Et que ne durent que les moments doux

Dans ce roman, Virginie Grimaldi nous propose de suivre le destin de deux femmes à des étapes charnières de leurs existences. Lili a 27 ans et vient de donner naissance prématurément à une petite fille. Elle va connaître le parcours du combattant des parents qui voient leur enfant passer par un service de néonatalogie. Elle est paralysée par l'angoisse à l'idée que quelque chose arrive à son bébé. Elle connaît le pire comme le meilleur pendant ces semaines d'attente avant la sortie tant espérée et le lien qui la lie à son bébé n'en est que renforcé. Elise de son côté fête ses 50 ans et voit son « petit dernier », Thomas, quitter le nid pour partir étudier à Paris (sa fille aînée vit et travaille à Londres). C'est un coup dur pour cette femme divorcée qui vivait pour ses enfants. Elle ne sait pas faire les choses uniquement pour elle. Après toutes ces années consacrées à ses deux amours, elle en a même oublié ses propres goûts. Les chapitres de ce roman alternent entre l'histoire de Lili et celle d'Elise. Les deux m'ont touchée : Lili parce qu'elle m'a inévitablement renvoyée à la naissance de mes filles et surtout de l'une d'entre elles qui est passée (heureusement beaucoup moins longtemps) par un service de néonatalogie et celle d'Elise parce qu'elle me montre ce qui m'attend tôt ou tard (même si j'espère ne pas être seule pour affronter cela contrairement à elle). Virginie Grimaldi est une auteure qui sait toucher ses lecteurs, elle nous amène au bord des larmes mais elle sait aussi manier l'humour pour contrebalancer toutes ces émotions (le chien Edouard qui ressemble à tout sauf à un chien et dont hérite Elise au départ de son fils en est un bon exemple ; Elise qui dit à ses enfants ingrats qu'ils lui font regretter ses deux césariennes ou encore Lili qui dit que jusque-là elle se comportait avec les autres comme avec les crustacés : pour ne pas risquer l'indigestion, elle ne s'en approchait pas trop !). C'est ce savant mélange qui m'a fait apprécier ce livre.
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Coup de coeur !

J'ai réussi à avoir les larmes aux yeux alors que j'avais même pas lu un tiers du roman. Et j'ai fini en larmes. C'est une autrice qui manie les mots de manière magique ! Chacun de ses livres me touchent avec une de ses forces ! Impossible de ne pas être touché par ce que vivent Elise et Lili mais aussi tous les autres parents du service néonat.

J'ai eu l'impression de plonger dans un monde de doute et d'angoisse mais c'est grâce à ce côté parfois triste et pessimiste que l'on découvre la bienveillance, la réelle humanité et surtout la résilience. J'ai adoré tous les petits détails, réflexions de tous les personnages. Il y a des gens que l'ont rencontre et qui changent notre vie même si parfois leur rencontre n'est qu'éphémère, c'est aussi ce que je ressens chaque fois que je lis un livre de Virginie Grimaldi.

Beaucoup de petits moments de rire avec les SMS d'Elise à ses enfants. Ça m'a fait penser à la mienne parfois !

Merci de m'avoir bousculé, d'avoir partagé ces lignes et surtout de nous faire grandir humainement. J'ai déjà hâte d'avoir votre prochain roman entre les mains !

Les précédents titres pillés à un film, puis à Apollinaire, et maintenant à Bashung, quelle inspiration pour un écrivain. Et cette manipulation marketing m'irrite : La romancière la plus lue en gros, en majuscules, et en-dessous en tout petit : en 2019. Une romancière à succès a-t-elle besoin de cette couverture publicitaire à moitié mensongère pour vendre ?
L'histoire feel-good, créneau juteux du printemps usé jusqu'à la corde, reste banale. Un chien "farfelu", l'émotion tire-larmes, des vieux, des enfants, des mères fragiles, des clichés, tous ces romans peu écrits finissent par se ressembler.

Ouvrir un roman de Virginie Grimaldi, c'est toujours chercher quelques heures de réconfort, des bons mots, des personnages attachants et qui pourraient être nos amis. Et celui-ci ne fait pas exception à la règle.

Deux mamans se partagent la narration: Lili qui démarre son aventure de la maternité avec beaucoup d'angoisse dans un service de néonat et Elise qui vient de voir son dernier prendre son envol et s'installer à Paris. Les deux récits parallèles entrent en écho pour dresser un portrait très touchant de la maternité à des moments charnières dans la vie de certaines femmes.

