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La vieille dame au couteau est l'histoire d'une tueuse à gage qui exerce depuis sa jeunesse. Aujourd'hui, a plus de soixante ans, elle continue son métier mais son corps commence à fatiguer et quand elle commence à s'attacher aux personnes qu'elle doit éliminer, rien de va plus.

C'est un roman intéressant, avec de bonnes réflexions sur le fait de vieillir, sur la place des seniors dans la société coréenne ou dans le monde du travail mais niveau intrigue je m'attendais à mieux. L'intrigue est plate, manque d'action et de rebondissements. J'ai malgré tout aimé la narration avec les flashbacks dans le passé.

Je ne sais pas si c'est l'écriture ou la traduction vers l'anglais mais j'ai trouvé quelques passages confus, j'avais du mal à me repérer avec les différents personnages. C'était une découverte intéressante, lu dans le cadre d'un challenge mais ce roman ne me laissera pas un grand souvenir.


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Pensez à l'image qu'on se fait d'un tueur à gage ? Eh bien celui-ci ... est une femme âgée, l'image même de la personne respectable mais avec un petit plus, un couteau trempé dans le cyanure. Jogak travaille en tant qu'opérateur à l'agence PCE depuis sa fondation. Sa mémoire commence à lui jouer des tours, les nouvelles technologies la dépassent, mais elle aime être sur le terrain. Elle s'acquittera de sa dernière opération et prendra sa retraite ….

J'ai découvert Gu Byeong-Mo avec ses romans poético-fantastiques “Les petits pains de la pleine lune” et “Le fils de l'eau” que j'avais adoré …. Celui-ci, j'ai beaucoup moins aimé … manque de poésie, sujet qui semblait intéressant mais un peu ennuyant pour moi. Je ne retrouve pas du tout ce que j'avais apprécié des deux autres. C'est certain qu'une mémé qui gagne sa vie comme tueuse à gage c'est spécial mais à part ça … ?
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La vieille dame au couteau est un polar coréen réussi !

Ce qui est génial avec ce roman c'est que le personnage principal est une tueuse à gage que l'on rencontre rarement : une femme d'une soixante d'année ! Jogak n'a pas sa langue dans sa poche, elle sait ce qu'elle veut : continuer à faire son métier tant qu'elle le peut mais hors de question de la mettre au placard avant que son heure ne soit venue. Mais voilà qu'un petit nouveau à l'agence lui cherche des poux, la provoque, l'espionne et lui met des bâtons dans les roues. Un jeu du chat et de la souris commence entre ces deux-là et Jogak doit parallèlement mener à bien une nouvelle mission qui la chamboule un peu trop.

Malgré quelques longueurs, un peu long au démarrage, ce roman se lit d'une traite. On a envie d'en savoir plus sur le passé de Jogak et on veut voir comment elle va se dépatouiller dans sa nouvelle mission. J'ai beaucoup aimé son caractère bien trempé, sa carapace qui se fendille peu à peu, sa force et son courage.

Un très bon polar !
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Un livre que je ne pouvais pas rater au moment de sa sortie !
Jogak ressemble à n'importe quelle autre femme de 65 ans. Chemise à petites fleurs, pantalon noir, bref, tout à fait classique. Sauf que... elle travaille comme tueuse à gages ! Et après tout, pourquoi pas ? Car qui irait soupçonnait cette petite dame d'avoir une « excellente » réputation dans ce milieu, et d'être une des plus efficaces ?
Si ce livre m'intéressait autant, c'est déjà à cause de Byeong-mo Gu, qui a écrit Fils de l'eau mais SURTOUT Les petits pains de la pleine lune, un gros coup de coeur. Ces deux romans sont parus chez Philippe Picquier, foncez les découvrir ! Outre ceci, l'intrigue de la vieille dame au couteau m'intéressait énormément. Ce n'est pas tout les jours que l'on rencontre des personnes âgées en personnages principaux, surtout dans le polar. Donc j'étais très intriguée, et j'ai bien fait de m'y plonger. Car même si Les petits pains de la pleine lune reste mon préféré, ma lecture de la vieille dame au couteau a été très intéressante.
Un des fils rouges de l'histoire est la façon dont Jogak va gérer son vieillissement : car elle est moins rapide qu'avant, ses mains ne sont plus aussi sûres... Comment travailler en tant que tueuse à gages si on corps ne suit plus et que la discrétion n'est plus de mise ?
La vieille dame au couteau est un roman à découvrir, pour plusieurs raisons. Déjà, Byeong-mo Gu est une EXCELLENTE autrice, et elle a su maîtriser plusieurs genres littéraires avec succès. Ensuite, ce polar se démarque de ceux que j'ai pu lire dernièrement, spécialement en mettant en avant une personne âgée (ce n'est déjà pas commun) mais que ce soit aussi une tueuse à gages. Qui irait se méfier ? Mais il a également le traitement de Jogak : le temps attaque son corps, qui ne récupère plus aussi bien qu'avant, qui tremble, elle fatigue... L'arrivée d'un jeune tueur dans l'entreprise va l'ébranler, surtout qu'il semble vouloir la pousser à bout. La rencontre avec un jeune médecin et sa famille vont également creuser quelques failles dans sa carapace... Jogak est un personnage très touchant – malgré sa profession ! Elle a été « éduquée » très jeune par son mentor pour devenir une tueuse à gages, elle n'a jamais remis sa vie en question. Mais son empathie et son humanité sont toujours bien là, camouflée sous une épaisse carapace. Et Byeong-mo Gu aborde plusieurs autres sujets importants, tel que la place des seniors dans la société coréenne, une société qui donne une place plus importante à l'argent et au capitalisme...
Je vous recommande donc La vieille dame au couteau, un très bon roman !
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Merci à Babelio et à son opération Masse Critique, ainsi qu'aux éditions Decrescenzo pour cette jolie découverte !

