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4,19

sur 4876 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand un nouveau Grimaldi sort en librairie, cela donne à peu près le même effet que lorsqu'une petite vieille balance ses vieux morceaux de pain dans un parc rempli de pigeons : ils se ruent tous dessus ! le « Feel Good » n'a beau pas être mon genre de prédilection, quand un Grimaldi sort, et bien, moi aussi, inévitablement, je roucoule !

« Les possibles » ce sont à nouveau des personnages plus vrais que nature, emmenés par Juliane, la narratrice qui, suite à l'incendie accidentel de la maison de son père, se voit un peu obligée d'accueillir ce dernier chez elle. Fan de hard rock et passionné par les indiens, Jean s'avère assez original sur les bords et perturbe immédiatement l'équilibre et le quotidien parfaitement huilé du foyer de Juliane. Mais, ce qui l'inquiète encore plus, c'est qu'elle a l'impression que son père commence tout doucement à perdre un peu la boule…

Lire un Grimaldi, c'est s'installer en compagnie de ses personnages, que l'on considère très vite comme des proches. Comment ne pas s'attacher à cette mère de famille dont la chanson préférée s'avère être « Killing in the name » de Rage Against the Machine ? Comment ne pas fondre face à la relation quasi fusionnelle entre Jean et son petit-fils Charlie ? Comment ne pas pouffer de rire lors des joutes verbales entre Jean et son ex-femme ou face à la relation conflictuelle qu'il entretient avec Monsieur Colin, le voisin amère de Juliane ?

Malgré l'humour et la légèreté, lire un Grimaldi c'est également faire le plein d'émotions. Si Juliane décrit sa cohabitation avec ce paternel dont les souvenirs s'effacent inéluctablement avec énormément d'auto-dérision, elle le fait également avec beaucoup de tendresse et de justesse. D'une plume délicate et sincère, elle aborde des thèmes délicats tels que la maladie et la vieillesse, tout en nous parlant d'amour et de l'importance de la famille.

Virginie Grimaldi rend donc une nouvelle fois service en procurant à ses nombreux fans un moment de bonne humeur, léger et débordant d'humanité… et c'est en imaginant tous ces amateurs de « Feel Good » en train d'écouter la playlist de ce roman, une guitare électrique imaginaire à la main et en plein headbanging, que je referme également cet ouvrage le sourire aux lèvres, prêt à roucouler lors de la parution du prochain Grimaldi !
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Et hop, un second V.G. pour bien continuer les vacances ! Après une grosse déception dont je n'ai pas encore parlé (mais ça viendra bientôt), j'ai ressenti le besoin de retourner vers une de mes valeurs-refuges. Comme j'avais "Les possibles" à portée de main, c'est tout naturellement qu'il a pris la suite.

Je n'avais pas lu la quatrième de couverture en l'empruntant, j'ai donc été un peu cueillie à froid par le sujet, auquel je suis très sensible : la dégénérescence cognitive des personnes disons "d'un certain âge". C'est une expérience à laquelle j'ai été confrontée avec ma grand-mère que j'aimais tellement, j'ai mis très longtemps à m'en remettre, cela fait maintenant 25 ans qu'elle est partie, mais Alzheimer nous l'avait prise bien avant. Je craignais donc de ne pas supporter cette lecture, même si ce n'est pas vraiment du même trouble dont souffre Jean, le père de Juliane.

Jean a toujours été un peu spécial, anticonformiste et n'hésitant pas à afficher haut et fort ses goûts musicaux (excellents à mon avis !) et surtout ses opinions. Une personne comme je les aime, on était faits pour s'entendre. Juliane l'adore, mais elle étant de tempérament plutôt organisé et cartésien, il leur arrive de ne pas avoir la même vision des choses. Justement, à la suite d'un désaccord, ils ne se sont pas vus depuis quelques mois, quand l'incendie de la maison de Jean va les contraindre à cohabiter. Charlie, le petits-fils de Jean, est ravi : il faut dire que lui non plus n'est pas vraiment "conforme", selon certains. Ces deux-là vont se retrouver comme larrons en foire, mais pour Juliane et son mari, il va falloir remettre en question leur vie bien ordonnée. Surtout que le comportement de Jean va vite dépasser la simple excentricité qui lui est propre pour dériver vers des actes plus fâcheux dont il ne mesure pas la portée.

