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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans l'Angleterre victorienne, Ben Ross , inspecteur de police doit découvrir l'identité d'une jeune fille retrouvée morte dans l'arrière cour d'un restaurant , et son meurtrier. Aidé de sa femme Lizzie et de leur domestique Bessie, il arpentera les rues d'un Londres envahi par un brouillard impénétrable, quadrillant le quartier et remontant, jusqu'à un bottier de Salisbury, qui avait "signé" les chaussures de la victime.
Septième tome des aventures de Ben et Lizzie, un duo d'enquêteurs intuitifs et sympathiques, cette série ressemble énormément (en moins intense ) à celle d'Anne Perry consacrée à Charlotte et Thomas Pitt; cette écrivain, faisant plus dans le social, sociétal, et tirant plus sur la corde "famille".
C'est toujours un bonheur de plonger dans le Londres ancien, de découvrir des détails historiques, comment les gens vivaient à cette époque, comment ils s'habillaient, se déplaçaient, mangeaient, la différence de statut entre les hommes et les femmes, tout ce qui constituait leurs vies...
Servi par une couverture soignée et somptueuse, ce roman fût une délicieuse parenthèse dans ma vie de lectrice du XXI ième siècle...
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En ce mois de mars 1870, la ville de Londres est prisonnière d'un brouillard froid et épais auquel se mêlent les odeurs et les fumées des industries du bord de la Tamise...C'est dans cette ambiance glaciale qu'un gamin trouve le cadavre d'une jeune femme dans un grand baquet métallique à l'arrière d'un restaurant de Picadilly. Après examen par le Dr Mackay - le nouveau légiste écossais, spécialiste des taches de sang - la jeune fille semble issue d'un milieu favorisé, ne présentant aucun des signes de travaux pénibles. Aucune marque ou signe particulier ne permet de l'identifier, si ce n'est une paire de bottines noires, fabriquées par un bottier de Salisbury. de son côté Lizzie est sollicitée par Ruby Eldon, une vieille fille, vêtue à la mode de 1830 et voisine du lieu de découverte du meurtre, qui demeure très intriguée par une jeune fille qu'elle pense être séquestrée dans la maison mitoyenne.

L'orpheline de Salisbury est la sixième enquête du couple Ross - Ben, policier de Scotland Yard et Lizzie son épouse, toujours curieuse et qui, souvent trouve des éléments qui débloquent une enquête qui peut être quelque peu en panne. Cette fois-ci, les éléments sont rares pour identifier cette jeune fille, inconnue du voisinage, et qui va se révéler être une orpheline originaire de Salibury, une ville proche de Stonehenge. Comment cette jeune fille s'est-elle retrouvée à Londres ? Où vivait-elle et comment vivait-elle ? Beaucoup de questions qui vont nécessiter des voyages entre Londres, Salisbury et le Yorkshire, autant d'occasions salutaires de quitter le brouillard épais et malsain de Londres, pris dans une gangue de brouillard et de fumées stagnantes.
Une enquête bien menée qui met à jour les conditions de vie assez précaires des jeunes femmes orphelines et qui dependent du bon vouloir de quelques bonnes âmes, restant tributaires et souvent à la merci des héritiers quelque peu indélicats. L'enquête voit l'apparition d'un nouveau personnage, le Docteur Mackay qui se passionne pour l'étude du sang, un domaine de recherches encore inexploré mais qui va faire avancer l'enquête, et qui semble convenir à l'esprit d'investigation de Ben Ross.
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Il s'agit du 7ème tome des aventures de l'inspecteur Ben Ross et de son épouse Lizzie.
Le roman se déroule à Londres en 1870. le cadavre d'une jeune femme est retrouvé dans la cour à l'arrière d'un restaurant. C'est l'inspecteur Ross qui est chargé de l'enquête.Il va dans un premier temps devoir découvrir son identité pour comprendre ce qui lui est arrivée.
De son coté, Lizzie doit résoudre le mystère d'une femme qui semble emprisonnée dans sa propre maison.

