qu'elles deviendront des héroïnes à part entière pour montrer d'autres facettes de la vie d'une femme trentenaire. Avec Rinko, on parle de travail freelance, puisqu'elle est scénariste indépendante de série web. On vit avec elle sa déception amoureuse du moment. On la découvre sous son plus mauvais jour, comme une fille qui cherche à se caser quand l'opportunité se présente mais sans vraiment le vouloir au fond et qui est amère ensuite. Ce n'est pas un portrait lisse et gentil qui est fait d'elle, mais ça la rend tellement plus humaine que j'ai adoré le personnage. Avec ses amies, elles parlent fort, se fond remarquer et osent dire ce qui ne va pas. Leur critique des hommes et de la place de la femme japonaise est décapante. On revient sur cette critique de la femme qui doit se caser avant un certain âge sinon il est trop tard. Et pour une fois, cela fait aussi écho à nos sociétés occidentale et pas seulement au Japon. J'ai adoré !

Le scénario est un peu cousu de fil blanc. Les débuts sont un brin répétitifs. Mais le mélange tranche de vie, amour, amitié et boulot fonctionne très bien. Très vite un élément perturbateur salutaire arrive avec ses grands sabots, en la figure d'un petit jeune qui n'hésite pas à remettre en place nos trois vieilles mémères. C'est désopilant et jouissif car cela donne lieu à de belles passes d'arme même si parfois (la plupart du temps ?) elles ne volent pas haut.

J'ai été totalement convaincue par l'humour du titre, qui correspond parfaitement à ce que je connais de l'autrice. C'est un mélange d'humour bas de gamme et de critiques savoureuses de notre société. C'est direct et sans concession. Ça fait mal où ça passe et l'autrice ose tout. Elle critique aussi bien les hommes que les femmes, les jeunes que les vieux, tout y passe. On sent une belle dose d'autodérision et on sent bien que c'est inspiré de ses propres expériences directes ou indirectes.

Le décor est également un vrai plus. J'ai trouvé ce troquet où elles aiment se retrouver charmant dans sa typicité nippone. Ça m'a beaucoup amusée de les voir commander des plats dits de "vieux", de les voir picoler et se mettre minable. La vie en entreprise et la complexité que le travail de la femme non mariée de plus de 30 ans au Japon pose est parfaitement explicité et mis en scène. Les autres lieux typiques que l'on retrouve : rues tokyoïtes, bar/restaurant, entreprise, onsen rendent aussi très bien et immergent vraiment le lecteur dans l'ambiance proche et banale voulue par l'autrice. J'y ai totalement succombé.

La narration, tout comme la mise en page sont dynamiques. L'autrice est aussi bavarde que d'habitude. Elle aime en mettre partout mais cela donne un côté vraiment tourbillonnant à son récit et ça se prête bien à l'histoire. J'aime les compositions très variées de ses planches, ainsi que sa grande expressivité et la variété de personnages rencontrés qu'elle propose. Tout ça contribue à donner une vraie identité visuelle à la mangaka. Quand on l'a lue une fois, impossible de la confondre avec quelqu'un d'autre ! Après, je pense que ça passe ou ça casse, personnellement plus le temps passe, plus j'apprécie. Je la trouvais parfois maladroite dans Princess Jellyfish, et je trouve qu'elle maîtrise de plus en plus sa volubilité dans ses nouvelles séries.

Tokyo Tarareba Girls fut donc sans surprise une très bonne lecture qui se veut plus profonde que les conversations parfois virulentes et décousues de ses héroïnes. C'est un titre qui croque très bien les déboires de certaines trentenaires, le tout avec humour et dérision comme sait si bien le faire l'autrice. Ce n'est pas pour autant un titre seulement humoristique, il traite aussi de problèmes de sociétés importants, le tout en suivant des personnages déjà attachants dans leur trajectoire de vie et leurs interactions. J'ai vraiment hâte de voir ce que la suite nous réserve surtout après avoir été laissée sur un tel cliffhanger !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          100
« C'est bien beau de dire « y a qu'à, faut qu'on » mais en attendant, on prend de l'âge.«

Akiko Higashimura devient de plus en plus populaire dans nos contrées. Si Princess Jellyfish n'avait peut-être à l'époque pas réussi à trouver un large public, ces derniers temps, nous pouvons être heureux de pouvoir suivre pas moins de trois séries de l'autrice à la fois : le Tigre des Neiges et Tokyo Tarareba Girls chez le Lézard Noir ainsi que Trait pour Trait, dessine et tais-toi chez Akata. Akiko a une personnalité pétillante et bien à elle, comme en témoigne, par exemple, sa très agréable interview présente dans l'un des plus récents numéros du magazine ATOM, une personnalité qui se retranscrit très fort dans ses oeuvres, toujours portées par de petits grains de folie, caractéristiques de l'ambiance de ses univers.

