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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce qui me plait particulièrement dans cette collection, c'est le caractère revendiqué du format court. Ce n'est pas un format novella, comme pour la collection Une Heure Lumière de le Bélial' mais un format d'environ 200 pages et pour moi c'est un format qui manque un peu dans les littératures de l'Imaginaire récentes. Deuxième gros plus de la collection, des textes originaux qui vont permettre de me faire découvrir des auteurs (pas d'autrice malheureusement pour cette première saison) qui jouent avec les codes de la culture Pulp et les écrits des auteurs qui l'ont marqué ou inspiré. J'aime également que toutes les couv' soient réalisée par le même illustrateur, ce qui donne un coté tout de suite reconnaissable à la collection.

Pour ce premier opus, nous nous retrouvons en Angleterre et plus particulièrement en Cornouailles en compagnie de Billy Barbridge, "guide indépendant qualifié" qui est en plein travail. En effet, l'adolescent accompagne depuis quelques jours le père Brown dans sa visite de tous les monuments mégalithiques de son coin de bord de mer. C'est au cours d'une de ces excursions, qu'un phénomène pour le moins déconcertant et... inquiétant, amène nos deux compères à rencontrer Hareton Ironcastle, sa fille et son neveu. Ce trio d'aventuriers est en pleine mission, à la poursuite de créatures étranges qui semblent rechercher des artéfacts d'un autre temps avec un objectif qui ne peut que donner des sueurs froides au lecteur.

Le décor très lovecraftien est planté. J'avoue c'est mon premier livre qui reprend ainsi les thèmes du célèbre auteur et c'est assez intéressant. 115° vers l'épouvante correspond exactement à la définition donnée à la collection Les Saisons de l'étrange : une lecture rapide, une histoire entre récit d'aventure et fantastique. Lazare Guillemot ajoute à son environnement tiré des écrits de Lovecraft des personnages issus d'autres auteurs fameux : G.K Chesterton et J-H Rosny Ainé. Ces auteurs ne me sont pas connus mais cela n'empêche en rien de suivre l'histoire proposé, par contre pour les connaisseurs, je pense que le récit doit encore prendre une autre dimension.

En bref, c'est une première réussie avec un récit fantastique aux accents lovecraftiens qui nous entraine dans une course-poursuite nautique à travers l'Europe et le Moyen-Orient. C'est une lecture sympathique et facile même pour les non connaisseurs des univers littéraires qui ont inspiré ce récit. Et comme dans une bonne série TV, on attend l'épisode 2 avec impatience !
Lien : http://chutmamanlit.blogspot..
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Premier tome de cette série littéraire "Les saisons de l'étrange", issue d'un financement participatif, j'ai beaucoup apprécié cette lecture. On y retrouve en peu de pages une bonne aventure pulp : le récit de cette course poursuite entre ces investigateurs de l'étrange et un groupe de sectateurs et créatures voulant ramener sur terre leur dieu Tsatoggha est bien rythmé. On y note une phase d'enquête et de questionnement avant le rush final qui dure une moitié du roman. L'influence de Lovecraft est bien présente même si l'auteur a pris pas mal de libertés et s'est montré original en terme de créatures et de phénomènes physiques inhabituels.

Le roman est court et se dévore en peu de temps, mais avec un plaisir constant. Il ne faut pas y voir un texte très élaboré ou un scénario fouillé, mais une vraie lecture où l'on s'amuse, où l'on vit une aventure avec les protagonistes. Les personnages sont bien attachants, avec des archétypes semblant sortis d'un jeu de rôle.

Mission accomplie pour l'éditeur, bientôt le deuxième tome en vue.
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Ce roman est le premier du financement participatif d'une campagne Ulule lancée en février et co-édité par Les moutons électriques. Voici la page du projet ulule,si vous voulez plus d'informations sur le projet, il y a également un site. le projet comporte 6 romans dont l'illustrateur est Melchior Ascaride. Les romans sont pensés comme une série télé avec des références aux comics, aux pulps, aux séries B, aux films Z. Une seconde saison de l'étrange sera en projet l'année prochaine avec le même principe. Les aventures sont indépendantes les unes des autres. Les romans seront également disponibles en achat indépendant hors souscription au financement participatif.

Ce premier roman est tout à fait dans l'ambiance annoncée par le projet. On y trouve des références à la littérature populaire avec des créatures issues de l'univers de Lovecraft, et des personnages issus de la littérature policière du XX ème siècle: le père Brown, un des 5 personnages principaux, est un personnage créé par G.K. Chesterton et les 3 aventuriers américains Ironcastle père et fille et Guthrie ont été imaginés par J.H. Rosny Aîné. Lazare Guillemot s'est amusé à regrouper tous ces personnages qui se rencontrent pour la première fois sur l'île de Skellig. le père Brown fait une visite de l'île avec un jeune guide de la région, Billy Babbridge, un adolescent, quand ils découvrent une étrange manifestation d'un nuage gigantesque à la forme de crapaud, qui s'avère plutôt dangereuse. Ils vont être aidés par un trio d'aventuriers un peu atypique composé de Hareton Ironcastle, sa fille Muriel et son neveu Sidney Guthrie. Cette rencontre va les amener à plonger dans une aventure mouvementée où règne l'indicible si familier à Lovecraft.

