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San Antonio tome 29 sur 175
EAN : 9782265075801
256 pages
Fleuve Editions (15/05/2003)
3.78/5   50 notes
Résumé :

Lorsque la grande aiguille de ma montre a fait sa révolution sur le cadran, la porte de l'usine se rouvre et mon zigoto réapparaît. Il est plus furtif qu'un souvenir polisson et il se met à foncer dans la partie obscure du quai, la tronche rentrée dans les épaules... Il marche vite, sans courir cependant... Il semble avoir peur... Oui, pas de doute, il est terrorisé... Je lui laisse du champ et je démarre en douceur. Soudain, il se cabre. Dans l'ombre, d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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L'histoire tient en trois lignes, un espion fait surface à Paris, San-Antonio et son équipe sont chargés de surveiller un de ses contacts, Danio, un perceur de coffre-fort italien repenti. Cette affaire va les embarquer dans une affaire de cambriolage industriel puis sur un paquebot. Un simple affaire d'espionnage se transforme sous la plume outrancière de Frédéric Dard en une feu d'artifice de drôleries, à coup de calembours grotesques, d'expressions et de maximes hilarantes ou grossières ou même parfois poétiques, de réflexions délirantes sur les sujets les plus incongrus, j'aime ses manières de prendre le lecteur à partie, de se moquer de lui-même, de ses personnages et de ses lecteurs. C'est totalement irrespectueux, souvent lourd, toujours graveleux, on sent la plume lui échapper parfois, il place les mots comme il lui viennent à l'esprit, ça fume, ça explose, et j'avoue que le plaisir de lire un San-Antonio ne doit pas beaucoup à l'intrigue, mais plus aux tergiversations intellectuelles, langagières.
J'ai ri tout du long, j'ai épinglé une flopée d'extraits, c'était franchement réjouissant.
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Collés à la surveillance d'un gaillard douteux, S-A et ses acolytes Bérurier et Pinaud se retrouvent une nouvelle fois au coeur d'une histoire d'espionnage.
De fil en aiguilles, ils montent bientôt à bord d'un transatlantique avec pour mission de découvrir qui a embarqué avec les précieux plans ainsi que la maquette d'un appareil volés peu avant.
Chouette ambiance vous l'imaginez dans la cabine qu'occupent les 3 lascars.
Mais la voyage ne dure que quelques jours, aussi S-A doit-il se presser l'oignon pour intercepter les documents...
Encore un épisode réussi, merci Frédéric Dard !
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« du poulet au menu », ca promet…
En fait dans ce petit San-Antonio mensuel alléchant, rien de très innovant… Nous avons bien le trio San-A. Béru Pinaud… mais loin de ce que l'on connaîtra plus tard, quand les deux acolytes du commissaire auront atteint leur envergure maxi.

Tout commence par la surveillance attentive de Diano, un perceur de coffre italien repenti, mais malgré tout encore en contact avec un espion international turc : Grunt.

Toujours dans l'espionnage international, ici un avion à décollage vertical, Frédéric Dard nous sert ici un épisode plaisant – quoique pas très dense et assez prévisible – ni trop violent ni trop noir, avec une jolie blonde et surtout, pour la première fois des calembours sur les noms des personnages comme « la Baronne Tuchelingue du Prose » ou le « Général Lavert-Jovent »… Je sais, c'est lourdingue, mais j'y peux rien, ça m'fait marrer…

Le mois prochain : « Tu vas trinquer San-Antonio »…
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29ème aventure de San Antonio. On est toujours dans la série des années '50. Il reste encore 8 livres dans cette décennie.

San A et ses complices surveillent un ancien malfrat, rangé, mais qui se fait alpagué par un gars du milieu. Ce dernier lui met la pression et lui demande de « rembourser une dette » en cambriolant un coffre-fort. le repenti vient se confier à Antoine, qui, après coup, se demande si ce n'est pas un piège…

Le malfrat-repenti est liquidé et nos trois joyeux drilles embarquent sur un bateau pour New York. Petite croisière bien sympathique mais professionnelle avant tout. Il s'agit de récupérer un avion miniature et des documents. Cet avion serait une nouvelle invention (décollage à la verticale) et les documents des plans de cette invention revendue à l'étranger (classique…)

Voilà en gros l'histoire de cette aventure supplémentaire. En parlant d'aventure vous pensez bien que SA en connaîtra une de nature féminine ! Et Béru aussi figurez-vous, eh oui !! Quelle belle croisière !!!

