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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Fan de romans anglais du XIXème siècle du style de Jane Austen, je ne pouvais pas passer à côté de la nouvelle collection Victoria. (En aparté, la couverture du roman est magnifique et possède un velouté très agréable au toucher). Je remercie d'ailleurs au passage les éditions Harlequin et Babelio de m'avoir sélectionné pour cette Masse Critique.

La perle rare est le premier tome d'une trilogie : Lady Belinda Featherstone est une charmante jeune femme, d'origine américaine. Mariée à l'âge de dix neuf ans à un Lord anglais, elle se retrouve veuve à vingt huit ans. Ayant de l'expérience dans le domaine, elle devient marieuse et en fait sa principale activité : elle provoque donc les rencontres entre de jeunes et riches héritières américaines et des Lords anglais désargentés mais titrés. le jour où Lord Nicholas Trubridge, à la réputation sulfureuse, lui demande son aide pour se trouver une riche épouse, elle refuse de prime abord puis accepte de relever le défi...

Autant le dire tout de suite : si des lecteurs sont à la recherche d'un roman historique, il vaudrait mieux qu'ils passent leur chemin. En effet, les éléments représentatifs de la Régence (1795-1837) sont rares et très peu prégnants, dans le récit. Tout juste peut-on noter l'usage du corset, la présence de voiture à cheval avec un cocher ou les réverbères illuminés au gaz. Hormis ces quelques détails, j'avais le sentiment que le roman pouvait autant s'inscrire au XIXème siècle qu'au XXIème siècle : quelle grossière erreur! Nos deux sociétés sont pourtant complètement antinomiques!
De plus, s'il est évident que l'auteur a lu Orgueil et Préjugés et nous ressort quelques règles de bienséance représentatives de la haute société anglaise de cette période, (comme la présence du chaperon entre deux jeunes personnes du sexe opposé, pas plus de deux danses accordées à un seul homme, lors d'un bal, etc...), le reste me paraît bien peu crédible, notamment dans la relation entre Lady Featherstone et Lord Trubridge qui conviendrait bien mieux à notre époque qu'aux moeurs étriqués du XIXème siècle. Je pense que la période de la Régence est juste un prétexte pour l'auteur et que son but premier n'est pas d'écrire un roman historique, mais plutôt de permettre à un lecteur lambda de s'immiscer immédiatement dans son récit et de s'identifier directement aux personnages. Pour ma part, j'ai trouvé l'ensemble trop léger et le manque de référence du contexte social et historique de l'époque m'a fortement manqué, voire passablement agacé.

En revanche, les adeptes de romance, quant à eux, seront comblés. La relation entre Lady Feathestone et Lord Trubridge est intéressante et ne manque pas de piquant. En effet, j'ai trouvé que la psychologie des deux personnages principaux étaient très développée. Et je me suis même prise d'affection pour eux, notamment pour Lord Trubridge : je le trouvais très stupide et superficiel au départ, puis son personnage s'est de plus en plus étoffé et complexifié, au fur et à mesure de l'intrigue. En cela, j'ai retrouvé quelques éléments d'Orgueil et Préjugés.
Bien que l'intrigue est plutôt convenue et qu'il n'est pas difficile de deviner sa conclusion, la plume de l'auteur est très agréable et plutôt fluide.

En conclusion, j'ai été un peu déçue de prime abord car je m'attendais à un roman historique, ce qui n'est pas le cas. Puis, je pensais que la Perle rare ressemblerait davantage à un Orgueil et Préjugés du XXIème siècle, ce qui n'est pas totalement le cas non plus car les conventions sociales de l'époque sont peu respectées. En revanche, il s'agit d'une bonne romance mais dont l'inscription dans la période de la Régence est simplement un prétexte.
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Londres, XIXe siècle ...