Le côté série télé est aussi présent dans ce premier roman. On peut aussi avoir l'impression d'une partie de jeu de rôle dans l'univers de Lovecraft, avec un côté pulp : on a la rencontre des 5 personnages que l'on pourrait trouver dans L'appel de Cthulhu et leur quête pour empêcher une entité de venir submerger notre monde. Il y a aussi beaucoup de dialogues, ce qui amplifie cette impression et rend le récit vivant. Celui-ci est très rythmé, allant de péripéties en péripéties. Même si on trouve une créature principale issue du bestiaire lovecraftien, l'auteur a fait preuve de trouvailles originales comme les Pustulars ou les Voormis.

Le roman est court, à peine 200 pages, et de lecture très agréable. Les personnages ne sont pas très développés, et certaines scènes sont vite résolues, la fin notamment est beaucoup trop courte. le roman est vraiment tourné vers le côté aventure / pulp et c'est un parti pris évident de l'auteur. L'histoire se déroule en 1925, soit une parfaite époque pour le jeu de rôle L'Appel de Cthulhu. On voyage beaucoup également en allant de l'île de Skellig en Afrique en passant par la France.

115° vers l'épouvante est donc un premier roman tout à fait sympathique qui correspond bien à l'esprit voulu par le projet de départ. Les autres romans ne seront pas dans la thématique de Lovecraft mais dans le même esprit mêlant aventure, fantastique, pulp et comics. le roman se lit facilement et on est très vite pris dans le récit. Vivement la suite!
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Le résumé nous annonce qu'il prend pour références majeures Chesterton, Lovecraft et Rosny Aîné – des trois je ne connais que Lovecraft ; le roman m'a donné sacrément envie de fourrer mon nez dans du Rosny Aîné (qui a écrit la Guerre du Feu + un nombre dingue d'autres trucs que je ne connais pas du tout), et en regardant sur Internet je lis que G. K. Chesterton a créé le personnage du Père Brown (présent dans 115°), qu'il a utilisé dans une série de romans policiers. Cependant il semblerait que son oeuvre soit très proche du catholicisme, dont il a longuement fait l'apologie, du coup je suis moins sûre de le lire un jour parce que je n'aime pas beaucoup ça.

Le texte démarre sur les chapeaux de roues avec le Père Brown et Billy, un jeune orphelin de Cornouailles qui lui sert de guide dans les contrées sauvages locales, qui se font attaquer par une espèce de crapaud géant de fumée. Les lecteurs attentifs noteront que toutes les références à Tsathoggua présentes dans le récit sont au départ à relier à Clark Ashton Smith, père de la créature, et non pas à Lovecraft qui a simplement repris le nom. N'ayant pas lu les textes originaux sur Tsathoggua, je suis plus ou moins incapable de vous dire ce qui relèverait de Lovecraft ou de Smith, à moins que l'on ait peut-être affaire à une reprise du Mythe de Cthulhu (création syncrétique principalement posthume au Maître de Providence et à ses amis écrivains).

Ils sont vite rejoints par le trio d'aventuriers de Rosny – Hareton Ironcastle, sa fille Muriel, et son neveu Sidney Guthrie, et vont ensuite se lancer tous ensemble dans une campagne de jdr à la chasse aux monstres. Énigmes, prophéties, artefacts, péripéties, ennemis collés aux basques, magie : j'ai trouvé à peu près tous les éléments auxquels je m'attendais, et peut-être un certain nombre que je n'attendais pas. L'ensemble est efficace à défaut d'être subtil, mais cela n'entrait pas dans mes attentes considérant la présentation de la collection. Cela n'empêche pas quelques réflexions pleines de cohérence ou de réalisme de temps en temps – tout n'est pas toujours évident, il y a un quota de difficultés ou de questionnements qui m'a paru acceptable, malgré les raccourcis je crois inhérents au genre qui restent présents, et quelques facilités scénaristiques malgré tout. J'ai aussi noté quelques maladresses ou hésitations de style qui m'ont fait me demander s'il s'agissait d'un premier roman – et il semble que oui, mais c'est loin d'être catastrophique ! On s'amusera des nombreuses références aux cultures anglaises, françaises et américaines (on les trouvera un peu lourdes parfois aussi), à d'autres oeuvres littéraires, ou de la présence d'un personnage curieusement nommé Melchior Meredith entre autres swahili, grec ancien ou vocabulaire technique et nautique quand il ne part pas en échappées lyriques.

