AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 210 notes
5
17 avis
4
21 avis
3
8 avis
2
1 avis
1
0 avis
Soizic, jeune femme de 22 ans ne supporte plus l'atmosphère chez ses grand-parents. Abandonnée par sa mère, ces derniers l'ont élévée mais leur addiction à l'école les rend insupportables. Un jour elle décide d'aller à Paris avec quelques affaire, un peu d'argent et l'adresse d'un cousin bouquiniste.
Ce dernier, Bokné l'embauche comme "ouvre-boite", c'est à dire bouquiniste remplaçante. Ce métier lui plait et elle va petit à petit en apprendre les rouages et les codes. Elle va aussi s'émanciper, prendre seule des décisions et savourer sa liberté!
Un sympathique roman d'apprentissage avec un style très personnel!
Commenter  J’apprécie          94
C'est l'histoire de Soizic. Grande bringue de 22 ans. Qui vit chez ses grands-parents en province. La vie n'y est pas idyllique. le grand-père est hospitalisé. La grand-mère est invivable. La mère est mystérieusement absente depuis très longtemps. Un fantôme. Un personnage devenu imaginaire.

Soizic décide de partir s'installer à Paris, trouver du travail et accessoirement sa mère ! La grand-mère lui a donné l'adresse d'un cousin éloigné, bouquiniste.

L'aventure commence au milieu des livres, sur les quais de Seine. Soizic découvre Paris rapidement, va faire la connaissance d'Aziz, Catherine, Baptiste, Bokné le cousin ; retrouver un vieux copain Zonebbu ….

Le style est rapide, les chapitres courts et directs vont directement à l'essentiel. C'est émouvant et tellement réaliste.

Dans ce roman, aucun chat, mais des personnes abîmées par la vie, tristes qui tentent de se reconstruire. Et au bout du tunnel, peut-être la liberté !

Commenter  J’apprécie          20
Jolie découverte.
Dans Les Chats éraflés, on suit Soizic, toute jeune femme de 22 ans totalement "pas construite" et en manque de repères.
Abandonnée toute petite par sa mère et élevée par des grands-parents alcooliques, Soizic décide un beau jour de tout plaquer pour apprendre à se débrouiller seule, et part vivre à Paris.
Elle qui a toujours manqué d'amour, on ne lui a pas appris à aimer, ni à s'aimer. Ce manque d'amour a fait de gros dégâts, et révèle une incapacité à se voir telle qu'elle est, et la conduit à se détruire, notamment en buvant plus que de raison (foutu patrimoine génétique).
Notre écorchée vive va réaliser qu'il n'est pas évident d'avancer lorsque l'on refuse l'aide des personnes qui vous entourent, et que les liens du coeur peuvent souvent être plus forts que ceux du sang.

Attention : il ne faut pas s'attendre à avoir des réponses quant à la situation familiale de l'héroïne à la fin du livre. On tourne la dernière page de ce petit roman sans en avoir appris davantage sur la vie de de Soizic, avant qu'elle décide de venir s'installer à Paris.
En revanche, le lecteur perçoit que que la jeune femme commence tout doucement à s'ouvrir, ce qui peut laisser présager un avenir un peu plus optimiste pour la jeune femme.
A chacun d'imaginer la suite !

Commenter  J’apprécie          20
La vie est une longue Seine bordée de bouquinistes.

Une plongée dans le quotidien des bouquinistes des quais de Seine, du Paris de Château Rouge, des pensées mutines et sombres de Soizic, 22ans, qui jongle tant bien que mal entre ses troubles du comportement alimentaire, son penchant héréditaire pour l'alcool, ses envies bancales, son avenir incertain et son malaise social. Pas de trame principale à ce roman, tout ce qui arrive a Soizic est l'objet d'une narration, tout est traité de la même façon. Sa mère absente, son cousin crado, ses galères financières, ses grands-parents ivres, son hôtel miteux, ses troubles alimentaires, elle vit avec. Et on lit avec.

Alors, le livre aborde des sujets plutôt pas drôles, toujours dédramatisés voire banalisés par le ton de la narratrice qui vit chaque jour avec ses soucis. Et c'est volontaire, après tout, même si l'on parle d'alcool, de TCA, d'abandon, pourquoi en faire tout un plat, quand ne connaît que ça.

Le livre se lit d'une traite, se joue dans un univers que l'on prend plaisir à découvrir, celui des bouquinistes, avec les personnages imparfaits, sales, mais attachants, comme des chats éraflés ?
Commenter  J’apprécie          50
Bouquiniste, une occasion à saisir ?

"Petit Lapin ne vient pas à Paris
Y a trop de monde puis y a trop de bruit
le téléphone y résonne sans arrêt
Et t'en aurais les oreilles cassées
Ici en plus pour gagner sa salade
Faut travailler à s'en rendre malade
Et une fois que tu l'as bien gagnée
On vient t'en prendre la moitié
(C'est le destin !)"

Jacqueline aurait pu chanter cette chanson d'Henri Salvador à sa petite fille Soïzic lorsqu'elle lui a annoncé sur un coup de tête qu'elle partait vivre à Paris.
Mais Jacqueline, la grand-mère sans filtre et alcoolique, incapable d'arrondir les angles, a préféré se complaire dans l'incrédulité.
Soïzic, du haut de ses 22 ans, en a assez de cette vie minable et déprimante en Touraine. Lassée de s'accrocher avec une grand-mère qui l'accuse de vivre à ses crochets. Lassée de supporter un grand-père dont le bon sens part régulièrement en fumée.
C'est décidé, elle partira sans le sou mais remplie d'espoir commencer une nouvelle vie à Paris.
La ville où vit également sa mère qui l'a abandonnée et dont elle ne sait pas grand chose.
Sur place, après une installation et des débuts professionnels difficiles, Soïzic rencontre son cousin Bokné, bouquiniste sur les quais de Seine.
Elle parvient à le convaincre de travailler pour lui et se prend de passion pour une profession bien plus exigeante qu'elle n'y paraît..

