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EAN : 9782266243513
264 pages
Pocket (22/05/2014)
3.35/5   262 notes
Résumé :
Jane Hayes, 33 ans, est une jeune femme parfaitement normale et équilibrée... Ou du moins le serait-elle, sans l'adaptation par la BBC d' Orgueil et Préjugés qui a viré chez elle à l'obsession et réduit sa vie sentimentale à néant. En effet, quel homme au monde pourrait soutenir la comparaison avec Mr Darcy, joué par Colin Firth?
Et quand une parente lui laisse en héritage un séjour de trois semaines à Pembrook Park, un manoir anglais où des clientes fortuné... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (101) Voir plus Ajouter une critique
3,35

sur 262 notes
Quelle petite merveille ! Adepte des prolongements de l'oeuvre de Jane Austen, je me suis régalée avec ce court roman de Shannon Hale qui nous relate le désespoir de Jane Hayes, une jeune New-Yorkaise obsédée par Mr. Darcy -ou plutôt de Colin Firth- qui n'arrive pas à avoir une vie amoureuse stable...
Or, un jour, sa tante Carolyn lui laisse en héritage des vacances en Angleterre, au manoir de Pembrook Park, pour se replonger en 1816 au temps de Lizzie Bennet, Elinor ou Marianne Dashwood...
La question que l'on se pose dès lors est la suivante : Jane va-t-elle trouver le grand amour ?!

J'ai beaucoup aimé ce roman, l'intrigue alléchante, et la plume de l'auteure qui m'ont ravie au plus haut point ! Les personnages m'ont également beaucoup plu, en particulier Mr. Nobley, un Mr. Darcy du XXIème siècle, mais aussi Miss Charming, Jane et Amelia !

Bref, je ne peux que conseiller ce roman à tous les amoureux de Jane Austen, qui sont à la recherche d'une nouvelle intrigue amoureuse, et, qui, en plus, se termine bien !

A lire !!


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Parfois un roman de filles, même un poil tarte et kitch, ça fait plaisir pendant les vacances , à condition de ne pas s'attendre à de la littérature !

Certes le concept d'aller passer des vacances dans un endroit dédié à l'époque et aux moeurs proches de celles des romans de Jane Austen était tentant, mais j'ai rapidement été déçue.
En effet, à part la toute première phrase du roman, qui a des airs de style "Austenien", le reste est écrit de façon tout à fait quelconque.
Les personnages sont assez pathétiques dans l'ensemble et l'histoire ne casse vraiment pas trois pattes à un canard.

Cependant, ça se lit très vite et ce n'était pas désagréable du tout, même si l'ensemble est quand même très superficiel et attendu.
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Même si je n'ai pas encore eu l'occasion de lire toutes les oeuvres de Miss Austen, vu l'ampleur de ma collection sur le sujet, je pense qu'on peut dire que je fais partie des Janéites. Cet ouvrage, édité par la toute récente maison Charleston, me faisait évidemment de l'oeil ; c'est donc avec une joie non dissimulée que j'ai appris avoir gagné un exemplaire lors du concours organisé par Alice de Jane Austen is my wonderland.
Le jour-même de son arrivée dans ma boîte aux lettres, je me jetais dessus… et le terminais le lendemain (ou surlendemain). Je ne suis pas une grande amatrice de « chick-lit » (à vrai dire, je n'en lis jamais car je trouve le genre généralement ridicule), mais mettez-moi un élément austenien et je suis conquise. Coup de foudre à Austenland ne fait pas exception et c'est, à mon sens, un très bon cru en matière de littérature para-austenienne !

