Le goût des pépins de pomme

Iris hérite de la maison de sa grand-mère.
Après l'enterrement, elle replonge dans ses souvenirs, et remonte peu à peu le temps.
Je n'ai pas accroché à l'écriture, et me suis souvent emmelée dans la chronologie.
Et chose rare sur ce type de livre, ses souvenirs ne m'évoquent rien, ne me provoquent pas d'agréables réminiscences.

A part la couverture, charmante, pas grand chose ne m'a intéressée, et je suis allée jusqu'au bout parce qu'on me l'avait prêté. (Et aussi parce que j'espérais m'y accrocher plus à mesure).

C'est mignon et un peu plat, ça rappelle des souvenirs d'enfance et des vacances amusantes où les enfants faisaient les fous dans les champs et prenaient leur goûter avec de bonnes tartes aux pommes...
A vrai dire, je me suis un peu ennuyée et ces souvenirs d'enfance ne m'ont pas touchés.
Mais je suppose que c'est très personnel...

Une fois n'est pas coutume, je vais entamer directement mon billet par mon ressenti sur cette lecture, sans en proposer d'abord une mise en bouche. Tout simplement car je m'y suis beaucoup ennuyée et que je n'ai pas envie de m'appesantir sur ce livre dont l'intrigue patine dès le début, pour finir par s'enliser complètement. Et qui a bien failli me tomber des mains à plusieurs reprises.

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Mon résumé de l'histoire : Iris, le personnage principal, découvre le jour de l'enterrement de sa grand-mère qu'elle est l'héritière de la maison familiale. Elle va donc s'installer quelques jours dans cette demeure, afin de pouvoir prendre sa décision : la garder ou la vendre. Durant ce séjour, elle va se remémorer plein de souvenirs sur son enfance, sur sa famille, et va même découvrir des choses qu'elle ne soupçonnait pas...

J'ai hésité entre deux et trois étoiles, parce que tout de même, ce n'était pas une lecture désagréable, mais il y a trop d'aspect "négatifs" pour que je mette la moyenne.

Tout d'abord, je trouve qu'il faut vraiment s'accrocher pour terminer ce livre. Je ne suis pas une grande fan des longues descriptions. Ce livre fait 280 pages, et pour résumer, les 100 premières pages ne comprennent presque que de la description (d'une maison). Je pense que la plus grosse scène d'action, c'est quand le personnage principal va faire ses courses...

Une fois que l'on a dépassé la centaine de pages, une histoire un peu plus intrigante commence, en gros avec l'entrée en scène de Max. On n'est pas non plus dans de la grande action, mais au moins il se passe des choses, le personnage principal fait des choses, il y a encore beaucoup de description, mais on sent que l'histoire va quelque part. Max est amusant, et à son contact Iris devient plus attachante.

Donc déjà, par rapport à ce que je viens d'écrire, je dirais que si vous n'aimez pas les longues descriptions, vous pouvez passer votre chemin.

Ensuite, la fin me dérange un peu, parce que je trouve qu'on n'a pas beaucoup d'explications. On comprend vaguement ce qu'il a pu se passer entre les différents personnages, comme entre Mira et Rosemarie, mais sans plus. On a très peu de révélations, et tout ce que l'on apprend sort en fait de la mémoire du personnage principal. Cette maison lui fait se remémorer les événements, mais on a l'impression qu'elle s'en serait bien souvenue sans être dans la maison.

Après, dans une touche plus positive, l'oubli et l'évolution de la maladie de la grand-mère sont très bien traités, avec beaucoup de délicatesse et de justesse.

Je suis également contente d'avoir lu ce livre, car je ne suis pas une connaisseuse de la littérature allemande, et cet ouvrage me permet de découvrir un auteur germanique, son style, et aussi son pays de part la description des terres, les habitudes du personnage principal (le fameux pain noir...). Donc une petite touche de découverte qui n'est pas désagréable.

Pour résumer : j'ai vraiment failli abandonner ce livre avant la page 100, car je n'en pouvais plus de la description de la maison. Cependant, je suis contente de l'avoir terminé, car la suite redonne de l'intérêt à l'histoire, et j'ai pu découvrir une littérature que je connaissais peu.
Mais 100 pages d'ennui sur 280 c'est tout de même trop pour avoir trois étoiles... Surtout quand à la fin on attend toujours des réponses.

Personnellement, je ne comprends comment un livre aussi ennuyeux a pu connaître un succès critique. L'histoire est quelconque,le sujet n'est pas novateur; les souvenirs remplissent nos bibliothèques. C'est mou, brouillon et ce ne sont pas les quelques évocations champêtres et rurales qui sauvent l'ensemble. Je suis péniblement arrivée au bout de cet ouvrage que je ne conseille pas de lire, vous vous en doutez!

Le titre et la couverture m'étaient fort sympathiques mais je me suis malheureusement ennuyée ferme dès les première pages. L'histoire de succession est à peu près sans intérêt au début, ensuite, c'est le grand déballage de secrets de familles improbables. L'écriture est d'une platitude sans nom, bourrée de comparaisons éculées. Je n'ai pas pu rentrer dans ce livre bien fade.
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Malgré la très belle écriture poétique de ce roman, j'ai franchement eu de la peine à rentrer dans l'histoire et j'ai du me "forcer" à lire durant les 100 premières pages... Je me suis assez souvent sentie perdue et un peu ennuyée dans les descriptions très fines et très précises de l'environnement d'Iris ainsi que dans ces nombreux flash back qui n'ont pas toujours de liens entre eux.
Heureusement, ensuite, j'ai pu m'habituer au style de l'auteur, et aussi j'ai trouvé que l'histoire était un peu plus rythmée... Je ne regrette pas d'avoir insisté car la deuxième partie du roman est sympa, mais voilà sans plus. J'espère que d'autres lecteurs sauront mieux apprécier que moi ce roman et le style de l'auteur, peut être que je ne suis pas assez connaisseuse en littérature pour apprécier ce livre à sa juste valeur...?

Des personnages féminins sur trois générations, attachants et denses,
mais j'ai moins aimé le tempo de l'ensemble, cette mélancolie poussiéreuse, cette lente et longue déambulation dans les pièces de la maison et dans les souvenirs de la mémoire.

Iris hérite de la maison de famille à la mort de sa grand mère, avec les souvenirs, les joies et les drames qui s'y sont déroulés au fil des ans...
Un roman bien écrit, mais dont le rythme de la narration était trop lent et nostalgique à mon goût.

C'esu un bon livre mais avec un petit air de déjà vu