Premier roman attendrissant, léger au premier abord mais qui aborde de nombreux sujets délicats comme l'amour filial, la solitude ou la précarité.
La plume est enjouée et apporte toujours une touche d'optimisme même lorsque le contexte est délicat.
Et quel bonheur de pouvoir partager le temps d'une lecture cette passion débordante qui anime les bouquinistes des quais de Seine.
Si vous êtes un passionné du livre, un farfouilleur de bacs à la recherche de la perle rare, vous pouvez vous jeter sans hésiter sur ce roman aux belles qualités.

Commenter  J’apprécie          8310
Une lecture que je n'aurais jamais lu si on ne me l'avais pas offert.

C'était assez drôle mais en même temps étrange. Je ne comprenais pas trop certains passages et surtout certains délires de la personnage principale.

En soi l'histoire est touchante, Soïzic abandonné par sa mère, élevée par ses grands parents assez loufoques je dois dire.

Il m'a manqué quelque chose pour être complètement dans l'histoire, je ne saurais dire quoi, peut-être quelque chose de moins étrange.

Ça reste une bonne lecture mais sans plus, un moment de légèreté sans prise de tête.
Commenter  J’apprécie          10
Soizic, jeune provinciale de 22 ans, est à la dérive. Pas d'emploi, élevée par des grands parents alcooliques, elle manque de repères alors, un jour,elle décide d'y remédier en partant à ma recherche de celle qui l'a abandonnée : sa mère.
Des questions, elle en fourmille mais celle qui lui a donné la vie est une énigme, où vit-elle ? Que fait-elle ? Acceptera-t-elle de lui parler si elle la retrouve ?
C'est sur les bords des quais de Seine que l'aventure de Soizic va démarrer, auprès de son cousin bouquiniste qui va l'initier à son métier et va la renseigner sur une partie de sa famille.
"LES CHATS ERAFLES" est un roman qui se lit dans l'urgence à l'image de la quête de son personnage principal et qui apporte une réflexion sur les relations humaines lorsque l'on sort d'une famille qui ne rentre pas dans les standards de son époque.
Commenter  J’apprécie          30
Camille Goudeau dépeint bien l'errance dans ce roman où l'on suit le parcours cabossé de Soizic de Touraine jusqu'à Paris qui n'a rien de sublimé.
J'ai aimé entrer dans l'univers bouquiniste, j'aurais apprécié encore en découvrir davantage! Les protagonistes du roman se révèlent attachants malgré eux et je me suis surprise à espérer vivement que Soizic "s'en sorte.
Un premier roman réussi qui donne envie de suivre sa jeune autrice.
Commenter  J’apprécie          00
aussitôt acheté, aussitôt lu !

On part à la rencontre de Soizic, qui sur un coup de tête décidé de quitter son petit village pour la capitale. Elle laisse sa Touraine et sa verdure, ses grands parents et leur alcoolisme. Elle emporte seulement ses rêves d'enfants, et aspire à un futur bien plus croustillant que son enfance.

Elle rêve de liberté, de rencontres et d'amour. Fougueuse et fonceuse, elle va se confronter à la violence de la nuit, la solitude des gens, la misère sociale et a la débrouille pour pouvoir manger et pour pouvoir dormir au sec.. elle va aussi de rendre compte que le manque d'alcool existe aussi chez elle.

Sans port d'attache mais avec beaucoup de casseroles, Soizic découvre la dure vie du métier de bouquiniste. Les bouquinistes des quais de Seine qui font le charme de la vie parisienne, qui attirent touristes et locaux mais qui renferme une toute autre réalité.

Touchante et bouleversante, cette jeune femme qui voudrait renouer avec sa mère pour retrouver un peu d'enfance se confronte a une dure réalité. Cette mère qui l'a abandonnée, mais qui pourtant la vie a continué sans elle.

Comme un Polaroid, Camille Goudeau livre sur l'instant une infine partie de la vie de Soizic. Elle fige par les mots avec une grande poésie, une douceur, la violence que peut être le manque d'amour et de repères, les non dits et les secrets. Court et intense, ce livre est "poignant et bouleversant".

Commenter  J’apprécie          00
Les chats éraflés est un court roman qui retrace le parcours d'une jeune femme, Soizic, qui quitte sa Touraine natale pour rejoindre Paris, seule. Elle se bat pour prendre son indépendance et trouver sa voie.

On plonge alors avec elle dans ses interrogations de jeune adulte (je pense qu'on est tous passés par là). Totalement perdue dans la vie, elle n'est pas aidée car elle doit composer avec une famille qui la délaisse, une mère absente, et un alcoolisme héréditaire. On comprend que c'est surtout l'absence de sa mère qui perturbe Soizic, et elle va chercher inconsciemment à la retrouver.

Une fois sur Paris, la jeune femme va rejoindre un lointain cousin sur les quais de Seine et s'improviser bouquiniste, cet aspect-là m'a séduit, j'ai apprécié l'ambiance de ce milieu, les références littéraires (tout le monde ne cherche que Harry Potter, le Petit Prince ou Jules Verne !), et découvrir certaines réalités sur ce métier. Soizic se retrouve en compagnie de personnages secondaires hauts en couleurs.

Les chats éraflés fut une lecture agréable, avec un style fluide, et des propos tantôt drôles, tantôt tristes. Un premier roman très touchant.
Commenter  J’apprécie          80



Lecteurs (509) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3709 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}