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sur 139 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Netanya, une ville côtière d'Israël.
Un bar miteux et un one-man show encore plus miteux. Dovalé G.,mi-clown,mi-showman, comique vieillissant, se déchaîne sur scène, entre blagues racistes et déplacées, obscénités provocatrices et vraies ou fausses confidences intimes, face à un public hétérogène, tour à tour hilare, agacé, scandalisé,ennuyé. Parmi les spectateurs, Avishai Lazar, juge à la retraite. Apparemment ils se connaissent d'antan, et ce dernier n'est pas là par pur hasard.Il l'a invité à venir voir son show à ses frais,et voudrait par la suite, s'il le souhaite, qu'il lui passe un coup de fil et lui dise ce qu'il a vu. C'est tout. Mais en faite ce n'est pas tout........("Pourquoi a-t-il insisté pour que je vienne? A quoi ca sert d'embaucher un tueur à gages? A mon avis, il se débrouille plutôt bien tout seul").
Une histoire qui débute de la sorte et une prose qui accompagne merveilleusement bien ce déchaînement, ne pouvaient que m'emballer ("Maigres applaudissements,il passe à la vitesse supérieure.").

Dans une mise en scène qui enrobe en réalité toute une autre histoire ( "l'homme est loin d'être un débile" ), Dovalé sur scène, joue sa vie. Un homme au physique ingrat qui brille d'intelligence et de lucidité. "Cet homme qui n'est ni beau, ni séduisant, ni fascinant réussit à viser le point précis où les êtres humains se muent en racailles".
Grossman m'a épatée avec sa fine et subtile analyse de l'âme humaine exposée jusqu'à ses côtés les plus vils, qu'il nous offre dans un scénario époustouflant.
L'auteur touche aussi dans ce contexte, une dimension psychologique trés intime et profonde, qui se révélera peu à peu; Celle "d'une compréhension profonde et immédiate " qui peut s'installer entre deux êtres qui n'ont aucun lien de parenté et autres et peut rester intacte comme par magie même après de très longues années de séparation . Et dans ce cas,ce quelque chose de très particulier que chacun possède, seule et unique, qu'on pourrait appeler l'essence même de notre personne est révélée à l'autre. Et ici surprise avec Dovalé ....

Ce livre,à mon avis, ne peut être jugé, aimé ou pas aimé que dans son contexte, celui d'un pays constamment en guerre où la mort est le lot du quotidien, d'un peuple très divisé entre eux, et uni uniquement en présence d'un ennemi commun et des individus qui trainent presque toujours un lourd passé .....Et malheureusement les terribles blagues de Dovalé sur les Arabes, si on peut les appeler blagues, font parties de la triste vérité, allant de paire avec la méchanceté humaine, universelle, sans âge , qui n'épargne que les "forts".....Grossman,homme de gauche,pacifiste,qui rejoint dans ses idées politiques Amos Oz et Abraham Yehoshua, ne se prive pas de piques politiques entre les lignes.

Un livre que j'ai dévoré. Dovalé, malgré son côté grotesque et sans-gêne qui met mal à l'aise, est un personnage complexe doté d'une intelligence et d'une sensibilité particulière, qui m'a profondément touchée....et m'a fait rire.Et bravo à la traduction !
P.s.Ce livre vient d'emporter le prix littéraire pour le meilleur oeuvre littéraire traduit en anglais, "Man Booker Prize 2017".

