Citations sur A Dieu vat (26)
Je ne t’appelle pas pour te souhaiter une bonne année parce que les vœux ne servent qu’à ceux qu’ils croient aux miracles, l’année sera telle que nous la ferons….J’appelais pour te dire une chose importante que tu dois savoir : Les lions ne perdent jamais espoir … ils se battent, ensemble… jusqu’au bout
C’est pour ça que je reste aussi, parce que je ne supporte pas l’idée que le plus arrogant puisse gagner, on ne perd pas quand on est battu, on perd quand on renonce à lutter.
Peu de gens imaginent les efforts gigantesques, impliquant la mobilisation et la coordination du travail de milliers de personnes de métiers différents, chacune en charge d’un détail indispensable à la réussite finale, des calculs théoriques innombrables et des tests vérifiés cent fois, qui ont été nécessaires pour faire exploser la première bombe atomique française.
Je ne veux pas devenir prof, je vous devenir ingénieur.
Les femmes ingénieurs ça n'existe pas, tu sais pourquoi ? Parceque tu ne pourras jamais te faire obéir par des ouvriers dans une usine ou sur un chantier, c'est impossible, ils vont te rigoler au nez, tu te fatigues pour rien.
Tout change sans arrêt, ça s'appelle l'évolution, avant tu étais premier, maintenant c'est moi. Tu es deuxième et tu sais pourquoi ? Parceque je suis meilleure que toi
Et au milieu de la panique, elle relit Poincaré, encore et encore, découvre des subtilités qu’elle n’avait pas vues, ce qui paraissait confus s’éclaircit, elle établit des liens entre les raisonnements, fait des déductions et aboutit à la conclusion que les mathématiques ne sont pas seulement une science exacte mais la représentation du monde qui nous entoure, pour ne pas dire une philosophie de l’existence, présentant de surcroît l’immense avantage de ne prêter à aucune confusion, à aucune interprétation, à aucune discussion vaseuse, elle découvre un univers précis, sans ambiguïtés, sans arrière-pensées ni incertitudes, ce qui permet d’avancer sans se tromper, d’être totalement honnête avec soi-même et les autres.
– Surtout, ne vous laissez pas faire. Les hommes, c’est comme les chevaux, ils jouent les farauds mais ils doivent comprendre qui tient les rênes, sinon ils vous piétinent vite fait bien fait. Si votre Valentino ne vous aime plus, alors tant pis pour lui, ce sera ceinture.
Irène n’est pas une idiote, quoi qu’en disent certaines. Elle sait, c’est tout. Elle a cette capacité, ce don, faudrait-il dire, de décrypter les présages qui nous sont envoyés. Il n’y a pas de hasard. Jamais. Ces indications énigmatiques que le ciel nous adresse et que seuls ceux qui ont l’esprit ouvert peuvent deviner.
Les signaux du destin.
On ne choisit rien, on ne fait que mettre ses pas dans le chemin tracé, on accomplit toujours ce que l’on est.
Georges se dit que les dirigeants ne peuvent pas vouloir une nouvelle hécatombe, des deux côtés ils ont combattu pendant la Grande Guerre, ont vécu l’effroyable, le carnage innommable, personne sur cette terre ne peut imaginer une seconde que les tueries, les destructions puissent recommencer. Ils ne peuvent pas avoir oublié ? Ou alors, tous ces morts, toute cette misère n’auraient servi à rien ? Il est convaincu, comme ses copains, qu’on assiste en fait à une partie de poker menteur, où chacun bluffe, fait semblant d’être déterminé, affirmant être prêt à aller jusqu’à l’apocalypse, mais qu’au dernier moment ils s’arrêteront et signeront un traité. Un autre.
Maurice Virel est un homme qui a démonté le fonctionnement de notre société. Pour lui, et contrairement aux âneries proférées par les jaloux et les partageux atrabilaires, celle-ci est divisée en deux catégories : les manitous qui dirigent, et sa réussite est la preuve de la pertinence de ce raisonnement, et les moujiks qui obéissent aux premiers. À chacun de savoir dans quelle catégorie il a envie d’évoluer.