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sur 1188 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Fin octobre, un mail d’Octavia de Babelio, annonce U4, le phénomène littéraire jeunesse de l’année. Ce que je lis d’un œil distrait au premier abord. 4 auteurs français, étiquetés «littérature jeunesse», qui écrivent de concert la même histoire avec un personnage différent à chaque auteur ... J’enchaîne avec les extraits des 4 livres et j’ai failli rater mon train. La même histoire, post apocalyptique, quatre adolescents français, tous différents dans leur façon d’appréhender la situation, de la vivre, d’y survivre.
Je commence à en parler à la maison. J’achète peu en réalité, je suis plutôt à attendre de les trouver en bibliothèque ou les sorties en Poche. Hé, hé, vu mon enthousiasme, l’homme me les a offerts. YES !

Le point de départ, c’est le Filovirus U4, un virus du même type que l’Ebola, qui décime la plus grande partie de l’humanité. Les morts s’accumulent en peu de temps et les seuls survivants sont des adolescents entre 15 et 18 ans.
Les quatre personnages, deux filles, deux garçons sont tous experts d’un jeu en ligne, Warrior of Times (WOT) et pensent pouvoir changer le cours des choses. Ce que Khronos, le maître du jeu, les a informé avant qu'Internet ne s'éteigne.

Je voulais commencer les livres tels que présenté dans le mail : Koridwen, Yannis, Jules et Stéphane.
Koridwen, le livre écrit par Yves Grevet, est venu avec moi en vacances. Je l’ai lu deux fois.
Après Koridwen, méprise, j’ai pris Jules. Je ne regrette pas. Un peu de douceur dans ce monde de brutes..... Je voulais au moins en lire deux pour élaborer une critique.

Koridwen est bretonne, habite une ferme avec ses parents, à Ménesguen, un tout petit village d’une dizaine d’habitants. Son père boit, sa mère est dépressive. Elle passe beaucoup de temps sur internet et a atteint le niveau expert sur WOT. C’est une rouquine flamboyante, réfléchie, débrouillarde et solitaire. Koridwen est la dernière survivante de son hameau. Elle les a tous enterrés. Elle a bien reçu le dernier message de Khronos qui lui donne rendez-vous à la fin de l'année à Paris pour un voyage dans le temps mais elle ne lui donne pas d’importance.
Elle tient le coup en soignant les animaux de la ferme. Complètement seule et à la merci d’autres adolescents qui font régner leur loi et certains deviennent même violents.

Avant de mourir, sa mère lui a confié une lettre de sa grand-mère à ouvrir le jour de ses 15 ans. Mamm'Gozh est guérisseuse, un peu sorcière, c’est elle qui lui a donné son prénom. Elle était persuadée que sa petite fille, à qui elle a appris les légendes bretonnes, est également dotée du don de guérisseuse et qu’elle est vouée à un grand destin. Dans cette lettre, elle lui prédit qu’elle va sauver l’humanité, parle d'un long voyage, de mondes parallèles, ce qui la renvoie au message de Khronos. Koridwen, intriguée, décide d'aller chercher son cousin Max pour se rendre au rendez-vous fixé par Khronos. Pour survivre en milieu hostile, elle part en tracteur et bétaillère, avec des vivres, une arme et des munitions, le coffret de guérisseuse légué par sa grand-mère dans un road trip de 500 km. Elle aura des pressentiments, des intuitions, des rêves qui vont se réaliser et les paroles d'une comptine celte qui lui précisent ce qu'elle va vivre et quelles décisions prendre.

J'ai beaucoup apprécié son personnage, même si vers la fin je l'ai trouvée de plus en plus dure et égoïste. Au début, elle agit comme un robot, alterne les moments d’intense activité avec les moments de prostration. Au fur et à mesure, elle change et devient la Koridwen du jeu en ligne. Elle se protège et enferme ses émotions au plus profond. Elle apprend à survivre, à compter ses vivres, à se battre, change de stratégie, de planque, abat ses ennemis de sang-froid, rencontre d’autres jeunes. Elle a peur mais réagit avec détermination, elle doute mais garde confiance, elle est dangereuse mais prend Max, son cousin autiste sous son aile, elle est solitaire mais n’hésite pas à aider certains groupes de jeunes. Elle reste déterminée et apparemment comme le petit poucet, elle s’est donné des indices. J'avoue que le lire deux fois m’a aidée. Tout au long de la lecture, on se pose énormément de questions, et on ne trouve pas toujours de réponses.

