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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Des fois il est difficile de trouver les mots tellement vous désirez arriver à convaincre les autres de lire un roman qui vous a tellement plu, surtout quand le sujet est assez difficile. Et dans ce cas, « difficile » est un euphémisme car il va être question de prostitution et de pornographie.

Lila vient de rentrer en fac de droit à Paris, elle a grandi dans une cité de banlieue avec sa mère et la différence de milieu social avec les autres étudiants va lui sauter au visage. Au milieu de ses camarades financièrement à l'aise, elle va avoir du mal à s'intégrer et ceci, ajouté à la précarité de sa propre situation, va la pousser à prendre une mauvaise décision. Sous le couvert d'un pseudonyme, Lila décide de se prostituer en ligne.
Bien évidemment, au départ, elle pense maîtriser la situation en mettant en place une certaine routine, mais petit à petit elle perd le contrôle et c'est une longue descente aux enfers qui va commencer pour elle…

Je ne sais pas si c'est le fait que le roman soit écrit à la 1ère personne du singulier ou bien si c'est le fait d'être une femme mais j'ai ressenti une profonde empathie pour Lila qui va finir par dissocier son esprit de ce corps complètement déshumanisé et avili.
Ce livre m'a bouleversée, certaines scènes sont vraiment très difficiles à lire, certaines m'ont même donné envie de vomir…
Clairement dans ce roman les hommes ne se taillent pas la part belle : ils abusent et profitent de femmes en détresse psychologique, ils sont misogynes, violents, pervers…
L'auteure nous a expliqué lors d'une rencontre visio que l'idée du roman lui était venue d'un constat qu'elle avait fait : autour d'elle, plusieurs femmes détestaient les hommes. Elle a donc cherché à comprendre pourquoi.

C'est un roman coup de point qui dénonce de nombreux comportements à travers le prisme d'une victime. Car oui, malgré le fait qu'elle se soit retrouvée à emprunter ce chemin, Lila est une victime : on n'arrive pas là par choix, il y a souvent une fragilité, une fêlure que certains arrivent à déceler et à exploiter.

J'ai aimé le style et la manière dont le sujet est traité, je ne peux que vous encourager vivement à lire ce livre.
C'est le 1er roman de Aura Hajar et c'est une belle réussite !
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Excellent livre sur la précarité étudiante et les travers vers lesquels elle peut mener.
Lorsque l'on évolue, enfant, dans un milieu où la violence règne, on ne l'oublie pas comme ça, juste parce que le temps passe… la violence nous façonne, on se construit avec. On ne tombe pas pas par hasard dans la prostitution ou le porno.
On cherche peut-être « simplement » à reprendre le contrôle sur les violences subies plus tôt dans sa vie, à en être/devenir actrice.
Une ke tire essentielle. J'ai adoré !
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Lila étudie le droit à la fac à Paris. Elle aimerait faire partie de ces groupes de jeunes étudiants libres et sûrs d'eux, mais tout l'en empêche : ses moyens financiers, ses origines sociales... Alors, en quête d'argent et de reconnaissance, elle commence à se prostituer.
Le roman décrit de façon crue et lucide le piège qui se referme sur les jeunes filles comme Lila. D'abord certaine de maîtriser la situation, se croyant protégée par un pseudonyme et se sentant appartenir enfin à une communauté (la "putosphère"), elle perd progressivement et rapidement sa liberté, s'isole de plus en plus, se laisse bercer d'illusions par certains clients et finit par entrer dans le monde de la pornographie. C'est un texte cru et sidérant racontant comme le système broie, manipule et jette de jeunes personnes. Brutal et marquant !
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Oui oui, vous avez bien lu, un premier roman Audacieux! Brutal, choquant, parfois obscène mais tellement nécessaire pour dénoncer cette industrie du sexe.

J'ai cru, par son titre, que ce roman allait me parlait de désir...d'une certaine manière, il l'évoque. Mais, il s'agit surtout du désir de notre héroïne d'être vue, d'être considérée, d'exister aux yeux des autres, de s'émanciper de sa mère et de sa condition. Ce roman vous parle aussi de choix, de liberté et surtout de notre société. Une vraie claque!

