AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782367271071
DeCrescenzo (24/02/2022)
3.74/5   17 notes
Résumé :
Une adolescente est recueillie par un tueur à gages, et devient son élève. L’homme la fascine et la façonne, la conditionne, la dresse, exerçant sur elle un pouvoir sans limites. Sa jeune vie en est contrariée comme ces plantes dont on contraint la croissance naturelle. Lorsque quelques années après la jeune fille devenue femme exécute un homme d’affaires sous les yeux de son petit garçon, à son tour l’enfant va subir les conséquences de cette emprise et devenir lui... >Voir plus
Que lire après La vieille dame au couteauVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
La vieille dame au couteau est l'histoire d'une tueuse à gage qui exerce depuis sa jeunesse. Aujourd'hui, a plus de soixante ans, elle continue son métier mais son corps commence à fatiguer et quand elle commence à s'attacher aux personnes qu'elle doit éliminer, rien de va plus.

C'est un roman intéressant, avec de bonnes réflexions sur le fait de vieillir, sur la place des seniors dans la société coréenne ou dans le monde du travail mais niveau intrigue je m'attendais à mieux. L'intrigue est plate, manque d'action et de rebondissements. J'ai malgré tout aimé la narration avec les flashbacks dans le passé.

Je ne sais pas si c'est l'écriture ou la traduction vers l'anglais mais j'ai trouvé quelques passages confus, j'avais du mal à me repérer avec les différents personnages. C'était une découverte intéressante, lu dans le cadre d'un challenge mais ce roman ne me laissera pas un grand souvenir.


Lien : https://missmolko1.blogspot...
Commenter  J’apprécie          190
Un livre que je ne pouvais pas rater au moment de sa sortie !
Jogak ressemble à n'importe quelle autre femme de 65 ans. Chemise à petites fleurs, pantalon noir, bref, tout à fait classique. Sauf que... elle travaille comme tueuse à gages ! Et après tout, pourquoi pas ? Car qui irait soupçonnait cette petite dame d'avoir une « excellente » réputation dans ce milieu, et d'être une des plus efficaces ?
Si ce livre m'intéressait autant, c'est déjà à cause de Byeong-mo Gu, qui a écrit Fils de l'eau mais SURTOUT Les petits pains de la pleine lune, un gros coup de coeur. Ces deux romans sont parus chez Philippe Picquier, foncez les découvrir ! Outre ceci, l'intrigue de la vieille dame au couteau m'intéressait énormément. Ce n'est pas tout les jours que l'on rencontre des personnes âgées en personnages principaux, surtout dans le polar. Donc j'étais très intriguée, et j'ai bien fait de m'y plonger. Car même si Les petits pains de la pleine lune reste mon préféré, ma lecture de la vieille dame au couteau a été très intéressante.
Un des fils rouges de l'histoire est la façon dont Jogak va gérer son vieillissement : car elle est moins rapide qu'avant, ses mains ne sont plus aussi sûres... Comment travailler en tant que tueuse à gages si on corps ne suit plus et que la discrétion n'est plus de mise ?
La vieille dame au couteau est un roman à découvrir, pour plusieurs raisons. Déjà, Byeong-mo Gu est une EXCELLENTE autrice, et elle a su maîtriser plusieurs genres littéraires avec succès. Ensuite, ce polar se démarque de ceux que j'ai pu lire dernièrement, spécialement en mettant en avant une personne âgée (ce n'est déjà pas commun) mais que ce soit aussi une tueuse à gages. Qui irait se méfier ? Mais il a également le traitement de Jogak : le temps attaque son corps, qui ne récupère plus aussi bien qu'avant, qui tremble, elle fatigue... L'arrivée d'un jeune tueur dans l'entreprise va l'ébranler, surtout qu'il semble vouloir la pousser à bout. La rencontre avec un jeune médecin et sa famille vont également creuser quelques failles dans sa carapace... Jogak est un personnage très touchant – malgré sa profession ! Elle a été « éduquée » très jeune par son mentor pour devenir une tueuse à gages, elle n'a jamais remis sa vie en question. Mais son empathie et son humanité sont toujours bien là, camouflée sous une épaisse carapace. Et Byeong-mo Gu aborde plusieurs autres sujets importants, tel que la place des seniors dans la société coréenne, une société qui donne une place plus importante à l'argent et au capitalisme...
Je vous recommande donc La vieille dame au couteau, un très bon roman !
Lien : http://chezlechatducheshire...
Commenter  J’apprécie          80
Pensez à l'image qu'on se fait d'un tueur à gage ? Eh bien celui-ci ... est une femme âgée, l'image même de la personne respectable mais avec un petit plus, un couteau trempé dans le cyanure. Jogak travaille en tant qu'opérateur à l'agence PCE depuis sa fondation. Sa mémoire commence à lui jouer des tours, les nouvelles technologies la dépassent, mais elle aime être sur le terrain. Elle s'acquittera de sa dernière opération et prendra sa retraite ….

J'ai découvert Gu Byeong-Mo avec ses romans poético-fantastiques “Les petits pains de la pleine lune” et “Le fils de l'eau” que j'avais adoré …. Celui-ci, j'ai beaucoup moins aimé … manque de poésie, sujet qui semblait intéressant mais un peu ennuyant pour moi. Je ne retrouve pas du tout ce que j'avais apprécié des deux autres. C'est certain qu'une mémé qui gagne sa vie comme tueuse à gage c'est spécial mais à part ça … ?
Commenter  J’apprécie          100
Merci à Babelio et à son opération Masse Critique, ainsi qu'aux éditions Decrescenzo pour cette jolie découverte !