Yves Grevet, que je découvre ici, livre un roman qui prend part dans la réalité en l’agrémentant d’une aura mystique ce que j’ai apprécié. La lecture est fluide, le rythme endiablé. Koridwen croise Jules, Yannis et Stephane. Il y a des scènes communes dans chacun des livres mais chaque personnage la perçoit différemment ; Il faut vraiment lire les quatre livres.

La fin du roman est surprenante. Et elle appelle une suite, sans aucun doute.
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Cela faisait quelques temps que j'avais lu les premières pages de ce livre, mais je n'avais pas encore pu l'emprunter. La semaine dernière, je n'ai pas pu résister. C'est comme si le visage sur la couverture me demandais de lire la suite.
C'est donc comme investie d'une mission, que je me suis plongée dans cette lecture. Et, je n'ai pas été déçue, bien que j'espère sincèrement qu'il puisse y avoir une suite prochainement.

C'est volontairement que je ne vous révèlerai pas grand chose de l'histoire. Mis à part que de jeunes adolescents survivent au virus U4. J'ai choisi de lire "Koridwen", je pense que le prénom a fortement influencé mon choix pour démarrer cette série. Mais je ne sais franchement pas si je lirai les autres livres car j'ai l'impression d'avoir fait le tour de l'histoire... mais peut-être, n'est-ce qu'une impression.

J'ai bien apprécié le style de l'auteur, l'action est au rendez-vous à chaque instant, la personnalité de l'adolescente m'a plu ainsi que l'ambiance bretonne et magique également.
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Koridwen… Stéphane… Yannis… Jules… quatre livres, U4.



J'ai déjà commencé cette quadrilogie avec Stéphane, Yannis et Koridwen maintenant.


Koridwen, si on ne vous a pas dit, est une jeune fille dans les 15 ans qui découvre un jour que ses parents sont décédés dans sa maison à cause du virus U4. Elle se retrouve toute seule avec sa vache Bergamotte, près de donner naissance.

Koridwen, avec un courage exceptionnel, que j'admire énormément car je ne l'ai pas, va alors s'occuper toute seule de ses besoins et de celui de sa vache. le pire, c'est qu'en plus de cela, elle va prendre la responsabilité de son cousin plus grand qu'elle mais autiste (?) et va partir avec lui vers Paris : elle a un RDV dans la tour de l'horloge de la conciergerie de Paris, le 24 Décembre, pour remonter le temps et pour que tout redevienne comme avant.

À oui, j'ai oublier de vous dire, mais Koridwen a reçu avant la mort de sa mère par celle-ci, un coffre donné par sa grand-mère pour Koridwen. Ce coffre contenait un carnet, un livre de potions et des ingrédients pour préparer des potions. Kori va le prendre avec elle dans sa quête. Il va lui servir de nombreuses fois afin de vaincre les obstacles en travers de sa route vers Paris. Rien ne l'arrêtera, son courage est sans limite…


Yannis a été un tome que j'ai adoré, mais malgré cela, c'est celui que j'aime le moins dans les trois que j'ai lu pour l'instant.

Stéphane est génial, super bien écrit par Vincent Villeminot et je ne saurais même pas me décider pour savoir lequel j'ai préféré entre Koridwen et Stéphane. Ces deux tomes sont parfaits, l'écriture comme la lecture est fluide, et simple.

Les deux filles sont des personnages intéressants que l'on apprend à aimer au fil de notre lecture. de plus, chacune secrète dans leur cheminement, rencontre des gens à qui elles ne disent rien sur elle. C'est un fait que j'ai beaucoup apprécié : en lisant Stéphane, je trouvais Kori sur la défensive, très agressive et désagréable envers les autres. Je comprends mieux pourquoi. Les facettes découvertes sur les personnages nous aident à mieux les comprendre elles et leur passé mouvementé.