La Vieille Dame au couteau, c'est Jogak. Jogak vieillit, ce qui est un handicap dans son métier. Elle n'a plus la même force, ni la même souplesse, elle perd un peu la mémoire aussi parfois, et, ce qui est pire que tout, elle commence à s'attendrir. Aïe. C'est embêtant pour une opératrice. Opératrice, c'est comme ça que Jogak et ses employeurs appellent son poste, mais elle est tout simplement tueuse à gages.

Une tueuse à gages qui vieillit, ma foi, passe encore, les examens de santé et le compréhensif Dr Jang sont là pour repérer le moment où il faudra raccrocher et partir en retraite... Mais s'attendrir, voilà qui va être plus compliqué à gérer... Car que Jogak se soit laissée attendrir par un chien, Muyong, passe encore, mais s'attacher ainsi au Dr Kang, qui a assuré par hasard le remplacement au pied levé du Dr Jang, et à sa famille, voilà qui va mettre tout ce petit monde dans le pétrin, et surtout la petite fille de 6 ans du Dr Kang... Car elle l'ignore, mais Jogak a un ennemi, un ennemi issu d'une erreur du passé, quelqu'un dont elle aura eu pitié, peut-être, mais qu'elle n'aurait certainement pas dû épargner, ni oublier !

Au fil des pages, on découvre le (triste) passé de Jogak, son (atypique) parcours et tout ce qui reste potentiellement d'humanité en elle.

L'affrontement final est à couper le souffle, et pour ma part, c'est bien la première fois que je pleure en lisant un polar !!!

Bref, j'ai adoré cette histoire originale, atypique et tellement prenante !!!

Si on m'avait dit que j'aurais pu me glisser aussi facilement dans la (vieille) peau d'une tueuse à gages !!!
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Jogak est une femme âgée. Discrète, elle vit seule, avec son chien Muyong. Sans famille, elle pourrait être bien ordinaire si elle n'était pas dotée de couteaux cachés dans son manteau. Enfant de l'après-guerre, Jogak est née dans une famille extrêmement pauvre, laissée très jeune à un oncle. le destin l'a met sur le chemin de Ryu, qui va la former au meurtre, ce qui deviendra son métier.

Son empathie et son humanité sont bien dissimulés par l'entrainement et le dévouement qu'elle portait à son mentor, Ryu. Cependant, elle doit bien admettre que le temps commence à la rattraper. Elle ne récupère plus comme avant, elle tremble légèrement et sa carapace donne des signes de fatigue. L'arrivée d'un jeune tueur ultra performant dans l'entreprise et sa rencontre avec un jeune médecin vont déclencher de grands changements pour Jogak...

