En 1850, Elizabeth 16 ans et sa mère, Mrs Escridge ruinée quittent Londres pour arriver à Dimwood, riche plantation de Géorgie où un parent, William Hargrove, les recueille.
Dans ce long et grand roman de 890 pages il sera question de la découverte de l'esclavage, de charité, d'amour, de déboires, de scission, de biens familiaux et de révélations entre trois grandes familles que l'auteur a
su développer la généalogie en fin de livre.
Dans l'ombre de la guerre de Sécession, la situation du pays sera dans les pensées des protagonistes qui ne se lasseront pas de vivre et d'organiser des bals. Il sera expliqué que les Noirs ont été transportés par des compagnies françaises et anglaises lorsque Elizabeth n'appréciera pas de voir les Noirs à leurs services. de même que les PWT Poor White Trash, saletés de Blancs pauvres sont tout aussi ostracisé par les Noirs.
Les religions catholique, anglicane, méthodiste feront la morale au travers de lignes où la conscience instruira les personnages dans leurs interrogations.
Dans une majeure partie du livre, il sera question de l'amour d'Elizabeth pour deux hommes et du choix à faire quand on est fidèle et croyante.
[Cela peut être une grande joie ou un très grand malheur de tomber amoureuse, mais on ne choisit pas, vois-tu…]
L'intérêt de ce volume important est de lire des descriptions qui nous portent dans un Pays lointain et d'y cueillir toutes les sensations, les émotions, les senteurs, les joies et les troubles des personnages avec des tournures avisées et mélodieuses. Un coup de coeur
Julien Green nous livre un de ces meilleurs romans où l'on retrouve une partie de sa destinée. L'auteur a été is
su de parents américains originaires des Etats du
Sud fixés en France depuis 1895. Il a abjuré le protestantisme pour se convertir au catholicisme. Il a hésité entre une vocation religieuse, la peinture et la musique et décide de finir ses études en Virginie. Fasciné par le Bien et le Mal il aura finalement la vocation d'écrire.