Jules Grevet, l'auteur de Koridwen, et Vincent Villeminot, étaient deux auteurs qui m'étaient complètement inconnus jusque là. Maintenant, je pense que je vais aller feuilleter leur bibliographie sur Babelio afin de trouver de nouvelles lectures malgré ma PAL abondante :-) !


Une autre chose que j'apprécie dans Koridwen, c'est la tournure d'avoir introduit le fameux poème de Ar Rannoù dans tout le livre, dispersé à travers 12 endroits différents dans notre lecture. (voir le poème en lien). Je le trouve très beau et que l'histoire soit tourner autour de cela est bien, et donne un côté poétique au roman.


Bref, tout ça pour vous dire que j'ai adoré cette lecture, Koridwen est un personnage vraiment attachant et courageux qui n'a pas peur d'affronter la vie comme elle se présente.

Un très bon livre, lisez le si vous avez lu les autres tomes de la quadrilogie, ce serait dommage de l'oublier.

Un bon 5 étoiles pour commencer l'année 2020 (que je vous souhaite pleine de découvertes littéraires) !



Bonnes lectures pour cette nouvelle année et 156 critiques !

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Ce n'est pas un coup de coeur mais à ce jour il reste mon préféré de la saga. Yves Grevet prend d'une autre manière le virus U4 et je vous avouerai qu'il donne un coup de punch à la saga.
La douce et mystique Koridwen....
Que sait on d'elle? Pour Yannis, une jolie jeune fille un peu coquine qui chante merveilleusement bien les balades bretonnes. Stéphane ne voit qu'en elle une jolie rouquine qui veut lui piquer Yannis.

Qu'elle a été ma surprise de découvrir une vraie héroïne dans toute sa splendeur, haute en couleur, qui n'a peur de rien, dézingue les méchants et protège son cousin Max. Comme Yannis et Stéphane, Kori a ses propres croyances et avancera dans ce périple selon ses convictions.

Par son opus, Yves Grevet apporte beaucoup de réponses sur Khronos et rajoute un côté plus dystopique et imaginaire à cette saga. On sent le pro de ce genre littéraire. Où mon autrice fétiche se penchait plus sur les comportement d'un ado face au chaos, Yves Grevet nous offre un portrait d'héroïne plus conditionnée à ce désastre planétaire. Il utilise avec bri des comptines bretonnes pour construire sa trame. Bien trouvé et ficelé.

J'appréhendais cet opus de peur d'être déçue de ne rien apprendre de nouveaux. Et je pense que le tome Jules va me surprendre aussi. Il n'y a pas trop d'interactions Kori/Jules. Il reste pour moi un véritable mystère.
Grâce à ce tome, je compte me pencher sur la bibliographie Yves Grevet.
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Korydwen, Korydwen, pourquoi t'en être allée au premier jour de mai de ta quinzième année, fillette païenne, couronnée d'épis de blé, à la fraîche fontaine, dans le bois aux sorbiers ?

Ce n'est pas Ar Rannoù que j'ai eu en tête à la lecture de ce roman mais Tri Yann.

Pour le reste, tout est allé bien vite, mon plongeon dans l'histoire, l'urgence de la lecture, comme si l'humanité attendait suspendue à mes pages, pour reprendre son souffle.
Ce livre ne devait être qu'une pause, un entre deux livres de saga. Il va devenir Saga lui même, mais je n'achèterai peut être pas les trois autres volumes d'un seul coup. Il me faut aussi dormir pour sauver mon propre monde. Et puis qui sait si, sous une autre plume, l'histoire me happera autant...
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C'est par Koridwen que j'ai découvert la saga U4. Je rappelle pour les non-initiés que U4 est une saga en 4 tomes écrits par 4 auteurs différents qui partent d'une même histoire de base :

Le virus U4 (abréviation de Ubretch 4e génération) s'est répandu en Europe et a décimé une grande partie de la population. Les survivants sont (presque?) uniquement des adolescents entre 15 et 18 ans. Les Experts d'un jeu vidéo en ligne, Warriors of Time (WOT) ont reçu un message du maître du jeu, Khronos, avant que les réseaux ne soient coupés dans lequel il leur donnait rendez-vous le 24 décembre sous la plus vieille Horloge de Paris pour remonter le temps et empêcher le virus de détruire le monde.