Jane, l'héroïne (un prénom qui la prédestinait sans doute !), est une trentenaire new yorkaise épanouie professionnellement, mais malheureuse en amour. Pourquoi ? Parce que la jeune femme a un secret inavouable… elle fantasme sur Mr Darcy, mais pas n'importe lequel ! Non ! La version incarnée par Colin Firth dans l'adaptation de la BBC de 1995. Je fais partie de celles qui vénèrent cette version et suis tout autant amoureuse de Mr Darcy/Colin Firth que de Miss Elizabeth Bennet/Jennifer Ehle… je ne pouvais qu'apprécier cette héroïne moderne un peu trop tournée vers un passé idéalisé. Et de fait, Jane est une figure contemporaine très agréable à suivre, bourrée d'humour et de répartie et qui incarne une partie de la personnalité de n'importe quelle Janéite (me semble-t-il). Je me suis beaucoup attachée à elle et j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre chaque journée de son séjour à Pembrook Park. Comme elle, j'attendais impatiemment certaines rencontres au détour du parc ou de la table du petit-déjeuner et comme elle, je crois que j'aurais succombé à vous-savez-qui (pour celles - ceux ? - qui l'ont lu).
Chacun des personnages secondaires incarnent un trait de caractère assez particulier, un peu à l'image des personnages créés par Jane Austen dans ses romans. Il n'est donc pas étonnant de retrouver certains parallèles avec ces derniers et j'ai apprécié les nombreux clins d'oeil aux oeuvres originales ! Entre Mr Nobley, un Mr Darcy en puissance et Miss Heartwright, une Jane Fairfax parfaite, chaque connaisseur de Jane Austen pourra y trouver son compte. Bien sûr, on peut reprocher ces traits de caractère un peu forcés, parfois un peu caricaturaux, mais c'est tellement fidèle à l'original que je ne peux m'empêcher de savourer. On sent que Shannon Hale connaît le sujet et le maîtrise… elle ne dénature donc pas l'oeuvre Austenienne, merci !

Jane est une héroïne pleine d'humour et ses traits d'esprit son nombreux. J'ai plusieurs fois largement souri en lisant une de ses remarques et même ri franchement dans certaines situations. Il faut dire que le passage de la vie new yorkaise du XXIe siècle à celle de la campagne anglaise du début du XIXe siècle a de quoi déstabiliser. L'apprentissage des convenances de l'époque apporte son lot de cafouillages et de situations assez surréalistes et j'ai vraiment aimé les vivre aux côtés de Jane. Sa découverte des maigres passe-temps de la gente féminine de l'époque, le port du corset qui mettait (trop) généreusement la poitrine en valeur, les déplacements jusqu'à la table qui ne se faisaient que selon un ordre bien précis… l'héroïne possède un second degré et un sens de l'autodérision assez savoureux ; j'ai adoré son caractère !

Mais derrière sa répartie, Jane cache la solitude due à son fantasme inavouable… en acceptant ce séjour original, elle cherche à se débarrasser définitivement de son amour pour Mr Darcy ; c'est décidé, elle veut quelque chose de REEL ! Oui mais voilà, à Pembrook Park, les habitants sont des acteurs qui cherchent à lui faire passer des vacances de rêve… où est la réalité derrière tout ça ? Peut-elle croire aux gestes de l'un de ses prétendants, à la déclaration d'un autre ? Et le lecteur, est-il plus avancé que l'héroïne ? Alors pour ma part, comme d'habitude, j'ai rien vu venir mais je suis si crédule que ce n'est pas étonnant. J'ai été surprise par la révélation des dernières pages (et pourtant, c'était pas si compliqué à deviner) mais je suis heureuse de m'être laissée porter par les évènements, d'avoir douté aux côtés de Jane et donc, d'avoir vécu le dénouement heureux aussi intensément que la jeune femme.

Sans avoir une plume extraordinaire, je trouve que Shannon Hale (ou la traduction française, puisque c'est celle que j'ai lue ?) permet très facilement à ses lecteurs de s'immerger dans son récit. A l'instar de Jane Austen, je n'ai eu aucun mal à m'imaginer les scènes décrites et j'ai apprécié la dynamique du texte : les chapitres sont courts, séparés par une anecdote amoureuse de notre héroïne (qui revient sur chacune de ses anciennes relations amoureuses en quelques chapitres, parfois en quelques phrases seulement).
Malgré l'utilisation d'un point de vue externe (la troisième personne du singulier), je me suis sentie très proche de l'héroïne, et même plus que pour certaines autres figures d'autres livres, auxquels on accorde pourtant la place de narrateur principal. Comme quoi, le « je » ne fait pas tout, il faut que le reste suive.

J'avais cru voir que Mademoiselle Alice de Jane Austen is my wonderland, avait été un peu déçue par une scène du dénouement, je redoutais donc à mon tour de ne pas être séduite… mais en fait, je crois que j'ai tout apprécié pendant cette lecture ! L'intrigue dans cette Angleterre régente reconstituée, les personnages et notamment Jane, les répliques de celle-ci et ses interactions avec les autres… Ce roman para-austenien est une bouffée d'air frais, une pincée de bonne humeur… une vraie réussite, à mon sens !
Lien : http://bazardelalitterature...
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J'ai attendu sa sortie en poche car je craignais une énième austenerie un peu niaise et répétitive, sans grand intérêt. Pour le côté niais, je ne garantis pas qu'on y échappe totalement si on lit ce roman au premier degré : Il s'agit quand même d'une jeune femme moderne (nommée Jane, pour enfoncer le clou… !) qui, après de petites déceptions amoureuses alors qu'elle rêve de l'amour parfait avec un parfait Darcy (rien ne vous choque ?), va passer un séjour dans un établissement reproduisant la vie des romans de Jane Austen, car la vie de ces fictions la fait rêver ; Elle y trouvera d'ailleurs l'amour. Dans le genre romance-cliché, c'est vrai que ça se pose là et il satisfera les amateurs du genre.


