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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman est un brûlant plaidoyer contre la peine de mort toujours en vigueur notamment dans certains états des Etats-Unis. L'auteur nous y décortique tous les rouages de la justice américaine.

Slone, Texas, Robbie Flak est un avocat qui aime les défis. Il se bat en ce moment afin qu'un délai supplémentaire soit accordé pour l'application de la peine capitale concernant son client, Donté Drumm. Ce jeune homme de couleur, est enfermé depuis 9 ans dans les couloirs de la mort pour le viol et l'assassinat de Nicole une lycéenne blanche, en 1998. Le corps de la victime n'ayant jamais été retrouvé, en l'absence de preuve irréfutable, l'avocat est persuadé que les aveux de Donté ont été extorqués par les flics qui l'ont interrogé à l'époque et qu'il y a eu faux témoignage. Le compte à rebours est commencé car l'exécution doit avoir lieu dans quelques jours.
A des centaines de kilomètres de là, dans le Kansas, un homme atteint d'un cancer en phase terminal, demande à parler au révérend Keith Schroeder. Multi-récidiviste dans des affaires de viol, actuellement en liberté conditionnelle, Travis Boyette se prétend être le véritable meurtrier de Nicole et dit savoir où se trouve le cadavre de la jeune fille. Totalement ignorant de "l'affaire Drumm", Keith fait des recherches et découvre avec stupeur qu'un innocent va être condamné à mort s'il n'intervient pas. Une véritable course contre la montre va alors commencer.

Cela fait très longtemps que je n'avais pas lu d'ouvrages de John Grisham. J'ai pu apprécier la précision de son style et son souci du détail. le roman est très dense mais il reste poignant, tout particulièrement lorsque l'auteur décrit les sentiments de la mère du jeune accusé au cours de la longue détention de son fils, son courage et sa dignité pendant et après sa condamnation à mort. Il est impossible de rester de marbre face à une telle erreur judiciaire. John Grisham nous dépeint une Amérique où les problèmes raciaux sont encore très présents et où on peut douter de l'impartialité de la police et de la justice, si étroitement liées à la politique. C'est bien sûr avant tout une démonstration magistrale de la non-légitimité de la peine capitale.
Malgré certaines longueurs ressenties dans la multitude de détails (mon esprit étant un peu imperméable à la complexité du système judiciaire américain), j'ai quand même apprécié ce thriller juridique auquel j'accorde un 15/20.
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De temps en temps j'aime lire un bon polar, c'est un genre que j'affectionne particulièrement parce que j'aime me prendre pour Sherlock ou Hercule !
Outre Doyle et Christie , John Grisham fait partie de mes auteurs de livres policiers favoris. A la différence des trois pré-cités, Grisham aime dénoncer l'imperfection du système judiciaire et écrit des romans à charge qui prennent parfois des allures de pamphlet.
Avec La Confession, l'écrivain ne change pas ses habitudes et s'attaque à la peine de mort, la partialité raciale, la corruption politique, l'incompétence des services de police et la violence de la machine judiciaire.
Grisham nous plonge dans une affaire sordide : Donté Drumm, jeune Afro-américain est arrêté et condamné à la peine de mort pour le viol et le meurtre de sa camarade de classe Nicole Yarber. Pendant huit ans, il clame son innocence avec l'aide de son redoutable avocat, Robbie Flak. Tous ses recours sont rejetés par les différentes institutions texanes et il ne lui reste que quelques jours à vivre. Mais à 600 kilomètres de là, le pasteur Keith Schroeder reçoit la visite de Travis Boyette, un délinquant sexuel, qui prétend être le tueur de Nicole. L'homme, atteint d'une tumeur cérébral, souhaite épargner la vie de Donté. Une course contre la montre s'engage pour tenter de sauver la vie de Donté et faire condamner le vrai coupable...
Farouche abolitionniste, John Grisham pointe du doigt les dérives du système judiciaire texan _ un des plus rudes concernant la peine de mort.
Avoir choisi de suivre les derniers jours d'un condamné innocent n'est pas anodin : comment réparer une erreur judiciaire si la victime de cette erreur a été assassinée par l'État sous couvert de Justice ? La Confession est un livre partial mais, étant moi-même opposée à la peine de mort, cela ne m'a pas dérangé le moins du monde.
Ce qu'il décrit dans ce roman est révoltant et scandaleux ! Les collusions entre les procureurs, les juges et les hommes politiques sont à vomir. Les procès sont une mascarade, les médias sont de connivence, les prisonniers sont traités pire que de la merde... le Texas est un État raciste puant dirigé par de fieffés salauds ! En lisant, je me suis sentie aussi écoeurée qu'après avoir vu Présumé Coupable ou Omar m'a tuer.
Comme d'habitude John Grisham ne s'embarrasse pas de fioritures : son style est simple et direct. Ce n'est pas de la grande littérature mais c'est plaisant à lire et son histoire donne à réfléchir.
J'ai seulement regretté quelques longueurs dans la seconde partie du roman et un épilogue un brin "facile".
Malgré tout, La Confession est un livre qui m'a beaucoup plu et que je recommande aux amateurs de Grisham et de chroniques judiciaires.
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La première partie « le crime » nous expose les faits et nous plonge vraiment dans le quotidien des derniers jours d'un condamné à mort.
Le thème est assez sensible mais John Grisham, avec l'histoire de ce jeune homme, ne nous laisse pas indifférent.
Les personnages sont vivants, sensibles et au final on ne peut pas rester insensible à l'histoire de cet homme qui est dans le couloir de la mort et qui attend son heure.
Ce qui m'a un petit peu dérangée c'est qu'il y a un peu trop de personnages d'un coup. Je me suis parfois trompée dans les noms surtout ceux des divers avocats ou enquêteurs…
Les sentiments sont peu approfondis, j'aurais bien aimé que l'auteur nous évoque plus ceux du pasteur mais aussi ceux du condamné à mort. Et là ce n'est pas le cas…
Pour ce qui est des descriptions c'est un peu la même chose, je ne suis pas arrivée à m'imaginer les personnages ou les lieux. Pourtant malgré ces manques on ressent vraiment l'atmosphère pesante et l'envie de sortir cet homme de ce couloir.
Ce qui m'a manqué aussi c'est d'avoir des points de vue concernant le condamné à mort. J'aurais vraiment aimé lire ce qu'il pouvait vivre au quotidien et ce n'est pas vraiment le cas. Il n'y a que quelques petits passages et ce n'est pas assez quand on sait qu'il a tout de même passé des années dans ce couloir de la mort.
La fin de cette première partie est intrigante et on sent vraiment que la prochaine partie va être importante.

