U4 : Koridwen

Que de lenteurs et d'incohérences dans ce roman post-apocalyptique.

Koridwen, c'est une jeune adolescente bretonne qui est la seule survivante de son hameau.
Pour s'occuper, elle continue à entretenir la ferme et chouchouter les animaux.
Jusqu'au moment où elle décide de prendre au mot un mail énigmatique d'un certain Khronos, tout droit sorti d'un jeu vidéo.
Croyant aussi aux croyances de sa grand-mère, elle se met alors en tête qu'elle peut changer le monde, qu'elle peut revenir en arrière, avant ce terrible virus qui a tué presque tous les adultes.
On voyage donc avec Kori et son cousin Max, ayant un handicap mental, à travers la campagne pour une destination finale : Paris.
De nouveaux dangers se dresseront.

Chaque chapitre est un nouveau jour, nous commençons le 7 Novembre, et nous terminerons ce récit le 25 Décembre.
Jour après jour, nous apprenons à connaître cette jeune fille, assez hautaine et directive.
Je n'ai pas du tout réussi à rentrer dans son personnage de super-héroïne / apprentie-sorcière, et j'avoue que sa « bonne étoile » m'a un peu tapée sur les nerfs !
Nous ressentons cependant une certaine angoisse par rapport à l'environnement, on peut facilement imaginer ce nouveau monde.
Mais il manque d'un petit quelque chose pour rendre cette lecture plus captivante… On s'ennuie tout de même beaucoup, on a souvent l'impression de relire les mêmes chapitres, que de répétitions…
Et surtout, le plus gros point négatif, le récit n'est pas crédible.
Grâce au prologue, nous prenons connaissance que le virus U4 s'est déclaré vers le 20 Octobre. Or, pendant toute la traversée de Kori, nous avons une grande impression que tout est déjà bien en place depuis un certain temps.
Un moment, ils parlent même que, "avant", les groupes se respectaient pour ne pas empiéter sur les autres territoires, on imagine alors que des mois et des mois se sont écoulés, ce qui n'est pas le cas du tout.
Et puis des adolescents qui perdent toute leur famille, et ils ne sont pas plus dévastés que ça, ils se sont ressaisis très vite et partent « à la guerre des territoires »... aucune crédibilité, on manque d'émotions, on ne ressent pas leurs détresses.
Ce qui m'a empêché d'abandonner ma lecture, c'est la curiosité de savoir ce qu'il va enfin se passer le 24 Décembre, mais là aussi quelle déception… La fin est bâclée.
Ce n'est malheureusement pas un roman que je garderai en mémoire.

Je trouve que ce livre est une énorme déception. Quand j'avais lue sa description, je m'attendais à voir une fille survivre dans un environnement devenu hostile rempli de personnes luttant pour leurs survie et à la place, je me retrouve avec une fille faisant une pseudo quête pour, je ne sais pas, prouver qu'elle est une "sorcière" à sa grand-mère défunte en mettant un avant un telle croyance envers des "Dieux breton" que je me suis sentie écoeurer et surtout offenser. Offenser car en étant moi-même breton, l'auteur nous fais passer avec trop de facilité de mangeur de crêpe et de kouignaman en sorcière faisant des "potions" et pratiquants des culte envers des dieux d'ont personne ne connais l'existence. Après une semaine de lecture peu acharner, faute du style d'écriture qui me déplaisais énormément (style à la première personne) je n'ais pas pu le finir, dégoûter et avec vraiment peu d'envie d'essayer les autres. Penser ce que vous voulez, mais pour moi, ce livre représente le plus mauvais "best-steller" que j'ai jamais lue.