J'ai aimé l'écriture brute, directe, percutante qui reflète une urgence à dénoncer la domination des hommes dans notre société, la soumission des femmes, la violence.
J'ai tourné les pages avec frénésie; parfois par colère, rage (notamment la scène de tournage du film porno); parfois affolée par la situation et craignant que notre héroïne, Lila, ne puisse se sortir de cet engrenage.
Ce livre est une plongée en enfer, dont on ne ressort pas indemne, surtout lorsque l'on est mère d'une ado en fac de droit...ce livre questionne, remue, interpelle!
Je ne saurai quoi vous dire de plus sans spoiler, si ce n'est: LISEZ-LE!
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Une histoire puissante, poignante, pleine de détresse et de sensibilité. le genre de récit dans lequel l'immersion est totale, l'attachement au personnage intense et où, une fois la dernière page tournée, on a beaucoup de mal à penser à autre chose.

L'histoire d'une jeune fille, Lila, que l'on va découvrir dans son présent mais aussi dans son passé. On sent qu'elle n'a jamais été véritablement bien dans sa peau et surtout avec les autres. Une âme tourmentée et très naïve qui va s'embarquer dans un cercle infernal.

Elle qui aurait voulu tout réussir. Dans ses études, mais aussi dans les amitiés. Elle qui aurait voulu qu'on la regarde, qu'on la remarque. Tout simplement compter aux yeux des autres.

Un besoin d'argent rapide et aussi le besoin d'avoir plus de temps, va la pousser dans la prostitution. Puis, peu à peu, dans la pornographie. On va suivre avec horreur l'engrenage dans lequel elle plonge. Elle qui est pourtant pleine de bonne volonté, va être soumise, injuriée, violée. Une véritable déchéance. Heureusement elle aura la "Putosphère" dans laquelle elle trouvera conseils et oreilles attentives.

Un récit où la psychologie a été travaillée avec une belle finesse. Il choque et révolte. Certains passages sont très durs et on ressent une profonde peine pour Lila et les autres filles comme elle. Des filles bien qui ont fait de mauvais choix.

Une histoire oui mais, durant sa lecture, je n'ai pu m'empêcher de penser que des filles comme Lila, il y a en énormément et cela donne d'autant plus de force à ce texte. Un impact fort sur le lecteur. Un récit terriblement bien écrit que je n'oublierais pas de sitôt.
Lien : https://mespassionsmesenvies..
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Lila emménage à Paris pour y étudier le droit. Elle enchaîne les petits boulots pour payer son loyer. Pour réduire sa distance avec les étudiants des beaux quartiers elle décide de se prostituer sous le pseudo de Fleur. (Résumé 2ème photo)

Sans doute, l'une de mes lectures les plus déstabilisantes de ces derniers mois, incontestablement l'une des plus authentiques.

C'est une plongée sans filet dans la double vie de Lila/Fleur, la dureté des mots, des images volontairement saccagées de crasse verbale, où se dilue une réalité acide et intolérable : les hommes qui s'offrent le corps des prostituées ou des actrices pornos, pensent qu'elles leur appartiennent, quoi qu'il en coûte de violence et d'abjection. L'avilissement de ce corps déshumanisé est leur principal plaisir et puisqu'ils payent, ils s'attribuent une "autorisation à dominer" et à consommer les projections de leur perversité narcissique. 

Aure Hajar se lance à corps brûlant dans une plaidoirie magistrale contre l'infâmie et la violence banalisées par une conscience collective endormie par les affres du temps. 

Attention, les mots sont crus, aiguisés comme des lames, il faut accepter que ce "J'accuse" ne permet aucun déguisement, aucun artifice, il doit être clairement nommé, comme la perversité et la sauvagerie doivent être légitimement dénoncées, quitte à provoquer une nausée électrique.

Aure Hajar, déploie une férocité guerrière pour rendre hommage à toutes ces femmes, "travailleuses du sexe", confrontées quotidiennement au risque du danger masculin, à son immature désir animal.
Elle définit avec justesse le viol de leur humanité dès lors qu'il s'agit de jeter du cash sur la table de nuit d'un hôtel. 

