Les possibles

Merci d'avoir abordé un sujet aussi dramatique sous la plume de l'humour et de la sincérité. J'ai ri et j'ai pleuré, et je me suis souvenue…

Pour ceux et celles qui n'ont pas été touchés par la sénilité d'un proche, sachez que la lente descente vers l'oubli est plus difficile à vivre pour l'entourage que pour celui ou celle qui en est la victime innocente.

J'ai cru, au début, que le déni de ma mère pour ses oublis était de la mauvaise foi. Combien de fois me suis-je mise en colère après elle quand elle me reprochait de ne pas lui avoir dit des choses, alors qu'elles avaient été dites mais qu'elles s'étaient échappées de sa tête. Il m'en a fallu du temps pour accepter et simplement répéter, en m'excusant d'avoir oublié de dire.
Pour ne pas lui faire de peine.
Pour ne pas lui faire prendre conscience de sa décadence.

En lisant ce livre, je suis repartie dans mes souvenirs. Les souvenirs des dernières années. Je ne suis pas partie en Amérique, mais j'ai simplement tenté de l'entourer et de partager avec elle tout ce qu'elle aimait et tout ce dont elle avait envie… même si les restrictions médicales s'y opposaient. Je n'ai pas chercher à la maintenir le plus longtemps possible en vie. J'ai simplement voulu que ses dernières années de vie lui procurent un maximum de joie et de bonheur. Je voulais qu'elle soit heureuse le jour du départ.

Je ne sais pas si j'y suis vraiment arrivée, mais j'ai fait tout mon possible, oui… il m'a fallu croire à tous « Les possibles ».

Ce livre me rappelle que j'ai été son enfant, que j'ai appris la vie à ses côtés, que j'ai adopté les valeurs qu'elle m'a inculquées, que je l'ai aimée, mais qu'à la fin, elle a continué à me faire grandir en me faisant endosser le rôle qui était le sien.
Je crois que jusqu'au bout, elle m'a encore appris à devenir une meilleure personne.
Ce livre ressemble à celui de mes souvenirs, et j'ai aimé en tourner les pages.

Ce rapport aux maladies qui rend amnésique nos personnes âgées, nous touche tous de près ou de loin malheureusement. Ce livre en est un témoignage touchant et plein de sentiments, je le recommande. Certes on n'en sort pas indemne mais il est d'une tendresse qui nous fait autant sourire que pleurer au long de ces 360 pages. L'amour que donne les enfants aux parents et d'une telle puissance, les parents nous donnent la vie et malheureusement on les accompagne par la suite dans leur sommeil éternel. Avec ces maladies, ils deviennent vulnérable et finissent par avoir besoin de nous comme béquille. C'est une belle preuve d'amour que ce roman et qui nous renvoi à nos vies et à l'importance qu'on accorde aux choses de la vie.

C'est une histoire pas facile que nous écrit Virginie Grimaldi : une histoire entre un père et sa fille, une histoire qui décrit les relations que l'on peut entretenir avec son père une fois adulte et qui grâce à la maladie et aux souvenirs qui s'effacent, peut retrouver le chemin de l'enfant …. La maladie est souvent un choc mais c'est aussi dans ce roman , le récit d'une vie passée, un retour à ses souvenirs, une manière de retrouver le premier homme de sa vie . Comme tous les romans de cet auteur, c'est aussi un récit qui oscille entre rires et larmes et qui n'hésite pas à nous rappeler que la vie est courte et que les gens qui vivent près de nous, ne font qu'un passage. Ce roman ne nous immerge pas dans le pathos … il nous rappelle l'infini des possibles. de courts chapitres en anecdotes, le récit nous emmène dans le quotidien d'une famille où Juliane l'héroïne centrale et pilier de cette histoire, mène avec courage et force la vie de tout son petit monde, notamment celle de son père. A découvrir !

l'amour d'une fille pour son père ...

