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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un classique de la SF qui a eu du mal à passer.

Dans ce roman on suit un ancien étudiant en physique qui est "forcé" de combattre les nouveau aliens qui attaquent les vaisseaux humains (on ne nous explique pas vraiment en quoi il a été forcé par contre, ça manquait un peu d'explications au début).
On le suit dans 4 étapes de sa vie depuis le moment ou il est en formation, jusqu'à ce qu'il devienne commandant d'une mission très lointaine.

A chaque fois le fait de voyager à très grande vitesse fait que le temps passe bien plus vite sur terre que pour lui. le livre commence en 1997 et se termine en 3100 (et quelques), alors que le héros est encore dans ses belles années.

Entre chaque mission il rentre sur terre et il la trouve de plus en plus changée et éloignée de ce qu'il a connu.
Plus le temps passe, moins il s'y sent bien. En plus du coté guerre anti-militaire qui montre le coté stupide qu'elle peut prendre, c'est cette éloignement qui est au centre des pensées du héros en permanence.

Le gouvernement central fait tout (y compris les gruger) pour qu'ils soient obligés de reprendre les armes dans le seul métier pour lequel ils ont été formés jusqu'au bout. En effet ils ont du abandonner leurs études au départ pour aller se battre, et la technologie et les sciences ont trop évolué pour reprendre vu qu'ils reviennent des dizaines d'années après être parti.

Malgré des points intéressants sur le coté militaire et répression, très précis sur ses termes et technologies, ce que j'ai moins aimé a été l'évolution de la terre, que j'ai trouvé très mal traité.
L'obsession de l'auteur sur le sujet homosexuel que le personnage principal ne comprend pas et qu'on cherche à lui imposer, est à mon avis très maladroite et va l'encontre de ce qui se fait de nos jours.

Mettre l'homosexualité comme la nouvelle norme n'est pas gênant en soi (d'autres romans le font de façon très réussie), mais la rendre aussi forcée et imposée que l'hétérosexualité a pu l'être (et l'est toujours globalement de nos jours) m'a mise extrêmement mal à l'aise. En fait j'étais limite en colère à certains moments.
C'était pas fin et ça ne rendait pas du tout le personnage sympathique. Franchement on aurait pu s'en passer. En plus dans la conclusion le héros est très fier d'avoir réussi à convaincre son ami homosexuel et amoureux de lui de tenter l'hétérosexualité en se faisant laver le cerveau médicalement parce que c'est "tellement mieux" ...
Au final ça casse le coté 'anti-militariste' et très marqué années "peace and love" du roman.

La conclusion était bien pensée et intéressante, mais je l'ai trouvé trop rapide. On nous l'assomme en quelques lignes et hop, terminé. Ça aurait eu plus d'impact si les héros l'avaient découvert par eux même par exemple, ou si la découverte avait été plus progressive. Mais la non, on leur déballe le tout d'un coup de façon limite gratuite sans qu'ils aient rien demandé au milieu d'un grand discours qui révèle plein d'autres éléments. C'est vrai que j'ai eu l'impression que l'auteur en avait marre et qu'il c'est dit "c'est bon, je ne rajoute pas un age de plus, je leur dit tout à la fin de celui ci comme ça débarrassé".

Je suis très mitigée par cette lecture même si je suis contente d'avoir pu sortir ce "classique" de ma PAL.


12/20
Lien : https://delivreenlivres.blog..
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Les dindons de la farce.

"A lire absolument" "bijoux de SF" "grand classique du genre" "S'il ne fallait retenir qu'un ouvrage du sous-genre "sf militaire", ce serait peut-être celui-ci" "Un excellent roman" "Magnifique" "un modèle du genre"
Voici quelques qualificatifs sur ce roman piochés sur babelio.
Ajouter à cela les prix Hugo, Locus et Nebula...

L'édition que j'ai lu est celle de 1976. Une édition plus récente de 2015 est disponible chez J'ai lu Nouveaux millénaires. Elle a bénéficié d'une nouvelle traduction et se base sur la version originale du roman qui avait été en parti réécrit du fait de l'éditeur américain lors de sa parution initiale. A ce jour, il n'existe toujours pas de version électronique de disponible. Allez comprendre !

Lorsque j'ai chroniqué le vieil homme et la guerre de Scalzi, certaines personnes disaient que ce n'était qu'un sous-la guerre éternelle. Ayant pris mon pied à sa lecture, je pensais stupidement que le livre d'Haldeman allait m'emmener direct au septième ciel. Dans le ciel, voir un peu plus haut, j'y suis allé, par contre j'attends toujours mon orgasme. Mais va savoir avec cette saloperie de temps relatif !

