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Orcs & Gobelins tome 24 sur 25

Sébastien Grenier (Autre)Jean-Luc Istin (Autre)
EAN : 9782302099838
Soleil (22/11/2023)
4.11/5   14 notes
Résumé :
Orouna, une orc d'une indéniable beauté, est emmenée dans une forteresse du désert des ogres. Elle défie les gardes, subit des violences et est isolée en cellule. On la nourrit peu y ajoutant la Kicha qui adoucit sa nature rebelle. Elle découvre alors un harem d'anciennes races, toutes possessions d'un seigneur collectionneur. Mais Orouna n'est pas ici par hasard, et toute son âme crie vengeance.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
BANDE DESSINÉE FANTASY / DARK FANTASY.
Ce 100e album consacré au monde d'Aquilon (et oui déjà !) nous raconte les tribulations de la belle mais farouche orc Orouna. C'est en fort mauvaise posture qu'on fait sa rencontre, convoyée au palais forteresse du collectionneur Horeb Asha située au coeur du désert. Et au sein de son harem cosmopolite elle souhaite gravir les échelons le plus vite possible pour régler son compte au sosie du Baron Vladimir Harkonnen…

Mais la majeure partie du récit est centrée sur le passé d'Ourona et sur sa relation difficile avec sa fille adoptive elfe Elünn. le thème des relations orcs / elfes avait déjà été exploré dans les albums précédent avec le personnage d'Ora, mais ici c'est abordé de manière différente. En effet la partie en flashback détaille ce qui unit et se qui sépare la strong independant woman et la turbulente adolescente durant leur cavale commune pour échapper au chef de gang Karkey. Elle est tellement détaillée d'ailleurs que la narration est déséquilibrée entre le récit du passé et le récit du présent qui fait presque figure d'interlude.
Finalement les deux récits finissent par se rejoindre et on comprend qu'on est dans une histoire de vengeance. Mais n'est pas "Le Comte de Monte-Cristo" qui veut, et la vengeance est réglée en quelques pages avant que ne débarquent les troupes de King Kronan qui vont nous amener vers le tome 3 des "Guerres d'Arran". Mais ceci est une autre histoire…

Les phylactères de Jean-Luc Istin sont toujours riches en introspection mais il est un peu moins bavard que d'habitude, du coup on gagne au change. Et pour terminer je tiens à signaler que l'ensemble est grandement tiré vers le haut par les superbes dessins de Sébastien Grenier colorisés par J.Nanjan !
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Orouna est la seconde Orc mise à l'honneur dans la série Orcs et Gobelins, après Shaaka du tome 14.
Et pour marquer le 100 ème album de cette gigantesque collection, il ne fallait pas moins qu'un personnage fort, haut en couleur, qui resterait dans les mémoires.
Ce tome s'inscrit tout à fait logiquement dans le cross over Les Guerres d'Arran. C'est donc dans ce contexte là que se déroule le récit d'Orouna que nous propose Jean Luc Istin.
Et il est question de vengeance et de lien mère/fille.
L'auteur choisit de nous raconter l'histoire de son héroïne sur deux périodes, séparées l'une de l'autre par très peu de temps, et c'est en avançant progressivement dans chacune de ses époques que les enjeux seront révélés. Les twists également... Il dresse là le portrait d'une Orc, forte tête, qui ne se laisse pas faire, qui n'hésite pas rentrer dans le lard des mâles, pourtant beaucoup plus costauds qu'elle, ou bien à s'en prendre carrément à des Ogres. Elle n'hésite pas à se servir des faiblesses des mâles à son avantage, dixit le harem... La belle ne manque pas de finesse pour autant puisque très jeune, elle était attirée par le dessin, passion qu'elle transmettra à sa fille adoptive, qui représente le coeur du récit et le ressort dramatique principal.
Car c'est bien partant à la recherche de celle ci que sa véritable personnalité va se révéler et dans le lien qui les a unit.
Jean Luc Istin maîtrise bien son scénario et sait placer les éléments essentiels là où il faut pour faire avancer l'intrigue et nous mener jusqu'au dénouement, lequel ne manque pas de saveur et ravira les fans de la série.
J'en profite pour glisser ici, qu'à mon humble avis, la série Orcs et Gobelins est, pour moi, la meilleure après Nains.
On appréciera les références faites à d'autres personnages croisés dans cette série. C'est plutôt appréciable de savoir que les personnages qui nous sont présentés, ne sont pas tous déconnectés les uns des autres, ce qui nous rappelle agréablement qu'ils vivent dans le même monde, aussi vaste soit il. Cela contribue à rendre cet univers plus cohérent, et je dirai même qu'il était temps en cette période de Guerres d'Arran.
Les graphismes de Sébastien Grenier sont absolument sublimes. J'ai déjà pu apprécié son talent sur la série Arawn ainsi que sur le tome 11, Kronnan. Je renouvelle ici la confiance que j'ai en lui et je redis qu'il serait très bénéfique de l'embaucher plus souvent. Son coup de crayon est d'une justesse et d'une finesse incroyables, et sous ses traits, les personnages prennent vie. Et vous pourrez également vous plonger dans les décors qui ne manquent pas de détails, pour une meilleur immersion.
Bref du tout bon pour cet album... ou presque. Certainement un personnage qui jouera un rôle crucial dans le cross over...
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Orouna est une orc forte qui a participé à de nombreuses batailles mais parce qu'elle est aussi très belle la voilà vendue comme esclave sexuelle à un riche collectionneur. Un immonde vicelard qui enrichit son harem en femmes d'anciennes races toutes plus belles les unes que les autres qu'il drogue pour les rendre dociles, qu'il mate par la force si nécessaire, pour mieux les posséder.