J'espère toujours que son succès grandissant permettra prochainement une réimpression de Princess Jellyfish qui n'est plus disponible à la vente mais que j'aimerais beaucoup découvrir.

En tout cas, en attendant les potentielles bonnes nouvelles, parlons déjà du premier tome de Tokyo Tarareba Girls.

Tokyo Tarareba Girls, de quoi ça parle ?

Rinko est une belle trentenaire, scénariste épanouie dans son métier et célibataire. Alors qu'elle passe encore une soirée dans un bar à s'auto-rassurer sur son avenir avec ses copines, un jeune et beau mannequin mystérieux, agacé par leurs discussions bruyantes les humilie et les traitent de « vieilles filles »…

Après cette rencontre, la vie de Rinko va prendre un tournant des plus désagréables, elle va devoir « se réveiller » si elle ne veut pas rester seule toute sa vie.

Mon avis…

L'ambiance du titre m'a conquise. L'histoire prend place dans un quartier chic de Tokyo où nous suivons le quotidien de Rinko, scénariste de webséries qui vient de fêter ses 33 ans…Le cadre idéal pour une série américaine classique à l'eau de rose. Cependant, l'autrice traite ses personnages et son intrigue avec originalité et modernité. Rinko et ses amies sont dans le déni, obsédées par le mariage mais s'auto-rassurant sans cesse autour d'un verre. Il n'y a qu'à… il n'y a qu'à… mais elles n'agissent pas. Elles se plaignent de leur célibat sans jamais réellement faire d'effort pour que cela change, persuadées d'être parfaites. L'autrice use d'une grande autodérision. Les dialogues et pensées des personnages sont drôles, tout est exagéré et décalé, de belles métaphores illustrées terminent d'embellir l'ambiance unique et haute en couleurs du titre. Rinko se retrouve régulièrement dans des situations embarrassantes qu'elle n'aurait jamais pu envisager à l'avance à cause de sa très forte confiance en elle. C'est ainsi que son égo en prend pour son grade et qu'elle se rend compte qu'elle n'est peut-être plus l'héroïne de sa vie.

En tant que lecteurs, nos émotions oscillent entre compassion et dérision. « Elle récolte ce qu'elle a semé, elle l'a un peu cherché… » ou « La pauvre, elle ne méritait pas ça… » sont deux idées que j'ai ressenties à plusieurs moments durant ma lecture. La majorité du récit est humoristique mais la question de la vieillesse pour les femmes et de tout ce que cela implique peut faire réfléchir. Je n'ai pas encore trente ans mais je n'ai pu m'empêcher de me mettre à la place de ces trentenaires désespérées par leur vie sentimentale et je dois avouer que ça m'a tout de même fait un peu peur, c'est comme si, passé un certain âge, on perdait en valeur…Je trouve ça assez effrayant.

« Se faire porter par un homme après s'être cassé la figure parce qu'on a trop bu, c'est jusqu'à 25 ans.«

Rinko prend conscience de ce problème et, vu son fort caractère, elle ne compte pas se laisser rabaisser…mais difficile de garder la tête haute quand le collègue qui n'avait d'yeux que pour elle passe à une cible plus jeune ou qu'on la retire d'un projet de websérie pour la remplacer par une scénariste plus jeune. Toutefois, un événement imprévu à la fin du tome risque de bouleverser sa vie et de lui redonner confiance en elle après la petite descente aux enfers qu'elle connait tout au long de ce volume, de quoi nous offrir une suite des plus croustillantes.

A la suite du manga, nous pouvons découvrir quelques planches qui expliquent de manière humoristique d'où vient l'idée de l'histoire. On comprend ainsi le ton un peu caricatural de l'oeuvre et la volonté du titre à vouloir faire réagir et remuer la protagoniste étant donné qu'Akiko s'est inspirée de ses propres amies pour écrire ses personnages et son intrigue. Un bonus très intéressant !

Côté édition, le Lézard Noir nous offre un livre d'excellente qualité comme à son habitude. Par rapport à la couverture japonaise, les lignes du fond ont été un peu modifiées, les lignes courbes sont devenues droites et ont changé de position. Je trouve personnellement la couverture plus jolie ainsi. J'ai également relevé un petit détail très sympathique : le nom de l'autrice est écrit avec la même police que sur le Tigre des Neiges. J'apprécie beaucoup ce raccord, très agréable pour l'esthétique de sa collection.