Virginie Grimaldi sait comme personne traiter de sujets délicats en y amenant une dose d'humour qui, sans occulter la gravité du propos, aide à alléger la lecture. Un cocktail qui fonctionne parfaitement sur moi, mes appréhensions ont très vite disparu et j'ai souri très souvent au fil des 370 pages, lues presque d'une traite. Alors évidemment certains aspects plus difficiles de la maladie ne sont pas approfondis, parce que Jean n'en est qu'aux prémisses (mais on sait que plus ce genre de troubles commence tôt, plus ils progressent vite). Par exemple la détresse des aidants n'est qu'effleurée, Juliane doit certes adapter son emploi du temps et réparer les "bêtises" de son père, mais la famille partage encore de nombreux bons moments. Par contre, elle doit également faire face à ses propres démons, souffrant d'épisodes boulimiques et d'un manque total de confiance en elle dès qu'elle sort de sa routine rassurante. Et pour ne rien arranger, elle apprend que Charlie souffre de dysphasie, trouble qui engendre des difficultés d'apprentissage et lui vaut des moqueries en classe.

Bref, on est loin du feelgood sirupeux auquel je n'adhère pas du tout, et cela me fâche toujours quand on range Virginie Grimaldi dans cette case. Je sais que je me répète, mais avant de juger, on lit, et pas seulement les 20 premières pages ! Ce n'est pas parce qu'il y a des sentiments dans les mots que le roman est mièvre, c'est comme de croire que les hommes ne doivent pas pleurer ou qu'il y a des auteurs "pour les femmes" ! Quand je lis certaines critiques assassines, je me dis que certains sont bien trop prompts à mettre les lecteurs dans des cases dont il ne faut pas déborder. Moi qui lis (et écoute) des genres parfois diamétralement opposés, ce genre d'assertion me révolte. Mais laissons là la colère, c'est stérile et je préfère rester constructive, comme j'espère que les commentaires le seront (mais je n'ai aucun doute là-dessus !).

Dernière chose : la play-list de ce livre est absolument géniale !
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Ah, qu'il est doux de se plonger dans les romans de Virginie Grimaldi !
Un peu, beaucoup de tendresse, dans ce monde de brutes, quelle agréable étape après "Je suis l'abysse" de Donato Carrisi.
C'est avec beaucoup d'humour qu'elle décortique une situation qui n'a pourtant rien de drôle, surtout à la fin.
Juliane, qui a un mari , un enfant et une situation stable, accueille son père dont la maison a brûlé. Il est fantasque, c'est le moins que l'on puisse dire. Jusqu'à ce que ses actes fassent penser à quelque chose de plus grave.
Mais il peut compter sur l'amour indéfectible que lui portent ses deux filles qui vont tout faire pour le rendre heureux malgré l'apathie qui le gagne peu à peu.
Le mot de la fin, c'est TENDRESSE.
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Une fois de plus, j'ai passé un excellent moment avec Virginie Grimaldi.
Comme dans ses précédents romans elle nous propose une histoire simple où tout est dit sans fioriture.
J'aime son écriture sobre, souvent émouvante, parfois drôle. Elle sait éviter le pathos même lorsque la vie se charge de malmener ses héros.
« Les possibles » nous emmène dans un monde à part où on n'a pas vraiment envie d'aller.
Un monde où l'on voit la mémoire d'un être cher partir peu à peu. Tout commence presque en douceur, des oublis, des incohérences que l'on met sur le compte de l'étourderie, jusqu'au jour où le mot tant redouté est prononcé : Alzheimer.
Il faut accepter, le plus difficile pour les proches que l'on nomme pudiquement « les aidants ».
Virginie Grimaldi ouvre la porte aux émotions lorsqu'elle doit s'occuper de son père après qu'il ait provoqué l'incendie de sa maison.
Ce roman c'est l'histoire de la vie avec ses bonheurs, ses drames. C'est une façon de parler du temps qui passe vite, trop vite, lorsqu'il est compté.
Profiter des moments que la vie nous offre encore, partager son temps, montrer son amour à ses proches, c'est une bouffée d'air et d'espoir que nous donne ce roman.
Merci à NetGalley et aux Editions Fayard.
#Lespossibles #NetGalleyFrance
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Je vais faire un court résumé, car on est un grand nombre à l'avoir lu. Juliane doit accueillir son père chez elle après qu'il a accidentellement mis le feu à sa maison. La cohabitation n'est pas si simple car les deux sont tout l'opposé. Juliane est organisée, maniaque, très raisonnable alors que son père est farfelu, écoute du rock et est passionné par les Indiens. Il a toujours eu un grain, mais certains petits indices lui font comprendre qu'il «déraille». Pertes de mémoire, absences, incohérences... Juliane est confrontée à la maladie de son père et le quotidien se complique. Mais elle doit faire avec et tente de s'occuper de son père au mieux.

