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EAN : 9782253139119
276 pages
Le Livre de Poche (01/02/1996)
3.68/5   69 notes
Résumé :
Blanche s'est tuée par amour, laissant derrière elle une petite fille de onze ans, Elisabeth. Celle-ci s'enfuit de chez sa cousine qui l'a recueillie. Élevée chez les Lerat, un couple à la fois médiocre et charitable, elle est une jeune fille lorsque resurgit son père, M. Edme, qui l'emmène dans sa propriété de Fontfroide où il a fondé une sorte de communauté spirituelle. Commencé dans l'enfer des passions familiales, le destin d'Élisabeth peut-il trouver là un nouv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai découvert Julien Green à l'adolescence. Je me souviens du plaisir éprouvé à la lecture de Léviathan, du Visionnaire, de Chaque homme en sa nuit....J'avais 16, 17 ans et j'ai aimé ces romans de Green pour de fausses raisons. Je ne savais pas alors l'importance que revêtait pour l'auteur , la religion, les problèmes du bien et du mal, l'homosexualité, la culpabilité....Je découvrais dans ces romans une atmosphère onirique proche de celle que Edgar Alan Poe instille dans ses contes. J'étais en ce temps là un fervent lecteur de la collection "Fantastique" des éditions Marabout : Gustav Meyrink, Heinz Ewers, Michel de Gheldérode, Claude Seignole, Jean Ray....Je ne voyais Green que comme un continuateur , ou un compagnon, de ces maîtres.
Beaucoup d'années ont passé .....(soupirs...). Je suis revenu à Julien Green très récemment par " Les pays lointains" , un" remake" de Autant en emporte le vent. Bouquin intéressant , un genre Maurice Denuzière : le Sud, les plantations de coton, la guerre de sécession....agréable à lire. Et puis , dans une vente de livres d'occasion , dont la recette est destinée à quelque bonne action en Afrique ( pas oublier, j'habite en Vendée....les assos , surtout cathos, sont légion...) , pour cinquante centimes d'euros , je me suis offert "Minuit" , une vieille édition du Livre de Poche (la couverture n'est pas celle montrée ici) . Et j'ai retrouvé l'enchantement éprouvé à l'adolescence !
Une lecture troublante partagée en rêve et réalité. Dés le commencement du roman le lecteur, s'il veut bien "jouer" le jeu, est plongé dans un monde décalé qui ressemble au notre par les occupations vulgaires du commun , mais qui par quelques touches étranges dues à l'art d'écriture de Julien Green, le font pénétrer de l'autre côté du miroir. Alice ici s'appelle Elisabeth ; elle est orpheline , sa mère s'est suicidée par amour . On s'attend donc a une variation littéraire sur la pauvre délaissée aux prises avec ses méchantes tantes , du Dickens comme l'on bien vu les auteurs de critiques précédentes , et puis très vite on passe dans une autre dimension où la logique est vite mise à mal. Elisabeth s'enfuit de chez ses tantes, se trouve adoptée par un couple de petits bourgeois ( l'erreur serait de se poser la question triviale : " mais ses tantes ne l'ont pas fait rechercher par la police ? " ) , puis son bienfaiteur étant décédé , elle se retrouve dans une maison, un château dirions nous, étrange et inquiétant , entourée de personnages pour le moins bizarres. La raison n'est jamais dite et c'est cette partie du roman qui a troublé certainement beaucoup de lecteur. Julien Green en bon sudiste américain devait connaître les oeuvres de Poe, peut-être Lovecraft , car ce château ne déparerait pas dans une nouvelle des deux précités.
L'héroïne, alors âgée de 16 ans , erre dans cette sombre demeure jamais éclairée, où ses locataires apparaissent et disparaissent mystérieusement au détour des multiples couloirs et portes dissimulées. le lecteur insensiblement, par quelques indices anodins, subodore que tous ces personnages, dont le mystérieux Mr Edme, a quelque chose à voir avec l'évènement fondateur de l'histoire : le suicide de la maman de l'héroïne.

On peut bien sûr se contenter d'apprécier ce roman en considérant uniquement l'événementiel , l'histoire....Comme je l'aurais fait il y a 50 ans .
On peut aussi , sachant les préoccupations religieuses de Julien Green (il abjure le protestantisme pour se convertir au catholicisme ), y voir une superbe allégorie platonicienne des deux mondes : celui d'ici bas, le réel, entaché du péché, et celui de l'invisible, celui des âmes, le monde parfait des idées....Le décryptage n'est pas aisé car il me semble que l'auteur a mis un malin plaisir à brouiller les évidences. On voit bien, par exemple , que le beau Serge, le beau jeune homme dont s' éprend Elisabeth, peut représenter le monde d'ici bas, imparfait et mauvais. Et Mr Edme alors ? Mr Edme avatar du Christ ? Mr Edme présidant le souper du soir avec autour de lui les douze membres de sa famille....ça ne vous rappelle rien ? et ce serviteur , humble, rabroué, un peu simplet, et qui se prénomme Agnel...