Depuis son premier mot, 'papa', Juliane voue un amour inconditionnel à son père.

Fantasque, lunaire, toujours prêt pour une aventure, une partie de pêche, c'est le grand père idéal pour son fils ... 

Mais ce père un peu dans la lune vient s'installer chez elle après l'incendie de sa maison, et Julian découvre ces petites anomalies cachées jusque là : l'addiction au télé-achat, dans lequel il vide ses comptes, la perte progressives de ses capacités sociales / sociables, la musique à fond et sa passion renaissante pour les Indiens d'Amérique ...

Un père que la maladie d'Alzheimer commence à grignoter, mais un père à qui elle offrira le plus beau des rêves tant que tout est encore possible.

Un livre tout en tendresse, malgré la panique qui sourd par endroits, un livre sur l'amour profond entre un grand père et son petit-fils, entre des filles et leurs père quand le temps bascule et que ce sont les plus jeunes qui doivent protéger 'ancien.

Un roman d'amour filial, de tendresse, de gentillesse ...

Un roman de saison ...

J'ai pris un peu de retard dans la lecture de ses romans ... le suivant m'attend déjà !  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Virginie Grimaldi que je découvre traite un sujet délicat qui peut tous nous toucher à un moment de notre vie: l'évolution de la dépendance d'un proche.
Ce sujet délicat montre à quel point un aidant peut être déstabilisé par cette épreuve de la vie. Ce roman est néanmoins plein d'humour rendant le sujet moins difficile à raconter. On trouve rapidement sympathique ce père marginal qui mord la vie à pleine dent. C'est aussi un roman d'Amour d'une fille pour son père. Il m'a également permis de me replonger dans la musique des années 70: Deep purple, Led Zeppelin,Jimi Hendrix.

15,5/20 [petit coup de coeur]

Deuxième livre que je lis de l'auteure Virginie Grimaldi et je suis toujours autant accroc ! Certes, « Les possibles » ne détrône pas « Quand nos souvenirs viendront danser » mais c'est tout de même un petit coup de coeur que je rends à ma belle-mère, qui j'espère, l'aimera autant que ma mère et moi l'avons dévoré !

Ce livre n'est pas simplement une histoire toute banale dont on suivrait le quotidien d'un homme atteint d'une maladie neuro dégénérative. Non, selon moi, c'est aussi et surtout l'acceptation des proches. En effet, Julianne finit par baisser les barrières, profiter des derniers instants de son père et cesse de se questionner sur le pourquoi du comment. Elle se rend compte que sa relation avec son père passe avant toutes ses tentatives de le rationaliser. Comme beaucoup, lorsque ces maladies frappent nos proches, on a tendance à ne pas comprendre leurs raisonnements, alors on tente de leur expliquer, de leur prouver que ce qu'ils disent n'a pas de sens, mais en vain. Ils ne comprennent pas, et s'entêter ou s'énerver ne rendrait pas la tâche plus facile. Bien au contraire.

On s'attache beaucoup aux personnages de ce livre. Ils sont tous si différents, mais chacun d'entre eux amènent davantage à l'intrigue. Jean est décalé, atypique mais très drôle. Julianne a l'esprit méthodique et bien rangé, elle s'évertue à tout contrôler, c'est quelqu'un sur qui on peut compter. Charlie est un enfant touchant qui a du mal à s'exprimer et se fait moquer par ses camarades de classe. Gaëtan est réservé et calme mais n'est pas en reste niveau gentillesse. Adèle, la soeur de Julianne, est tout aussi folle que son géniteur, mais aussi très extravertie. La mère de Julianne est très coquette et hautaine, mais derrière ces artifices se cache une maman qui veut le meilleur pour ses enfants. Et je finirai par Monsieur Colin, un voisin râleur qui se mêle de tout bien que attachant.
Je ne doute pas, cher lecteur, de ces protagonistes qui sauront ravir votre coeur !

