La disparition de Josef Mengele

j'aurais tendance à considérer ce livre non pas comme un roman mais comme un récit historique. L'auteur nous abreuve d'informations, laissant de côté le romanesque d'une oeuvre, le travail d'imagination ( qui aurait pu avoir lieu) pour se centrer sur la vie de cette ordure infâme qui a réussi à vivre aussi longtemps. Je n'ai eu, of course, aucune compassion pour Mengele mais les infos sont si nombreuses que l'on a du mal à souffrir pour ces pauvres victimes

J'aime bien les prix Renaudot, olivier Guez a fait énormément de recherche pour aboutir à un livre qui vous crève le coeur. On se demande comment l'humanité peut se développer!
Vers la fin du livre il rencontre son fils qui lui demande des explications Josef Mengele reste sur ses convictions malgré ces années années après la guerre il reste persuadé de ses actes. J'ai eu du mal à le lire peut être que je n'arrive pas à comprendre?
Je me demande aussi si l'être Humain n'a pas un peut trop d'égo ?

Un livre bien écrit mais sans inventivité stylistique. Un sujet incontestablement essentiel à l'égard du devoir de mémoire.
Un point de vue narratif intéressant et original malgré la folie meurtrière de cet homme pervers et psychopathe.
Malgré toutes ces qualités, je ne comprends pas très bien pourquoi le prix Renaudot lui a été attribué.

riche mais un peu trop linéaire à mon goût

Ce roman, c'est avant tout l'histoire d'une traque, le parcours de Joseph Mengele, ancien médecin tortionnaire à Auschwitz. Plus besoin de présenter cet homme, la simple évocation de ce nom glace jusqu'au sang…

Nous suivons sa fuite au Paraguay, au Brésil jusqu'à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979…

Un roman extrêmement bien documenté, vrai et intéressant pour les adeptes des romans historiques. L'histoire d'un exil et l'impunité scandaleuse de ces anciens nazis, venus se réfugier au Brésil, sont révélés dans cette oeuvre avec brio.

Nous ne pouvons ainsi que saluer la précision avec laquelle, Olivier Guez, est venu retracer le destin de Joseph Mengele.

Néanmoins, j'ai éprouvé des difficultés à me plonger complètement dans ce roman qui au-delà de l'intérêt historique et du devoir de conscience qu'il véhicule ne m'a pas captivé.

Le portrait de cet homme dénué de conscience, sans culpabilité et d'une profonde lâcheté, m'a juste laissé un goût de noirceur et de désillusion sur le monde du XXème siècle.

Je pense que ce roman n'a pas l'ambition de nous transporter mais de retracer avec précision une partie, parfois méconnue, de notre histoire.

Olivier Guez nous offre ainsi une nouvelle approche de la fuite d'un des personnages clés de la seconde guerre mondiale.
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Cette recherche est colossale ! Bravo à l'auteur !
Dommage que cette dernière ne laisse pas transparaître les sentiments. J'ai regardé à travers une vitre le destin de Mengele...La première partie du roman est mieux réussie que la deuxième. On est davantage en contact avec le personnage. Trop de renseignements, pas toujours pertinents, viennent alourdir le roman.

O. Guez nous redit parfaitement ce qui ressort si bien des "Bienveillantes": le déni complet des lobotomisés du III° Reich qui considèrent qu'ils n'ont fait que se conduire en défenseurs de la race arienne et en bons petits soldats obéissants. le leitmotiv, un peu lancinant, de Mengele, bien à l'abri au Vénézuela derrière les dollars de sa famille bavaroise, c'est que les juifs sont des sous-hommes et qu'ils sont inutiles à la société. Ça on connaissait ce refrain. J'aurais aimé en savoir plus sur les vraies raisons économiques et politiques qui ont rendu les Peron coupables de ce camouflage des criminels de guerre. Car un minus comme Mengele n'avait rien d'un capitaine d'industrie qui puisse être utile au pays, ni d'un génial chercheur en génétique susceptible de faire avancer la science pharmaceutique inéxistante au Venezuela à cette époque.

Je referme ce livre avec l'image effroyable de ce médecin qui a commis des horreurs sans noms et dont l'auteur à de manière, un peu romanesque mais utile, à relaté la cavale dans l'Amérique du Sud de la deuxième partie du 20eme siècle. Il s'agit ici d'un livre que tout le monde devrait lire même si je le suis personnellement un peu perdue dans des phrases trop longues où il devenait difficile de contrer le sujet.

Guez sur les traces de l'incroyable cavale du criminel nazi Mengele. Un roman-documentaire qui montre les difficultés de l'après guerre pour rattraper les nazi bénéficiant encore de soutiens et de réseaux puissants...mais le roman explique que en réalité à part le Mossad, peu de gens étaient déterminés à le capturer.
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Cette lecture est simple et haletante, une course poursuite d'un homme, finalement lâche, avec pour valise la peur mais a priori pas la honte, qui aura pour pénitence de fuir ses exactions, son passé.