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Bouquin explosif, une surprise mais quelle expertise, on sent l'expérience de l'auteur dans la coopération internationale.
On voyage dans les eaux obscures de cette Afrique de l'ouest exsangue.
On n'en sort pas indemne, on a envie de creuser d'en savoir plus.
Ces personnages résilients, cherchant à se construire un avenir sur un terreau si fertile à la vengeance.

A lire
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Ma troisième lecture pour Folio / RTL, intitulée « Un coin de ciel brûlait » a été un petit coup de coeur ! Ça fait plusieurs années que Laurent Guillaume a quitté la police pour devenir romancier. En tant que lectrice, c'est toujours passionnant de lire un auteur qui a trouvé l'inspiration sur le terrrain.

Ce thriller se passe en Sierra Leone, un état d'Afrique de l' Ouest situé entre la Guinée et le Liberia. L'action commence en 1992, au début de la guerre civile qui, mettra le pays à feu et à sang, jusqu'en 2002. Neal Yeboah est embrigadé par une organisation terroriste, le RUF ( Revolutionary United Front ). A travers les yeux de cet enfant soldat, nous prenons connaissance de l'emprise de la violence armée sur la population comme des conflits politiques qui se cachent derrière le trafic des « diamants de sang ». J'ai examiné avec effroi, les pertes humaines causées par ce génocide.

L'intrigue policiére se déroule de nos jours dans différentes villes du monde. On ne comprend pas immédiatement, pourquoi un mystérieux informateur cherche à contacter Tanya Rigal. La journaliste enquête sur un assassin qui tue en enfonçant un pic à glace dans l'oreille de ses victimes... Et si tout était lié ?

L'auteur percute ! le lecteur n'a pas une minute à lui et ç'est ça qui est bon ! Je vais lire les résumés de tous les livres de Laurent Guillaume au cas où, un ou deux titres pourraient me plaire.
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Livre lu dans le cadre de la Sélection Folio - Prix du bureau des lecteurs 2022.
Ce livre fut une belle surprise. La 4ème de couverture ne m'attirait pas spécialement : la Sierra-Léone, l'enfant-soldat, et pourtant l'histoire m'a happé et j'ai pris du plaisir à le lire.
Dès le départ, l'auteur sait écrire pour nous attacher aux personnages. Les sauts dans les différentes périodes et les différents lieux sont bien amenés ce qui évitent de se perdre.
L'auteur nous amène doucement vers le dénouement et l'interaction entre les personnages.
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La Sierra Leone est le pays le plus pauvre du monde. L'espérance de vie est de 48 ans pour les femmes, 47 pour les hommes. On commence à y ouvrir des complexes balnéaires car les plages y sont aussi belles qu'immenses et la flore exubérante.
La guerre civile entre 1991 et 2002 provoqua plus de 200000 morts. Une seule raison : le diamant (Blood Diamond )
Non non vous ne lisez pas une page Wikipédia. C'est juste que Laurent Guillaume est l'un des Monsieur Afrique concernant la sécurité auprès de notre gouvernement.
Il s'appuie donc sur sa connaissance du terrain pour nous livrer ce " Un coin de ciel brulait" qui est une sorte de très long article romancée de Médiapart.
Qui dénonce les effroyables exactions commises en Sierre Léone et le rôle joué par les nombreux profiteurs de guerre , russes, américains ,libyens, libériens etc....
On suit donc les péripéties de Neal ,l'enfant-soldat ( toute la partie concernant son enrôlement est passionnante et couvre les années 92 à 93 ) et celles de l'inénarrable Tanya ,notre investigatrice à Médiapart.
C'est donc un roman noir classique, de bonne facture mais qui ne m'a pas fait grimper au rideau. Enfin si, d'une certaine manière . Tout baigne dans le sang des diamants et rien, absolument rien, ne nous est épargné ( Scéne croquignolesque où Neal mange le foie de son propre père ...)
Nous irons donc au bout de l'horreur entre viscères et esquilles d'os, cannibalisme et culture du viol.
Ne vous méprenez pas ,c'est pour la bonne cause et l'histoire est plutôt bien écrite. le scénario est, si je puis dire, palpitant .
Je croyais lire un truc léger après une série de livres forts et majestueux. C'est un peu raté.

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31.07.2022 #70eme

Dans le cadre du Bureau des Lecteurs Folio Policier RTL 2022, sixième lecture (sur 8) avec ce « Un coin de ciel brûlait » qui nous fait voyager entre la Sierra Leone vers 1992, la Suisse, le Royaume Uni, la France de nos jours….