On m'a prêté ce livre et je suis ravie d'avoir découvert cette auteure et d'avoir eu l'occasion de me plonger dans l'ambiance londonienne à l'époque victorienne avec un bon thé! En ce moment on est loin du climat brouillard, humidité et froid qui sont décrit dans l'histoire mais ça n'enlève rien au plaisir d'avoir ce roman entre les mains.
La couverture est juste magnifique et reflète bien le roman.
Une enquête fluide, posée. Une lecture agréable.
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Une fois de plus, je me suis plongée avec plaisir dans cette Londres victorienne. Et une fois de plus, j'ai retrouvé avec plaisir ce duo de personnages que j'affectionne beaucoup. Ici, Ben doit découvrir l'identité d'une jeune femme retrouvée morte dans la cour d'un restaurant. Mais surtout, lever le mystère sur l'assassin de cette fille. Pour ce faire, il sera aidé par Lizzie et Bessie, leur domestique. Un voyage à-travers Londres, qui est envahie par un brouillard à couper au couteau. Ambiance exceptionnelle. Décor sublime, tout comme la couverture du roman. Et la société de l'époque qui est très bien décrite, comme toujours… Bref, un moment de lecture très agréable !! J'aime beaucoup cette série, qui, pour ma part, est totalement immersive !!
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Londres 1870 : avec son brouillard légendaire : nous retrouvons l'inspecteur à Scotland Yard : Ben Ross qui s'est marié avec Elizabeth ( découverte au tome 1) et qui va être appelé par le superintendant Dunn pour voir le cadavre d'une jeune fille d'environ 16 ans tuée derrière une gargote de Piccadily et jetée dans une boite à ordures de l'arrière-cour. le médecin légiste MacKay va constater sa rigidité cadavérique due au grand froid de la nuit + un coup violent à l'arrière de la nuque, de plus elle était en position assise : ce qui fait penser à Ross qu'elle a du être tuée ailleurs et ensuite transportée....
Elle était vierge, vêtue bourgeoisement et, Ross aidé de sa femme : Lizzie et de la fidèle bonne : Bessie vont partir séparément rechercher son identité, et ce qu'elle faisait à Londres car elle était originaire de Salisbury !
En effet, Emily Devray, orpheline était la demoiselle de compagnie de Lady Temple, femme âgée qui l'estimait beaucoup, elle avait été auparavant quasiment adoptée par Mr et Mrs Waterfield à Salisbury qui ne lui avaient rien laissé en héritage...
Donc, il faut que Ross aille dans cette ville pour plus amples renseignements, et se fasse aider de son homologue : l'inspecteur Colby ! Entretemps Lizzie enquête sur une suspicion de séquestration de jeune fille en face du " Queen Catherine" ou, Miss Eldon : une vieille fille ruinée pense avoir vu des signes inquiétants !
A Salisbury, Ross va chez le bottier Tobias Fitchett car son équipe et lui ont constaté que les bottes d'Emily avaient été fabriquées dans cette ville ou elle résidait alors !
Mais qui était réellement Emily ? une rêveuse idéaliste, une " bas-bleu" toujours plongée dans un bouquin ? une intrigante qui faisait de l'ombre à George, le filleul débauché de Lady Temple ?
Un roman policier d'Ann Granger qui se lit facilement, avec comme d'habitude une 1 ° de couverture réussie et agréable, un duo de charme avec Ben Ross et Lizzie accompagnés de la très futée Bessie !
L.C thématique du polar de janvier 2023 : historique et antérieur au 20° siècle...
L.C thématique de janvier 2023 : entre 200 et 500 pages.
Challenge ABC 2022/2023.
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J'ai retrouvé les personnages d'Ann Granger avec beaucoup de plaisir. L'enquête qu'elle nous propose ici n'a rien de très original ou de complexe mais, ce que j'aime avant tout avec l'auteure, c'est ça capacité à restituer l'ambiance du Londres Victorien. À chaque fois, c'est une plongée saisissante dans cette époque où le fossé entre les classes était très présent et où les moeurs nous paraissent aujourd'hui bien désuètes. Pour couronner le tout, elle s'est si bien documentée sur Londres que le lecteur s'y croit véritablement.
Lien : https://lauryn-books.blogspo..
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"L'orpheline de Salisbury" m'a permis de retrouver avec grand plaisir Lizzie Martin et son époux , le policier , Benjamin Ross .
Un 7e tome tout aussi délicieux que les six précédents :
style fluide , intrigue claire et bonne peinture de Londres
à l'époque victorienne .
Ce roman s'ouvre sur quatre pages de prologue offrant une superbe description du brouillard londonien ...très bien écrite ....
un modèle du genre !
Bien sûr , dans cette série de Ann Granger , point de poursuites échevelées ni de péripéties époustouflantes mais une enquête très agréable à lire ...à déguster comme un scone accompagné de marmelade d'oranges !
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Un bon roman qui m'a plongée dans le Londres du XIXème siècle et j'ai retrouvé avec plaisir le brouillard, les rues sombres, les tavernes, les fiacres...on est bien loin du Londres touristique mais c'est tellement savoureux ! L'intrigue policière est assez classique : un cadavre, celui d'une jeune fille orpheline et pauvre. Mais l'auteure a su rendre son récit original et novateur ! D'abord par le personnage du policier, un peu "hors norme" qui "collabore" avec son épouse dont il écoute les conseils et les suppositions. Petit clin d'oeil à ces messieurs : les personnages féminins sont fortes, déterminées, tenaces, indépendantes... Et puis, des touches d'humour, certes britannique, mais tellement bien rendu avec des mots justes. Enfin, des détails qui annoncent avec intelligence les techniques de la police moderne : le rôle du médecin légiste, les analyses des indices, des traces, la psychologie, la psychiatrie. C'est aussi un portrait de la société londonienne de l'époque avec ses codes, ses limites, ses excès !
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Avec cette nouvelle enquête de Lizzie et Ben Ross, Ann Granger signe un roman haletant et plutôt lugubre.