Le beau Lord Nicholas Trubridge n'a plus le choix.
En effet, pour subvenir à ses besoins, il doit épouser une riche héritière.
Il frappe donc à la porte de la plus grande marieuse de Londres, la sublime Lady Belinda pour l'aider à trouver la perle rare.
Il va lui exposer son projet, une dot contre un titre (comme cela se fait dans l'aristocratie de la Régence).
Lady Belinda, outrée par la demande du Lord va-t-elle l'aider ? ... suspens!!!
Je ne vous dévoile pas la suite mais vous invite à lire cette lecture plaisante, légère et pas prise de tête.

Une lecture très agréable que je conseille aux amateurs et amatrices de jolies romances.

La plume de Laura Lee Guhrke est piquante. Les dialogues sont drôles et les situations entre les protagonistes principaux sont cocasses.

Un joli conte de fées!

Merci Babelio et les éditions Harlequin de m'avoir sélectionnée pour cette Masse Critique.

La perle rare de Laura Lee Guhrke est l'un des trois premiers romans paru dans la nouvelle collection Victoria.
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Lady Belinda Featherstone s'est spécialisée dans le business des mariages. Elle aide de riches Américaines à trouver chaussures à leurs pieds dans l'aristocratie anglaise. Mais comme Belinda a été la victime d'un coureur de dot, elle est attentive au bien-être de ses protégées et ne veut pas les marier à de vulgaires profiteurs.
Lorsque Lord Trubridge se présente chez elle afin qu'elle lui trouve une jeune et riche héritière, Belinda sort les griffes. Car Lord Trubridge lui rappelle son ex-mari, un débauché notoire qui ne veut qu'un mariage d'argent.
Mais rapidement, Belinda se rend compte que Trubridge ne se limite pas à ce qu'il veut bien montrer…

Premier tome d'une trilogie, ce roman a été une lecture agréable mais qui ne m'a pas emportée comme je l'espérais.

Pourtant j'aime l'époque, le cadre, le passé difficile des personnages, … mais il m'a manqué quelque chose.

Lord Trubridge, fils unique, a hérité d'un père particulièrement machiavélique qui fait tout pour le façonner à son image. Il a du coup pris le parti de se rebeller et de tout faire pour lui déplaire.
Belinda, de son côté, a vécu un mariage décevant avec un homme qui n'attendait d'elle que son héritage. Devenue une veuve respectable, elle se méfie des intentions cachées des hommes.
Leur romance fonctionne même si je n'ai pas été complètement convaincue.

Difficile de mettre le doigt sur ce qui n'a pas marché pour moi. Peut-être ce petit plus inexplicable…