A Koidu, capitale du nord de Sierra Leone, ils sont trois enfants Eden Korona, secrètement amoureuse de Neal Yeboah, fils de l'imprimeur et Saad Rabbari, dont le père est Directeur du mine de diamant pour le compte de la compagnie Beers, trois gamins de 12 ans qui vont croiser, beaucoup trop tôt pour leurs âges, les chemins des rebelles, voleurs, violeurs, tueurs du RUF qui vont définitivement changer leurs vies.
Un bond de 30 ans et nous voici de nos jours à suivre la journaliste d'investigation Tanya Rigal, qui a été contacté par l'américain Franck Metzinger que l'on vient de retrouver assassiné dans sa suite d'hôtel à Genève. L'enquête est confié, entre autres, à Amanda Sharp, de l'Ambassade américaine.
Enfin à Frankland au Royaume Uni, le Dr James Songbono vient postuler au poste de médecin de la prison principale.

L'auteur Laurent Guillaume va très habilement dérouler les histoires de ces six personnages, très opposés à la base, pour nous emmener petit à petit, avec beaucoup de scènes terribles de guerre, les petits soldats africains enrôlés de force, de trahison, de convoitise, d'intrigues diplomatiques avec un soupçon d'amour (quand même) sur un épilogue surprenant.
Un de mes préférés sur la sélection pour le moment….
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Mes plus vifs remerciements à Sonia qui m'a offert ce livre, un beau coup de coeur. Je ne connaissais pas l'auteur, maintenant je vais pouvoir le suivre et lire d'autres de ses romans.

Mars 1992, Koidu en Sierra Leone, où la vie de Neal Yeboah va prendre une direction terrible, après les meurtres perpétués autour de lui, il sera enrôlé de force, il deviendra "enfant soldat"!

Trente ans plus tard

De nos jours en Suisse, Genève, Tanya Rigal, journaliste à Mediapart, est convoquée par la police judiciaire. Son rendez-vous ne peut être honoré, celui-ci vient de se faire assassiner!

L'auteur nous emmène dans des lieux différents à deux époques, Sierra Leone, Genève, Paris, Nice, prison de Frankland, St Jean-Cap-Ferrat… Avec Neal nous serons directement en contact avec le RUF (Revolutionary United Front), au beau milieu d'une guerre civile, sanglante, où tortures et horreurs détruisent un pays. Avec Tanya nous découvrirons des meurtres au pic à glace, l'affaire est plus corsée que prévue et sa vie en sera à jamais déroutée.

"Ainsi on en est là, se dit-il, prêts à se massacrer entre nous pour quelques cailloux. La rébellion, toute cette merde n'est que l'excuse pour que certains puissent s'enrichir. Nous sommes des assassins aveugles, des pantins entre les mains de salopards avides…"

Ce thriller coup de coeur où chapitres courts, écriture incisive, lecture en apnée, nous transperce, est une bombe! Les scènes sont crues, violentes, ce sont les horreurs d'une guerre! Entre diamants et armes les hommes sont prêts à tout! On croit à un moment pouvoir s'apaiser dans la lecture, mais rien ne facilitera le final de ce récit. Puissance, pouvoir, dynamisme, sur fond de faits réels, l'auteur m'a embarquée dans son roman et il m'a été difficile de trouver une autre lecture en suivant. Attention âmes sensibles s'abstenir!

"Ils ne m'ont pas seulement obligé à tuer mon propre père, se dit-il avec effroi…"



Lien : https://passionlectureannick..
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Un roman absolument remarquable ! J'avais lu la série des romans consacrés à Maki que j'avais appréciés sans y voir un chef-d'oeuvre mais là, Laurent Guillaume m'a littéralement bluffé! A travers la guerre civile en Sierra Leone et le trafic de diamant qui en est le moteur, le romancier nous plonge dans des abîmes de noirceur. En effet, même si les investigations de Tanya, journaliste à Mediapart, contribuent à éclaircir l'énigme, c'est plus un roman noir qu'un polar à proprement parler. L'écriture est belle et au service d'un sujet on ne peut plus perturbant. le roman relate quelques épisodes d'une extrême cruauté et est donc destiné à un public averti. Mesdames, je vous assure qu'après la lecture de cet opus vous serez réticentes à l'idée de vous faire offrir un diamant!
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Si je n'ai découvert sa plume qu'assez récemment – Je m'en souviens encore, c'était à l'occasion du Salon « Toulouse Polars du Sud » alors que venait de paraître « Là où vivent les loups » -, je me suis rattrapée depuis, et Laurent Guillaume n'a jamais cessé de me souffler comme le prouve encore ce titre si puissant tout comme sa couverture si évocatrice.