Dans ce tome Yves Grevet place sa version dans un village de Bretagne où Koridwen, seule survivante, se demande si elle va se rendre au rendez-vous (qui est probablement de la poudre aux yeux) ou prendre un poison et mettre fin à ce cauchemar. En attendant elle continue de s'occuper des animaux de la ferme de ses parents.
Après avoir récupérer son cousin Max dans son pensionnat (Max est plus vieux qu'elle mais a un handicap mental), Koridwen va retrouver l'héritage de sa grand-mère qui était considérée comme une vieille folle par les autres membres de la famille car elle se prenait pour une guérisseuse-sorcière bretonne... Avant sa mort elle avait également dit à sa petite fille qu'elle en deviendrait une aussi.

Cette découverte va replonger Kori dans ses souvenirs d'enfance avec sa grand-mère et notamment dans une vieille comptine bretonne dans laquelle un druide apprend les séries des nombres à un enfant.

Kori va finalement décider de partir pour Paris avec Max et cette comptine va la poursuivre... En effet elle va retrouver des éléments des paroles à chaque étape de son épopée.

Yves Grevet a donc choisi d'ajouter à son tome une pointe de fantastique qui s'y mêle parfaitement car elle n'apparaît pas comme un cheveu sur la soupe mais par insinuation jusqu'à la note finale (que je ne spoilerai pas...)!
On s'attache très vite à Kori, notamment grâce à Max, même si parfois elle est très mégalo (même s'il y a de quoi) et parfois lâche ou égoïste. Cependant, cela la rend plus humaine.
J'ai beaucoup aimé le fait que le fil conducteur de ce tome soit cette petite chansonnette bretonne car je m'intéresse beaucoup à cette culture et c'est un folklore qui me fascine (oui j'aime la magie).

En arrivant à la fin de ce tome je me suis grandement interrogée sur comment pouvait finir les autres tomes car il n'y avait selon moi que deux fins possibles et chacune éclipsait l'autre. Puisque l'une est arrivée, elle était donc, selon mes premières impressions, donc comment pouvait donc bien finir les autres tomes?! Je me suis donc directement lancé dans un autre tome : Stéphane.
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J'ai commencé l'aventure U4 par Koridwen (Bretagne, oblige !!!).

Dès le début, j'ai accroché à l'histoire au point que c'était très dur de poser le livre. Je voulais toujours en savoir plus, je ne voulais pas laisser l'héroïne, je voulais comprendre le pourquoi.

J'ai aimé Koridwen que ce soit pour son comportement ou ses décisions. J'ai eu peur avec elle, j'ai douté en même temps qu'elle. le fait que l'histoire soit écrite à la première personne et au présent a joué énormément dans cette accroche.

J'ai adoré la suivre de son petit village breton jusqu'à Paris (alors que les road-trip ne me plaisent pas habituellement).

J'ai beaucoup mais alors beaucoup aimé l'intrusion de légendes et croyances bretonnes dans l'histoire. Cela amène un aspect mystique et magique au roman, qui m'a beaucoup plu.

Et quelle fin !!!! J'ai tout simplement adoré et j'ai trouvé qu'elle cloturait à merveille l'histoire. Je peux vous dire que chaque détail à son importance ...

En bref, ce roman dystopique est incroyable. Il s'y melent l'horreur d'une situation post-apocalyptique, l'entraide entre les survivants et la culture bretonne. le tout est très addictif.

Et, je dirai, pari gagné, je veux découvrir les 3 autres personnages.
Lien : http://les-lectures-de-didin..
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Je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Syros et Nathan pour cette masse critique spéciale!