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Nicholas, marquis de Trubridge, a désespérément besoin d'argent. Son père, le froid et arrogant duc de Landsdowne, lui a coupé les vivres, souhaitant voir son fils épouser une jeune femme de la noblesse, une épouse de son choix. Nicholas et son père se détestent, l'un passant sa vie à agir de manière inconvenante tout au long de sa vie d'adulte pour mettre en rage son père. Cette fois-ci encore le marquis compte s'opposer à lui en choisissant sa future épouse selon ses propres termes. Pour cela, il fait appel à lady Belinda Featherstone, une marieuse connue et reconnue par ses pairs, à la notoriété impeccable et respectueuse des convenances. Mais cette dernière refuse, considérant le jeune homme comme un chercheur de dotes, briseur de coeurs, comme le fût feu son époux. Afin de préserver l'innocence des jeunes héritières, Belinda va tout faire pour empêcher Nicholas de parvenir à ses fins.
La perle rare est le premier volet de la série Les héritières américaines. L'auteure nous propose une romance historique agréable avec deux personnages aux caractères opposés qui pourtant s'associent parfaitement. Nicholas est loin d'être aussi mauvais que le pense Belinda. Blessée par son mari, elle s'évertue à faire en sorte que d'autres jeunes filles ne subissent pas la même blessure qu'elle. Pourtant, Nicholas ne souhaite que trouver son indépendance vis-à-vis de son père. Pour lui, devenir un homme digne et, par la suite, gagner le respect de Belinda, vont devenir ses priorités. Il va alors totalement changer de vie. Avec son côté séducteur, Nicholas est un personnage attrayant qui donne un peu de cachet à une intrigue plutôt simple et prévisible. J'ai trouvé qu'il manquait d'un soupçon de piquant dans le final qui m'est apparu sans surprise. Je pense que, tout comme moi, les fans de romance historique se déroulant dans l'ère victorienne, apprécieront tout de même de découvrir cette petite histoire.
Lien : http://www.sariahlit.com/201..
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D'origine américaine, Lady Belinda Featherstone est déjà veuve à 28 ans. Mariée à 19 ans à un Lord anglais avec lequel elle a vécu profondément malheureuse, aujourd'hui elle prend sa revanche sur la vie. Et devient très vite la « marieuse » la plus célèbre d'Angleterre. De jeunes héritières américaines viennent ainsi lui demander son aide pour dénicher LE Lord anglais titré qui saura les faire briller dans la haute société londonienne. Et puis surgit Lord Nicholas Trubridge. Le « débauché ». L'homme à la réputation sulfureuse, le goujat, le mufle du livre. Qui souhaite que la marieuse lui trouve une jolie jeune femme américaine riche, très riche. Et que Lady Belinda, heurtée, scandalisée, n'a absolument pas l'intention d'aider…
Et je m'arrête ici. Parce que ce serait dommage d'en dévoiler davantage, même si on imagine très bien ce qui va occuper le reste du roman.
On pense évidemment à Jane Austen (qui est d'ailleurs mentionnée dans le livre), à ses héroïnes naïves ou rebelles et ses héros coriaces et implacables. Et même si Laura Lee Guhrke ne déploie ni la finesse ni la poésie de la grande romancière anglaise, son style ne manque pas de piment, piqueté de notes d'humour, parfois tendre, doux, et parfois plus aigu, plus cynique. Les dialogues sont énergiques et pertinents, les personnages évoluent dans de beaux costumes et de beaux décors, la plume coule, sans fioritures inutiles, relativement simple mais efficace.
J'ai particulièrement aimé l'évolution des personnages. Sans en dévoiler de trop, voici que les arrogants s'adoucissent, les distants s'enflamment, les fragiles se révèlent. Seul petit bémol : la facilité du scénario cousu de fil blanc : mais au final, n'est-ce pas ce que l'on attend d'une romance historique ? Une histoire d'amour qui se finisse bien ?
En conclusion, ce que j'ai vraiment retenu de « La perle rare », c'est ce poids des apparences, presque écoeurant, cette importance – voire puissance – du « titre » pour « devenir quelqu'un » dans la haute société de l'époque. Mais c'est surtout pour moi un joli roman sur les dangers des jugements hâtifs : on étiquette trop vite les individus, persuadés de les savoir incapables d'évoluer, de se corriger, de s'améliorer. On les emprisonne dans de vilaines cases. On les mesure, on les évalue, on les jauge, et puis on décide s'ils sont dignes d'être fréquentés ou non. S'ils sont du côté des belles gens ou de l'autre côté. Sauf que chacun peut changer, au contact d'un autre ; les personnalités s'affinent et s'enrichissent, les coeurs s'épurent, les âmes s'élèvent. Et on réalise en refermant le roman combien il est difficile d'être soi, simplement soi, avec ses failles, ses doutes, ses grandes vulnérabilités, ses peurs, mais aussi ses beautés.
J'ajoute que ce n'est absolument pas le genre de roman que j'ai l'habitude de lire, mais ce premier essai m'a plutôt convaincue. Sans oublier que la couverture choisie est absolument sublime…
Un grand merci aux éditions Harlequin et à Babelio pour l'envoi de ce roman.
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J'ai longtemps eu honte de dire que je ne lisais que des romans Harlequin, les livres de cette maison d'édition étaient sans cesse dénigrés par mes chers professeurs de littérature et je rougissais chaque fois que j'allais au supermarché et que la caissière m'adressait un clin d'oeil en voyant la montagne de romans Harlequin à la couverture parfois suggestive que j'achetais. J'avais donc pris l'habitude de les lire en cachette et je les sortais rarement de chez moi. Mais quelques années plus tard, je peux en parler plus librement, notamment grâce au succès de certains romans "érotiques", ces livres passent mieux, certaines blogueuses parlent des romans Harlequin qu'elles lisent et j'ai donc voulu me lancer également à mon tour. En fait, pour être franche, c'est le premier roman Harlequin que je lis depuis... 4-5 ans, mais j'en ai quand même lu plus de 300 par le passé et ma collection préférée a toujours été "Les Historiques". J'adorais ces histoires de jeune fille noble qui tombait amoureuse d'un homme peu recommandable et je trouvais que le cadre historique apportait un petit plus à ces histoires d'amour et faisait battre mon coeur un peu plus vite. Quand je suis tombée sur ce roman, le synopsis m'a tout de suite rappelé Les Historiques d'Harlequin que j'aimais tant lire : une jeune femme froide, peu portée sur l'amour, qui rencontrait un homme séduisant mais inaccessible qui plus est dans l'Angleterre du 18e siècle. Il n'en fallait pas plus pour me séduire et me donner envie de lire ce roman, au point que je n'ai même pas remarqué qu'il n'appartenait pas à la collection Les Historiques mais à la collection "Victoria". Pour être franche, cela m'étonne qu'ils aient créé une nouvelle collection juste pour parler des romans qui se passent dans l'Angleterre victorienne car de très nombreux titres qui apparaissaient dans la collection Les Historiques avaient ce cadre pour contexte, c'est quelque peu redondant non ? Cette impression m'a suivie pendant toute ma lecture : créer une nouvelle collection était pour moi inutile (même si j'avoue que c'est ma période préférée pour les romans d'amour).