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A Netanya, petite ville côtière d'Israël, le comique Dovalé G. s'apprête à investir la scène d'un cabaret de seconde zone. Le public est venu pour passer du bon temps et le showman vieillissant veut leur en donner pour leur argent, même s'il a prévu un spectacle un peu différent de ses prestations habituelles. Dans la salle, invité exceptionnel, le juge à la retraite, Avishaï Lazar se demande ce qu'il fait là, lui qui vit en ermite depuis le décès de sa femme. Il ne sait pas encore que celui qu'il a connu alors qu'ils étaient adolescents lui réserve le récit de sa vie, une confession sans compromis, sans faux-semblants. Tour à tour drôle, cynique, insolent, agressif, Dovalé raconte un adolescent fluet, souffre-douleur de ses camarades, à qui, alors qu'il est loin de chez lui dans un camp d'entraînement militaire en plein désert, on annonce la mort de l'un de ses parents sans lui préciser lequel. Commence alors un long voyage jusqu'à Jérusalem durant lequel il prend des paris sur l'identité du défunt, en subissant les blagues que lui raconte son chauffeur.
Tandis que le public siffle, hue, applaudit, verse une larme ou quitte la salle, sur scène se joue le drame d'un clown qui tombe le masque.

Qu'il est dérangeant ce clown triste, cet homme qui met son âme à nu, se donne en spectacle. Quand le public quitte la salle, le lecteur reste, accroché, ferré par la violence et l'intensité de ce qui se joue sur scène. Derrière l'homme vieillissant, à bout de souffle, Dovalé nous laisse apercevoir les souffrances d'un enfant qui marchait sur les mains pour voir la vie autrement. Autrement que par le prisme de la Shoah dont le souvenir détruisait sa mère à petit feu, autrement que par la violence du père, autrement que par l'annonce d'une mort, un jour funeste, au fin fond du désert. Comme bien des comiques, Dovalé rit et fait rire pour ne pas pleurer... Et si le public déserte peu à peu la salle, c'est parce qu'il veut rire aussi et non pas être confronté à ses peurs, ses douleurs, ses bassesses, ses trahisons. Ceux qui restent ont le courage de regarder l'homme nu et de se regarder en face. Le juge est de ceux-là. Ovaldé est le symbole des petites lâchetés qu'il avait enfouies dans sa mémoire et qui lui reviennent de plein fouet. C'est peut-être pour lui l'occasion de se remettre en question et, pourquoi pas, de se racheter.
Un livre choc, coup de poing, tout en tension, avec derrière les éclats de l'acteur, cette lancinante question : qui est mort ? Partie intégrante du public, le lecteur n'échappe pas aux filets d'Ovaldé qui le tient en haleine, rageur, hargneux, pathétique aussi, et qui lui demande : ''Qu'auriez-vous vous fait à ma place ? Quelles auraient été, pour vous, les conséquences de cette angoissante incertitude ? Qui auriez-vous voulu mort de votre père ou de votre mère...?''
Un cheval entre dans un bar et commande un whisky....Et on l'accompagne pour se remettre de cette lecture qui se lit d'une traite, qu'il FAUT lire d'une traite pour vivre en temps réel ce spectacle qui explore l'âme humaine. Un texte dérangeant, exigeant, puissant.
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David Grossman, sous ses airs de gentil garçon (voir ses photos) ben... il dégage! Deuxième roman de lui pour moi et il y va fort dans le cynisme et l'humour noir. Ecrivain israélien, il est clairement engagé dans la politique militaire de son pays qui fait des ravages traumatiques auprès des jeunes.
Dovalé, la cinquantaine, fait un stand-up à Netanya, ville côtière où sévit le terrorisme; Dovalé n'hésite pas à en s'amuser, comme il s'amuse (méchamment) du public venu le regarder.
Pour ce soir spécial, il a demandé à Avishaï, ami d'enfance qu'il n'avait plus revu depuis l'adolescence, de venir le regarder. Celui-ci finit par accepter sans comprendre pour quelle raison Dovalé tenait tant à ce qu'il vienne, après tant d'années. Il découvre alors le changement qui s'est opéré de l'enfant vif, curieux et drôle à cet homme cynique, décharné et changeant qui transforme ce stand-up en confessions cinglantes, malgré la colère du public.
Sous ses mauvaise blagues se dessine l'Israël d'aujourd'hui entre ses plaies toujours ouvertes depuis la shoah et sa victimisation.
Souvent on ne sait pas qui pense, Avishaï qui analyse, se souvient, ou Dovalé qui raconte et ça crée une confusion intéressante, deux âmes qui renouent. L'interaction entre Dovalé et le public, les regards échangés entre Dovalé et Avishaï et surtout l'intervention inopportune de cette petite dame qui a connu Dovalé enfant, et ne peut accepter ce qu'il est aujourd'hui, tout cela crée une tension incroyable et j'ai eu beaucoup de mal à laisser ce récit sans chapitre. c'est hors d'haleine que je l'ai terminé, et tout comme Une Femme fuyant l'Annonce, c'est pour moi une oeuvre magistrale.
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David Grossman, encore une fois, explore les profondeurs des êtres , la violence des sentiments et des ressentis sous forme de One Man Show d'une, des plus atypiques , mais également des plus poignants.
Si l'humour est bien présent , c'est pour mieux mettre en évidence les déchirures de l'âme et jamais cette citation n'a eu autant de résonance " porter le masque de comédie pour mieux cacher la tragédie de l'âme".
Seulement un jour , le masque tombe , laissant les traumatismes et les stigmates de la vie s'épandrent autour de tablées ébahies , incapables de saisir le mal d'autrui , le malaise des existences déchirées et décimées.
Entre en scène en catimini la beauté qui n'est autre que la rhétorique de David Grossman, transcendante , du pathétisme d'une situation nait un moment indéfinissable.
Entre malaise et enchantement , les ressentis du lecteur bouillonnent d'une page à l'autre , entre rire et mélancolie on oscille , et toujours, cette tendresse qui nous inonde,