C'est aussi l'occasion pour l'autrice de rendre un très bel hommage aux soignants engagés qui donnent toute leur énergie pour maintenir en vie les enfants des autres. Il faut dire que Virginie Grimaldi sait de quoi elle parle et comme souvent avec elle, c'est dans son vécu et ses émotions à fleur de peau qu'elle a trempé sa plume. Tout cela donne un récit très réaliste, souvent émouvant, régulièrement très drôle et qui accrochera même ceux qui n'ont jamais été et ne seront jamais parents tout en donnant espoir à ceux qui en ont follement envie.

Quel beau et doux moment de lecture!

Avec ce livre qui aborde la maternité, en tant que maman de deux ados dont un presque adulte... cette histoire ne pouvait que me toucher.

Et c'était sans compter l'écriture de Virginie Grimaldi, qui a les mots tendres, drôles, justes, émouvants. J'avoue avoir eu plusieurs fois les larmes aux yeux tant ses phrases font mouche.

Je n'ai pas connu les peurs et les douleurs que les parents éprouvent à la naissance d'un nouveau né prématuré, mais j'ai été très sensible au parcours de Lili et de son mari qui s'y trouvent confrontés. Il y a là un bel hommage aux soignants du service de néonatalogie, et au courage des parents.

Mais c'est assurément Élise qui m'a le plus touchée. La solitude du nid vide, ce fameux jour où nos enfants prennent leur envol. Oui, on les élève pour ça, on le sait, c'est ainsi. Mais on redoute le moment, et on se dit qu'on a encore le temps.

Et puis ça arrive. Voilà Elise maman à la retraite, face à sa solitude et avec pour seule compagnie le chien de son fils, Edouard, personnage à part entière, qui m'a fait sourire souvent. Lui aussi, le pauvre, il déprime depuis que son maître est parti. Elise doit réapprendre à vivre pour elle, et trouver une nouvelle famille pour Edouard.

Peut-être que je relirai ce livre de Virginie Grimaldi pour me faire du bien et replonger dans une bulle de douceur. Mais il me faudra sans doute comme Élise un petit temps d'adaptation, et des mouchoirs. Et puis ensuite... que ne durent que les moments doux !

Après plusieurs livres un peu difficiles, j'ai éprouvé le besoin de me plonger à nouveau dans l'univers sensible et chaleureux de Virginie Grimaldi.

Certains qualifient ses romans de « feel good » ou de superficiels. Effectivement ils sont pleins de bons sentiments, se lisent facilement et rapidement, le style d'écriture est simple et assez familier, mais ils accrochent le lecteur par le choix des thèmes, des situations et des personnages souvent touchants. L'autrice n'a pas sa pareille pour trouver les mots justes et les petits détails réalistes et percutants, pour décrire les états d'âme et les ressentis, comme dans la « vraie vie ».

Ici nous faisons la connaissance et suivons en alternance le quotidien de deux mamans : Lili qui vient de mettre au monde prématurément une petite fille, toute petite, qui demande les plus grands soins, et Elise, une maman de cinquante ans, qui se sent seule, désemparée, presque abandonnée après le départ de ses enfants devenus adultes. Pour chacune, ce sont des épisodes cruciaux de leur vie, des moments charnières.

Nous entrons donc, brutalement par la force des choses, dans l'unité de Néonatalité d'un hôpital de Bordeaux, où se croisent des soignants, des parents et bébés en détresse.

« Un lieu de vie où s'y percutent les émotions les plus intenses, s'y télescopent des destins abimés. La vie côtoie la mort, la terreur cohabite avec l'espoir, la joie succède au découragement, la sensibilité est exacerbée, le bonheur déborde, le chagrin est insondable, l'insignifiant n'existe plus, l'essentiel le devient vraiment. »

Virginie Grimaldi rend un très bel hommage aux équipes médicales qui mettent tout en oeuvre pour aider à donner et préserver la vie, à épauler les parents dans des moments difficiles et qui leur offrent toutes leurs compétences aussi bien professionnelles qu'humaines. Elle n'oublie pas les bénévoles, ces « câlineurs de bébés », comme Elise, qui prodiguent tendresse et affection aux petits patients. Leur rôle est essentiel et digne d'admiration.