Passons donc au roman en tant que tel. Je pense que si j'avais lu le roman quand j'avais 20 ans, je l'aurais adoré et j'aurais mis une note bien plus élevée car tous les hommes que les ferventes lectrices de Harlequin aiment s'y retrouvent : une femme au caractère bien trempé qui ne veut pas tomber amoureuse, un homme avec une réputation sulfureuse et puis comme toujours ils dépassent les antagonismes, se rendent compte qu'il faut dépasser les apparences et la jeune femme finit par succomber au charme du séducteur et c'est le grand amour. Oui, ce livre aurait été parfait sous tous les angles pour moi à une époque, mais je pense que maintenant, je suis devenue plus cynique et plus pointilleuse, j'ai donc besoin de plus qu'une simple histoire d'amour et j'ai parfois trouvé l'auteure un peu naïve lorsqu'elle décrivait les sentiments des hommes présents dans le roman (on voyait vraiment que c'était une femme qui projetait sur les personnages masculins ses propres représentations de l'Homme "parfait").

Mais ce roman m'a malgré tout semblé plus intéressant que la plupart des romans publiés aux Editions Harlequin. En effet, il me semble que la "marieuse" et les "mariages arrangés" ne sont pas un sujet très fréquent dans les romans Harlequin. Ils ont tendance à nous vendre du rêve et on a l'impression qu'on tombe facilement amoureux et qu'on se marie toujours par amour. Or ici, les deux aspects sont abordés et de manière très nette. Belinda, l'héroïne, avoue qu'elle est tombée sous le charme de son mari et qu'elle s'est peut-être trop vite précipitée dans son mariage vu que lui ne l'aimait pas en retour. de plus, elle essaye toujours d'arranger des mariages entre des personnes qui peuvent tomber amoureux l'un de l'autre, mais parmi les couples qu'elle a mariés, certains ne sont pas basés sur l'amour et si elle les considère comme un échec, les personnes qui sont impliquées ont parfois un avis divergeant sur la raison, permettant d'élargir les raisons qui mènent à un mariage et de voir la société victorienne sous un autre angle, plus proche de la réalité selon moi (il serait utopique de penser qu'à l'époque toutes les femmes se mariaient par amour, ce que tend à suggérer la grande majorité des romans Harlequin).