Mais ce roman n'est pas dénué d'intérêt sur le fond, si l'on s'attache au message sous-jacent de l'auteure. En effet, le postulat de départ est très symptomatique de notre société actuelle : Une jeune femme est en mal d'amour car, s'étant plongée dans la fiction des romans de Jane Austen, dont les héros masculins sont idéalisés par les adaptations filmographiques, elle ne parvient pas à trouver dans la vraie vie un homme qui lui convienne autant, soit aussi parfait que le DARCY de Lizzy Bennet. Aucun homme ne peut souffrir la comparaison, d'où le décalage qui pose problème à pas mal de rêveuses de nos jours.


Pourtant, rien que ce postulat de départ fait réfléchir : On sait que les oeuvres de Jane Austen sont des sortes de satires sociales, l'occasion pour l'auteure de se moquer de certains romans d'amour du XVIIIème siècle, ou encore de dénoncer les travers de cette société dont les femmes étaient dépendantes des hommes, et leur condition féminine peu enviable. le paradoxe est qu'à force de désillusions et d'adaptation télévisuelles, nous idéalisons ces héros : Ici, Jane est amoureuse de l'image télévisée de Monsieur DARCY (Colin Firth, quand tu nous tiens… !), et se persuade que ce héros romanesque ne l'aurait jamais fait souffrir et saurait l'aimer d'un amour parfait du premier au dernier jour.


C'est oublier toute la teneur d' « Orgueil et Préjugés » (et son titre), les péripéties avant de trouver l'amour et, surtout, le caractère de m.... - mon mari m'a demandé de reformuler car il s'identifie à lui : psychorigide, hautain et pour le moins direct - dont semble affublé Monsieur DARCY aux yeux même d'Elizabeth Benet jusqu'au retournement final du roman (car si les conventions de l'époque y sont pour quelque chose, on voit malgré tout que tout n'est pas rose) ! Toujours parfait en tous points, notre DARCY ? Certainement pas au départ, où il est loin de se conduire en gentleman avec Lizzy ! Romance évidente et paisible ? Bien sûr que non, car notre héroïne a pris des coups (verbaux, s'entend) qui l'ont blessée, avant de filer le parfait amour avec Monsieur DARCY.


Et, finalement, ce roman remet les choses un peu à leur place en les contextualisant. On pourrait presque dire que l'auteure fait avec le monde austenien, en le parodiant, ce que Jane Austen a fait en dépeignant sa société. le séjour de Jane à Austenland lui rappelle que cette société n'était pas parfaite, ni ses héros non-plus. Elle lui rappelle surtout, et doublement avec le final de l'histoire, que les romans de Jane Austen sont des fictions dont les personnages sont inventés, et que mieux vaut une histoire bien réelle que vivre dans de faux semblants, car alors son histoire n'existe pas vraiment et elle ne peut pas la vivre pleinement. Elle doit apprendre à affronter la vie réelle qui, si elle lui semble plus difficile, est la seule à pouvoir lui apporter satisfaction à travers de vraies relations et de vrais plaisirs. Ainsi, ce séjour ne la confortera pas dans son adoration de la fiction, mais l'aidera au contraire à briser le miroir aux alouettes derrière lequel elle observait sa vie depuis de trop nombreuses années.


Oui, Monsieur DARCY et les Gentlemen de la bonne société du 19ème siècle sont polis avec les dames et peuvent voler à leur secours, ce qui se perd clairement dans une société où le harcèlement de rue est monnaie courante, mais NON ils ne sont pas parfaits même dans les romans et, scoop, ils ne sont pas réels ! Une fois cela compris, la vie austenienne n'a plus le même intérêt, elle est même ennuyeuse comparée à celle de Jane qui lui offre plus de plaisirs, et qu'elle est à présent prête à affronter, avec ses hommes imparfaits, ses concessions et ses risques à prendre.