Considéré par certains comme un roman antimilitariste, il est plus à mon sens un pamphlet sur l'absurdité de la guerre, ses traumatismes et du rôle du politique. John Haldeman y dénonce l'utilisation des troufions comme chair à canon. Tout est bon pour que ces derniers ne se rebiffent pas : conditionnement psychologique, droit à une sexualité établie, usage de la technologie pour tuer sans voir...
L'auteur nous montre aussi que la guerre, c'est rarement combattre, c'est surtout s'entrainer et patienter. Et lorsque le combat arrive, la mort est souveraine.
Le roman se découpe en quatre parties qui suivent la montée hiérarchique de William Mandella permettant de comprendre le fonctionnement des différents corps.
Cette guerre se situant dans l'espace, à des années-lumière, les temps s'écoulent différemment sur les lieux de combat et le mère patrie. le peu qui revienne sur terre sont en déphasage totale avec la société. qui ressemble à des monades urbaines à la sauce eugénique et sécuritaire. Une seule solution, re-signer pour un tour à travers les galaxies.
L'écriture est assez moderne pour un roman publié il y a quarante ans. le style m'a un peu plus dérangé : écrit comme un rapport, il s'en dégage une certaine froideur. Difficile dès lors de s'attacher au personnage de William Mandella. le seul quasiment à être un peu caractérisé, les autres n'étant que de simples figurants. Seuls les derniers chapitres ont relevé m'ont intérêt.

Pour moi qui suis un antimilitariste primaire et pour qui un militaire en moins, c'est une minute de soleil en plus, je n'y ai pas trouvé la remise en question que j'attendais.
Mais bon, je n'oublie pas que ce roman a été publié en 1976 et que si un militaire se questionne sur la stupidité de la guerre, tout n'est pas perdu.
En bref, et au risque d'en faire bondir plus d'un(e), j'ai préféré le vieil homme et la guerre.
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Ecrit par un auteur qui a été marqué par son passage au Viet-Nam, certains comparent La Guerre Eternelle d'Haldeman aux Etoiles, garde-à-vous d'Heinlein pour leur côté antimilitariste.

J'ai déjà dit ce que je pensais du roman d'Heinlein, con côté fascisant m'avait déplu. le roman d'Haldeman ne fait pas forcément dans la subtilité : dès les premières pages; le lecteur sait qu'il va se retrouver dans une thématique anti-militariste.

Les soldats subissent un entrainement à la difficulté surdimensionnée, beaucoup en meurent. Lorsqu'ils se retrouvent au combat ce n'est pas aussi difficile, ils doivent plus lutter contre l'attente que contre leurs ennemis. Les soldats d'Haldeman sont des marionnettes entre les mains des gouvernants : au combat ils sont sous hypnose pour les rendre plus féroces; ils sont envoyés aux quatre coins de la galaxie, ils ne subissent pas les effets du temps mais sur Terre les siècles passent, ils se retrouvent déracinés, sans passé ni avenir; sans le savoir, ils se retrouvent démobilisés du jour au lendemain. Éloigné de la Terre Mandella ne reprend contact avec elle que peu de fois, à chaque fois Mandella retrouve une organisation sociale qui a évolué. Lui est alors considéré comme un fossile, un élément du passé qui n'est plus en phase avec la pensée en vigueur.

Le style est plutôt simple, le récit ne s'embarrasse pas de grandes réflexions philosophiques. Les situations s'enchainent et le lecteur n'a plus qu'à se faire lui-même une idée de la stupidité de la guerre, des mensonges et des manipulations qu'elle provoque.

Le cheminement scénaristique manque d'originalité. Mandella gravit les échelons de la hiérarchie militaire et malgré cela il est toujours manipulé par ceux qui sont au-dessus de lui.

La Guerre Eternelle est un roman sur un thème qui peut être intéressant. Mais le problème est qu'Haldeman est trop démonstratif comme s'il avait peur que le lecteur ne comprenne pas. A cause de cela il ne pourrait même pas passer pour un roman de SF de seconde zone.
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J ai eu du mal a rentré dans cet ouvrage, mais j ai trouvé la fin plus prenante. J ai apprécié l univers créé par l auteur, son ironie et l humour tout au long du livre. Si l on dépasse le genre , le côté antimilitariste m a rappelé Catch22, un must pour moi,. Mandela aurait eu une belle place dans ĺ escadrille.
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Un classique de la SF à lire, plaidoyer contre la guerre passionnant
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La guerre de cent ans, c'etait pour les fillettes. Dans l'espace, même à la vitesse de la lumière, ça prend du temps d'aller casser la gueule à son voisin. Mais on le fait quand même, ça défoule...
Lien : http://fredbird.org/2006/06/..
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