J'ai refermé ce livre bouleversant l'âme retournée, avec le sentiment d'avoir pris une leçon d'abnégation et d'avoir surtout amplifié en moi cette part profondément féminine qui veille sur ma conscience.

Coup de coeur absolu.
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Lorsque j'ai vu ce livre la première fois, j'ai tout de suite été emballée par la couverture, elle a un toucher spécial, en relief, j'ai appris depuis que c'était la marque de fabrique de la collection "Apparté" des éditions Eyrolles. J'ai aussi été intriguée par cette femme qui à la fois se cache et se dévoile, avec ce rouge et ce bleu qui se marient si bien. Après avoir lu le résumé, j'ai très vite eu envie de voir comment l'autrice avait traité le sujet.

C'est un premier roman pour Aure Hajar, et après avoir refermé son livre, je dois dire qu'elle a mis la barre très haute et qu'elle a commencé vraiment très fort. le sujet est très fort et dur, mais surtout, le style d'écriture est rude aussi, il colle parfaitement au sujet, l'autrice est directe dans ses mots, ne cache rien. Et j'ai vraiment beaucoup aimé son style, sa plume et sa façon de traiter le sujet. Ce sujet c'est la prostitution, et aussi la précarité des jeunes étudiants.

Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire. On va faire la connaissance de Lila. C'est une jeune fille qui arrive à Paris pour suivre ses études de droit. Elle vient d'un milieu modeste, elle va se retrouver confrontée au train de vie des autres étudiants, il va falloir qu'elle trouve un moyen pour subvenir à ses besoins. Elle enchaîne les petits boulots mais c'est difficilement conciliable. Alors, Lila s'inscrit sur des sites pornographiques et devient escort. Elle prend un pseudonyme, Fleur, elle rencontre des hommes, gagne de l'argent. Elle est aidée par d'autres prostituées, qu'elle appellera la "putosphère". Elles s'entraident beaucoup. Plus le temps passe, et plus Lila se met en danger et gravit des échelons dans la pornographie, tout en essayant de continuer ses études.

Le roman est divisé en trois parties qui représentent les trois stades atteints par Lila. Je ne peux malheureusement pas vous les révéler, je ne veux pas spoiler. C'est devinable, Lila va rentrer dans un engrenage qui la pousse à aller de plus en plus loin. Et en tant que lectrice, j'ai assisté impuissante à cette descente aux enfers. Je me suis très vite attachée à Lila, j'ai eu envie de lui parler, de l'aider, de la protéger. Je lui parlais parfois, je lui disais de ne pas faire ça ou de ne pas aller là, je la trouvais tellement réelle. L'autrice la rend très réelle d'ailleurs, et rend tout son entourage très réaliste aussi. Elle ne mâche pas ses mots, elle est concrète et décrit très bien la vraie vie.J'ai eu la chance de la rencontrer virtuellement grâce au club des lectrices Eyrolles, elle expliquait qu'elle s'était appuyée sur des faits authentiques, qu'elle avait rencontré des jeunes femmes ayant vécu la même chose que Lila. C'est ce qui fait que le récit est tellement vrai. Et qui le rend encore plus glaçant. Bien sûr, je ne suis pas née de la dernière pluie et je sais que tout ceci existe, mais le lire au travers d'un personnage rend le sujet encore plus marquant.

Selon Aure Hajar, ce roman était au début un essai qu'elle a ensuite romancé. Son style d'écriture est tellement percutant, et en même temps très sensible. Elle ne dramatise pas plus le sujet qui est déjà très dur. J'ai beaucoup aimé sa plume, et j'ai bien ressenti tout le travail qu'elle avait dû faire en amont. Elle a mis cinq ans pour écrire ce livre, ce qui explique bien la justesse du propos. La narration à la première personne du singulier fait que je me suis encore plus attachée au personnage principal, j'ai été au plus près de ses pensées et de son ressenti. Et c'est parfois très compliqué. J'aurais quelquefois aimé prendre de la distance vis à vis de Lila. Mais c'est ce qui fait aussi l'intensité de ses émotions.

