Ce que le sable prend, il le garde pour toujours.
Les marais avaient une grande dimension symbolique dans la préhistoire. Certainement parce qu’ils sont un trait d’union entre la terre et la mer, ou bien entre la vie et la mort.
Quand elle a adopté ses chats, sa mère lui a demandé d'emblée s'ils étaient des bébés de substitution. "Non, ce sont des chatons, a répliqué Ruth très sérieusement. Si j'avais un bébé, par contre, ce serait un chat de substitution".
Bien qu'elle ait souvent signé des pétitions pour le droit des femmes à allaiter en public, c'est un spectacle qu'elle trouve profondément gênant. D'autant plus que la fillette semble presque assez grande pour aller s'acheter un paquet de chips à la supérette du coin.
Le passé est mort, se dit-elle en secouant la tête. En tant qu'archéologue, elle est bien placée pour le savoir. Mais elle sait aussi combien il peut être séduisant.
OK, je suis grosse et je vis seule avec mes chats. Et alors ? C'est vrai qu'il m'arrive de leur parler, mais je n'imagine pas qu'ils me répondent.
Il n’a pas la télé. La faute aux rayons dangereux qui polluent l’atmosphère. Il n’a pas non plus de téléphone portable à cause des radiations. Un vrai cinglé.
Ce ne sont pas toujours les vagues auxquelles on s’attend, les déferlantes spectaculaires qui se ruent sur le rivage. Parfois, ce sont les vagues sournoises, celles qui arrivent de nulle part et aspirent le sable sous vos pieds, qui vous prennent par surprise.
Les frontières sont importantes. Même aujourd’hui, on aime que tout soit à sa place. « Garde tes distances », dit-on. Je pense que les hommes préhistoriques savaient comment garder leurs distances.
Si on n’arrive pas à rester séparés, c’est peut-être qu’on est faits pour être ensemble.