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4,08

sur 928 notes
Après avoir lu toute la série, je relis à nouveau le premier et retrouve avec plaisir les personnages dont on fait ici la connaissance. Dans la maison, les règles sont strictes, et si on ne les comprend pas, il faut quand même les appliquer. N'y vivent que des garçons, enfants et adolescents, tous avec des prénoms latins, sous la direction et le contrôle des César. Ils suivent des cours, font du sport, mais personne ne sait ce qu'ils deviennent lorsque le temps de leur apprentissage est fini. Chaque âge porte une couleur, et quand un grand part, un petit arrive. Meto aimerait comprendre et percer les secrets de cette maison avant que son tour n'arrive de devoir la quitter.
L'univers dystopique est bien campé avec ses lois individuellement absurdes mais qui font sens quand elles sont considérées sous un autre angle. Les mécanismes qui président à la suite sont déjà bien mis en place et chaque personnage a son rôle à jouer.
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J'avais lu le premier tome de Nox en restant sur ma faim, sans aller plus loin. Cette trilogie commence bien. le principe est fort bien résumé sur la 4ème de couv. Des gamins enfermés dans une "maison" sur une île dans un cadre correctionnel carcéral. La découverte des règles se fait au fur et à mesure des rituels, traditions, épreuves, dialogues... Les personnages sont bien travaillés. Comme souvent dans ce genre d'ouvrages, je trouve que le côté description des lieux et détails psychologiques vont un peu vite, mais ça va on pige. Certains chapitres sont essentiellement dialogués, cela donne du rythme, certes, mais ce côté théâtral se fait au détriment de l'action narrative, enfin je trouve. Bref de temps en temps je me suis dit : c'est allé un peu vite là ! Sinon dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment. Entre Vipère au poing, sa majesté des mouches et le prisonnier, on navigue dans un univers très singulier. le sport brutal, la discipline, le frigo (clin d'oeil à la grande évasion ?) et les gardes qui se nomment tous César : bon cocktail. Lorsque la révolte naît (je divulgâche un peu bien sûr, mais bon, c'est un peu l'enjeu du pitch), le propos philosophique devient très intéressant : anarchie, discipline, règles, libertés. Comment faire quand on est livrés à soi-même ? Je pense que je vais poursuivre l'aventure (contrairement à Nox) et j'ai hâte de découvrir l'île. Un clin d'oeil à la série Lost ? À suivre...
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64 enfants, uniquement des garçons, doivent suivre à la lettre les règles d'une mystérieuse maison jusqu'à ce qu'ils s'en aillent...
Pourquoi sont-ils ici ? D'où viennent-ils ? Où vont-ils une fois trop âgés ? Qui sont ces « cesar » qui leur intime les règles et les punitions, parfois très violentes ?
Autant de questions dont les réponses sont dévoilées quelque peu au cours du tome 1... mais pas tout !

J'ai beaucoup aimé ce tome 1. C'est sombre et violent, on sent la rébellion et l'intelligence du jeune Meto qui lui permettront de découvrir bien des facettes de cette Maison, de ses habitants et de son fonctionnement.
On a vite, très vite, envie de découvrir la suite dans le tome 2...
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J'avais un peu peur car en lisant les résumés je pensais beaucoup à La Déclaration de Gemma Maley. Et même s'il est vrai que l'on peut noter une certaine ressemblance dans la thématique et le sujet abordé, le récit est franchement différent, tout comme l'ambiance.

Les garçons ne savent rien de leur vie passée et future, ni pourquoi ils sont là. Leur quotidien est rythmé par des activités et des règles quasi militaires, la ponctualité est règle d'or et en cas de faute les punitions peuvent être lourdes voire extrême avec le Frigo (qui veut bien dire ce qu'il dit). L'ambiance est pesante, parfois violente dans la dureté des rapports entre les garçons.

Je ne dévoilerai pas grand chose en disant que la « mutinerie » a fonctionné et que les garçons sont sortis de la Maison puisque le deuxième tome s'appelle L'Île. J'ai hate de le lire. Je l'ai réservé à la bibliothèque… Vivement qu'il arrive !
Lien : http://boumabib.fr/2010/04/2..
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Un classique de la littérature jeunesse superbement mené par la plume d'Yves Grevet sur trois tomes.
Le protagoniste principal est un jeune garçon qui dans le tome1 est dans une sorte de pensionnat où vivent 63 autres garçons. Quand l'un d'eux grandit, il est remplacé par un autre, il n' y en a pas moins, pas plus. Les règles de cette Maison sont extrêmement rigides et chacun doit s'y conformer. Les journées se déroulent selon un rituel précis et monotone.On ne connaît pas grand chose de la vie des enfants avant leur arrivée : les souvenirs semblent flous et diffus. Tous les enfants ont des noms romains (c'est original et cela change des noms anglo-saxons!) et entrent dans une classe de couleur selon leur âge. Au début du récit, il y a de nombreuses zones d'ombre et peu à peu avec Méto, le lecteur va en apprendre plus : ce qui ce passe lorsque les enfants s'endorment le soir, ce que deviennent les enfants qui grandissent, ce qui existe au delà de la Maison, la raison d'être de cet établissement...
L'intrigue se déroule au fil des pages et le décor s'élargit avec les tomes, on entre dans un système social, une conception de la société qui change avec le décor car Méto va découvrir au delà de la Maison d'autres communautés avec d'autres valeurs que celles de la Maison.
C'est passionnant à lire, parfois haletant; il y a des moments de joie, de peine, de drame, de dangers! Les personnages grandissent au fil des tomes et élargissent leurs horizons et leurs perspectives mentales.
En résumé, un magnifique récit initiatique à travers une fable dystopique!