La Vieille Dame au couteau, c'est Jogak. Jogak vieillit, ce qui est un handicap dans son métier. Elle n'a plus la même force, ni la même souplesse, elle perd un peu la mémoire aussi parfois, et, ce qui est pire que tout, elle commence à s'attendrir. Aïe. C'est embêtant pour une opératrice. Opératrice, c'est comme ça que Jogak et ses employeurs appellent son poste, mais elle est tout simplement tueuse à gages.

Une tueuse à gages qui vieillit, ma foi, passe encore, les examens de santé et le compréhensif Dr Jang sont là pour repérer le moment où il faudra raccrocher et partir en retraite... Mais s'attendrir, voilà qui va être plus compliqué à gérer... Car que Jogak se soit laissée attendrir par un chien, Muyong, passe encore, mais s'attacher ainsi au Dr Kang, qui a assuré par hasard le remplacement au pied levé du Dr Jang, et à sa famille, voilà qui va mettre tout ce petit monde dans le pétrin, et surtout la petite fille de 6 ans du Dr Kang... Car elle l'ignore, mais Jogak a un ennemi, un ennemi issu d'une erreur du passé, quelqu'un dont elle aura eu pitié, peut-être, mais qu'elle n'aurait certainement pas dû épargner, ni oublier !

Au fil des pages, on découvre le (triste) passé de Jogak, son (atypique) parcours et tout ce qui reste potentiellement d'humanité en elle.

L'affrontement final est à couper le souffle, et pour ma part, c'est bien la première fois que je pleure en lisant un polar !!!

Bref, j'ai adoré cette histoire originale, atypique et tellement prenante !!!

Si on m'avait dit que j'aurais pu me glisser aussi facilement dans la (vieille) peau d'une tueuse à gages !!!
Commenter  J’apprécie          50
La vieille dame au couteau est un polar coréen réussi !

Ce qui est génial avec ce roman c'est que le personnage principal est une tueuse à gage que l'on rencontre rarement : une femme d'une soixante d'année ! Jogak n'a pas sa langue dans sa poche, elle sait ce qu'elle veut : continuer à faire son métier tant qu'elle le peut mais hors de question de la mettre au placard avant que son heure ne soit venue. Mais voilà qu'un petit nouveau à l'agence lui cherche des poux, la provoque, l'espionne et lui met des bâtons dans les roues. Un jeu du chat et de la souris commence entre ces deux-là et Jogak doit parallèlement mener à bien une nouvelle mission qui la chamboule un peu trop.

Malgré quelques longueurs, un peu long au démarrage, ce roman se lit d'une traite. On a envie d'en savoir plus sur le passé de Jogak et on veut voir comment elle va se dépatouiller dans sa nouvelle mission. J'ai beaucoup aimé son caractère bien trempé, sa carapace qui se fendille peu à peu, sa force et son courage.

Un très bon polar !
Commenter  J’apprécie          80

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
"L'établissement ne possède aucun des équipements de pointe en imagerie médicale qui rapporteraient de l'argent, car leur utilisation n'est pas prise en charge par l'assurance maladie; les médecins délivrent donc des recommandations aux patients dont la maladie est plus avancée et les dirigent vers l'hôpital. C'est comme ça, la privatisation du système de santé a discrètement commencé depuis quelque temps, et les cliniques de quartier ne servent qu'aux urgences nocturnes, rien de plus."
p.43
Commenter  J’apprécie          70
" En vérité, que l'espérance de vie soit de quatre-vingt-dix ans ou cent ans ne sert pas à évaluer la santé d'une personne âgée. Cet âge avancé n'est que le résultat de l'action conjuguée de la science et de la médecine pour éloigner l'échéance de la mort brutale. La recherche est focalisée sur le prolongement de l'existence, non sur l'efficacité du procédé ni sur la qualité de vie à cet âge, qui reste du domaine du rêve."
p.209
Commenter  J’apprécie          60
En vérité, que l'espérance de vie soit de quatre-vingt-dix ou cent ans ne sert pas à évaluer la santé d'une personne agée. Cet âge avancé n'est que le résultat de l'action conjuguée de la science et de la médecine pour éloigner l'échéance de la mort brutale. La recherche est focalisée sur le prolongement de l'existence, non sur l'efficacité du procédé ni sur la qualité de la vie à cet âge, qui reste du domaine du rêve. Aujourd'hui, on peut vivre jusqu'à cent ans, mais une vieille personne est comme une chamane qui accède à la vie éternelle sans échapper pour autant au dos qui se casse ou aux rides, l'option « jeunesse et beauté » ne figurant pas sur le formulaire de vœux.
Commenter  J’apprécie          20
Pour l'instant, les probabilités de défaillance sont insignifiantes, mais elles n'en sont pas moins source d'angoisse pour Jogak, qui les compare à celles de son propre corps, sur lequel elle ne peut plus compter. La structure est solide, les composants sont simples, mais tout s'use dans le monde, même l'âme.
Commenter  J’apprécie          20

autres livres classés : littérature coréenneVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (43) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2866 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..