Ses personnages ? jamais insipides , toujours fouillés s'articulent et nous prennent en otage, nous, spectateurs de leur vie , de la Shoah et surtout, de cette petite mort intellectuelle que s'inflige Dovalé à coup de cynisme aiguisé.

Une perte du sens commun mise en scène afin de mieux saisir la teneur de ce livre brillant qui paradoxalement n'est qu'une réflexion sur les conflits et la société , sur le regard que chacun porte sur soi et sur autrui.

Intelligemment et formidablement bien orchestré.
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La lecture d'Un cheval entre dans un bar est particulière.

Au début je ne savais pas trop où j'allais. J'avais du mal à comprendre où notre personnage, Dovalé voulait nous emmener. Pourquoi demander à un « ami » qu'il n'a pas vu depuis plus de 30 ans d'assister à son spectacle ? Pourquoi dévoiler ses souvenirs avec autant de cynisme et de détachement devant un public quasi inconnu ? On n'aura pas toutes les réponses mais quelle importance.

C'est le 3ème livre de David Grossman que je lis et à chaque fois j'en sors bouleversée.

Quand on plonge dans un roman de David Grossman la tension va crescendo. J'avais déjà ressenti ce sentiment avec Une femme fuyant l'annonce et L'enfant zig zag.

Quand on commence un de ses livres, on sait que nos personnages ont dû vivre des drames dans le passé, tout est raconté en douceur, par sous-entendu mais la tension s'intensifie au fur et à mesure.

