Merci à Babelio et à son opération Masse Critique, ainsi qu'aux éditions Decrescenzo pour cette jolie découverte !
La Vieille Dame au couteau, c'est Jogak. Jogak vieillit, ce qui est un handicap dans son métier. Elle n'a plus la même force, ni la même souplesse, elle perd un peu la mémoire aussi parfois, et, ce qui est pire que tout, elle commence à s'attendrir. Aïe. C'est embêtant pour une opératrice. Opératrice, c'est comme ça que Jogak et ses employeurs appellent son poste, mais elle est tout simplement tueuse à gages.
Une tueuse à gages qui vieillit, ma foi, passe encore, les examens de santé et le compréhensif Dr Jang sont là pour repérer le moment où il faudra raccrocher et partir en retraite... Mais s'attendrir, voilà qui va être plus compliqué à gérer... Car que Jogak se soit laissée attendrir par un chien, Muyong, passe encore, mais s'attacher ainsi au Dr Kang, qui a assuré par hasard le remplacement au pied levé du Dr Jang, et à sa famille, voilà qui va mettre tout ce petit monde dans le pétrin, et surtout la petite fille de 6 ans du Dr Kang... Car elle l'ignore, mais Jogak a un ennemi, un ennemi issu d'une erreur du passé, quelqu'un dont elle aura eu pitié, peut-être, mais qu'elle n'aurait certainement pas dû épargner, ni oublier !
Au fil des pages, on découvre le (triste) passé de Jogak, son (atypique) parcours et tout ce qui reste potentiellement d'humanité en elle.
L'affrontement final est à couper le souffle, et pour ma part, c'est bien la première fois que je pleure en lisant un polar !!!
Bref, j'ai adoré cette histoire originale, atypique et tellement prenante !!!
Si on m'avait dit que j'aurais pu me glisser aussi facilement dans la (vieille) peau d'une tueuse à gages !!!