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3,75

sur 479 notes
J'ai adoré Les sorcières de Pendle l'année dernière. Même constat avec ce roman : l'écriture de l'auteure est addictive.
Nous sommes dans l'Angleterre du XVIIIème siècle. Bess est très pauvre et doit, comme de nombreuses femmes, abandonner son nouveau-né à l'orphelinat de l'hôpital. Six ans plus tard, elle vient récupérer Clara mais on l'informe qu'une femme qui s'est fait passer pour elle a pris son bébé le lendemain de son abandon. Bess va bien vite retrouver la trace de cette femme et s'introduire dans sa vie et celle de sa fille.
En effet, non loin de là, Alexandra vit en recluse avec sa fille Charlotte. Bess n'a pas de mal à se faire engager comme nurse.
Très vite, l'attitude et l'isolement de la femme et de la fillette se dévoilent. La complicité et l'attachement entre Bess et la petite fille sont immédiates, dévoilant la froideur d'Alexandra et les carences affectives de Charlotte. Les secrets se révèlent, les personnalités se dévoilent, les blessures du passé ressurgissent.

C'est un véritable roman historique en même temps qu'une description de la condition de la femme.
On côtoie ainsi deux milieux très différents : les bas-fonds de Londres avec sa pauvreté, sa misère et sa tristesse. Et puis le Londres chic et aisé dans lequel les nantis ne manquent de rien. Les descriptions des marchés, des lieux et des habitations nous immergent dans la ville.

Les personnages secondaires sont également très travaillés : les servantes, le médecin, le père et le frère de Bess, le couple d'amis,...tous participent à créer un univers très immersif et des relations très fortes et complexes.

C'est une histoire de courage, de force de caractère, d'amour maternel, de résilience aussi. Une lecture addictive donc, une plume immersive et résolument féministe. J'ai beaucoup aimé.
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Histoire en elle-même intéressante, mais j'ai pas été transcendée par son développement et je n'ai pas du tout aimé la fin . En revanche, le style m'a globalement plu.

Dommage que mon exemplaire soit truffé de coquilles (ce que j'aurais peut-être pu pardonner si j'avais acquis la version de poche, mais ce n'est pas le cas).

Pour celles et ceux que ça intéresse :
Scènes explicites : 0 sur 5
Langage pouvant être considéré comme grossier : 0 sur 5
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Un roman à l'ambiance londonienne du XVIIIème siècle !

Bess est une jeune fille d'un quartier pauvre de Londres. Un jour, elle s'éprend brièvement d'un homme dont le charme la fait céder et cette unique fois suffira pour qu'elle tombe enceinte. N'ayant pas les moyens d'élever son bébé, une petite fille qu'elle prénommera Clara, elle se résout à la confier à l'orphelinat de Foundling en se promettant qu'elle fera tout son possible pour économiser chaque penny et ainsi pouvoir récupérer son enfant dans quelques années.
Quand enfin, six ans plus tard, elle se présente à l'orphelinat pour retrouver Clara, on l'informe que celle-ci fut déjà récupérée, peu de temps après la naissance, par une femme s'étant apparemment faite passer pour elle. Après le choc de la nouvelle, c'est déterminée que Bess se lance à la recherche de son enfant.

L'atmosphère de l'époque y est, au travers des descriptions des rues, des quartiers, du quotidien des londoniens et des dialogues mais sans que cela ne soit trop présent. La lecture est donc fluide et on s'attache au personnage de Bess qui fait tout son possible pour retrouver sa fille.

Les chapitres alternent entre deux points de vue, celui de Bess et celui d'Alexandra qui est une veuve bourgeoise qui vit recluse avec sa petite Charlotte. Aucun attachement en revanche pour ce personnage qui suscite très peu d'empathie. Alors bien sûr, il est évident que le destin réunira les deux femmes et qu'il n'y a que peu d'intrigue mais l'intérêt reste présent et on tourne les pages avec plaisir.

J'ai aimé ce roman qui m'a permise de m'évader au coeur d'un autre pays, d'une ville que j'apprécie beaucoup par ailleurs, et d'une autre époque. L'histoire est intéressante bien que sans réel suspense, et je regrette seulement que le dénouement se passe si vite, contrairement au reste.
Malgré les difficultés rencontrées par les personnages, c'est une histoire qui arrive à nous réchauffer le coeur et c'est bien un des grands atouts de la lecture de mon point de vue.

Un roman à découvrir pour les lectrices et les lecteurs qui apprécient les aspects historiques des récits mais aussi les secrets familiaux !
Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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Le point HYPER positif ; c'est l'écriture. Une écriture typique de cette époque j'avoue un petit peu surprenant mais je m'y suis vite habitué. Ça m'a tout de suite mis dans l'ambiance du XVIII siècle !

L'histoire de Bess nous émeu, nous énerve et nous permet de nous attacher à ce personnage si touchant.

A contrario, Alexandra m'a littéralement mis hors de moi ! Et puis... au fil des pages Stacey Halls nous dévoile des parts de son histoire. Petit à petit on comprend mieux ces réactions, ces peurs. Ainsi plus on avance et plus on éprouve de la pitié pour cette femme. Tout ça pour nous dire de ne jamais juger sans essayer de connaître la véritable histoire de chacun. 

On divague entre la mondanité, une maison chaude, confortable, un lieu de résidence calme et la pauvreté les rues sombres avec les odeurs putrides qui vont avec, des lieux de vie des plus rudimentaires. Nos sens sont constamment en éveil.

Ce que j'aime avec cette autrice c'est qu'il y a toujours une part de vérité ici le Foudling Hospital a réellement existé !

