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3,75

sur 476 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Nous étions une trentaine environ, agglutinées autour des colonnes de l'entrée comme autant de papillons de nuit, à la lueur des torches qui brûlaient aux appliques, le coeur battant comme des ailes de papier. Je ne m'étais pas attendue qu'un hôpital pour bébés abandonnés eut des allures de palace, étincelant de cent fenêtres et bordé d'un espace suffisamment grand pour que les calèches y fissent demi-tour. "

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L'idée est géniale. C'est l'histoire de Bess laissant son enfant à l'orphelinat le temps d'avoir une situation pour la récupérer. Mais tout ne se passe pas comme prévu, quelqu'un se fait passer pour elle des années avant qu'elle ne revienne la chercher pour ses six ans.

Malheureusement, le roman est long... Trop long pour ce qui est présent dedans. On passe de moment vraiment palpitant à des pages faible en qualité. Je misais beaucoup sur ce roman, car j'avais été épris des sorcières de Pendle.

Par contre, il faut noter que l'écriture est très agréable. J'ai fini le roman alors qu'il ne me transportait pas réellement. Les personnages sont plutôt bien construits dans l'ensemble, j'ai adoré Bess et la petite ainsi que l'homme de l'orphelinat. J'ai fortement apprécié découvrir la condition féminine au 18e siècle.

J'ai deviné trop vite qui était son enfant et pourquoi il s'est passé ce qu'il s'est déroulé. C'est dommage, car avec l'intrigue plutôt plate et les gros moments de mous... Et bah ça casse encore plus l'ambiance. Mais c'était bien trouvé en soit 😉

Par contre, pourquoi "cette femme recluse" accepte de prendre une employée chez elle alors qu'elle ne laisse personne sortir depuis des années. Elle dit oui trop facilement. Toutefois, j'ai été touché par son passé très douloureux...

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3 raisons de le lire
▪ Une intrigue intéressante.
▪ Londres au 18e siècle.
▪ Découvrir les classes et les conditions féminines de l'époque.
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J'ai tout d'abord été séduite par la beauté de cette couverture tout comme celui de l'opus précédent de l'auteur, autant j'avais trouvé le précédent opus lent autant ici j'ai plutôt été happé dès les premières pages du récit.

En effet nous suivons ici une jeune femme dans le Londres des années 1754 qui abandonne son enfant, elle laisse comme il est de coutume l'époque un objet pour cet enfant. Ici il s'agit d'un coeur, Bess se promet de récupérer sa fille Clara une fois que les conditions matérielles de son côté seront meilleures.

Six ans plus tard Bess se rend de nouveau dans cette maternité pour récupérer Clara mais la jeune fille a été adopter.

Bess va donc tout faire pour retrouver celle-ci, elle va par a suite se faire embaucher comme nourrice dans une grande demeure et elle va s'occuper d'une jeune fille prénommé Charlotte.

J'avoue avoir été moins emballé par la seconde moitié du récit de mon côté, mais celui-ci faisant 400 pages, il se lit tout de même rapidement, cependant je suis un petit déçu du manque de profondeur et de relief des personnages, malgré un contexte historique intéressant le récit est resté assez plat et linéaire à mes yeux.

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Bess une jeune femme vendant des crevettes sur le marché a aimé sa fille dès sa naissance. Malheureusement son père et elle n'avaient pas les moyens de subvenir aux besoins de la petite et c'est la mort dans l'âme qu'elle la dépose à l'orphelinat de Foundling.
6 ans plus tard son "petit pécule" en poche elle revient chercher sa fille à qui elle avait promis de revenir. Son coeur se brise quand on lui annonce qu'elle est déjà venue la chercher.

J'ai bien aimé Bess malgré les épreuves qu'elle traverse, elle ne va jamais renoncer et se montrer de plus en plus persévérante. Son instinct maternel est plus fort que tout le reste.
Nous avons aussi le point de vue d'un autre personnage dont je ne dévoilerai pas l'identité pour ne pas spoiler qui au départ est très antipathique mais qui va finir par être attachant au fur à et à mesure que ses blessures vont être dévoilées.