Je soupçonne Green de s'être diverti ( l'humour n'est pas absent de ce livre...un humour pince sans rire qui sied à cet aristocrate sudiste ! ) , à semer indices et ....chausse-trappes.
Il va sans dire que j'ai été emballé par ce livre , et que, plus que jamais , je tiens Julien Green pour l' un des plus grands écrivains français. Une somme m'attend : son journal !


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Roman captivant que j'ai lu avec passion. Mon premier livre de cet auteur. Une belle découverte.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Écrivain majeur du XXe siècle, Julien Green fait partie du cercle très fermé des romanciers à être entrés de leur vivant dans la mythique Pléiade. Il n'a pourtant pas aujourd'hui la notoriété qu'il mérite auprès du grand public. Bien sûr, on cite encore régulièrement son Journal, mais son travail romanesque semble, quant à lui, un peu plus oublié. Cela est vraiment injuste et je suis heureux avec mes petits moyens d'ajouter mon caillou à l'édifice de sa notoriété contemporaine, tant j'ai adoré certains de ses romans (Léviathan, Si j'étais vous, Adrienne Mesurat) que je ne saurais que trop vous conseiller.
Je n'avais pas lu Green depuis une bonne dizaine d'années et j'ai pris un plaisir immense à retrouver sa plume classique et racée, héritière des grands maîtres du naturalisme, ainsi que le parfum déconcertant de ses récits. Fervent catholique et homosexuel à une époque où ces deux termes se heurtaient encore (hélas) violemment, son oeuvre travaille la question de la culpabilité et de la monstruosité qui résident en chacun de nous.
Publié en 1936, Minuit débute par le suicide d'une femme désespérée de voir son amant la quitter. Cette femme laisse derrière elle une jeune enfant, Élisabeth, qui va être dans un premier temps recueillie par ses tantes. Loin d'être chaleureuses et aimantes, elles n'ont pour elle aucune empathie et la considèrent comme un poids qui vient renforcer la pénibilité de leurs existences étriquées et malheureuses. La jeune fille va s'enfuir et être recueillie par un personnage bouffon mais au grand coeur. Puis son père va la récupérer et l'emmener dans une propriété où vit une étrange communauté…
Julien Green écrit des histoires terribles peuplées de monstres, qui flirtent avec l'onirisme et la folie. Elles sont empreintes d'une profonde étrangeté et n'hésitent pas à s'aventurer vers le conte bizarre. Sa plume précise, élégante et tranchante, y décrit avec une acuité impressionnante une humanité écartelée entre le bien et le mal et qui perd petit à petit les pédales.
Minuit rentre parfaitement dans ces canons, puisqu'il débute comme un récit naturaliste pour basculer dans le conte symbolique. Mais le changement de ton entre les deux premières parties et la troisième peut étonner voire rebuter le lecteur amené, pourrait-on presque dire, à changer de roman en cours de route. Cela donne une oeuvre un peu bancale, ne sachant pas sur quel pied danser. Même si ce mélange est quelque part la marque de fabrique de l'auteur, elle m'a semblé ici moins bien négociée que dans les autres oeuvres que j'ai lues de lui.
Reste que le traitement du rapport à la nuit de l'héroïne et de son père est assez génial, que les trois tantes sont des chefs-d'oeuvre de petitesse et d'égoïsme, que l'homme qui la recueille est d'une humanité délicieuse et touchante, que l'audace onirique est bluffante, que le personnage d'Élisabeth est un mystère assez fascinant, oscillant entre la petite fille innocence et la femme froide et calculatrice… Bref, si Minuit n'atteint pas les sommets des ouvrages précédemment cités de l'auteur, il fournit suffisamment de matière pour offrir une délectable lecture. Il faut absolument que je continue à découvrir les oeuvres de cet auteur qui est pour moi un classique !

Tom La Patate

Lien : http://coincescheznous.unblo..