===

Un épisode agréable, qui n'est pas le meilleur, avec un titre qui ne reflète pas le contenu de l'histoire comme souvent dans les San Antonio.

A lire en dilettante, ne vous attendez pas à un best-seller ! ;o)
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Tiens, ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas « tapé » un petit Sana de derrière les fagots.

Oui, car on se jette un San Antonio derrière les lunettes comme on se jetterait un alcool fort derrière la cravate. C'est bon, ça enivre, mais faut le consommer avec modération sinon, on risque de finir aux Sananonyme, ces lecteurs compulsifs des oeuvres de San Antonio qui tremblent, bavent et se transforment en zombies quand ils n'ont pas leur dose.

Du coup, un petit Sana de temps en temps, ça ne fait pas de mal, ça fait même plutôt du bien. Ça détend, ça fait sourire bêtement (on sourit toujours bêtement de toute façon, surtout quand on est un homme, encore plus quand on est chauve) et ça grille quelques neurones à force de chercher les jeux de mots même là où il n'y en a pas, surtout là où il n'y en a pas (car, là où il y en a, on finit toujours ou presque par les trouver. Alors que là où il n'y en a pas...)

« du poulet au menu » est donc la 29e dose que m'a fourguée Frédéric Dard qui, plus fort que le dealer du coin, parvient à filer ses doses à ses camés même quand il est canné.

Et qu'il s'annonce fameux ce « shoot » de Sana, puisque le dealer y a mis triple dose en ajoutant les ingrédients qui déchirent : du Pinuche et du Béru.
Ce qu'il y a de bien avec San Antonio, c'est que selon l'édition (et il y en a eu), on a également le plaisir de la couverture. Moi, je préfère de loin celles illustrées par le génial Michel Gourdon, et c'est tant mieux, car, généralement, il y en a deux différentes pour les titres (selon l'édition, toujours).

San Antonio fait toujours dans l'espionnage et a charge de surveiller un espion redoutable sauf que l'espion ne fait pas grand-chose de ses journées. Tout juste s'il rencontre un type qui n'a pas l'air très content de la conversation. Alors, puisque l'espion ne fait rien autant s'intéresser à l'autre type, d'autant que celui-ci finit par se rendre à la police pour se plaindre qu'on veut l'obliger à forcer un coffre, mais que lui est repenti. Bref, voilà un bon moyen de coincer l'espion si le casse a lieu et qu'on suit le casseur. Sauf que, comme toujours dans les romans et les films, rien ne se passe comme prévu, sinon... y'aurait pas d'imprévus.

Notre San Antonio national est cette fois-ci accompagné de ses deux compères, le vieux Pinuche et le gros Béru, surtout dans la seconde partie de ce court roman où tous les trois sont obligés d'embarquer sur un paquebot en route vers l'Amérique pour retrouver des documents volés.

Si l'intrigue n'est pas aussi bien maîtrisée que par le passé, elle est, il faut l'avouer, bien secondaire par rapport aux frasques du trio. Il faut dire que les trois font le trio, surtout les deux qui font la paire... d'andouilles.

Jeux de mots, maître Capello, sont au menu et on surprend Frédéric Dard à se lancer tête baissée dans les calembours sur les patronymes des personnages secondaires. C'est un peu bas du front, je dois l'avouer, mais parfois drôle. Mais ça a un grand inconvénient, quand on ne trouve pas le jeu de mots dans un nouveau nom, on ne sait pas si on est con ou si l'auteur n'en a pas mis (comme j'ai une haute considération pour ma personne, je me persuade qu'il n'en a pas mis partout).

Le roman est très court, suffisamment court pour qu'on ne s'ennuie jamais et, d'ailleurs, on ne s'ennuie jamais. Pour autant, on peut regretter tout de même que l'histoire ne soit pas un peu plus étoffée.

