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3,9

sur 309 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'avocat Marvin Kramer a reçu des menaces de mort. La première plainte déposée par son cabinet visait les pratiques électorales discriminatoires. Il a eu pour cela à un article dans la presse. A partir de là, il se retrouve sur la liste noire du Ku Klux Klan. Pour faire sauter le cabinet de ce Juif, 3 hommes sont nécessaires pour cette opération : un qui a de l'argent, un membre du Ku Klux Klan et qui connait bien le terrain et le troisième, un expert en explosifs. Sam l'un des terroristes se retrouve dans le couloir de la mort. Adam son petit fils débute dans le métier d'avocat mais il va tout faire pour lui évite la chambre à gaz malgré ce que son grand père à fait.

J'ai bien apprécié cette lecture car le suspense sera présent jusqu'aux dernières pages. On est en apnée et doute de savoir si l'exécution va avoir lieu ou pas. On a l'impression d'avancer et d'attendre en même temps que Sam
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Un Grisham qui vous prend aux tripes pour ne plus vous lâcher avant d'avoir refermé le bouquin. Et le pire c'est que l'on se surprend à s'attacher à ce condamné à mort qui est pourtant le portrait craché de la plus ignoble des pourritures.
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De ce couloir de la mort, on ne sort pas indemne... Grisham, avec tout son talent, arrive presque à vous faire "aimer" cet homme, auteur d'un crime sordide, et condamné à attendre la peine capitale dans le couloir de la mort. J'ai vibré avec son avocat, attendu moi aussi les délibérations, les recours... jusqu'au bout. Et pourtant, dieu sait que l'homme en question ne mérite en rien compassion. Mais le talent de l'auteur est là... Livre intéressant qui plus est, pour ceux qui s'intéressent à cette partie de la société américaine, qui concerne le rapport à la justice et à la peine de mort. Pour ceux qui n'en connaissent que la (surprenante) série Prison Break, ouvrez ce livre, et vous plongerez dans le fourmillement et les sentiers de la justice américaine.
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Nous sommes dans le couloir de la mort, à quatre semaines de l'exécution de Sam, 69 ans, cela fait neuf ans qu'il vit là, en cage. Un jeune et brillant avocat, se met en tête de sauver son grand-père qu'il ne connait pas... mais tous les recours sont épuisés, une course contre la montre s'engage... Tous les jours des recours sont envoyés à la cour dans le but d'obtenir un sursis, jusqu'au jour fatal, ou peut-être il obtiendra la grâce du gouverneur...

Il est vrai, que lorsque l'on apprend tous les méfaits et les meurtres de ce grand-père, l'on se dit, il n'a que ce qu'il mérite, c'est un vrai monstre, même si l'on est contre la peine de mort. Puis au fil des pages, on le voit s'amender, regretter amèrement ce qu'il a fait... il nous explique, que ces parents et grands-parents faisaient aussi partit du KKK, qu'ils le faisaient participer aux lynchages, et aux meurtres. Alors on se met à avoir de l'empathie pour ce grand-père, et l'on espère la grâce du gouverneur....

C'est un livre que l'on oublie pas, un livre qui vous prends aux tripes, un plaidoyer contre la peine de mort.

"L'horreur spécifique au quartier des condamnés à mort, c'est de s'y voir mourir un peu plus chaque jour. L'attente vous tue. Vous logez dans une cage et, lorsque vous vous réveillez pour cocher un nouveau jour, vous vous dites que la mort s'est encore rapprochée de vingt-quatre heures.
Par moments, on la souhaite. Entre mourir et vivre dans cette prison, Sam choisirait de respirer le gaz. Mais il y a toujours l'espoir de capter l'attention d'un juge. Chacun des condamnés rêve d'un miracle. Et ce rêve l'aide à survivre".
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John Grisham est visiblement, et à juste titre, totalement opposé à la peine de mort. Cela se ressent tout au long de la lecture puisque, même s'il n'excuse pas les actes de son personnage principal, Sam Cayhall, il parvient à nous rendre le vieil homme sympathique. Et pourtant, ce n'est pas chose aisée, puisque Cayhall est un ancien du Ku Klux Klan, qui assume parfaitement sa haine des Afro-Américains et des Juifs (entre autres).
Ce roman m'a donc beaucoup plu, à la fois pour la position engagée de l'auteur, mais aussi pour les détails procéduraux que Grisham n'hésite pas à donner tout au long du roman. C'est toujours agréable de pouvoir comparer notre propre système judiciaire avec celui des autres pays (en particulier avec celui des Etats-Unis), ne serait-ce que par le biais d'un roman :-p
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1967. Mississippi. Trois hommes du KKK font exploser le cabinet d'un avocat juif défenseur des droits civiques, les deux petits jumeaux qui accompagnaient leur père sont pulvérisés, et l'avocat, amputé des deux jambes, inconsolable, se suicide
Seul parmi les trois complices, Sam Cayhall est pris, jugé et libéré par les tribunaux suprémacistes blancs jusqu'à l'abolition du ségrégationnisme où, rejugé, il est condamné à mort.
1991. Adam Hall, jeune avocat et petit-fils du condamné, veut défendre ce grand-père qu'il ne connaît pas. le crime de Sam a dévasté sa famille: le père d'Adam a déménagé, changé de nom et finalement, il s'est suicidé; sa tante s'est réfugiée dans un mariage raté et dans l'alcool. C'est chez cette tante fragile et généreuse qu'Adam logera durant les quatre semaines qui lui restent pour se battre contre l'exécution de Sam,