Aure Hajar rend, à travers ce roman, un hommage vibrant aux femmes, à ces travailleuses du sexe, qui chaque jour sont confrontées à la violence des hommes, à leurs envies dévastatrices pour leurs corps, pour leurs âmes. Les violences sont à la fois corporelles et psychologiques. Bien sûr, je savais déjà tout ça, mais comme j'ai dit plus haut, le lire et le vivre au travers un personnage, c'est très troublant. Les hommes n'ont pas le beau rôle ici, ce n'est pas le propos. Il y en a des sympas, mais j'avoue que je retiens surtout ceux qui ont été les plus brutaux.

Ce livre est un coup de coeur, pour l'histoire, pour le personnage de Lila, pour la plume de Aure Hajar, et pour toutes ces femmes qui subissent l'innommable. J'ai dû laisser reposer un peu avant de pouvoir écrire cette chronique, mes sentiments étaient à vif juste après la lecture. Après quelques jours, je retiens surtout la place et la parole qu'a données l'autrice à ces femmes bien souvent Invisibles. Je vais suivre Aure Hajar de près, j'aimerais beaucoup la lire à nouveau, pour un premier roman, elle a tapé très fort.

Je ne peux que vous conseiller ce roman, il n'est pas tout le temps simple à lire, gardez une lecture plus légère à côté. Moi je l'ai lu d'une traite car je voulais savoir ce qui arrivait à Lila. Bien sûr, le sujet est difficile, et cela peut rebuter, mais je trouve qu'il faut lire ces histoires, pour rendre une sorte d'hommage à ces femmes, et surtout pour réaliser ce qu'elles vivent, ne pas les juger. On dit que c'est le plus vieux métier du monde, mais comme j'aimerais qu'il soit éradiqué...
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Même si la domination masculine dans les milieux de la prostitution et de la pornographie constitue le coeur de ce roman, celui-ci est résolument social.
En toile de fond se pose cette question cruciale : comment s'extraire de son milieu social pour s'élever ?
Pour Lila, la réponse réside dans la prostitution.
En plus de sa structure narrative solide, ce roman brille par son style très littéraire, sublimé par des figures de style recherchées et de nombreuses fulgurances. Une claque.



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« Cette somme me permettrait de payer un loyer et de m'acheter à manger, de quoi travailler moins et passer plus de temps à la faculté. Avec deux rendez-vous mensuels, je pourrais en plus m'acheter des vêtements de marque. Les gens m'apprécieraient à ma juste valeur. Toujours la même. Elle n'a jamais changé.
Était-ce à cela que tout tenait? Au désir d'être regardée? »

Sentir mon corps brûler, Aure Hajar @aurehajar @eyrolles_romans

Un livre coup de poing: violent, dur, abyssal… mais tellement nécessaire!

Qu'est-ce qui peut pousser une jeune étudiante en droit, venant d'un milieu modeste, à se lancer dans la prostitution? le besoin d'exister, le besoin de reconnaissance de la meute, avoir de l'argent pour être vue… cela, c'est le point de départ, l'élément déclencheur!

« Très vite, je m'achetai quelques vêtements dans une boutique du 7e arrondissement:
Zadig&Voltaire. Agathe ne le remarqua même pas. Mon nouveau style hors de prix lui semblait tout à fait ordinaire.
Elle croyait que je m'appelais Lola - au lieu de Lila - et je ne la reprenais jamais. »

Et puis vient lentement, mais insidieusement, l'inéluctable descente aux enfers!

Car oui, ces femmes font le choix, mais l'ont-elles vraiment le choix? Agissent-elles vraiment librement? Et quand elles s'exposent à des situations où cela dérape, choisissent-elles le viol ou le subissent-elles?