L'atmosphère des rues londoniennes est décrite avec un soin précis, de même que tous les lieux où se rendent les personnages. L'autrice met un point d'honneur à plonger ses lecteurs dans une ambiance la plus réaliste possible et cela s'en ressent tout le long de ses romans.

Ce soin porté à l'atmosphère, permet d'accentuer l'impression d'insécurité qui règne dans les artères brumeuses de la ville. Si un méfait est commis, il peut l'être en tout impunité. Et c'est ce qui corse l'enquête de Ben. Nul témoin ne semble pouvoir fournir une explication sur le meurtre de la jeune victime.
Pourquoi l'a t-on découverte dans un endroit aussi atypique ? Quelle était sa vraie personnalité ? Bien d'autres questions font planer le mystère. L'enquête prend son temps, Ben est un peu perdu. La résolution de l'enquête se fait doucement attendre.

Dans ce tome, Lizzie est un peu laissée de côté. Elle emploie ses talent d'enquêtrice mais de manière plus modérée qu'auparavant, dans une affaire moins tragique, mais tout aussi intrigante.
Les deux intrigues mêlées forment un cocktail réussi.

Je ressors ravie de ma lecture même si l'identité du coupable est un brin décevante et prévisible cette fois-ci.
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Je suis toujours enchantée de retrouver le couple Ross. L'auteure aime toujours autant nous décrire le brouillard, purée de pois de Londres.
L'alternance du récit entre Ben et Lizzie, narrateurs, donne une autre dimension à ce récit. C'est ce qui distingue cette série d'autres se déroulant à la même époque.
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