Avec une immense compassion, ce livre décrit la détresse et la honte vécues par les proches d'un criminel. Il dénonce la cruauté de la peine de mort et des conditions de son attente, il dépeint l'abjection d'une presse qui souille tout ce qu'elle touche, il témoigne de la complexité du système judiciaire américain et souligne qu'en ces cours de justice, l'ambition, les préjugés et les querelles internes déterminent les décisions capitales. Il montre enfin comment un enfant plongé dans un discours de haine qui s'inscrit en lui comme un devoir, peut devenir un homme qui vit, tel le condamné à mort, enfermé dans une cage étroite sans fenêtres et sans joie.
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Comme les chiens ne font pas des chats, Grisham livre ici une nouvelle oeuvre dans la plus pure tradition Grisham, une touche de moralisation en plus.

Ce roman couvre les heures de suspense menant potentiellement à l'exécution d'un homme dans l'est du Texas, période au cours de laquelle nous verrons si les personnages et l'avocat de la défense du condamné peuvent convaincre les autorités qu'ils ont tort.

Bien que son sujet soit plus sombre que la plupart de ses oeuvres (y compris un meurtre brutal, une condamnation injustifiée et une exécution imminente), le livre regorge de personnages typiques de Grisham, y compris de puissants méchants sur trame de complot contre une équipe courageuse de héros outsiders risquant tout, dans la lutte pour la justice.

Il apparaît clairement que Grisham veut convaincre le lecteur de l'inhumanité de la peine capitale et se veut moralisateur à ses heures.
La loi du Talion est pourtant encore bien d'application dans de nombreux états des USA. Je crains que son plaidoyer ne change pas grand chose même s'il nous remue face à cette "vengeance" déguisée en justice.