J'ai également beaucoup apprécié le personnage de Belinda parce qu'elle est différente de la plupart des héroïnes des romans Harlequin. En effet, Belinda a déjà été mariée et ce premier mariage s'est révélé être un échec ce qui a permis d'aborder la sexualité sous un autre angle : pour une fois, l'héroïne n'est pas une jeune oie blanche dont le premier amour est le "bon" et dont la première fois se passe comme sur un nuage. Il est utile parfois d'arrêter d'idéaliser les relations amoureuses pour que toutes les lectrices puissent se retrouver dans le personnage principal. Autre point fort de ce roman est que les scènes de sexe ne sont pas si nombreuses que ça, j'avais peur que ce roman soit trop érotique comme certains romans que j'ai eu l'occasion de lire, mais il reste malgré tout assez soft, privilégiant la relation amoureuse et son évolution (ce qui n'est pas plus mal).

Mis à part ça, le roman se lit facilement, on retrouve les éléments qui ont fait le succès des éditions Harlequin mais j'ai mis uniquement trois étoiles car j'ai trouvé que l'histoire était trop prévisible (même si au début il y a un vrai doute pour savoir avec qui le marquis va finir, je n'étais pas sûre à 100% dans un premier temps, mais comme toujours - et malheureusement -, le suspens ne dure pas longtemps). Les ferventes lectrices d'Harlequin y trouveront leur bonheur mais je pense que j'en ai lus tellement que maintenant j'ai besoin de lire quelque chose qui sort un peu de l'ordinaire, avec une psychologie des personnages plus affinée. Je ne pense donc pas lire la suite de la saga "Les héritières américaines", mais les livres peuvent se lire de manière indépendante donc si vous ne lisez que ce roman, vous aurez un début et une fin, ça ne pose pas de problèmes.

Les personnes qui aiment les romans Harlequin apprécieront ce roman car elles y retrouveront les ingrédients qu'elles aiment : on est vraiment transféré dans une autre époque qui fait rêver avec ses bals et autres festivités d'une époque désormais révolue. Ce roman est également assez original pour cette maison d'édition et je pense que si je dois conseiller un roman Harlequin, il fait partie du top 10 grâce à l'originalité du traitement du personnage de Belinda. L'histoire n'en reste pas moins assez banale, mais je pense que c'est ce qu'on aime dans ces romans : on a envie de s'évader au loin pendant quelques heures, de vivre une belle histoire d'amour et de rêver un peu. 7/10.
Lien : http://satindiary.eklablog.c..
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Un tout grand merci à Babelio et Victoria pour ce livre.

J'ai pris énormément de plaisir à le lire.
Les scènes se succèdent rapidement et s'enchainent bien. On prend plaisir à découvrir les personnages principaux, leur caractère, leur passé.

Je me suis doutée très rapidement de comment l'histoire allait finir, mais c'est tout de même un filière d'Harlequin.

J'ai apprécié en apprendre un peu plus sur cette période de l'histoire et les marieuses, de comment la société fonctionnait également.

Par contre, je me serai très bien passée de deux scènes de sexe vers la fin du livre. Cela n'apporte vraiment rien à l'histoire
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La Perle Rare fait partie des trois premières sorties de la nouvelle collection Victoria paru ce mois-ci. En bonne adepte de romance historique, j'étais vraiment curieuse de voir ce qu'Harlequin allait nous sortir. Et je dois dire que j'ai beaucoup aimé !

