Les possibles

Comme tous les ans, je me mets de côté un livre de Virginie Grimaldi pour le savourer tranquillement au printemps ! Cette année, j'ai jeté mon dévolu sur Les possibles et j'en suis ravie.

Dans ce roman, on fait la connaissance de Julianne, qui est une mère et une épouse comblée. Elle est mariée à Gaëtan et ensemble, ils ont un fils de six ans, Charlie. Leur vie est bien organisée et bien rangée, tout se passe pour le mieux, jusqu'au jour où la maison du père de Julianne, Jean, prend feu. Il se retrouve donc sans toit sur la tête et Julianne décide de l'accueillir chez elle. Jean est une personne assez fantasque, mais au fur et à mesure des semaines qui passent, Julianne se rend compte que son père perd un peu la tête.

Les possibles raconte l'histoire d'un duo pétillant, explosif. C'est un vrai roman sur les liens père-fille. J'ai beaucoup aimé et j'ai suivi l'histoire de Julianne et Jean avec beaucoup de délectation et de curiosité. Tous les personnages de ce roman, y compris ceux qui gravitent autour du duo principal, sont des personnages très attachants. Virginie Grimaldi a un don pour créer des personnages émouvants, qui restent en tête et dont on se souvient longtemps.

Mais Les possibles n'est pas mon roman préféré de l'autrice. J'ai été un peu moins touchée par celui-ci que par d'autres de ses romans, parce que la thématique m'a peut être tout simplement moins parlé. Même si la thématique de la vieillesse et de la perte des souvenirs est un sujet très important et extrêmement bien amené par l'autrice, c'est un sujet qui me touche un peu moins que d'autres sujets qu'elle a pu aborder dans d'autres de ses romans.

Les possibles est un roman touchant, émouvant, qui met en avant l'espoir et la résilience. Un très beau roman à découvrir, juste avant la fête des pères ♥️
Lien : https://youtu.be/j2gfW02N7HM

Le récit le plus intimiste de Virginie Grimaldi, semble-t-il et toujours aussi émouvant.

Jean perd la boule autant que notre gorge se serre à la lecture de ce roman, atteint d'une maladie dégénérative qui va vite, ce roman aborde la manière dont Julianne, sa fille et sa famille ont fait face à cette épreuve.

Dans ce livre, Virginie Grimaldi livre un témoignage poignant et intime sur la maladie, le deuil et l'amour filial. Elle décrit avec une grande sensibilité les moments de douleur et de doute, mais aussi, les moments de joie et de réconfort, dans une histoire qui met en lumière la force de l'amour familial.

La plume de l'auteure est toujours aussi juste et sensible, et sa capacité à exprimer les émotions de ses personnages est indéniable. Elle parvient à décrire avec une grande justesse les sentiments de Jean, ainsi que les siens et ceux de sa famille, dans un récit qui sonne toujours vrai.

C'est un livre poignant comme Virginie Grimaldi sait les faire, qui parle de la vie, de la mort et de l'amour avec une grande sincérité. Il est une ode à la famille et à l'amour filial, et un hommage touchant à un père aimé et admiré. Un livre qui ne peut que toucher.

Les possibles

Livre cosy et feel good comme j'aime et je ne suis jamais déçue par Virginie Grimaldi,
Le sujet principal ici est la maladie d'Alzheimer et la vie de famille, sujet assez difficile mais traité avec brio pour ne pas que cela soit triste et larmoyant.
J'ai aimé ce thème qui nous dit de profiter de chaque instant de vie, avant que la mémoire s'efface, la vie bascule, et que nos moments / nos proches disparaissent ou changent à jamais.

Un livre qui fait sourire et qui attriste de par son sujet sur cette maladie. Une lecture rapide et un feel good qui passe bien.

4 / 5

Comme tous les romans de Virginie Grimaldi depuis que je l'ai découverte, celui-ci ne fait pas exception. Toujours un tel plaisir de s'immerger dans le quotidien de ses personnages. J'ai particulièrement été touchée par l'histoire de Juliane et de sa famille qui doit vivre avec une maladie qui petit à petit ronge la mémoire de son père. Tant de précieux souvenirs d'enfance lui reviennent en tête. Virginie Grimaldi parvient toujours à nous faire esquisser un sourire aux lèvres, à nous émouvoir. J'ai déjà hâte de m'atteler au prochain !

Même si j'ai trouvé le début un peu long, j'ai bcp aimé ce roman.
une très belle histoire d'une relation particulière
entre une fille et son père. Un papa un peu loufoque qui sera soutenu par ses filles et plus particulièrement par Juliane ( microbe pour le papa) durant sa maladie.
j'ai bcp apprécié le voyage sur la route 66.
virginie Grimaldi aborde un sujet sérieux avec une petite part d'humour comme elle sait le faire.