Au final on sait qu'inévitablement tout va remonter à la surface et nous obséder pour un petit moment.
Lien : http://le-club-des-incorrigi..
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Après avoir lu, passionnément, “ Une femme fuyant l'annonce ”, je me suis précipitée sur ce “ Cheval ”, avec gourmandise.
Et ce ne fut pas une déception, bien au contraire.
Imaginez plutôt : Un “ comique ” fait son one-man-show dans un théâtre de Netanya, en Israël, devant une salle avide de rire qui guette la moindre blague pour s'esclaffer.
Mais la salle déchante vite : devant ses yeux ahuris, gênés parfois, elle voit se contorsionner un clown triste qui raconte son enfance, entre père brutal et mère dépressive rescapée de la Shoah. On attend un sketche, c'est une succesision de souvenirs poignants qui tordent le coeur du public et et le corps de l'artiste sur scène, dont les yeux transpercent certains spectateurs qu'il prend à partie.
Un drame se noue, en un triangle douloureux et complice, constitué de Dovalé, l'artiste si tristement drôle, l'avocat qu'il a invité à son spectacle et une femme minuscule qui pleure et sourit tristement, deux fantômes de son passé venus l'entendre.
Et nous voilà embarqués, hypnotisés, comme les spectateurs, par la litanie douloureuse et drôle des souvenirs du camp d'entraînement, de l'enfant soufffre-douleur un jour emporté dans un véhicule de l'armée pour aller “ aux obsèques ”, de qui ? Nous n'en saurons rien (et lui non plus) pendant des heures.
L'avocat, ex-ami d'enfance tremble d'être cité, que sa réputation soit entachée d'opprobre car il a des bassesses à se reprocher vis-àvis de Dovalé. La femme minuscule tremble aussi, mal à l'aise d'être interpellée, elle, l'amie d'autrefois.
Et les spectateurs aussi sont mal à l'aise devant ce déballage de douleurs enfantines, eux qui étaient venus pour rire. Alors, honteux et en silence, ils quittent la salle, pointés par Dovalé.
Et nous aussi par moments, nous sommes gênés, un peu honteux de nos pensées, désireux de laisser là le pantin pathétique mais il est impossible de fermer le livre.

Un grand, grand livre sur le désespoir, le souvenir, la culpabilité (thème cher aux auteurs israëlites), entremêlé de ce fameux humour juif grinçant et désespéré qui fait rire juste du bout du coeur.

Je ne sais pas pourquoi mais je verrais bien Bedos dans le rôle de Dovalé...

Merci à Sandrine57 pour ce partage !
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L'on pense généralement qu'un one man show n'est que forcément comique. Mais en êtes vous vraiment sur ?

Lorsqu'il entre en scène « Notre Dovale » va donner un show un peu spécial. Avec sa dérision toute habituelle, il nous narre son histoire sans faux semblant, sans fard, aussi nu qu'un enfant qui vient de naître.

Lors de sa représentation son ami d'enfance est dans le public et assiste à cette mise à nu.

Dovale fait il ses adieux à la scène de cette manière ? A vous de le découvrir en tant que spectateur de cette représentation exceptionnelle
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David Grossman nous entraîne du rire aux larmes avec le personnage de Dovalé, un comédien de " stand-up ", sur la fin de sa carrière qui profite d'un spectacle dans un cabaret miteux de Netanya en Israël pour revenir sur un événement douloureux de sa vie. Il a invité un ami d'enfance devenu juge, qui avait été témoin de son départ d'un centre de préparation militaire pour aller à l'enterrement d'un de ses parents sans qu'il sache lequel de son père où sa mère était décédé, Il n'avait que 15 ans et le long de la route, le chauffeur militaire avait tenté pour le distraire de lui raconter des blagues. Dovalé était un enfant petit, pas très beau, moqué, chahuté par ses condisciples, qui trouvait dans les blagues et les histoires qu'il racontait le soir à sa mère une manière de s'affirmer. Au fur et à mesure qu'il poursuit son spectacle entrecoupé de sa propre histoire, les spectateurs venus pour rire quittent la salle, ne restent que ceux qui sentent le pathétique du sketch qui se joue devant eux. C'est émouvant, car il donne également au juge retraité, triste lui aussi à la suite du décès de sa compagne, une deuxième chance de lui manifester de la compassion, ce qu'il n'avait pas fait lorsqu'ils étaient adolescents. Tant qu'aux lecteurs, ils sont captivés par cet homme qui a fait carrière dans le rire pour cacher ses peines. On ne saura pas la fin de la blague qui commence par " Un cheval entre dans un bar " mais on perçoit bien que David Grossman veut montrer qu'en Israël les individus vivent, rient, alors qu'ils ont pour beaucoup des souffrances enfouies au plus profond d'eux-même, le pays entier peut-être.
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Grossman David, un cheval entre dans un bar