Virginie Grimaldi aborde un sujet douloureux dans ce roman, celui de la perte d'autonomie d'un parent. Toutefois, ce n'est pas sans humour qu'elle raconte l'histoire de Jean et de "microbe". Une jolie rencontre avec une famille comme il en existe beaucoup, la force qu'il faut pour accompagner celui dont la mémoire s'efface, les ruses et les initiatives à mener pour lui rendre la vie belle avant qu'il ne soit trop tard. Une bien jolie histoire !

Lire un Virginie Grimaldi c'est se préparer à vivre plein d'émotions. Au début, souvent, on ne sait pas trop lesquelles seront mises à l'honneur mais quand vous comprenez… Dans 100% des cas pour moi, je passe du rire aux larmes en une page. Lire un Virginie Grimaldi, c'est oser affronter la douleur des autres tout en sachant qu'elle peut facilement être transposée sur la vôtre. C'est aussi avoir la certitude, que coûte que coûte, une grosse dose d'amour et d'espoir viendront relevé tout ça.

J'attendais la sortie de ce livre en format poche pour plusieurs raisons. Tout d'abord, j'ai la collection dans le Livre de Poche. Ensuite le résumé m'attirait, normal en même temps. Aussi, c'est ma garantie d'un moment de lecture enfermé dans une bulle de douceur. Pour ceux qui me lisent, vous avez du remarquer que c'est ce dont j'avais besoin ce mois-ci. J'ai quelque peu mis de côté mes livres noirs habituels pour ouvrir la porte à des romans beaucoup plus tendre avec mon petit coeur tout mou du moment. J'ai donc savouré cette lecture comme il se doit. le sujet me touche d'autant plus que cette fois, il s'agit de la relation père/fille. Mon père étant lui-même le 1er homme de ma vie, celui qui surpasse tous les autres. Mon phare, mon héros, vous imaginez bien comment j'ai pu me sentir en lisant cette déclaration d'amour. Sous ses airs de légèreté, on sait tous qu'il n'en n'est rien. Alors oui, vous allez sourire, beaucoup. Vous allez aussi avoir le coeur qui se serre, souvent. Les possibles vous offrent non seulement une superbe lettre d'amour à son père mais aussi l'envie folle de réaliser ses rêves, avant qu'il ne soit trop tard. Sous ses airs de grand gamin, Jean, fan de hardrock et d'indiens va vous donner une belle leçon de vie. Julianne ou Microbe pour les intimes va nous partager son quotidien, sa sensibilité, ses peurs, ses angoisses et ses envies. Il est tellement facile de s'identifier, au moins un peu à l'un des personnages. L'acceptation de la différence, de l'imperfection, de la vie telle qu'elle est.

N'imaginez pas un livre moralisateur. Je vous rappelle que c'est de Virginie Grimaldi dont ont parle. C'est probablement tout sauf ça. C'était tellement chouette, tellement beau que je n'avais qu'une envie, appeler mon père pour lui dire à quel point je l'aime et à quel point il compte pour moi. Heureusement, je n'attends pas de lire un livre pour le faire mais quand même. C'est vrai que sous ses airs de feel-good Les possibles nous remue bien la tête et le coeur quand même.

Se replonger dans ses souvenirs d'enfance pour finalement décider de s'en créer de nouveaux, encore et encore, tant qu'il est possible. Voilà une véritable preuve d'amour. Après tout, lorsqu'on vit quelque chose on ignore sur le moment quel en sera son impact sur notre vie, nos réminiscences. Profiter, toujours. de son père, de sa mère, de ses proches. Hier est passé, demain est incertain, maintenant est concret.
En quelques mots

Une fois de plus je ne veux pas vous parler de l'histoire en elle-même, quel gâchis. Lisez-le, vous comprendrez. Je peux juste vous dire, qu'une fois de plus j'ai été émue. Oui, je suis peut-être un tantinet émotive mais quand même. Comment cela pourrait-il en être autrement? Je ne vois pas. Virginie Grimaldi fait partie de mes petites parenthèses nécessaires. de celle qui remplissent les batteries et nous rappellent que les choses les plus simples, celles qui nous semblent acquises ne sont pas éternelles. Je le savais, mais le lire… C'est important. Papa je t'aime.