Cependant, force est de reconnaître que la seule présence du trio est un grand atout et toujours source de sourire.

Pour l'histoire, tiens, peut-être que le problème vient du fait qu'elle soit coupée en deux puisqu'en me penchant sur le titre suivant « Tu vas trinquer San-Antonio », l'histoire débute là où elle en était restée dans « du poulet au menu », c'est-à-dire sur le pont du bateau en Amérique.

Aussi, pas la peine de chercher ma prochaine lecture, elle est toute trouvée. Sana, me voilà !

Au final, pas le meilleur épisode de la série, notamment à cause d'une histoire un peu simpliste, mais rehaussé tout de même par la présence du meilleur trio que l'on ait fait depuis « Les trois mousquetaires » (mais c'est normal, ils ont triché, ils étaient 4).
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Car une calvitie est toujours éloquente. D’après son aspect, sa texture, sa géographie, son importance, son entretien, son incidence, sa périphérie, vous savez si le calvitié est un homme du peuple ou du monde. Il existe mille sortes de calvitie... La totale, la modeste, l’hypocrite, l’intellectuelle, la cléricale, l’anticléricale, la calvitie hydrocéphalique, et brachycéphalique, l’oblongue, la circulaire, la teutonne, la calvitie à la pomme d’escalier, à l’américaine, à la mongol, à la fesse de poulet, à la tête de pinceau usagé, à la tête de neutre, à la tête des autres, à la tête de veau (avec lotion au vinaigre)... Sans parler de la calvitie à la Grock, en pain de sucre, en suppositoire, en ananas... Ni de la calvitie en forme d’ampoule (façon Wonder) ou de la calvitie en accordéon (réalisation Robert Schuman - le gars qui connaît la musique)...
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Vous le savez, les gens aiment le sang, pas seulement sous forme de boudin grillé. Dès qu’il y a de la viande morte quelque part, ils accourent, ces têtes de condor ! Il leur faut du saignant. Plus ça coule à flots, plus ils se régalent... Ça les excite ; le cirque ne leur suffit plus... Ils veulent que ça se déchiquette, que ça explose, que ça se disloque, que ça se désintègre sous leurs yeux... Leur rêve, ce serait de voir fabriquer du pâté d’homme... Ils seraient partants pour être commis-charcutier dans ce cas-là ! Des rillettes de lampiste ! Des ballottines de notaire ! Des pieds de champion pannés ! Du foie d’homme gras ! Et alors le fin des fins, le gros régal, le festin suprême : des tripes de voisin aux fines herbes !
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Il m'arrive souvent, le matin, de me regarder dans une glace et de ne pas me reconnaître.
Alors ça me fait marrer de trouver des gens qui croient, eux, se reconnaître dans mes livres. S.-A.
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Vous pigez ? Non ! Je vois à vos figures de constipés que vous becquetez de l’aile, les gars ! Vos frites ressemblent à un quartier sinistré. Vous avez oublié votre tas de phosphore ? Faut bouffer du poisson, mes petits... Je sais bien qu’au point où vous en êtes ça ne se guérit plus, mais ça ne coûte rien d’essayer...
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Tous les hommes, surtout les forts, ont besoin du giron maternel de temps en temps pour se réchauffer le cœur. C'est quand leur mother a touché son billet d'infini qu'ils sont vraiment sevrés, les hommes. Ils n'ont plus rien à quoi s'accrocher... Alors ils deviennent mauvais. Il y a en eux des cris qui pourrissent et qui fermentent... Un feu qui s'éteint doucement en dégageant une sale fumée ! L'enfance, voyez-vous, c'est un mal dont on ne peut jamais guérir. On nous appelle les hommes, mais nous ne sommes au fond que des petits garçons à gueule de raie, vous comprenez (1) ?
(1) Si vous ne comprenez pas, c'est que vous, vous êtes peut-être devenus des hommes pour de bon ! Y a pas de mal à ça, il faut de tout pour défaire un monde.
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Vidéo de Frédéric Dard
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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