On pourrait alors se demander si la fin, un peu trop romanesque, ne gâche pas tout le message (aucun spoiler puisque tout est dans le titre…). Je préfère accorder à Shannon Hale que sa fin symbolise la prise de conscience pour l'héroïne que tous les hommes ont leurs défauts, et qu'à partir de là elle peut accepter de passer outre pour voir leurs qualités et trouver le Prince Charmant qui lui correspond. En résumé, voici un récit dont la romance n'a vraiment rien d'extraordinaire, mais dont le message est important : Comme un psychiatre le disait récemment à la radio, il faut prendre conscience de cette tendance très actuelle à idéaliser la fiction car, poussée à l'extrême, le risque est de s'empêcher de vivre dans le réel. Je termine donc avec la dédicace de l'auteure en tête d'ouvrage :


« A Colin Firth,
Vous êtes un type génial, mais je suis mariée,
Je pense que nous devrions juste être amis. »


Est-ce une lecture que vous envisagez ou dont vous avez fait l'expérience ? Qu'en avez-vous pensé ? Vous sentez-vous concerné(e) par le message ?

Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Je suis d'un oeil plus ou moins intéressé les sorties des éditions Charleston. Certaines me font carrément baver (bon j'exagère, je suis propre quand même), d'autres me laissent indifférente. L'an dernier, à la sortie de Coup de foudre à Austenland traduit pour la première fois en français, j'avais regardé le résumé, des avis, mais je n'étais pas très motivée vu que je ne suis pas très chick-lit et que mes austeneries préférées pour le moment sont les sequels. Cependant un film est sorti, adapté du bouquin, et je me suis dit que quand même, je n'allais pas regarder une austenerie sans l'avoir lue d'abord, question de principe.

Jane Hayes a trente-deux ans lorsque sa grand-tante Carolyn vient la voir avec sa mère à New-York. Jane est pétrifiée : sa vieille parente a percé son secret. Elle sait qu'elle est obnubilée par Mr Darcy. D'ailleurs, elle en a honte et cache le DVD vu et revu de l'adaptation de 1995 de Pride & Prejudice derrière une plante. Un an plus tard, sa tante meurt en lui léguant un étrange cadeau : trois semaines de vacances à Pembrook Park, une demeure dans Austenland, où on vit comme au début du XIXème siècle. Jane hésite un peu, et finalement se décide à y aller, avec l'objectif de se guérir de sa fantaisie sur Mr Darcy.

J'ai hésité à le lire en français ou en anglais, et puis j'ai opté pour l'anglais, en m'en tenant à mon idée de lire plus dans cette langue et en espérant que la langue serait facile. C'est le cas. Je n'ai pas eu de mal à comprendre l'écriture de Jane Hayes, très fluide. Les chapitres vont tout seul. Je n'ai commencé à regarder de temps à autre le dico quand Jane arrive à Pembrook Park, pour apprendre plus de vocabulaire sur les vêtements, les réactions, etc. Je crois que j'ai vraiment bien fait de choisir la VO car j'ai tout l'impression que la traduction n'est pas folichonne, mais je me trompe peut-être. C'était amusant de constater les sauts de l'anglais à l'américain. Je n'ai sans doute pas repéré tous ces changements mais généralement ça se voit bien et le décalage fait rire. C'est d'ailleurs lié à un autre décalage, celui entre le XIXème siècle et entre le XXIème. J'ai d'ailleurs trouvé que l'auteure avait beaucoup d'humour, ou en tout cas un humour qui fonctionne sur moi ! Je ne me suis pas écroulée de rire mais je me suis très souvent esclaffée et j'avais quasiment toujours le sourire aux lèvres pendant ma lecture, sauf aux passages où on apprend les mensonges, trahisons et autres tromperies, et là j'étais plutôt genre : naaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! la pauuuuuuuuuuuuuuvre ! Je vais vous donner quelques extraits pour que vous voyiez ce que ça donne.

J'aimerais parler un peu de la construction de la narration, que j'ai trouvé très sympa. le livre commence « 1 year ago », puis on passe à 6 mois, 1 mois, et quand Jane arrive à Pembrook Park, chaque chapitre est précédé d'une explication (souvent très drôle) sur les différents petits-amis qu'elle a eus. Les chapitres sont décomptés à partir de là en jour (puisqu'elle passe trois semaines à Austenland). Cette façon de construire le récit fait qu'il se lit très vite. L'auteure emploie une narration à la troisième personne très libre, ce qui fait que la plupart du temps on sent bien que ce sont les pensées de Jane qu'on lit, même si l'auteure se permet des commentaires !