Même quand elle pense maîtriser la situation, il y a des circonstances où Lila, la protagoniste de ce roman, s'expose, s'impose l'intolérable, l'indescriptible… des contextes où elle ne se respecte pas, plus…

« Au matin, mon esprit cessa de manifester son désaccord face à la violence endurée la veille par mon corps. Je rentrai chez moi et la rancoeur, tranquillement, s'effaça devant la liasse de billets que je tenais à la main: six cents euros. »

Nous assistons, impuissantes, à cette descente aux abîmes, et elle fait mal, elle nous heurte au plus profond de notre être, dans notre corps, notre féminité!

« Tout s'éclaircit lorsque Annabel évoqua le viol originel, survenu dans un local à poubelles, et qui nourrit par la suite son souhait de se réapproprier son corps en se lançant dans cette industrie. Ce viol comme point de départ de sa boulimie autodestructrice, savamment enveloppée dans un discours intello-féministe. »

Oui, ces femmes pensent être maîtresses d'elles-mêmes, mais au fond elles sont traîtresses de leur blessure initiale, souvent un viol subi dans l'adolescence, une dépossession de leur corps, de leur innocence, de leur féminité… alors elles recommencent, encore et encore, elles laissent aux hommes le pouvoir sur leur corps… pour exister!

« Car à bien y réfléchir, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même - et à eux, aux hommes, cela va de soi. Je crevais d'être vue par eux, voulue par eux, admirée d'eux. Leur approbation conditionnait ma vie. Alors je les flattais et leur donnais ce qu'ils attendaient, je croyais ainsi m'émanciper, m'éloigner de ma mère, défier des règles ancestrales ou religieuses. J'étais en vérité leur esclave. »

C'est une lecture qui m'a remuée, blessée, questionnée… j'ai eu mal pour toutes ces filles! Non bien sûr, je ne juge pas leurs choix, je tente de comprendre, la blessure, le mal originel… qui conditionne malheureusement cet abandon d'estime et de respect de soi!

J'ai eu mal pour elles et en même temps, j'ai découvert, avec soulagement, la puissance de la sororité et de l'entraide dans ce monde âpre et dur!

« La plupart des putes avec lesquelles j'échangeais étaient malheureuses et isolées, mais aussi courageuses et raisonnées. Je les trouvais clairvoyantes; elles dispensaient toujours des
conseils avisés.
Elles rêvaient d'un monde meilleur.
La communauté de soeurs leur tenait plus que tout à coeur.
Nous ne nous considérions pas comme des concurrentes. »

Ce roman est une leçon de vie et une réflexion sur ces violences qui conditionnent et font entrevoir comme liberté ce qui s'apparente avant tout à une absence de respect, de libre-arbitre, d'existence même… l'identité de l'escort étant niée, balayée au service du client!

Ce livre est une lecture nécessaire, sombre et crue, mais qui questionne, confronte, met en lumière l'impardonnable, le point de départ… la blessure originelle!

Comprendre pour mieux appréhender! Et avancer…

Je remercie vivement @aurehajar et @eyrolles_romans pour l'envoi de ce livre essentiel, en service presse!

Lisez-le et partagez-le, pour que ces femmes ne soient plus jamais niées, jugées, mises au ban! Mais bien au contraire, qu'elles soient protégées et que l'innocence de l'enfance ne soit plus volée/violée!
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Lila veut se construire un bel avenir et la faculté de droit c'est son ambition mais surtout elle souhaite qu'on la voit, qu'on la remarque.
Elle voudrait ressembler aux étudiants qui sont à la faculté dont Agathe mais qui n'est pas du même milieu social qu'elle. Elle aura ce besoin de plaire aux gens, ce besoin de se sentir vivante et aimer. Mais est-ce que ce ne sera pas plutôt la descente aux enfers ?
C'est dans son enfance qu'elle n'aura pas eu cette amour et qui aura effrité son amour de soi pour l'adulte en devenir.
Lors d'une soirée vidéo conférence avec l'auteure, elle nous a raconté qu'elle a mis 5 ans à l'écrire.
C'est un roman qui a été écrit avec beaucoup de détail donc nous avons l'impression que c'est une histoire vraie, une autobiographie. C'est roman qui est marquant et poignant.
Lien : https://elleetsonavis.com/20..
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