Les Possibles, de Virginie Grimaldi, à été une jolie lecture.
C'est l'histoire de Julianne qui recueille chez elle son père Jean, original et rebelle, le temps que sa maison soit restaurée après un incendie accidentel. Avec des caractères que tout oppose, la cohabitation fait des étincelles, mais Julianne se rend vite compte que son fantasque de père n'est plus tout à fait le même...
Un récit drôle, touchant et profondément humain.
J'ai apprécié la tendresse qui se dégageait de cette histoire de relation père-fille. J'ai aimé l'évolution du personnage qui passe de l'agacement à l'angoisse, puis de la peur à l'acceptation. le style léger et plein d'humour et d'optimisme permet de traiter du sujet de la démence sénile avec émotion, mais sans tomber dans la tristesse.
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En 82 très courts chapitres (oui, j'ai trouvé ce livre un peu long…), l'auteure retrace des épisodes de la vie de tous les jours avec son père qu'elle (ré)apprend à connaître. Oui, elle le sait, ce père est fantasque et inattendu. Cependant, des éléments troublants viennent petit à petit annoncer ce que l'on ressent comme inéluctable : l'apparition de symptômes de la maladie d'Alzheimer ou apparenté.
Dans une dure réalité, l'auteure parsème ses propos de notes humoristiques et l'on navigue entre émotion, inquiétude et éclats de rire. Certains traits me paraissent bien exagérés mais ça passe. le dernier épisode est certainement magnifié mais il donne un certain espoir fataliste aux personnes qui traversent ce genre d'épreuve.
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Le temps file, il est parfois durement cruel mais nous rappelle aussi à l'ordre, il nous ramène à l'essentiel et nous fixe les vraies priorités..
On le sous-estime parfois, souhaitant qu'il ne dévaste pas trop brutalement nos repères, mais il se révèle être un adversaire de taille, auquel il faut s'allier, à défaut de pouvoir totalement l'apprivoiser.
Virginie Grimaldi sait, comme à l'accoutumée, saisir la beauté des émotions, les retranscrire et construire des histoires percutantes, mais composées d'une infinie douceur. Je me suis attachée à Jean dès les premières pages et identifiée à Juliane, car j'aurais sans aucun doute ressenti cette même incompréhension, frustration et profond chagrin si j'avais dû endurer cette terrible épreuve que d'affronter impuissante au déclin d'un être cher !
Mais, malgré cela, ce roman nous renvoie à la beauté des moments partagés ! À toute la richesse d'âme de Jean, un individu atypique, plein de vie et qui irradie d'une incroyable lumière. J'ai particulièrement apprécié la complicité entre ce père et sa fille, ce lien si fort qui perdure au-delà de la dégradation physique.
Un roman qui nous offre une belle leçon de vie. Choyez les êtres qui vous sont chers, profitez de chaque instant et cultivez chaque souvenir précieusement, ils sont le plus bel héritage qu'on puisse nous offrir.

Quand un nouveau Grimaldi sort, je suis toujours en attente de pouvoir le lire. J'attend et j'ai peur d'être déçue. J'ai toujours tellement d'appréhension. Ses livres me font toujours, l'effet d'un petit livre doudou, plein de joie, de tristesse, de tendresse, de nostalgie. Je fais toujours le plein d'émotions et j'ai toujours peur de ne pas avoir ce que je recherche dedans. Et à chaque fois, elle me surprends et arrive à me faire passer par une palette d'émotions tout le long de ma lecture.

Cette fois, on se joint à la famille de Juliane, une mère de famille, qui du jour au lendemain se retrouve à devoir accueillir son père car sa maison à brûler. Ce n'est évidemment pas sans accro, la cohabitation n'est pas toujours facile, mais comment ne pas s'attendrir devant ce père et grand-père un peu loufoque ! Un homme un peu marginal, et à qui cela convient très bien.

Au fur et à mesure, Juliane se rend compte que son père « perds la boule », des petits oublies, des petites phrases, des répétitions, mettent la puce à l'oreille de Juliane qui va finalement l'amener chez le docteur. le verdict tombe, une maladie dégénérative. Mais Juliane va se battre, avec Adèle (sa petite soeur), avec Jean, avec sa famille, pour continuer à faire vivre se papa loufoque, et se faire des souvenirs.

Je me suis retrouvée émue, triste et heureuse pour eux. Jean nous montre à quel point on devrait s'en foutre du regard des autres. Charlie nous apprend aussi qu'être « normal » ne devrait pas être obligatoire. Mais surtout Juliane nous apprend la résilience et la tendresse dans les gestes du quotidien.

Toujours en maniant les émotions et beaucoup beaucoup d'humour, on ne reste pas insensible à cette belle histoire de famille et vie.
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Encore un livre de Virginie Grimaldi fini. C'est toujours un vrai bonheur de lire ses livres. Cette histoire m'a touchée par sa vraisemblance comme par sa pertinence : On ne sait jamais combien de temps il nous reste avec les personnes que l'on aime. On ne peut pas se permettre de remettre à plus tard le temps qu'on passe avec eux.