Voici un roman très touchant où l'on sent que l'autrice a, une fois encore, mis beaucoup d'elle-même et de son vécu. J'ai aimé tous ces destins croisés, ces parents qui partagent la même épreuve et s'entraident, les personnages secondaires comme par exemple les beaux-parents de Lili ou encore Jean-Louis, Nora, Mariam, bien sûr aussi les enfants d'Elise, tous les liens chaleureux qui arrivent à se créer. Par contre, je n'ai pas trop aimé la surprise de la fin, que j'ai trouvée trop romanesque à mon goût.

Que dire encore ? Simplement qu'il faut se faire un petit plaisir en lisant ce livre écrit avec tendresse, humour et délicatesse. Beaucoup de mères, quel que soit leur âge, s'y reconnaitront certainement de temps en temps.

Lecture douce, fluide et agréable.

Virginie Grimaldi a une facilité pour nous entraîner dans ses romans , les pages défilant rapidement. Il est question ici de parentalité , voire de maternité, lorsque, au moment de donner la vie, tout ne se déroule pas comme on l'aurait imaginé . Nous suivons ici deux mères , l'une qui voit ses enfants quitter le nid, l'autre dont l'enfant est né prématurément, avec tout ce que cela peut engendrer .


L'histoire est très bien menée .

Cependant, pour une raison presque inexplicable, je ne suis pas parvenue à m'émouvoir dans ce roman. Ou plutôt , le sentiment qui a prédominé chez moi a été l'agacement , entre une mère qui couve à mon sens, trop ses enfants adultes ( qui sont vraiment très patients), et des beaux parents omniprésents qui envahissent la vie de la jeune maman. Ainsi, l'effet feel good n'a clairement pas été présent, or, c'est cela que je recherchais et attendais.

Je ne nie pas les compétences de cette autrice à succès , mais hélas cela ne fonctionne pas avec moi. N'hésitez pas à vous faire votre propre opinion si ce n'est déjà fait, car il est certain que Virginie Grimaldi est parvenue à émouvoir tant d'autres personnes, ce n'est sans doute pas pour rien.

Avec Et que ne durent que les moments doux, je vous avoue avoir été foudroyée par l'émotion, le coup de coeur passionnel. Celui qui crée non plus un lien avec les personnages, mais avec l'autrice. Celui où tu sais que tu liras tous ses romans, parce que décidément, elle sait te toucher, atteindre ton coeur.
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Ma rencontre avec Virginie Grimaldi est toute récente, en février dernier, avec Il est grand temps de rallumer les étoiles et pourtant, aujourd'hui, elle fait partie de mes écrivains phares. J'ai moi aussi succombé à son talent. A cette façon si belle de parler de la vie, si juste de raconter les histoires et les gens. A cette plume fine et drôle, à cette sensibilité et cette fraîcheur particulière. Quand je lis un de ses romans, je me sens mieux, je suis reconnaissante car je comprends que la sensibilité et la gentillesse ne sont pas des fardeaux mais des cadeaux. Et, pour ça, j'ai envie de la remercier.
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Ma chronique complète est sur le blog.

Comme d'habitude, Virginie Grimaldi a su faire de ses personnages des êtres attachants. de l'humour et l'on se retrouve dans cette histoire. Merci. Une fin a laquelle on ne s'attend pas. Se lit très facilement. J'aime énormément la façon qu'elle a de remercier toutes les personnes à la fin de son roman. Je conseille absolument ce livre à toutes les femmes.

J'adore les romans de Virginie Grimaldi, seulement, si elle est capable de me faire rire aux éclats, elle est aussi coupable de me faire pleurer par les émotions qu'elle fait passer à travers ses romans, ses personnages et leurs histoires.

Ce livre est de ce genre. Je m'en doutais un petit peu car je savais qu'elle avait écrit celui-ci durant sa grossesse et après son accouchement. C'est un de ces livres qu'il faut lire au bon moment.

Ce roman parle d'une femme qui vient d'accoucher, trop tôt, de sa petite fille et qui va vivre les premiers jours et même semaines, avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Avec l'aide de toutes les personnes qui travaillent dans le service hospitalier de Néonat. Mais aussi des autres familles qui sont dans le même cas qu'elle.
Il raconte également la vie d'une femme qui vient de voir ses enfants partir pour mener leur vie chacun de leur côté, la laissant seule avec le chien Edouard.

Je me suis laissée porter par les mots de Virginie Grimaldi et la touche Grimaldi à la fin, marque encore une fois son incommensurable talent.

Toujours des bons sentiments, amour, amitié mêlés aux moments durs et aux moments doux.
La vie n'est définitivement plus la même lorsque l'on devient Maman. 🥰