Quoi qu'il en soit, Grisham est un conteur qui crée des romans incroyablement crédibles et saisissants. Cette histoire était particulièrement convaincante dans la mesure où elle semble bien pouvoir se produire aujourd'hui.
A nouveau, nous ne sommes pas dans la même catégorie que son livre le droit de tuer mais cette "confession" (titre original) est lue sans grande angoisse mais avec une envie étrange que cesse la pratique de la peine de mort.
Finement joué Monsieur Grisham.
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Jusqu'à la dernière page du roman, on espère qu'un sursis de dernière minute ou que la grâce du gouverneur va sauver Sam Cayhall de la chambre à gaz. La question de la peine de mort nous amène à réfléchir nous-mêmes sur ce grave sujet. Qui et comment peut-on prendre la décision de supprimer la vie à un individu ?
C'est un roman très émouvant qui va crescendo dans les rapports entre Sam et Adam, son petit-fils et son avocat qui ne veut pas, malgré les crimes commis, laisser mourir son grand'père.
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Le couloir de la mort/John Grisham
L'action débute dans l'État du Mississipi en 1967. Un commando de trois hommes affiliés au Ku Klux Klan a décidé de se débarrasser d'un avocat antiségrégationniste. Marvin Kramer, avocat de renom, sa femme et leurs deux fils sont installés à Greenville depuis des années. Juifs d'origine allemande, leurs ancêtres vivent ici là depuis quatre générations.
Jeremiah Dogan est le financier du commando. Sam Cayhall est le coordinateur et Rollie Wedge l'artificier, spécialiste en explosifs.
Lors de l'explosion qui ne s'est pas passée comme prévu, Sam qui n'aurait pas dû être là, est blessé et interpelé par la police pour avoir gêné l'intervention des forces de l'ordre. Les deux enfants Kramer sont atrocement tués et Marvin très grièvement blessé.
La blessure de Sam le trahit par la présence de morceaux de verre et il est incarcéré puis présenté au juge. Son avocat parvient à faire ajourner le procès, et Sam peut rentrer chez lui.
Un nouveau procès a lieu six mois plus tard mais est également ajourné pour vice de procédure.
Marvin se suicide en 1971. le FBI fait tout pour relancer la procédure. Ce n'est qu'en 1979 que des événements vont faire ressortir l'affaire. Un nouveau procureur, jeune et brillant, est élu à Greenville. La vie des Noirs a bien changé entre temps, la ségrégation est abolie et ils ont droit de vote.
Par ailleurs, Dogan est accusé de fraude fiscale. Il lui est proposé de lui éviter la prison s'il témoigne contre Sam Cayhall dans l'affaire de l'attentat contre Kramer. Un troisième procès s'ouvre en 1981 et Sam Cayhall est reconnu coupable de deux assassinats et condamné à mort. Près de dix années se passent en prison pour Sam.
En 1990, Adam Hall, un jeune avocat de Chicago opposé à la peine de mort veut prendre en charge le dossier Cayhall pour lui éviter la chambre à gaz. En vérité, Adam est le petit -fils de Sam…Son père, Eddie, fils de Sam, désespéré et humilié s'est suicidé quelques années après la condamnation à mort de Sam.
Adam est entré dans un gros cabinet d'avocats de Chicago neuf mois auparavant ayant appris que ce sont des avocats de ce cabinet qui avaient en charge le dossier Cayhall. Au cours d'une discussion, son chef Goodman lui fait part de sa conviction que Cayhall n'a pas agi seul, mais que jamais il n'a voulu dévoiler le nom de ses complices car tenu par un serment fait au sein du Ku Klux Klan. Il est bien évident que si pouvait être mise au grand jour la complicité de tiers, cela changerait tout et entrainerait une révision du procès.
Adam entreprend toutes les démarches pour rencontrer son grand-père dans la prison de Parchman. Il appréhende cette première confrontation. Sam est un vieillard à présent et son petit-fils n'a que 27 ans pour prendre en charge une telle affaire et obtenir un sursis. Adam apprend en entrant à la prison que Sam doit être exécuté dans quatre semaines et ne veut voir personne…
La première rencontre entre les deux hommes au parloir du quartier de haute sécurité met en évidence tout le talent de l'auteur pour faire de ce moment un temps de grande émotion au-delà du contexte qui a conduit à la condamnation à mort. Adam a préparé durant sept années cette séquence, n'étant même pas certain de pouvoir la réaliser. Il va tout faire pour éviter la chambre à gaz à son grand-père. Il a un plan qu'il est peut-être le seul à pouvoir mettre en place, car son sang et aussi celui de Sam et il parviendra peut-être à faire dire à Sam ce qu'il n'a jamais voulu dire pour se sauver. Avec habileté il questionne Sam qui accepte de répondre, mais en ne disant pas toujours la vérité et cela, Adam le sait mais ne le montre pas. La question qui revient souvent concerne les explosifs qu'il affirme avoir manipulé. Or on se souvient que c'était Rollie Wedge l'artificier, lequel n'a jamais été inquiété par la justice, comme s'il n'existait pas. L'explosion qui accuse Sam n'est peut-être pas de son fait. Et puis Sam apprend à Adam que Dogan qui avait témoigné contre lui dans le cadre d'un marchandage avec la justice, est mort dans l'explosion de sa maison un an jour pour jour après son témoignage. Coïncidence ?
500 pages d'un suspens absolu pour savoir si Sam va donner le nom de Wedge pour échapper à l'éxécution.
Un thriller sans un temps mort, remarquablement construit et écrit, abordant avec subtilité la question de la peine de mort et la vie des condamnés en attente de leur exécution. Adam pourra -t - il éviter à son grand-père la chambre à gaz ?
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un bon Grisham !
Il dépeint ici l'amérique profonde comme il sait si bien le faire. KKK et peine de mort, très intéressant d'en apprendre plus sur le droit pénal américain!
Les personnages et leurs histoires sont d'une grande complexité ce qui apporte une profondeur au récit.
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