Conclusion…

Je conseille vivement Tokyo Tarareba Girls. L'ambiance y est dynamique, originale et drôle, mélangeant une petite dose de mélancolie dans une marmite d'humour. de plus, le titre aborde un thème encore peu abordé dans le manga francophone actuel, il est traité avec modernité, réalisme et auto-dérision qui plus est.

Le tome 2 sort déjà en novembre, j'ai vraiment hâte de découvrir la suite des aventures de Rinko.
Lien : http://lekitsunelit.monespac..
Commenter  J’apprécie          40
Lu dans le cadre du Hanami Book Challenge 2022 pour le Menu Passé, Présent et futur du Japon - Catégorie L'individu dans la société (famille, discrimination).

Attention, mon avis porte sur les 7 premiers tomes de la série.

Cette série de mangas est un Josei sur le thème du célibat féminin, à Tokyo. J'ai tout de suite adhéré au côté décalé de ces trois amies qui se plaignent de ne pas trouver d'amoureux et qui pourtant ne font rien pour en chercher !
Au delà d'une tragi-comédie sur le statut de femme célibataire au Japon, l'auteure développe plusieurs thèmes inerrants à cette société : la contraception, l'infidélité, la différence d'âge dans le couple, la réussite professionnelle, la menace des filles plus jeunes, les relations toxiques, les relations dysfonctionnelles, le deuil, les rendez-vous arrangés et surtout le célibat après 30 ans.

J'ai beaucoup accroché aux personnages de ces trois amies pourtant bien différentes, qui tentent à leur manière de mettre de l'ordre dans leur vie tout en cherchant un homme.

En opposition, le personnage de Key, un jeune modèle arrogant, a beau être détestable, on l'apprécie peu à peu quand on découvre son passé et surtout parce qu'il sait toujours énoncer des vérités douloureuses à entendre.

L'auteure sait parfaitement nous mettre à la place de ses héroïnes et de leurs questionnements sur leur avenir sentimental en nous décryptant les différentes phases qui les animent comme l'espoir, la déception, la résignation ou la définition d'un bonheur simple moins romantique que prévu.

Dès le tome 1, l'auteure inclus un aparté en fin de récit pour nous expliquer l'origine de cette série : ses copines célibataires qui se demandaient avec qui elles aller regarder les JO de Tokyo en 2020, et se sont donné comme objectif de trouver un homme d'ici là.

le sujet est sérieux sous couvert de la comédie et montre combien les relations amoureuses sont difficiles au Japon où la communication est complexe entre les individus, enfermés dans des relations de paraître.

Dans les tomes suivants, l'auteure a ouvert un faux courrier des coeurs avec les versions anime de la laitance de morue et du pâté de foie qui répondent aux courriers de lectrices du manga dans une ambiance de bar nocturne.

Les questions montrent souvent l'état d'esprit des japonaises face à l'amour, vu comme un fardeau plus qu'un besoin vital. Les réponses des personnages sont souvent dures mais à hurler de rire.

Cette série est en 9 tomes terminée au Japon, mais publiée à ce jour sous 7 tomes (deux à paraître d'ici septembre). Je vous la recommande chaudement si vous souhaitez rire un peu tout en vous cultivant sur le célibat féminin japonais.
Commenter  J’apprécie          30
Tokyo Tarareba Girls a récemment débarqué et il a déjà conquis de nombreux lecteurs.

On suit Rinko, une scénariste de web-séries qui réalise suite à l'annonce d'un événement mondial qu'elle stagne dans sa vie. Où sera-t-elle dans 6 ans ? Elle s'attriste de ne pas avoir de vie familiale...Elle est heureusement épaulée par ses deux comparses, Kaori et Koyuki, qui sont dans la même situation qu'elle.

Elles ont l'habitude de se rejoindre dans leur bar préféré pour boire, se plaindre et critiquer les autres. Mais voilà qu'un soir, un jeune homme glacial leur assène une critique brutale : elles sont des mégères qui se plaignent sans arrêt et se boostent à coup de "y'a qu'à" "faut qu'on", des phrases qui n'aboutissent jamais. Il enfonce le clou en leur assénant une insulte suprême "yaquafauconnes". Bref l'humiliation est terrible...

Vous l'aurez compris, nous allons avoir le droit au fameux jeu du chat et de la souris entre Rinko et ce jeune homme, qui vont se croiser et se recroiser tout au long du manga. Oui, ce manga n'échappe pas à certains clichés scénaristiques mais allez on va se l'avouer, ça fait du bien parfois ! Ce livre est une vague de fraîcheur et d'humour. Certaines scènes sont mémorables et les dialogues sont acidulés à souhait. Derrière cet humour, l'auteure en profite pour régler ses comptes avec la société. Elle dénonce la pression qui est infligée aux femmes : avoir une situation stable, être mariée avant un certain âge, tomber enceinte, trouver un mari riche...et ce formatage qui rend certaines femmes totalement impuissantes et dépossédées de leur destin.