Nous faisons donc la connaissance de Belinda qui, si elle s'est mariée par amour, a très vite déchanté une fois que son époux lui a passé la bague au doigt. A présent veuve et alors que sa dot a été dilapidée par son défunt mari, Belinda s'est donnée comme but d'aider les jeunes héritières américaines cherchant à se marier en Angleterre à éviter les coureurs de dots.

C'est là qu'arrive Nicholas (oui Nicholas est celui pour lequel vous allez soupirer mesdames :P et messieurs peut-être ?). Coureur de dots assumé puisque son père lui a coupé les vivres. Et qui, puisque Belinda est reconnue comme mettant en contact des jeunes gens entre eux pour les marier selon les convenances, vient sans ambages lui demander une riche héritière. Ce qui, bien évidemment, n'est pas au goût de Belinda (alors que le physique de Nicholas l'est. Quand même. Il faudrait être difficile, avouons-le !)

Au niveau de l'histoire, même si la fin est courue d'avance (et c'est exactement ce qu'on lui demande), on suit donc les changements qui s'opèrent chez les protagonistes tout au long du roman. Et, c'est là ce que j'ai particulièrement apprécié, si Nicholas change quelque peu, c'est surtout Belinda qui évolue dans cet ouvrage. Loin d'avoir un homme débauché qui va modifier son comportement en découvrant l'amour, on découvre un homme qui, s'il n'est pas parfait, n'est vraiment pas si mal ! Alors que la femme qui lui fait face campe sur ses positions et sur les a priori qu'elle a de ses déboires passés.

C'est donc assez rafraichissant de voir que, pour une fois, l'intrigue est légèrement différente. le roman nous propose aussi une réflexion sur les mariages plus ou moins arrangés de l'époque et sur la manière de faire la cour très porté sur les convenances alors que les faits sont malgré tout assez clairs : une position contre de l'argent. Tout est basé sur les non dits et, dans cet univers très codifié, les conversations de Belinda et Nicholas sont une bouffée d'oxygène, l'un comme l'autre n'hésitant pas à mettre cartes sur table, provoquant des réparties amusantes.

Au niveau des personnages secondaires, j'ai adoré Edie et Denys. Tout comme j'ai détesté le père de Nicholas.

En bref une romance très sympathique qui m'aura fait passer un très bon moment !
Lien : https://tempsdemots.wordpres..
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Ravie d'avoir été sélectionnée à cette Masse Critique et de découvrir cette nouvelle Collection "Victoria" de chez Harlequin.
Lady Belinda, veuve qui a souffert auprès de son défunt mari et désormais "marieuse", veut éviter les mêmes mésaventures aux jeunes débutantes et les aide à trouver le mari idéal et sérieux. Hors, Lord Trubridge, désargenté, vient lui demander de l'aider à trouver une épouse riche. Il se montre tout à fait franc dans sa demande mais Lady Belinda a déjà décidé qu'elle ne l'aiderait pas et irait même contrecarrer ses plans. C'est une histoire agréable à lire. Cependant je n'ai pas été transportée. L'histoire est bien écrite et le style est assez fluide. C'est l'histoire en-elle même et surtout le personnage de Lady Belinda trop têtue, qui alourdit le tout. Jusqu'à environ les 3/4 du livre, elle fait tout pour empêcher Lord Trubridge d' atteindre son objectif alors même que celui-ci montre ses faiblesses et une facette plus sincère. du coup, j'ai trouvé l'histoire un peu "longuette", heureusement ça bouge un peu vers la fin. Moi qui adore les romans sentimentaux historiques, celui-ci m'a apporté un bon moment de détente mais sans plus.
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J'ai beaucoup aimé le début de l'histoire quand Nicholas et Belinda étaient rivaux. J'ai aimé l'évolution de Nicholas que j'ai vraiment trouvé charmant. Mais je n'ai pas été convaincue par la romance.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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