Sans prendre le temps ni la peine de nous ménager, l'auteur plante le décor au pic à glace pour mieux nous immerger au coeur d'une intrigue à deux temps aussi brutale que prenante, aussi poignante qu'instructive. Sans aucun doute fondé sur des faits d'une sinistre réalité qu'il était plus facile d'ignorer, Laurent Guillaume nous fait voyager sans passer par l'office du tourisme au profit d'un scénario nerveux mais surtout douloureusement crédible, démontrant qu'au-delà des intérêts politiques, ce sont souvent – toujours – les intérêts financiers qui mènent cette danse macabre.
Dans un monde où les diamants valent bien plus que des vies humaines, il devient dès lors atrocement aisé de « forger » des enfants soldats pour mener des combats aussi sauvages que gratuits… Mais même l'horreur a un prix que les plus cupides ont su trouver, ainsi qu'on va pouvoir le découvrir aux côtés de Neal comme de Tanya au fil de cette histoire menée tambour battant d'une plume fluide et percutante, d'un style nerveux et efficace dont je me dois absolument de vous livrer quelques extraits :

« A présent, le jeune homme était allongé sur le ventre sur deux tables d'écolier mises bout à bout dans le seul bâtiment en dur de toute la région, une école primaire bâtie dix ans plus tôt par une ONG suisse. Il y avait encore une banderole défraîchie qui clamait : « Eduquer, c'est croire à demain. » Mais demain avait déchanté. Plus aucun enfant n'apprenait ici. La guerre civile les avait renvoyés aux champs. le soir, ils se terraient avec leurs parents dans leurs misérables cases de banco, espérant échapper aux rebelles, aux Kamajors, aux soldats des forces armées sierra-léonaises. A tout le monde en réalité. »

« Beaucoup avaient dû mourir depuis, les rebelles manquaient de tout – particulièrement de médicaments et de médecins -, mais pas d'armes. Ca, les diamants leur en fournissaient plus que nécessaire ».

« Ainsi on en est là, se dit-il, prêts à se massacrer entre nous pour quelques cailloux. La rébellion, toute cette merde n'est que l'excuse pour que certains puissent s'enrichir. »

« C'était impressionnant, dans l'obscurité on aurait dit qu'un coin du ciel brûlait ».

« – Nous ne pouvons pas tuer tous les gens qui représentent une gêne, Monsieur.
– Bien sûr que si, nous pouvons ! Pourquoi ne pourrions-nous pas ? Cette nation s'est même bâtie sur ce principe. »

En bref, un thriller géopolitique tout à la fois passionnant et révoltant, pourtant non dénué d'humanité mais à l'issue duquel on ne pourra plus dire qu'on ne savait pas.

Lu en septembre 2021
Lien : https://deslivresetmoi7.fr/2..
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En 1992, arraché à sa famille par la guerre civile qui ravage la Sierra Leone, Neal Yeboah, douze ans, est enrôlé de force comme enfant-soldat. Trente ans plus tard, un homme est retrouvé assassiné dans un palace genevois. Il avait rendez-vous avec la journaliste d'investigation Tanya Rigal, qui, convoquée par la police judiciaire suisse, réalise qu'elle est sur une affaire énorme, intéressant jusqu'aux services secrets américains. Elle ne sait pas encore, que de l'Afrique à l'Europe et aux Etats-Unis, le sang n'a pas fini de couler…


En flic-auteur avisé, Laurent Guillaume nous entraîne dans une enquête énergique et pleine d'adrénaline, dont le style percutant et le rythme soutenu sont faits pour happer le lecteur de la première à la dernière page. Il nous livre donc un bon polar, captivant à souhait, mais pas seulement. Son livre est aussi une plongée, terrifiante il faut le dire, dans la guerre civile qui ravagea la Sierra Leone pendant toutes les années quatre-vingt-dix, décimant et déplaçant les populations dans un déchaînement de violences et d'atrocités, le tout avec le concours massif d'enfants-soldats, et pour enjeu principal, le contrôle des zones diamantifères. L'auteur enchâsse ainsi sa fiction dans une trame historique parfaitement authentique, parsemée de personnages réels, et, par d'incessants allers-retours entre l'Afrique et le reste du monde à trente ans d'intervalle, met efficacement en lumière le problème persistant des diamants de conflits, aussi appelés diamants de sang.


La narration, suffisamment réaliste pour bien faire prendre la mesure des atrocités commises, en même temps que l'ampleur des jeux de pouvoir économique et politique qu‘alimente la contrebande de diamants, a de quoi faire froid dans le dos. En plus d'aider à armer les rébellions et d'entretenir l'instabilité en Afrique, les diamants de sang continuent aujourd'hui à financer des régimes totalitaires. Al-Qaïda aussi en a tiré une partie de sa fortune...