Je l'ai souvent dit, je ne suis pas adepte du feel-good. Mais j'ai bien fait de dépasser mes préjugés sur le genre et l'auteure, car j'ai été agréablement surprise !

Passées les premières pages où j'ai du composer avec les blagues et le style très simple, je me suis laissé embarquer avec plaisir dans cette histoire très humaine.

Les personnages sont attachants, les dialogues réussis. Il y a de belles émotions, sans tomber dans le niais et des thèmes intéressants y sont abordés comme la maladie d'Alzheimer, la relation père-fille mais aussi le handicap, la complicité entre soeurs, ou le pouvoir de la musique.

Alors, bien sûr, le style n'est pas incroyable, mais c'est divertissant et efficace et l'auteure nous offre une jolie fin qui m'a émue.

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Quand je vois sortir un nouveau roman de Virginie Grimaldi, je n'hésite jamais longtemps : je le glisse rapidement dans ma pile à lire, sans même avoir lu le résumé ! C'est exactement ce qu'il est arrivé avec « Les possibles »… Cependant, il aurait peut-être été préférable que je lise la quatrième de couverture afin de savoir de quoi il en retourne. Car, bien que je m'attende à des sujets sensibles, je ne pensais pas que l'ouvrage traiterait principalement d'un père atteint de démence vasculaire. Si le thème est à la fois bien développé et crédible, j'avoue que j'aspirais à une lecture plus légère sur le moment… Car, croyez-moi, malgré l'humour dont fait preuve l'auteure, vous ne resterez pas de marbre face à ce géniteur dont la raison s'effrite et dont la personnalité s'effiloche. Ce « papa qui tire sa révérence » laisse une boule au ventre aux lecteurs, notamment à ceux qui ont eu (ou ont encore) un proche perdant le sens des réalités ainsi que sa mémoire…

C'est Juliane, une mère de famille, qui va narrer cette histoire. Avec franchise, auto-dérision, justesse et simplicité, elle va décrire sa cohabitation avec ce paternel pas comme les autres dont la maison a brûlé. Ce nouveau quotidien à quatre sera complexe, notamment à cause de cet homme excentrique ! Celui-ci a non seulement des lubies surprenantes, mais il a également tout un mode de vie ainsi qu'une façon d'être qui lui sont propres. Tant pis si cela ne plaît à personne ou si cela dérange ! Jean fonce tête baissée et n'écoute que son coeur. Il est également parfois brut de décoffrage, en particulier avec le voisin de sa fille avec qui il entretient une relation conflictuelle… À ma grande surprise, bien que j'aie aimé la dynamique des protagonistes, je ne me suis pas forcément attachée à eux. Jean est une belle personne, en particulier à travers les chapitres flash-back toutefois, je l'ai souvent trouvé lourd ou agaçant. Il en va de même pour Juliane qui m'a parfois exaspérée, notamment au début. Je ne comprenais pas toujours ses réactions. Je la trouvais également trop ferme avec son père qui avait tout perdu. Il n'y a que vers le milieu du livre où j'ai commencé à avoir de l'empathie pour ce qu'elle traversait.