Bref, un manga à dévorer !
Commenter  J’apprécie          50
Trois trentenaires célibataires amusantes et décalées qui se retrouvent régulièrement autour d'un verre d'alcool pour se raconter leurs déboires et se plaindre. Enfin, ceci jusqu'à ce qu'un jeune modèle vienne donner un coup de pied dans la fourmilière… !

Tokyo Tarareba Girls c'est un titre qui fait du bien, une tranche de vie qui change de ce qu'on a l'habitude de voir. Un manga incisif, sarcastique et très réaliste.

En suivant ces femmes dans leur quotidien, on est plongé dans une critique de la société dans laquelle la femme doit se caser avant un certain âge sinon il est trop tard. L'horloge tourne inlassablement, et le manga souligne avec ironie qu'il n'y a pas de place pour les excuses du type « y a qu'à, faut qu'on ». Tic tac tic tac.

Je me suis tout de suite identifiée à ces filles et j'ai été touchée en plein coeur.

Elles nous montrent aussi la solitude que peuvent ressentir les femmes qui ne cherchent pas forcément l'homme idéal, mais plutôt à ne plus être seules, quitte à faire des choix douteux.

Les personnages ne sont pas lisses, douces, gentilles et pailletées, on les découvre sous leurs pires jours (rarement dans le cliché stéréotypé féminin et délicat) les rendant tellement plus humaines.

J'adore retrouver les personnages tout au long des tomes que je déguste avec délice et frustration à chaque fois que j'en termine un. Même les dernières pages bonus où l'autrice se confie et raconte des anecdotes, mais aussi avec l'ouverture d'un faux courrier des coeurs, sont drôles et intéressantes.

Je conseille très très très vivement Tokyo Tarareba Girls. Merci à Akiko Higashimura et au Lézard Noir pour cette pépite.
Commenter  J’apprécie          41


critiques presse (1)
MangaNews
16 septembre 2020
Au bout du compte, Tokyo Tarareba Girls débarque dans notre langue en n'ayant pas volé sa réputation: Akiko Higashimura livre le début d'un portrait de trentenaires célibataires capable d'être aussi drôle qu'inventif, un peu excessif ou réaliste, ce qui nous promet le meilleur pour la suite.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- On vit dans un monde où on se fait piquer du jour au lendemain un job obtenu au prix de grands efforts. C'est la loi du plus fort ça sert à rien d'être honnête.
- Mais j'ai du talent...
- Le talent, on s'en fout !!! Le talent, tu souffles dessus et ça s'envole ! Ce monde est régi par l'argent et le piston ... Et pour les femmes, par la jeunesse et la beauté !!!
Commenter  J’apprécie          20
Les trentenaires doivent se relever de leurs propres forces
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Akiko Higashimura (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Akiko Higashimura
Une série en neuf tomes qui a rencontré un énorme succès au Japon, devenant un véritable phénomène de société. La série a été adaptée en série télévisée et a remporté un Eisner Award en 2019.
| LES LIVRES PAR LEURS TRADUCTEURS |#3
Rencontre avec Miyako Slocombe Traductrice de Tokyo Tarareba Girls
/// RÉSUMÉ
Rinko, scénariste de séries télévisées, est une trentenaire célibataire a la carrière professionnelle épanouie. son petit plaisir consiste a passer des soirées alcoolisées avec ses deux copines Kaori et Koyuki, elles aussi trentenaires et célibataires. un soir, alors qu'elles sont encore en train de se souler et de se rassurer bruyamment a coup de "y a qu'a, faut qu'on" dans leur bar favori, elles sont interrompues par un jeune homme aux allures de mannequin. agace de les entendre brailler, il les ridiculise méchamment en les traitant de vieilles filles avant de quitter les lieux. alors qu'elle pensait avoir encore tout son temps, Rinko réalise qu'il va falloir qu'elle se réveille si elle ne veut pas finir sa vie toute seule...
La série Tokyo Tarareba Girls d'Akiko Higashimura est en cours de parution chez Éditions le Lezard Noir
/////// Ces entretiens sont réalisée par les étudiants en Master 2 de création littéraire de l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines dans le cadre de leur stage au festival vo-vf.
:::: LE PROGRAMME COMPLET de la série : https://www.festivalvo-vf.com/les-livres-par-les-traducteurs/
© FESTIVAL VOVF 2021 www.festivalvo-vf.com
+ Lire la suite
autres livres classés : mangaVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (229) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1457 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}