Sans vous en dévoiler plus, laissez-moi vous convaincre qu'il est temps pour vous de lire "La vieille dame au couteau" de Gu Byung-mo. Outre le fait que l'écriture de l'autrice accompagnée de cette très bonne traduction vous embarqueront rapidement dans l'histoire, tant le personnage central est bien construit et bien amené. Jogak, bien que moralement difficile à défendre, est drôle sans vraiment le vouloir, attachante du fait de son histoire et touchante par les réflexions qui ponctuent le roman. Par ailleurs, Gu Byung-mo aborde des sujets sociétaux, tel que la place des personnes âgés dans la société Coréenne emprisonnée dans un capitalisme débridé. Société qui oublie vite et qui ne donne voix qu'à l'argent. Il y est apparemment plus facile d'y enterrer toute forme de sentiment pour s'en sortir. Mais au bout du compte, s'en sortir est bien loin de la vie.
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GU BYEONG-MO
Éditions DECRESCENZO

WAHOUUUU ET RE WAHOUUUU
🔪🔪🔪
Alors là ! J'en ai le souffle coupé 😳😳😳
Ne vous fiez surtout pas à la couverture, qui donne un air de cosy mystery, un roman loufoque, même drôle...
Et pas du tout...
🔪🔪🔪
Chère lectrice, cher lecteur,
Je vous présente ici un genre bien noir, bien sanguinolent, de l'excellence...
Un mélange de LEON et de KILL BILL, avec pour personnage principal une vieille dame de 65 ans.
🔪🔪🔪
Qu'est ce que j'ai aimé, qu'est ce que je me suis régalée...
🔪🔪🔪
Comment mettre en scène une vieille grand mère SERIAL KILLER...
Cette plume va vous embarquer dans le monde des tueurs à gages avec un personnage très original. Vous ne pouvez qu'apprécier.
🔪🔪🔪
Je vous présente JOGAK 65 ANS, elle s'apprête à conclure un de ses contrats, tuer un homme dans le métro.
Professionnelle, très discrète c'est une des meilleures de son métier.
Avec des moments passé présent, nous allons découvrir la vie de JOGAK depuis son enfance à cet âge bien avancé pour le métier qu'elle exerce.
🔪🔪🔪
Très poignant, touchant, un vrai film comme savent si bien faire les coréen.
Il est vraiment génial, je ne peux que vous harceler pour que vous le lisiez ...
🔪🔪🔪
NE VOUS FIEZ PAS AUX APPARENCES...
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En débutant cette lecture je m'attendais à entrer dans un univers rempli d'hémoglobine et de tueurs plus ou moins fêlés (comme les coréens savent si bien faire !) mais c'est dans un monde plutôt sobre, clinique et très axé sur la psychologie et le temps qui passe que La vielle dame au couteau nous embarque.

On suit donc les pas de Jogak qui, de l'avis de tous, devrait prendre sa retraite mais non seulement elle n'est pas prête à passer le cap et même si elle comprend ne plus avoir toute ses capacités intellectuelles ou physiques pour garder le cap, n'a pas encore dit son dernier mot…
Seulement voilà, elle se retrouve malgré elle embarquer dans une mission qui met à rude épreuve ses sentiments et ses capacités … et si cette mission était la dernière ?

Je dois avouer avoir été surprise par l'atmosphère du roman qui est d'une sobriété étonnante mais tellement en adéquation avec la psychologie du personnage principale.
Et j'ai vraiment aimé toutes ces interrogations sur la vieillesse, le temps qui passe, les souvenirs….sur notre société qui cache et n'hésite pas à mettre de côté tous ceux et celles qui ont passé l'âge du dynamisme physique et intellectuel quitte à les oublier d'une manière ou d'une autre mais aussi sur toutes les ellipses de la mémoire qui finit par défaillir et nous ramener aux vrais souvenirs de la vie.

Si le roman en lui même ne m'a pas transcendé et que l'histoire en filigrane reste malgré tout assez simple et sans rebondissement, j'ai été plutôt saisie par le questionnement moral de notre société face au déclin de notre condition, sur notre propre chemin tracé au gré des rencontres, des imprévus et sur comment finalement la vie peut prendre des tournants inattendus.

Une lecture donc intéressante et si elle n'est pas un coup de coeur en soi elle m'a permis de passer un bon moment !
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​Merci à "la masse critique" de Babelio et aux éditions Decrescenzo pour ce roman.
Ce fût une agréable découverte, j'avais déjà lu une lecture asiatique et j'avais trouvé cette manière délicate de décrire un sentiment lié à une situation. Dans ce cas-ci le roman est bâti sur une solide histoire avec un arrière-plan de la société Coréenne. Dans la 1ere partie, le personnage principal "Jogak" sent que l'heure de la retraite arrive, son métier exigeant(je vous laisse le découvrir😉) risque de compliquer les choses. La seconde partie aborde cette société du matin calme qui évolue jusqu'à nos jours avec la place des personnes âgées entre respect et fragilité de l'existence 🤔. Un finale digne d'un film d'action avec une.....
L'écriture est dense avec quelques sauts temporels qui dès fois m'en fait perdre le fil, les personnages ne sont pas exagéré comme on peut le voir dans certaines réalisations asiatiques (action/thriller)
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