Cette deuxième partie, « le châtiment » porte assez bien son nom.
J'ai trouvé cette partie vraiment prenante, mais en même temps dure et très, peut-être trop, réaliste.
On nous relate les dernières heures d'un condamné à mort et de tous les gens autour que ce soit ceux qui le soutiennent, ceux qui le rabaissent mais aussi ceux qui veulent faire changer les choses.
Ce qui est assez déstabilisant c'est que l'on assiste vraiment heure par heure et parfois même minute par minute.
Par contre je pense que j'aurais mis les heures plus en évidence (à part et en chiffres) pour donner un effet plus dramatique et montrer au lecteur les minutes qui s'écoulent et comment certaines peuvent être longues surtout pour un condamné à mort.
Certains passages sont plus durs que d'autres et on ressent assez facilement la détresse des personnages mais aussi leurs ressentis vis-à-vis de tout ce qu'ils vivent.
John Grisham arrive avec peu de descriptions à créer une ambiance concernant certains lieux importants et à nous montrer l'atmosphère parfois pesante qui règne dans certains passages.
Cette lueur d'espoir omniprésente donne une dimension réaliste mais aussi surprenante à l'histoire.
La fin de cette partie est vraiment triste, on ressent complètement l'amour de cette mère pour son fils et ce huis-clos mère-enfant, réunis malgré tout, est très touchant et émouvant.
J'ai parfois eu des frissons et envie de pleurer en lisant cette partie.

Dans cette dernière partie « La disculpation », John Grisham veut vraiment montrer au lecteur les erreurs du système juridique.
L'auteur décrit en peu de mots la machination qui se met en route, souvent trop rapidement quand un homme semble coupable. Il nous explique les failles et les manigances de cet Etat réputé insensible et qui n'hésite pas à envoyer un homme dans le couloir de la mort.
Tout au long du roman tous les personnages ou presque sont bien mis en avant et l'auteur n'en oublie aucun. On y retrouve tous les types de proagonistes et c'est assez intéressant de voir l'évolution de chacun d'entre eux.
Au final un seul personnage, Donté Drumm, aura suffi à faire changer certaines personnes et peut-être, même sûrement selon moi, faire évoluer les mentalités.
Même si ce roman reste une fiction l'auteur veut dénoncer la politique du Texas, un Etat où la peine de mort est très présente et où je pense les abus sont trop fréquents.
La fin du roman est intéressante et nous montre que malgré tout, les mentalités et surtout la justice ne sont peut-être pas prêtes à totalement changer.
En résumé c'est un roman assez dur, qui m'a fait parfois avoir des frissons, parfois avoir peur. Je pense qu'il devrait être lu par beaucoup de personne pour enfin prendre conscience du système juridique du Texas, un système trop peu connu…
Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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Procès à charge contre le système judiciaire américain en général et la peine de mort en particulier, la confession est aussi le récit d'une course contre la montre. le pasteur Schroeder réussira-t-il à amener jusqu'à la cour d'appel le criminel Boyette, malgré les interdictions de circuler qui pèsent sur lui, pour convaincre les juges et le gouverneur du Texas que Donté Drumm est innocent ?
On (re)découvre à travers ce roman le poids des préjugés sur les tribunaux américains, l'importance du pathos dans le traitement des affaires criminelles, l'irruption de la télé dans le deuil, mais aussi ces personnages lumineux que Grisham pose comme des jalons d'espoir pour son pays.
Je ne peux bien sûr que vous encourager à le lire en anglais, c'est tellement plus agréable...
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La Confession.