Pour parler plus particulièrement de l'histoire,  celle-ci est assez prévisible soyons honnête MAIS suivre ces femmes, leur destin m'a complètement fasciné. Être une femme à cette époque est un véritable combat peu importe leur rang. 
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Acheté et choisi sur un coup de tête et un coup de coeur pour la jolie couverture de pocket, j'avoue, j'avais peur de ne pas accrocher au thème. Honnêtement, ce n'est pas ce que je lis depuis des décennies.
Mais sans être bouleversée non plus, j'ai finalement accroché et suivi la vie pauvre mais honnête, digne et laborieuse de Bess puis celle, angoissée, d'Alexandra.
Lu en quelques sessions, l'ambiance, la couleur, la chaleur et la rudesse m'ont happée sans voir le temps passer et en les gardant encore en moi un bon moment après.
Le style est facile, travaillé, rendant les personnages réalistes et attachants malgré leurs difficultés et les erreurs qu'ils peuvent commettre ou avoir commis.
le seul bémol qui m'a manqué dès le début est que la période historique n'est pas aussi évoqué que j'aurais voulu. Je ne connais pas tout de la moitié du XVIIIe siècle et voulais y avoir la mode, le style etc...
Alors que ça pourrait très bien se passer 100 ou 150 ans plus tard.
J'ai plus imaginé les tenues de la fin du XIXe et rien ne m'a contredit.
Mais je lirai volontiers ses autres romans, oui.
Jolie découverte.
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L'orpheline de Foundling est le deuxième livre de Stavey Halls. J'aime beaucoup son style d'écriture.
L'orpheline de Foundling nous compte l'histoire d'une jeune mère qui va se battre pour retrouver son enfant et cela a n'importe quel prix. (Un gros coup de coeur pour le personnage de Lyle.)
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Londres 1748. Bess Bright, vendeuse sur le marché aux poisons est contrainte de confier son bébé Clara à l'orphelinat de Foundling. Six ans plus tard, elle est prête à accueillir son enfant qu'elle n'a jamais oubliée. Mais quand elle se présente, on l'informe que sa fille a été récupérée par une femme se faisant passer pour Bess
Dans la même lignée que Les sorcières de Penddle, on se retrouve plongé dans cette époque londonienne que j'affectionne particulièrement.
Et c'est souvent vers ce style d'écriture que je me tourne quand j'ai été pas mal secouée par des thrillers.
J'ai vraiment passer un bon moment, une lecture fluide, agréable, distrayante.
Et en même temps je dirais, qui ne marque pas...
Cela n'enlève en rien le plaisir que j'ai eu à le lire.
Un bon moment simplement et une couverture magnifique !
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Un roman qui se lit d'une traite, très simplement, sans tomber dans une écriture pauvre et facile...
On se doute bien de la fin de l'histoire, mais l'intrigue garde un certain suspens, et m'a tiré des sourires tout comme des froncements de sourcils par peur pour les personnages !
Parfait pour lire sous un plaid et voyager le temps de quelques centaines de pages.
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1748. Bess, jeune vendeuse de crevettes sur le marché de Billingsgate (Londres), confie son nouveau-né à l'orphelinat de Foundling.
Six années plus tard, voulant récupérer sa fille, elle aura le malheur de découvrir que son enfant est déjà partie avec…Bess, elle même.

J'avais beaucoup apprécié le précédent roman de Stacey Halls « Les sorcières de Pendle ».
Ce fût un réel plaisir de redécouvrir la plume de l'autrice dans cette nouvelle lecture.

Une fois de plus, nous retrouvons la touche de féminisme dont Stacey Halls semble être attaché.
Les descriptions du vieux Londres du 18ième siècle m'ont captiver du début à la fin.

Ce roman aborde plusieurs thèmes délicats comme l'abandon d'un enfant, le deuil, l'anxiété, la pauvreté…

Tout comme dans Les sorcières de Pendle, l'autrice met en scène deux personnages féminins, de deux classes sociales différentes, mais qui, dans la douleur et l'angoisse, devrons s'aider mutuellement.

Malgré quelques petites zones d'ombres et petits passages longuets, j'ai beaucoup apprécié cette lecture.
L'orpheline de Foundling nous parle de l'amour maternel véritable.
Celui qui fait déplacer des montagnes.
Il nous parle du destin de deux femmes que tout oppose mais que l'amour mutuelle pour une petite fille va réunir.

Bref, vous l'aurez compris, cette lecture m'a conquise.
Tout comme le travail éditorial.
Qui est à l'image du roman 🧡
J'aime découvrir après lecture, que la couverture et la quatrième de couverture laissaient paraître quelques petits clins d'oeils sur ce qui attend le lecteur 🔍
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Lecture très agréable. Une écriture fluide et imagée, qui nous plonge dans Londres du 18eme siècle, et particulièrement dans un milieu populaire. L'auteure nous livre une description des conditions de vies de l'époque et du fossé qu'il existe entre les différents milieux.
Elle dépeint par ailleurs, le portrait de deux femmes que tout oppose, soulignant la détermination sans faille de l'une, malgré les épreuves de la vie et la fragilité de l'autre, qui sous ses airs hautains, souffre profondément. Elle nous invite à aller au delà des apparences et à se questionner sur l'influence des évènements qui jalonnent notre vie sur notre façon de la vivre...
Et enfin, au delà de la question de la génétique, se pose la question du : vaut il mieux vivre dans des conditions matérielles confortables sans amour, sans contact ou être profondément aimé (e) et avoir la faim au ventre ? La fin en mode "conte de fée" ne nous apportera pas la réponse ....
Un peu d'inattendu aurait apporté un vrai plus. C'est un livre que j'ai lu avec beaucoup de plaisir mais sans réelle surprise.
Une mention spéciale pour cette magnifique couverture aussi agréable à l'oeil qu'au toucher.
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