Concernant le personnage principal, j'avais un peu peur de ne pas l'aimer. J'avais vu la BA du film et l'actrice m'avait laissé une impression désagréable. C'est vrai qu'elle a ses défauts, elle est parfois un peu ridicule, a parfois un côté un peu looser, mais Shannon Hale nous amène à la comprendre. Pas à la plaindre par contre. C'est à elle d'ouvrir les yeux et de se pousser aux fesses pour ne pas laisser son admiration pour Mr Darcy et les romans de Jane Austen en général lui pourrir la vie. Il faut dire qu'Austenland aide bien à la prise de conscience qui ne manque pas d'arriver. Certes, le concept fait rêver, mais sa mise en oeuvre est détestable à mon avis ! Rien que Mrs Wattlesbrook, la propriétaire de Pembrook Park, est insupportable. Certains autres personnages sont simplement ridicules, comme Tante Saffronia. D'autres jouent très bien leur rôle. Tout le monde semble jouer un rôle à Austenland, et démêler qui est sincère de qui ne l'est pas s'avère bien difficile pour Jane, mais j'ai bien aimé Miss Charming, qui m'a fait rire et qui était claire dès le début ! Je dois bien parler de lui un peu… Bah, j'vais pas charrier, il est vraiment un chouette type. On les préfère renfrognés et détestables au début et romantiques à souhait à la fin, non ?

Parlons du côté romantique d'ailleurs. J'avais vu beaucoup de chroniques déplorant le côté too much de la fin. C'est pas faux (Cassie je t'entends venir, si j'ai tout compris !), l'histoire perd en crédibilité, mais personnellement ça ne m'a pas dérangée, parce que je ne recherche pas cet aspect dans les comédies romantiques faites de nos jours. C'était mignon, ça collait avec le reste, ça apportait la happy end qu'on voulait. Quant à l'aspect Janéite, on n'est pas dans une réécriture moderne de l'un des romans d'Austen, mais il se retrouve dans les rapprochements que fait l'héroïne. Elle compare les situations qu'elle voit dans Austenland avec des scènes des romans austeniens par exemple. Et bien sûr, il y a le personnage qui « incarne » Mr Darcy, même s'il n'a pas tout à fait le même caractère. Evidemment, il y a aussi tout le décor XIXème, factice mais prenant. Pendant 30 jours, Jane ne porte sur des robes Empire et des petites chaussures, a toujours un bonnet lorsqu'elle sort, le rituel du dîner, les conversations tantôt pleine d'esprit, tantôt insipides…

Je ne sais pas si cette chronique est très claire ni même intéressante, en tout cas tout ça c'est pour dire que j'ai vraiment apprécié cette lecture, qui m'a embarquée à fond le temps qu'elle a duré ! C'est presque un coup de coeur, c'est pour dire. Je serais plus encline dorénavant à lire ce genre d'austenerie désormais.
Lien : http://sans-grand-interet.co..
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- Vous parlez comme un livre sur le mariage. Moi je vous parle d'amour, Mister Nobley. Croyez vous qu'ils aient une chance d'être heureux ?
[...]
- Je ... J'ai connu le capitaine East alors qu'il aimait une autre femme. Ses changements d'humeur, sa cruauté lui ont brisé le coeur. Il a été profondément blessé pendant longtemps. Si vous m'aviez dit le mois dernier que l'amourd'une autre femme pourrait le guérir de cette souffrance, faire de lui un homme neuf, je vous aurais répondu qu'il est impossible de se remettre d'une telle épreuve, que l'amour romantique n'est pas aussi néccessaire à la vie que l'air ou l'eau et que l'on peut vivre sans. Mais aujourd'hui ...
Il poussa un soupir. Il ne l'avait pas quittée des yeux.
- Aujourd'hui, je ne sais pas. Aujourd'hui, je commence à croire que c'est possible. Oui
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Est-ce pour cette raison que les femmes portent des talons ? se demanda-t-elle. Pour que les hommes puissent les rattraper quand elles manquent de tomber ?
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- Et si, grâce à moi, vous n'avez pas l'impression d'être la plus belle femme du monde tous les jours de votre vie, alors c'est que je ne méritais pas d'être avec vous.
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Pourquoi, quand elle était célibataire et à la recherche d'un homme, semblaient-ils tous pris, et quand elle avait renoncé, ils étaient tous disponibles et intéressés ?
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Si seulement elle était quelqu'un de pessimiste, elle n'aurait jamais eu ces fantasmes idiots et irréalisables et elle ne serait pas là aujourd'hui, seule et pathétique dans une Angleterre en carton-pâte.
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