Si l'originalité manque certainement un peu, c'est souvent le souci avec les reprises ou les pastiches me direz-vous, je ne me suis pas ennuyée du tout et j'ai tout à fait tiré distraction de ma lecture, m'arrêtant ici et là sur des descriptions que je trouvais particulièrement réussies, souriant parfois lorsque certaines scènes me paraissaient un peu tirées par les cheveux, ou happée dans ma lecture lorsque des nouveaux éléments se dévoilaient. Seule manquait peut-être un peu l'émotion, mais là encore compte tenu du genre, de mes attentes et de la longueur du livre, peut-être était-il difficile que je m'attache tout court aux personnages et à leurs déboires, donc je ne me considère pas comme déçue.

Une bonne pioche pour un premier roman qui reprend beaucoup de clichés de genre dans une aventure épique tout à fait sympathique.
Lien : https://croiseedeschemins.wo..
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J'avais participé avec enthousiasme à la campagne de financement participatif Ulule de ce projet. Et au final, une fois reçu, je dois bien admettre que les livres ont pas mal traîné. Je me suis lancée cet été avec le premier volume de cette saison 1. Ma première impression, c'est que j'ai eu bien tort de laisser cette nouvelle collection de côté si longtemps.

C'est court, c'est rythmé, et si on ne tremble pas de terreur tout du long, les créatures décrites ont largement de quoi filer quelques frissons.
Mais ce que j'ai le plus aimé, c'est le côté aventure un peu old school. Au niveau ambiance et personnages, on se serait quasiment cru dans un Jules Verne, et c'est un sacré compliment venant de ma part.

La petite troupe que l'on rencontre très vite va devoir allier ses forces pour sauver le monde, rien de moins. Et tout ça part d'une bête randonnée dans les Cornouailles, d'un nuage fort étrange (et flippant) et d'un sauvetage en hydravion. Intrigant ? Vous aimerez la suite, alors !
Parce que dès le départ on est dans l'action, et sachez-le, il n'y aura que peu de pauses. D'ailleurs, les nouveaux acolytes auront à peine le temps de commencer à se raconter mutuellement le début de leurs épopées respectives autour d'un thé brûlant qu'ils devront faire face à une nouvelle sorte d'attaque. Une nouvelle sorte d'attaque, mais aussi une nouvelle sorte de monstres.

Tout va très vite, et si on peut regretter un certain manque d'approfondissement par moments, c'est la règle du jeu avec ce format. Parce que faut bien avouer que la bande d'aventuriers de l'horreur traverse un paquet de contrées différentes et qu'une bonne partie de leurs aventures tient en quelques lignes.
Idem pour les personnages, qui sont décrits assez sommairement. Mais, je vous l'assure, ça suffit amplement pour s'y attacher. Certains sont charismatiques, d'autres sont drôles, et tous sont complémentaires. Vous aurez même le bonheur de rencontrer une plante pensante et télépathe, et si c'est pas la classe, je ne sais pas ce qu'il vous faut !

En tout cas, vous avez la garantie de ne pas vous ennuyer, vous finirez peut-être même essoufflés !
Bref, beaucoup d'enthousiasme de ma part pour ce premier tome, et j'ai hâte de lire la suite !
Lien : https://delaplumeauclic.blog..
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Ayant participé à la campagne Ulule sur cette "saison 1" de l'étrange, j'ai donc lu ce premier volume de la collection.
Comme annoncé, il s'agit d'un premier tome mettant en scène des "detectives de l'étrange" ambiance pulp et roman d'aventure des années 50/60. Je dirais qu'ici on est dans des aventures proches de bob morane (coté europe) ou Doc Savage (coté US)
Des personnages emprunté à des auteurs d'hier (J Rosny Ainé qui n'a pas écrit que la guerre du feu mais aussi des récits de SF dans les années 10-20) associés à des créatures très lovecratiennes.
Un récit pulp donc, rapide avec des rebondissements. Un bon divertissement rondement mené.
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L'approche est déconcertante pour un lecteur du XXIe siècle, le style, le rythme, le vocabulaire constituent un excellent pastiche des romans de Chesterton et Rosny Aîné dans une aventure où se rencontrent des éléments empruntés (vite fait) à l'univers de Lovecraft, des crapauds immatériels aux "cultistes". J'ai eu plaisir à retrouver le Père Brown mais le contexte est très éloigné de ses enquêtes et donc sa perspicacité savoureuse est présente mais diffuse. La bande de héros m'a fait également songer aux aventuriers entourant Doc Savage... L'île de Skellig rappellera des souvenirs aux fans de Star Wars... Tout cela pour dire que de nombreux détails participent au plaisir de lecture malgré le côté années 20 volontaire du style qui peut être déroutant.
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