A partir de 13-14 ans
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J'ai apprécié ce livre, bien que j'ai trouvé le début un peu long, mais la fin est pleine d'aventure et j'aime beaucoup le personnage principale. Je pense que cet auteur a réellement un talent de conteur et a crée un vrai nouveau monde qui se révèle être uniquement l'intérieur d'une maison, avec ses règles stricts, et la rébellion qui se forme. Mais finalement ce qui nous intéresse finalement c'est cet extérieur que personne connais, c'est pourquoi je suis pressée de lire le deux !
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Cette excellente série, mêlant aventures et science-fiction, fait irrésistiblement penser au Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. le premier volume pose le cadre : plus de 60 enfants, tous jeunes, vivent en vase clos sur une île, et se conforment à des règles de vie très strictes, avec punitions très sévères à la clé s'ils désobéissent. Ils sont encadrés par des César, et ont pour professeurs des adultes qui souffrent tous de pathologies physiques diverses. Ces enfants sont sans passé, sans souvenirs, leur nom même a été changé. de plus, leur croissance est ralentie ; s'ils grandissent trop, ils quittent la maison, et personne ne sait ce qu'ils deviennent. Méto, le héros, va progressivement s'affranchir des règles, et partir à la recherche de son identité et de celle de ses amis.
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Je ne pensais pas qu'il était possible de faire un livre aussi triste et aussi plein d'espoirs !!!!!! J'avais tort.
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La grande force de Méto, du moins de ce premier tome, c'est vraiment le suspense maintenu de bout en bout. J'ai débarqué dans l'univers de cette fameuse Maison comme si j'étais moi-même une nouvelle pensionnaire, écrasée par les règles sévères et absurdes, les sanctions, la peur constante des enfants… D'emblée, un climat très oppressant est instauré. Parfois, j'ai eu un peu de mal à suivre, puisque tous les gosses ont des pseudos antiques à la « Crassus », « Titus » ou encore « Bonusmalus »… Ah non, merde, ça c'est dans Astérix. Il est assez difficile de se souvenir qui est qui tant les règles de la Maison tendent à uniformiser les comportements et les personnalités. Cet aspect un peu « froid » de Méto pourra peut-être en rebuter certains, mais perso, j'ai trouvé mon compte ailleurs.

Il était intéressant de voir comment cette micro-société autoritaire fonctionne, et bien sûr, de suivre les différents comportements des garçons face à la tyrannie des adultes surnommés les César. Entre peur, rébellion, trahison… Méto doit apprendre à reconnaitre ses alliés et à organiser la résistance en secret. C'est la question du pouvoir et des responsabilités qui en découle qui est largement évoqué dans ce roman, et certains passages n'ont pas manqué de me faire penser à Orwell et à sa chère Ferme.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Cherché à la bibliothèque après le passage d'Yves Grévet sur la plateau de la Grande Librairie, son propos m'ayant intrigué, je me suis lancée dans la lecture de ce premier tome de METO.
Nous sommes avec Meto, un jeune garçon qui appartient aux Rouges, le palier de couleur le plus ancien dans l'organisation de la Maison, Il y a les Bleus Ciel, les Bleus Foncés, les Violets et les Rouges. Ensuite, on ne sait pas...
Tout est minuté et ritualisé dans la Maison, le sport, l'apprentissage, la circulation des personnes, la façon de manger, bref, le quotidien ne doit jamais déroger à la règle. Et gare aux punitions violentes si c'est le cas!
C'est plutôt bien emmené, l'ambiance est lourde avec le regard des César et cette peur de trop grandir et donc de casser son lit dans la nuit ce qui implique une disparition de l'enfant et donc ce qu'il en advient.
De plus, l'univers est très carcéral, très autoritaire et on discerne une volonté de manipulation, de mensonges, de peurs qui en font un livre prenant et pour le lequel on doit forcément lire le tome 2 et 3 pour connaitre la destinée de ceux qui se posent trop de questions...
Une très bonne série littérature jeune.
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