O.N.G!

Deuxième livre de cet auteur après 'la revanche de Kevin" et deux fois presque le même constat : un vrai talent pour décrire la vérité acide derrière la façade écolo/ bio/ tiers mondiste/ bienveillant et donc de vrais personnages drôles... Mais une fois la situation posée il ne se passe pas grand chose et on piétine sec voire on répète quinze fois la même blague. Sentiment mitigé donc.

Grace à ce livre, j'ai pris une décision. Avec tous les ouvrages de qualité qui existent et que je ne parviendrai jamais à lire en totalité, je ne m'imposerai plus d'aller coûte que coûte jusqu'au bout d'un écrit qui ne m'interpelle pas. Dont acte.
A mon goût, il n'a pas grand intérêt. Je n'ai pas saisi l'humour qui censait le caractériser. Il n'a provoqué aucune réaction en moi. Un tiers du livre aura suffi à m'ennuyer et à m'orienter ailleurs.

Tout se passait très bien dans l'immeuble qu'occupait l'association écologiste "la foulé verte" lorsque soudain c'est le drame. l'ONG "enfance et vaccin s'installe à l'étage du dessus. Une arrivé haute en couleur et ostentatoire qui cadre mal avec une organisation non lucrative.

Pour avoir lu des ouvrages plus récents de Iegor Gran, je doit reconnaitre que son style s'est considérablement amélioré avec les années. Si j'avais commencé par ce roman nul doute que je ne serait pas allé plus loin tant le style est décevant. Dommage car l'idée de départ de la concurrence entre deux ONG était bonne et alléchante mais le style est trop exécrable en tout cas peu avenant. On sent que l'originalité à tout prix était dans le cahier des charges mais pas le fond car l'histoire n'est pas crédible et vire très vite au grotesque. Sans intérêt même pas drôle. Comme quoi un bon auteur peu aussi s'égarer, l'enfer littéraire étant un peu comme les ONG, pavé de bonnes intentions.

Récit iconoclaste sur la guerre que se mènent deux ONG rivales dans le même immeuble de bureau. Tout cela raconté par un jeune homme un peu paumé, bègue et amoureux. J'ai bien ri et passé un bon moment. L'auteur ne fait jamais d'excès dans la satire, même si tout le monde en prend pour son grade.