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Le topos de la jeune orpheline abandonnée est sans doute l'un des plus vieux de la littérature: on songe à La Vie de Marianne, le roman de Marivaux,, aux Mystères d'Udolphe d'Ann Radcliffe, ou encore à Jane Eyre de Charlotte Brontë. Au XXe siècle, il est toujours aussi prisé: dans ce roman de Julien Green, nous découvrons la fascinante Elisabeth: fille d'une femme éplorée qui s'est donné la mort dans un élan passionnel et d'un père inconnu. Au début de l'oeuvre, la fillette est recueillie par l'une de ses tantes qui ne lui témoignent que de l'indifférence. La petite décide de s'enfuir en pleine nuit, et s'aventure dans le vaste monde, au mépris des périls auxquels elle s'expose. La diégèse de ce roman est très déconcertante; si nous pouvons croire dans un premier temps que l'intrigue se déroule à l'époque de l'auteur, plusieurs éléments indiquent que, au fur et à mesure que nous progressons dans la lecture du roman, nous nous aventurons dans un domaine où le surnaturel intervient. le roman se découpe en trois parties où nous découvrons l'héroïne lors de différentes parties de sa vie: la première est bien sûr celle de l'enfance, la seconde, celle dédiée à l'adolescence, et la troisième… tout bien réfléchi, je préfère vous laisser le découvrir par vous-même, autrement, je gâcherais votre plaisir de lire cette oeuvre! Elisabeth est une héroïne aux antipodes des canons des héros traditionnels: froide, distante, néanmoins fougueuse, voire indomptable, cette jeune fille recherche la tranquillité dans un monde absurde (la dimension kafkaïenne est très prépondérante). Elle n'hésite pas à se montrer hautaine et péremptoire avec une répartie aussi aiguisée qu'une lame de rasoir. Elle ne compte que sur elle-même et fait montre d'un instinct de survie à toute épreuve. Ne vous méprenez pas, elle n'est pas antipathique, cette distance qu'elle dresse avec ses interlocuteurs lui vient de la façon dont elle a été traitée dans son enfance. Elisabeth est une héroïne attachante dans la mesure où elle tente désespérément de trouver un refuge où elle peut goûter le calme qui lui fait défaut. Un roman hélas trop court que l'on n'a nullement envie de refermer.
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J'ai lu ce livre lorsque j'avais 13 ans. Pourquoi? Je l'ignore. Alors que je ne lisais jamais. Comme c'est assez littéraire, je me suis accroché. C'était dur, et personne ne m'obligeait. Je me souviens de scènes de descriptions la nuit, avec cette petite fille qui ressentait ce que moi aussi je ressentais dans l'obscurité, cette peur... Puis, alors que ça n'avait pas été facile comme lecture, l'année suivante je l'ai relu! Pourquoi? Vite, SVP, urgent: il me faut un psy!!! Je suis maso!!! J'ai retrouvé cette atmosphère de minuit, de basculement d'un monde à l'autre, de cette heure qui est une non-heure. Là c'est moi qui le dit aujourd'hui, j'imagine que ça fait bien, du haut de mes 118 ans, mais à l'époque j'avais peut-être tout simplement besoin de retrouver cette amie de mon âge (?)... étant dans une grande solitude sentimentale (non, retenez vos larmes svp)? Bref, tout ce que je viens de dire me donne envie de le relire, pour voir... Donc, promis, je vous ferai une autre critique car celle-ci, vraiment, n'en est pas une... Ah oui, j'oubliais: l'année suivante j'ai réclamé à mes parents une mobylette.
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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
P79
Lorsqu'elle fut seule et que le pas de Rose se fut éloigné dans le corridor, Elisabeth s'agenouilla sur la couverture et demeura immobile. Elle espérait qu'en ne bougeant pas le calme lui reviendrait, mais sa crainte était si forte et si profonde qu'il lui semblait entendre le bruit de son propre coeur battant sous les revers de son manteau. La peur d'un enfant est un monde dont les grandes personnes ne connaissent guère la configuration ténébreuse ; il a son ciel et ses abîmes, ciel sans étoiles, abîmes sans aurores. Le voyageur de dix ans s'enfonce malgré lui dans ce pays nocturne où le silence parle et l'ombre voit ; il sait qu'un regard luit au seuil des cavernes et que le long des chemins obscurs des cris lui seront jetés à l'oreille. Les mains à la tête et le dos rond, Elisabeth tenta de se faire plus petite, de retenir son souffle, comme pour échapper à l'attention de l'ennemi invisible. Si brave qu'elle fût en présence des humains, toute sa vaillance la quittait dès que mourait la lampe.
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Tout à coup elle eut peur. Sa main droite crispée sur la manche d'un couteau s'arracha de la poche où elle le tenait caché depuis une heure, et le geste fut fait avant qu'elle s'en rendit compte, tellement elle y avait songé. Du premier coup, la pointe trouva l'endroit que les doigts avaient touché dans la voiture, sous les revers du manteau. La violence du choc la fit tomber à genoux et elle resta ainsi un court instant avant de s'abattre. Au-dessus d'elle, le mouchoir qui s'était échappée de sa main palpitait dans le vent comme l'aile d'un grand oiseau blessé.