L'autocollant sur la couverture annonce que ce tome est le 100e du monde d'Aquilon. Ca commence à faire un sacré paquet surtout que ce n'est pas fini. Ce tome s'inscrit désormais dans les guerres d'Arran, et l'on voit les premières tensions apparaître entre les hommes et les anciennes races en Terre des Ogres.
Mais la n'est pas vraiment l'important du scénario. On va suivre Orouna sur deux périodes différentes. La première, sa vie d'esclave au sein du harem d'Horeb Asha, le seconde quelques temps avant et qui nous explique au fur et à mesure comment elle en est arrivée là. Cette réponse ne sera donnée que dans les dernières pages.
Orouana, si elle se bat comme une orc, est dotée d'une sensibilité peu commune à sa nature. Elle dessine, se lit d'amitié avec ses voisins, elle sauve un bébé elfe et l'élève comme sa fille. Ce lien mère-fille est très beau et on ne le rencontre pas souvent dans Orcs et gobelins.
Un épisode très dynamique riche en action mais sans oublier une petite dose de psychologie des personnages. Quelques clins d'oeil sont fait à d'autres personnages de la série pour notre plus grand plaisir.
Les dessins sont de qualité. En somme un très bon cru!
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Les deniers tomes du Monde d'Aquilon démontrent que la guerre est un véritable vivier et une source nouvelle d'inspiration pour dénicher de nouveaux personnages qui, à la lumière des événements dramatiques du conflit, n'en deviennent que plus attachants.

C'est encore une fois le cas avec Orouna, que l'on découvre dans ce centième tome, mère malgré elle, et qui fera tout pour venir en aide à sa fille qui s'est mise dans de sales draps.

Une histoire assez rock'n'roll, (du sexe, des tatouages, des barbus,...), de l'émotion, un peu de muscles... Et l'appétit attisé dans l'attente du tome 3 des Guerres d'arran.

Je pense, en attendant, refaire une passe sur les tomes que j'ai volontairement laissés de côté (une trentaine) afin de continuer à découvrir cette magnifique série de fond en comble.

Merci aux créateurs de cet univers pour ces heures de lecture et de plaisir.
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Orouna est une orc d'une indéniable beauté qui vient de se faire capturée par des marchands d'esclaves. Tatoueuse hors pair, elle vit esseulée dans une cabane au fond des bois. Enfin seule, pas toujours, car elle a une fille adoptive. Une elfe qui est partie depuis quelques années et qui a le génie de s'attirer tous les ennuis possibles et imaginables. C'est ainsi qu'elle revient, contrainte et forcée, chez Orouna, droguée à la kecha et avec un ex à ses basques car elle lui a volé une carte.
Un opus qui brosse le portrait d'une femme puissante et haute en couleur. Pour aider son enfant, elle est prête à tout, prête à la suivre en Enfer, qui s'avère être le harem d'un humain amateur des anciennes races.
Un tome intéressant, graphiquement réussi, qui - une fois de plus - s'interroge sur les rapports parents enfants.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Dans le corps-à-corps, une des règles d’or est de toujours prendre son adversaire par surprise.
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Dans la vie, parfois, il faut se donner du mal.
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La vie, c'est pas toujours un cadeau.
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On va pas se mentir...

Crapahuter dans le désert, ce n'était pas une partie de plaisir.

Mais la vie est une épreuve, hein ?
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