OUI LA JUSTICE PEUT TUER DES INNOCENTS.

Thèmes: Thriller, justice, corruption, incompétence et violence policiére.

Personnages:
Nicole Yarder-La victime
Travis Boyette-Le meurtrier
Don Drumm-Dans le couloir de la mort
Keith Schoreder-Le pasteur
Robbie Falk-L'avocat
Drew Kerber-L'inspecteur
Jim Morring-L'inspecteur

En 1998 dans une petite ville de Slone au Texas disparait une lycéen nommée Nicole Barber. de suite les soupçons ce porte sur sont petit amis Don Drumm. Lycéen dans le même collège et joueur de football. Il est arêté les aveux lui sont extorqués avec peut de preuve et on ne retrouve pas le cadavre. La condamnation est donnée.
Quelque année plus tard un homme ce présente chez un pasteur il confesse le meurtre et le viole de Nicole Yarder. Il peut indiquer le lieu du cadavre. Une histoire sur fond de racisme et violence policière. Des manifestations de la population pour la non application de la peine de mort et contre sa condamnation. Un cabinet d'avocat qui multiple les appels pour tenter de sauver sont client.

Le 25 em roman de John Grisham évoque tout les dysfonctionnement de la justice américaine avec toujours en tôle de fond la partialité raciale, la corruption politique et bien sur la violence.


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J'ai découvert John Grisham avec "l'affaire Pélican" en l'an 2000, depuis chaque fois que l'un de ses romans tombent sous mes yeux je m'empresse de le lire.
C'est se qui est arrivé a ce roman que j'ai emprunté a ma biblio et lus aussitôt.
Je ne suis pas partisan de la peine de mort mais pour certains criminel ou il n'y a aucun doute je m'interroge.
Dans ce récit, qui fait froid dans le dos, l'auteur nous raconte une erreur judiciaire envers un jeune noir jugés par des blancs dans l'Etat du Texas.
Avec un sens du suspense qu'il maîtrise parfaitement il va nous entraîné a la suite d'un Avocat, Robbie Flak, dans le couloir de la mort ou ce jeune noir attend.
Je ne connais pas les différences entre les deux système juridique, l'Américaine et la Française, mais j'espère n'avoir jamais a me défendre d'une fausse accusation.
Car il faut bien l'avouer, ce genre d'histoire se joue des frontières, en France seulement neuf erreur ont étais reconnues et rejugées.
Au Etat Unis, rien qu'en 2013, quatre vingt sept affaires furent reconnues comme erreur.
Ce n'est pas un Roman mais un plaidoyer contre cette soit-disant Justice qui aboutit a l'exécution d'êtres humains par leur semblables.
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Plaidoyer édifiant contre la peine de mort et les oeillères de la justice américaine.
Un très bon Grisham.
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Hyper efficace, ce livre est impossible à lâcher une fois qu'on l'a commencé. Un vrai plaidoyer contre la peine de mort, sous forme de thriller.
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De John Grisham : La Confession.

_Au Texas un jeune Afro-Américain ,Donté Drumm, condamné pour le meurtre d une pom-pom girl qu'il n'a pas commis va traverser le couloir de la mort.
_Au Kansas, Travis Boyette, criminel sexuel bien connu revendique ce meurtre. Atteint d'une tumeur incurable au cerveau il désire faire réparation.
_Le révérend Keith Schroeder, pasteur Luthérien, pris dans la tourmente de cette histoire le conduira, chez l'avocat de Drumm.

Voilà un livre qu'on ne lâche pas. 
La justice Américaine différente des Etats, la corruption au sein même de cette justice, la manipulation, tout est décrit ici.
La couleur de peau, noire ou blanche sera également au coeur de ce thriller.
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« La Confession » de John Grisham est un roman judiciaire, genre littéraire qui a fait sa réputation. Ce n'est pas un thriller palpitant, comme « l'Affaire Pélican ». C'est une chronique minutieuse, exhaustive et implacable d'une erreur judiciaire, qui souligne de possibles défaillances du système judiciaire texan, quand il condamne à mort. L'auteur peint les opinions, les sentiments, les doutes et les certitudes de tous les protagonistes, pour énoncer un plaidoyer imparable contre la peine de mort. L'écriture (traduction) est très classique, sans effets de manche, ni effets de style.
Certes, j'ai trouvé des longueurs et des redondances au début. J'ai douté de la crédibilité de dialogues trop francs entre des inconnus ou avec le coupable. Mais c'est un roman émouvant, engagé et intéressant sur les déchirements de l'Amérique profonde.
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