A la suite de ma lecture d'U4 sous le point de vue de Yannis (voir ma critique ici) j'ai eu une folle envie de découvrir celui de Stéphane, même si son personnage me semblait vraiment exécrable. Dans U4 : Yannis, nous les retrouvons tout deux très complices et passons le plus clair de notre temps en leur compagnie. Ils forment à eux deux leur propre histoire mettant ainsi à l'écart Jules et Koridwen que nous ne rencontrons que brièvement. J'avais dans l'espoir de découvrir la suite des aventures de notre cher Yannis à travers le point de vue de Stéphane…

Malheureusement pour moi, j'avais choisi au hasard lors de la masse critique exceptionnelle organisée par Babelio, de découvrir en second le point de vue de Koridwen. Koridwen est un personnage que Yannis à vaguement fréquenté, qui ne m'avait pas laissé une très bonne impression. Je ne comprenais pas les agissements de cette Kori. Pour moi, ce personnage emblématique ne m'apparaissait en rien captivant.

Sachez que je ne regrette absolument pas ce choix hasardeux mais très pertinent. J'ai été séduite par l'histoire de Koridwen dès les premières pages. Nous sommes immédiatement projetés au coeur de l'action, en plein milieu d'une scène qui aurait pu facilement tourner au drame.
Si Kori, sous le regard de Yannis, m'apparaissait comme un personnage fade sans caractère, très réservée et un peu hautaine ; je me suis vite rendue compte qu'il n'en était rien. Kori du haut de ses 16 piges est une femme forte, avec un destin déjà tout tracé.

C'est certainement ma ressemblance avec ce personnage fort d'apparence mais sensible au fond qui m'a rapprochée de la petite Koridwen. Je partage pratiquement les mêmes traits de caractère que cette dernière, à quelques exceptions près. Un peu sur la défensive de premier abord, Kori apparait comme détachée pour se prémunir d'une quelconque souffrance. Elle ne souhaite lier aucune amitié, c'est une solution de facilité pour ne pas avoir à pleurer de nouveau la perte d'un être cher. Forte et débrouillarde, elle est parfois Boderline, très virulente dans ses propos et dans sa façon de faire. Et pourtant, lorsqu'elle ouvre enfin son coeur nous entrevoyons l'étendue de son humanité. Koridwen brille de gentillesse et de tendresse, aussi bien à l'égard de son cousin qu'elle considère comme son frère, qu'à l'égard de ses amis. Elle est prête à tout pour sauver ceux qu'elle aime. Elle a donc deux facettes, l'une vaillante et débrouillarde et l'autre reflète la petite gamine de 16 ans apeurée et emplie de doutes qui a perdu ses parents bien trop tôt.
A l'image de Yannis, nous admirons au fil des pages l'évolution de sa maturité. La jeune fille devient adulte, plus réfléchie et mieux dans sa peau.

Je ne cache pas qu'U4 sous le point de vue de Koridwen a été pour moi un véritable petit coup de coeur. La trame de l'histoire rejoint exactement celle de Yannis ; Et pourtant un détail a réussi à propulser U4 : Koridwen bien loin devant U4 : Yannis de Florence Hinckel dans mon coeur. Là où dans Yannis les choses ont été pratiquement survolées, à l'image du personnage principal nous sommes restés dans le flou total du début à la fin du récit. Ici, Yves Grevet à rajouter une petite touche de « fantastique » à l'histoire. J'ai complètement adhérer à cette histoire de destinée, de sorte de « pouvoirs magiques » dont a héritée Koridwen. L'histoire de Kori, en elle-même, à un véritable but : Retourner dans la passé pour changer les choses… Tandis qu'à l'inverse nous ne savons toujours pas où nous mèneront les épopées de notre cher Yannis.

Ici, dans ce livre là, nous faisons la connaissance et la rencontre de beaucoup plus de personnes qu'en découvrant le PDV de Yannis. de ce fait, il est plus facile de s'attacher aux personnages et de se trouver un référent (un chouchou). En plus d'avoir peur pour Koridwen, nous sommes effrayés à l'idée de perdre l'un de nos ses amis.