Loin du simple divertissement, ce polar palpitant est aussi l'occasion de découvrir le rôle des diamants dans les conflits africains. Avant d'être montés en bijoux, ce sont parfois de véritables rivières de sang qu'ils ont déjà fait couler…

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Dans une salle de classe, une jeune fille attend impatiemment que le cours se termine pour aller rejoindre son petit copain, le jeune Neal, un brave gamin, un gentil fils qui fait la fierté de ses parents.

Ils ont 12 ans, la vie est belle.

Hélas, n'ayant pas choisi un roman feel-book ou dans l'univers des Bisounours, l'histoire champêtre et minouche basculera très vite dans l'horreur d'une guerre civile, avec l'arrivée des milices qui tuent tout le monde sur son passage, viole les femmes/filles/gamines et embrigade les jeunes garçons dans leur troupe.

La vie d'un enfant soldat, je l'avais déjà vécue dans mes tripes avec le livre témoignage "Le chemin parcouru" de Ishmael Beah. On a beau savoir où l'on va tomber, on a beau savoir ce qu'il s'est passé, on tombe toujours d'aussi haut face à l'horreur humaine et à la manière rapide dont les enfants deviennent de parfaits petits soldats aux ordres de ceux qui ont massacré leur famille, violé leurs mères, soeurs…

Le récit consacré aux événements en Sierra Leone dans les années 90 est glaçant, horrible, sans jamais verser dans la surenchère de gore. Alors oui, certains passages sont durs, affreux, violents et tous les synonymes dans le genre que vous voulez.

Malgré tout, ils avaient leur place dans ce récit, éclairant le lecteur sur la dureté de la guerre civile, sur le fait que tout le monde pouvait devenir un tortionnaire (même un danseur), perdant son humanité et sa conscience en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Si ce n'était aussi grave, ce serait presque fascinant de voir comment on peut retourner des enfants, les changer totalement, en faire des machines à tuer, de bazarder toute leur belle éducation… Moi, ça m'a glacé, une fois de plus.

L'autre récit, commence de nos jours, avec des meurtres au pic à glace et une enquête qui semble piétiner et un tueur qui n'hésite pas à montrer sa trombine à une journaliste d'investigation, Tanya Rigal. Pourquoi ces crimes ? Pourquoi ces victimes ? Pourquoi faire un appel du pied à cette journaliste ? Qu'est-ce qui se cache sous ce bordel monstre ? Lisez ce thriller et vous le saurez !

L'alternance des récits booste ce thriller, le rendant encore plus addictif qu'il ne l'était déjà. le côté historique avec la guerre civile et ses multiples ramifications était prenant, violent et je me suis attachée tout de suite à ce Neal, ce gentil gamin que rien ne prédestinait à devenir une machine de guerre. Il m'a fait vibrer, m'apportant bien des émotions fortes.

Tanya Rigal, la journaliste, est une héroïne comme je les aime : tenace, têtue, ne lâchant jamais rien, vivant seule avec son chat et tentant de démêler la pelote de laine qui a échu dans ses mains, sans savoir vraiment qui est de son côté ou qui la manipule.

L'auteur a potassé son sujet, ne se contentant pas d'aligner des scènes de violence, mais allant plus loin dans l'analyse de cette guerre civile qui cache, comme toutes les autres, des intentions bien cachées, jamais connues des civils ou des spectateurs lointains tels que nous, tournant autour de l'argent ou du pouvoir absolu que certains désirent plus que tout.

L'écriture de Laurent Guillaume est comme une balle, elle vous fracasse les jambes. Tel un fer rouge, elle vous marque durablement. Ceci est un roman qui mêle habillement un récit de guerre et une enquête policière, qui fait danser ensemble le passé et le présent.

Les personnages sont marquants, travaillés, attachants (pour certains) et les Méchants sont de vrais méchants, pas de ceux d'opérette ou de pacotille. Non, de vrais sadiques nés ainsi ou de gens normaux qui, un jour, ont basculé du côté super obscur de la Force et n'ont jamais su revenir vers la lumière. Ces personnages étant composés de bien des nuances de gris et jamais manichéens.

Qu'on ne s'y trompe pas, ceci est un roman noir, sombre, avec peu de lumière, mais quelques moments viendront tout de même lui donner ce petit supplément d'âme et d'espoir qui font le plus grand bien après une telle lecture.

Poignant, émouvant, addictif, sombre et enrichissant. Bref, une réussite !

PS : par contre, monsieur Laurent Guillaume vient de faire son entrée sur ma fameuse Kill-List. Ceux qui ont lu le livre comprendront, les autres le déduirons. Non, il n'y pas que monsieur Norek qui ne les aime pas… Grrrrrrr

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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