Du côté de l'entourage, on notera le mari qui était, finalement, trop en retrait. Hormis quelques piques, il n'a pas eu de rôle majeur dans le scénario et n'a pas spécialement soutenu sa compagne… Ce qui m'a étonnée ! le couple était pourtant décrit comme relativement soudé, aimant et solidaire… Leur fils fut mignon toutefois, j'ai eu l'impression que l'on aurait pu davantage développer ce petit bonhomme ainsi que ses problèmes. Quant à la soeur et la mère de la narratrice, elles ont à peine réussi à éveiller ma curiosité que l'ouvrage était déjà terminé ! Il aurait fallu davantage creuser ces dames… Autre petit bémol : la fin est poétique, mais peu probable à mes yeux. de plus, je m'attendais à une chute étonnante (l'une des marques de fabrique de l'auteure). Même si les dernières lignes étaient dans l'optique de surprendre ou de « boucler la boucle », je les ai trouvées logiques… C'est dommage, car le dénouement me laisse souvent une petite étincelle qui perdure et me donne l'impression d'avoir été comblée par une bonne lecture.

Malgré mes réserves, ne vous y trompez pas : j'ai aimé cette nouvelle publication ! Elle m'a simplement moins parlé que les autres titres. Néanmoins, Virginie Grimaldi est toujours une magicienne qui sait émouvoir et faire rire ses lecteurs ! Certaines situations étaient vraiment cocasses malgré le sujet difficile ! D'autres, au contraire, étaient impressionnantes tant elles étaient crédibles et bouleversantes… Cela sent presque le vécu, en particulier les instants où Jean focalise sur quelque chose, vole malgré lui des choses au supermarché, s'accroche à un rêve, etc. Ce réalisme rend l'histoire d'autant plus poignante… Si vous cherchez un roman contemporain qui aborde les thématiques de la famille, de la maladie, de la vieillesse, de la tolérance et de la résilience, alors « Les possibles » devrait vous charmer ! Son humour, sa tendresse, ses belles valeurs et sa justesse vous promettent un beau moment littéraire…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Lire du Virginie Grimaldi, c'est s'assurer de trouver des personnages haut en couleur et de passer un très bon moment auprès d'eux.
Jusqu'à présent, aucun de ses ouvrages ne m'a déçu.

Quand l'auteure prend la plume, c'est pour faire résonner les mots.
À chaque fois, nous sommes gagnés par un lot de sourire et de rire à la lecture de certains passages. Je me vois à plusieurs reprises relire certain passage juste pour rire encore un peu plus.

Les romans de cette auteure mettent toujours du baume au coeur. Sa plume fait beaucoup de bien à lire. Et cette fois-ci, c'est encore gagné.

Quand le papa de Juliane voit sa maison partir en fumée et qu'il va venir vivre chez elle, elle va découvrir qu'il n'est plus tout à fait le même que celui qu'elle a connu enfant. En vivant à ses côtés chaque jour, elle va constater que derrière sa folie et sa joie de vivre perpétuelle se cache un homme qui ne sait plus bien qui il est. À travers Juliane, nous allons connaître les absences, les oublis et incohérences de son papa. Et nous sommes embarqués dans leur quotidien.

Virginie Grimaldi, j'adore et j'en redemanderai encore et encore. Elle nous donne envie de rester avec les personnages le plus longtemps possible.

L'auteure nous avoue en fin d'ouvrage qu'elle a peur que ses émotions ne parviennent pas à ses lecteurs. Elle a raison… Parce que c'est bien plus que des émotions qui nous parviennent... ce sont les sensations qui les accompagnent.