Enfin, à mon sens, toute la différence réside certainement dans la manière d'écrire de l'auteur. Certains ont trouvé cette façon d'écrire un peu hachurée, étrange, loin d'être sophistiquée. Les phrases sont courtes, les descriptions se suivent sans réels connecteurs logiques. Et pourtant, moi, c'est cet aspect décousu qui m'a le plus séduite. Cela a donné un côté oppressant aux scènes d'action et nous appréhendons ce qui pourrait se passer. Cette manière d'amener les choses permet d'inscrire l'histoire dans une réelle dynamique horrifique, post apocalyptique : Nous attendons avec intérêt le moment fatidique. J'ai ainsi découvert un fabuleux écrivain, que je ne connaissais absolument pas. Et pourtant … Yves Grevet à reçu beaucoup de récompenses (13 pour son livre Meto, et 5 pour Seuls dans la ville entre 9h et 10h30 ! )

Pour finir en beauté cette chronique, la chute d'U4 : Koridwen donne fortement envie de continuer de lire les aventures de nos « héros » et nous plante au milieu du décor avec une multitude de questions non résolues. On pourrait presque s'arracher les cheveux tant cette chute est insupportable !
Lien : https://libreaddiction.wordp..
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J'ai longtemps hésité à commencer cette série, ne sachant pas non plus par quel volume commencer. Puis mon choix s'est porté sur celui-ci : au final j'adore cette fille charismatique, au caractère décidé, sensible et pleine d'humanité, et je crois que c'est le roman que je préfère de la série !

Dès le départ elle est seule : seule survivante dans son hameau de Bretagne, elle subsiste quotidiennement grâce aux réserves de la ferme familiale. Elle n'aime pas la solitude qui laisse trop de place à la douleur et au chagrin, aussi n'aura-telle de cesse, tout en gardant une précieuse indépendance, de s'entourer, d'accepter des rencontres, parfois au péril de sa sécurité, parfois pour le meilleur. Elle va croiser pas mal de personnes mais cela n'aura qu'un temps… le destin semble décider à sa place.
J'ai beaucoup aimé le côté héritage d'un don et les manifestations de celui-ci, progressives néanmoins constantes. Et la malle préparée par sa grand-mère me fait rêver… que de choses précieuses renfermées ici !
Le scénario est assez cru et cruel : l'auteur ne cache pas les horreurs de la situation (quand bien même il ne se lance pas dans des descriptions) mais les dire est déjà beaucoup car tout est cauchemardesque et semble irréversible. Comment accepter cette situation, continuer malgré tout ? Heureusement Koridwen reçoit cette mission à accomplir et c'est ce qui la pousse en avant.

L'écriture est magnétique, je n'ai plus pu décrocher ! L'auteur a fait le choix d'écrire à la première personne, chaque jour sans relâche du 7 novembre au 24 décembre, après un préambule du 1er novembre commun aux autres volumes.
La rencontre avec Jules se fait en plusieurs étapes, au fil de nombreuses coïncidences. En revanche celle avec Stéphane et Yannis m'a paru bien moins crédible, quelque peu forcée.

J'ai stoppé ma lecture au 23 décembre, voulant d'abord lire les versions des trois autres « complices » avant de lire le dénouement.
La fin de ce volume-ci je m'y attendais de plus en plus et elle ne m'a pas surprise. Elle semble en accord avec ce qu'a vécu le personnage et nous laisse un peu d'espoir après tant d'horreur. Un dernier chapitre très marquant, haletant, avec plusieurs rebondissements.

Bilan sur la série entière : Je suis surprise de constater combien les écritures des quatre auteurs s'harmonisent au point que je ne distinguais pas vraiment de différence de style d'un roman à l'autre. Bravo aux quatre et merci pour ce beau cadeau à lire !
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Je ne savais pas si c'était une bonne idée de lire un livre sur une pandémie pendant une pandémie mais au final, rien à voir avec notre COVID. Et je lirai bien les versions des autres personnages car j'ai trouvé celle-ci passionnante. J'espère juste que ce ne sera pas trop répétitif.
Pour ce qui est de notre première adolescente car oui, seuls les adolescents peuvent survivre au virus, nous avons affaire à une jeune bretonne qui va tenter de ralier Paris et le fameux Khronos pour voyager dans le temps et, sauver le monde.
Koridwen est naïve mais elle est aussi efficace et maligne. Surtout, elle est altruiste et lors d'une fin du monde, c'est toujours un bon point même si c'est considéré comme un point faible par les vilains.
J'ai vraiment apprécié ma lecture.

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