Lien : https://black-books.fr/2022/..

Bien qu'elle soit l'auteure la plus vendu en france je n'avais jamais eu l'occasion de découvrir la plume de Virginie Grimaldi. Aussi quand NetGalley m'a donné l'opportunité de tester la version Audiolib, je me suis lancée à l'occasion d'un long voyage en voiture.
Bienvenue dans la famille Piccoli, une famille comme on en connait tous, un peu comme la nôtre. Julianne la quarantaine, vit en couple avec Gaétan, et ensemble ils élèvent Charlie, un petit garçon d'une dizaine d'années pas tout à fait comme les autres. Une vie simple dans un pavillon en lotissement, bousculée le jour où ils doivent accueillir Jean, le père de Julianne dont la maison a été partiellement détruite à la faveur d'un incendie.
Un père un peu déjanté, tout sauf conventionnel à l'humour corrosif et au mode de vie à l'opposé de celui de sa fille. Mais quand ses frasques se multiplient, l'intuition de Julianne est en alerte. Et si il se mettait à dérailler? Et si ce n'était pas le signe de quelque chose de plus grave?
.
C'est un bien beau voyage que Virginie Grimaldi m'a offert avec ce livre audio. Un voyage tendre, drôle, et rempli d'émotion. Un livre bouleversant sur l'une des pires maladies qui soit, celle qui nous fait perdre nos parents lentement, inexorablement, alors qu'ils sont encore là. Un regard plein de tendresse sur les liens familiaux, sur le handicap, sur ce qu'il advient de nos rêves dans nos quotidiens surbookés.
Alors, arrivée au bout de cette lecture, je sais désormais pourquoi Virginie Grimaldi a autant de lecteur et pourquoi je compterai désormais parmi eux: c'est parce qu'elle nous touche en plein coeur.
Je ne saurai être complète sans rendre un hommage appuyé à la lectrice cet Audiolib, Audrey Sourdive. Avec un diction parfaite, une élocution merveilleuse, des talents de comédienne certains, elle m'a embarquée et a réussi le tour de force de différencier une dizaine de personnages dans des dialogues pourtant nombreux. Un tour de force à souligner.

Merci NetGalleyFrance, Audiolib et Fayard pour cette découverte

J'ai passé un bon moment avec ce roman de V.Grimaldi. Bien sûr, on peut lui reprocher la facilité du roman feel good, mais comme cela a déjà été dit sur Babelio , il n'y a pas de mal à se faire du bien.
C'est vrai qu'il y a beaucoup de clichés ou plutôt de grosses ficelles, une jeune femme hyper organisée, peut-être un peu psycho rigide, avec une petite vie bien organisée… un mari trop chou, un gamin chou aussi, mais qui souffre de dys quelque chose ( flûte, je sais déjà plus!…). Mais, il y a un mais… le papa, pas très vieux , la soixantaine bien tassée , débarque s'installer chez elle suite à l'incendie de sa maison.
Comme il est son parfait contraire, ça ne va pas être simple, surtout que Juliane doit se rendre à l'évidence : son papa chéri perd les pédales.
Pas la peine d'en dire davantage, ça a déjà été largement chroniqué.
J'ai beaucoup ri, j'ai eu la larme à l'oeil, j'ai compris qu'accompagner une personne atteinte d'alzheimer ( ou dans le cas présent d'une forme de démence sénile qui s'en rapproche) c'est vraiment très dur…
Ça n'est certes pas de la grande littérature, mais ça remplit l'objectif: on s'évade et on partage les émotions que l'autrice a voulu nous faire ressentir…