Cette histoire est selon moi plus touchante que les autres… Car j'ai l'impression que l'auteure y a laissé un bout d'elle-même. Ce roman sonne un peu comme une autobiographie, elle nous a ouvert son coeur.

Pour résumer, c'est le genre de lecture qui nous retourne au plus profond de nous et dont on se souvient longtemps.
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C'est une nouvelle fois une bouffée de tendresse et d'amour que nous envoie l'auteure à travers ce roman, la famille est comme toujours au centre de cette histoire, mais je dois dire que malgré tout, Les possibles n'est pas mon préféré.

Attention, je trouve ce roman d'une grande qualité, emplit de beauté, de douceur et de de tout ce qui fait que la famille est la famille, mais il m'a légèrement manqué quelque chose cette fois et il va m'être difficile de vous expliquer exactement ce que c'est. J'ai peut-être un peu moins souris, j'ai également et certainement trouvé un peu moins de justesse dans ce que Virginie Grimaldi tente de nous faire passer. Ce père qui est le centre de l'histoire est véritablement le point fort de ce roman, il est tout ce que j'aime, hors cadre et décalé. L'histoire entre cette fille qui va voir son père d'un oeil nouveau au fil des jours est un vrai régal, le talent de l'auteure est de toujours parvenir à vous plonger dans les souvenirs et au coeur de votre enfance, car quoique votre vie aie pu être, vous avez ressenti à un moment ce que Virginie Grimaldi décrit et c'est d'ailleurs ce qui fait son succès...
Lien : http://livresque78.com/2022/..
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C'est étrange comme d'un lecteur à l'autre, sur un même roman, nous ne ressentons pas les mots et l'histoire de la même façon !

Mais tout d'abord, on commence par découvrir cette couverture. Rose pale. Un visage. Yeux fermés. Des plumes sur la tête. J'ai pensé à de la douceur, à du sucré. A du Feel Good Book quoi.

Puis un titre. Court cette fois et qui ne donne pas beaucoup d'indications.

La quatrième de couverture ? Je ne l'ai pas lue car cette autrice, je lui fais confiance. J'y vais les yeux fermés. Mais non, le visage sur la couv' n'est pas le mien :-).

Pioché dans le cadre de Pioche dans ma PAL 07/2021.
Recommandé par ma cops @valou83, "je rigole à chaque chapitre". Me voilà, yeux ouverts à voir défiler cette nouvelle histoire concoctée par Virginie Grimaldi.

Même si j'ai ri, parfois, c'est une certaine mélancolie qui m'a rapidement gagnée.
Les histoires de Virginie Grimaldi, on ne fait pas que les lire, on les vit, d'une certaine manière, voir plus sur divers côtés.
Dans presque chacun de ses romans, j'ai l'impression qu'elle parle de quelques aspects de ma vie ! Pour reprendre ce qu'elle dit dans ce roman "elle est connectée à moi via Bluetooth". Et je ne pense pas être la seule.

Elle a une jolie manière de voir les choses, même dans les cas les plus tristes.

Passez la tête de l'autre côté du rideau pour voir quels sont les possibles.

Voir la vie en rose car "la vie est belle", comme dit Julia...ne.
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Ce roman de Virginie
Grimaldi m'a beaucoup touchée.

Juliane est la maman d'un petit garçon dysphasique. La problématique est bien décrite. C'est important pour ne pas banaliser une situation difficile à gérer au quotidien et ne pas tomber dans le travers que j'ai reproché à Amélie Nothomb dans « Les aérostats ».

Juliane est aussi la fille Jean, sexagénaire, original depuis toujours, passionné de musique et par les Indiens.

À la suite de l'incendie de son habitation, Jean est accueilli chez Juliane, son mari Gaëtan et leur fils. Jean commence à avoir des soucis de mémoire à court terme. Ce sera le début d'un parcours médical mais aussi humain, à l'occasion duquel Jean sera entouré de ses filles, déterminées à partager intensément chaque instant avec leur père. Il y aura également de très beaux moments
que Jean partagera avec son petit-fils.

Un très beau roman que je vous recommande.
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