1748. Bess, jeune vendeuse de crevettes sur le marché de Billingsgate (Londres), confie son nouveau-né à l'orphelinat de Foundling.
Six années plus tard, voulant récupérer sa fille, elle aura le malheur de découvrir que son enfant est déjà partie avec…Bess, elle même.
J'avais beaucoup apprécié le précédent roman de
Stacey Halls «
Les sorcières de Pendle ».
Ce fût un réel plaisir de redécouvrir la plume de l'autrice dans cette nouvelle lecture.
Une fois de plus, nous retrouvons la touche de féminisme dont
Stacey Halls semble être attaché.
Les descriptions du vieux Londres du 18ième siècle m'ont captiver du début à la fin.
Ce roman aborde plusieurs thèmes délicats comme l'abandon d'un enfant, le deuil, l'anxiété, la pauvreté…
Tout comme dans
Les sorcières de Pendle, l'autrice met en scène deux personnages féminins, de deux classes sociales différentes, mais qui, dans la douleur et l'angoisse, devrons s'aider mutuellement.
Malgré quelques petites zones d'ombres et petits passages longuets, j'ai beaucoup apprécié cette lecture.
L'orpheline de Foundling nous parle de l'amour maternel véritable.
Celui qui fait déplacer des montagnes.
Il nous parle du destin de deux femmes que tout oppose mais que l'amour mutuelle pour une petite fille va réunir.
Bref, vous l'aurez compris, cette lecture m'a conquise.
Tout comme le travail éditorial.
Qui est à l'image du roman 🧡
J'aime découvrir après lecture, que la couverture et la quatrième de couverture laissaient paraître quelques petits clins d'oeils sur ce qui attend le lecteur 🔍