L'étonnement initial à trouver dans un livre une relation de « stand up » (un spectacle de cabaret avec un « seul en scène », ) laisse place à de l' admiration devant le regard multiple de l'auteur : à la fois narrateur de la performance de l'acteur Dovalé, son interprète, il exprime aussi l'opinion du public, et le sien propre devant ce spectacle. Invité personnellement, presque contrecoeur, il regarde le « numéro » qui produit en lui des sentiments divers, allant de la fascination à l'exaspération.

Les limites entre les genres de distraction n'existent plus, les codes de chacun disparaissent : des plaisanteries bouffonnes deviennent insupportables, tombent dans l'outrance, le goût douteux, l'insolence ou le pitoyable. le mime raconte son enfance malheureuse, le narrateur (un juge à la retraite qui traîne notamment des peines d'amour) y a joué un rôle. Sur le plan personnel comme sur un plan national israélien, ces évocations deviennent vite désagréables. le public intervient et manifeste son hostilité, son impatience, ou sa colère devant un programme qui ne répond en rien à ses attentes, voire le cueille à froid ou à rebrousse poils.

Il s'agit de provocations dans tous les domaines, et ce qui s'annonçait comme un divertissement comique engendre le malaise et la souffrance des protagonistes, celle du public, mais au premier chef de l'acteur, un enfant « tête de turc » de ses camarades, qui se complait dans la douleur qu'il s'inflige et veut à toute force faire connaître à un public réticent - qu'il parvient pourtant, souvent in extremis, à reconquérir, avant de se retrouver finalement seul, tel un orphelin.

Ce spectacle, axé sur l'attente, repose sur les sentiments de perte, de deuil, de remords et de culpabilité, il parle de lâchetés diverses sans les expliciter, si bien que chacun, à l'instar du narrateur, ressent le trouble de ce qui est évoqué sans être précisément dit.

C'est à mon sens une nouvelle façon d'aborder un malheur indicible, incommunicable, mais qu'on fait ressentir par l'intermédiaire d'un artiste, soucieux de partager l'insupportable poids d'un fardeau personnel - et qui trouve dans le public du cabaret miteux, et en nous, des échos profonds et peu avouables.

Derrière le mime (Si le Neveu de Rameau était une version philosophique de Diderot, Dovalé serait une version autobiographique de David Grossman) se profile l'auteur : désireux de plaire à son lecteur, il veut aussi lui dire ses chagrins, ses colères, ses doutes - et ses deuils. Comme Dovalé, dans la parfaire maîtrise de son art, il séduit, agace, rebute, pour finalement en venir, comme malgré lui, à partager ce qui le tourmente et lui pèse.

Quant au narrateur lui-même (le « je » du récit), il n'est pas David Grossman (juge retraité etc.) mais un lecteur attentif, fidèle et compatissant, qui connaît son passé, et trouve en lui-même des échos personnels à la douleur d'autrui.

Le public serait le tout-venant, des lecteurs qui recherchent avant tout dans la lecture un aimable divertissement, et quittent déçus le spectacle, ou bien des lecteurs plus exigeants, qui ne craignent pas de voir, par la lecture ou par le spectacle, leurs certitudes et leurs a priori remis en question.

Par ce jeu métaphorique des interlocuteurs et des doubles, David Grossman ouvre des pistes originales qu'il explore avec talent, non sans créer de la réflexion et de l'émotion.
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Extraordinaire est la description de la communication entre la personne sur scène et celui en bas dans le public. le livre audio en allemand est si bien lu par Andre Jung que on se croît dans la salle en écoutant le spectacle ! Tres émouvant et tragique-comique.
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