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-En déplaçant les heures de votre vie quotidienne, poursuivit M.Edme, en faisant du jour la nuit, et de la nuit le jour, j'ai réussi parfois à vous faire pénétrer jusqu'au seuil d'un domaine qui reste caché à l'humanité normale. Dans le plus rebelle d'entre vous, il y a un dormeur qui obéit à ma voix. Plus souvent que vous ne le croiriez, vous vous êtes promenés avec moi sur des routes où le bruit de nos pas ne résonnait plus. Vous ne savez pas qui je suis. Vous savez moins encore qui vous êtes. Je me trouve ici pour vous le dire et vous mener là où vous serez heureux à jamais.
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-Les maisons croulent, reprit la vieille femme, parce qu'on y commet l'adultère. (...)
Les maisons croulent, continua l'intraitable vieillarde, pour une seule raison. ce ne sont pas les infiltrations qui font que les maisons croulent, ni les pluies, ni les neiges, mais le mensonge, le travail du mensonge dans les pierres, le poids du mensonge sur le toit. (...)
Moi je vous dis que cette maison croulera, reprit la vieille dame avec l'obstination d'un prophète. ce qui fait que les murs d'une maison tiennent debout et que la toiture ne cède pas, c'est la vérité.
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-Ce que vous ignorez, ma mère, reprit-il, c'est qu'au sortir de cette maladie je me sentis une tout autre personne. d'une certaine manière, le poison avait opéré cet anéantissement du corps sur lequel je comptais, et quelque chose en moi s'éveilla. quelque chose, je ne savais pas quel nom lui donner, mais je savais que désormais la chair n'empêcherait plus l'homme intérieur de se développer et d'agir. Tout ceci vous paraît obscur: c'est aussi bien bien d'un monde obscur que je vous parle.
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Videos de Julien Green (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Julien Green
"[…] les auteurs d'aphorismes, surtout lorsqu'ils sont cyniques, irritent ; on leur reproche leur légèreté, leur désinvolture, leur laconisme ; on les accuse de sacrifier la vérité à l'élégance du style, de cultiver le paradoxe, de ne reculer devant aucune contradiction, de chercher à surprendre plutôt qu'à convaincre, à désillusionner plutôt qu'à édifier. Bref, on tient rigueur à ces moralistes d'être si peu moraux. […] le moraliste est le plus souvent un homme d'action ; il méprise le professeur, ce docte, ce roturier. Mondain, il analyse l'homme tel qu'il l'a connu. […] le concept « homme » l'intéresse moins que les hommes réels avec leurs qualités, leurs vices, leurs arrière-mondes. […] le moraliste joue avec son lecteur ; il le provoque ; il l'incite à rentrer en lui-même, à poursuivre sa réflexion. […]
On peut toutefois se demander […] s'il n'y a pas au fond du cynisme un relent de nostalgie humaniste. Si le cynique n'est pas un idéaliste déçu qui n'en finit pas de tordre le cou à ses illusions. […]" (Roland Jaccard.)
0:14 - Bernard Shaw 0:28 - Julien Green 0:45 - Heinrich von Kleist 1:04 - Georges Henein 1:13 - Ladislav Klima 1:31 - Michel Schneider 1:44 - Hector Berlioz 1:55 - Henry de Montherlant 2:12 - Friedrich Nietzsche 2:23 - Roland Jaccard 2:37 - Alphonse Allais 2:48 - Samuel Johnson 3:02 - Henrik Ibsen 3:17 - Gilbert Keith Chesterton 3:35 - Gustave Flaubert 3:45 - Maurice Maeterlinck 3:57 - Fiodor Dostoïevski 4:08 - Aristippe de Cyrène 4:21 - Générique
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Référence bibliographique : Roland Jaccard, Dictionnaire du parfait cynique, Paris, Hachette, 1982.
Images d'illustration : Marquise de Lambert : https://de.wikipedia.org/wiki/Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles#/media/Datei:Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles.jpg George Bernard Shaw : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Bernard_Shaw#/media/Fichier:G.B._Shaw_LCCN2014683900.jpg Julien Green : https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-siecle-d-enfer-de-l-ecrivain-catholique-et-homosexuel-julien-green-8675982 Heinrich von Kleist : https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_von_Kleist#/media/Fichier:Kleist,_Heinrich_von.jpg Georges Henein : https://www.sharjahart.org/sharjah-art-foundation/events/the-egyptian-surrealists-in-global-perspective Ladislav Klima : https://www.smsticket.cz/vstupenky/13720-ladislav-klima-dios Michel Schneider : https://www.lejdd.fr/Culture/Michel-Schneider-raco
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