Le roman se lit assez vite même si parfois j'ai trouvé quelques longueurs. le fait qu'il se déroule au 18eme siècle change de mes lectures habituelles et m'a apporté de l'inconnu. La fin est très jolie et permet de bien conclure le roman.

↪️ En bref : Une lecture assez sympathique qui me change de mes habitudes.
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J'ai immédiatement plongé dans le Londres du milieu du 18ème siècle en compagnie de Bess Bright, jeune femme de condition modeste, qui confie sa petite fille née le matin même au bon soin de l'Orphelinat de Foundling.
La plume de Stacey Halls est très immersive et décrit parfaitement l'atmosphère de l'époque, les quartiers populaires de la capitale, ses rues glauques, le marché aux poissons de Billingsgate (Bess y est vendeuse de crevettes avec son père), les bruits, les odeurs, on s'y croirait!
Le récit m'a également tout de suite accrochée : Bess abandonne sa fille car elle n'a pas d'autre choix pour le bien de l'enfant et ne peux s'en occuper mais elle espère bien la récupérer dès que possible. Quand 6 ans plus tard, elle retourne chercher Clara à Foudling on lui apprend que quelqu'un se faisant passer pour elle l'a récupérée le lendemain de son admission!
A partir de là, on a très envie de savoir ce qui s'est passé et si la sympathique Bess va pouvoir retrouver son enfant.
J'ai apprécie l'alternance des points de vue : certains chapitres étant racontés par la jeune fille et d'autres par le second personnage principal : la riche Alexandra qui vit retranchée chez elle. On peut ainsi comprendre les points de vues de chacune des deux femmes et connaitre mieux les conditions de vie de l'époque.
Les personnages secondaires sont nombreux et intéressants et le contexte historique parfaitement rendu.
J'ai parfois regretté que l'autrice n'emprunte pas un chemin différent cette histoire étant riche de possibilités mais ma déception tient surtout à la fin du roman, que j'ai trouvé peu crédible et mièvre et qui m'a laissé un véritable sentiment de déception.
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La magie n'a pas opéré pour moi.

J'ai eu beaucoup de mal à trouver vraisemblable cette histoire, malgré le fait que l'hôpital de Foundling ait vraiment existé.

Je vais essayer d'expliquer sans spoiler...

Donc Bess accouche, n'a pas d'autre choix que de laisser son bébé qu'elle nomme Clara à un hôpital de charité, avec l'idée que dès qu'elle aura les fonds nécessaires elle viendra récupérer sa fille.

Jusque là rien qui ne me dérange, au contraire.

Mais 6 ans plus tard quand elle y retourne enfin, paf Clara a disparu, déjà récupéré par une autre personne.

Oulala plot twist, toujours très intéressant.

Sauf que la jeune veuve recluse depuis 10 ans qui se laisse persuader en deux minutes d'accueillir chez elle, une étrangère qu'elle ne connaît ni d'Eve, ni d'Adam ? Mouais.

Le docteur qui fait les introductions qui ne se pose pas de questions plus que ça sur les circonstances de Bess ?
Y a des limites à la naïveté.

À partir de là, j'ai été très sceptique. J'ai trouvé ensuite le déroulement des événements un peu trop facile, et la fin...

Je n'ai pas du tout cru à cette fin.

J'approuve les questions que l'intrigue soulève (vaut-il mieux être élevé par ses parents biologiques même s'ils sont pauvres ? Ou plutôt adoptifs dans la richesse ?) mais au-delà de ça, je n'ai pas été emballée.
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18ème siècle, dans le Londres populaire, une jeune marchande de crevettes, Bess, vient déposer son bébé tout juste né de la veille, à l'orphelinat le plus proche.
Elle sait qu'elle pourra récupérer sa petite fille, moyennant remboursement des sommes dépensées pour son entretien depuis le placement.
Les années passent et Bess parvient à rassembler quelques pièces. Arrivée à l'orphelinat, on lui apprend que l'enfant a été récupérée dès le lendemain de son arrivée et par elle-même.
Or, cela est impossible ! Elle se lance alors à la recherche de sa fille.
Un histoire poignante de misère sociale, de durs labeurs et de maternité.
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J'avais tellement bien aimé « Les Sorcières de Pendle » que j'attendais beaucoup de ce roman. Peut-être trop car j'ai frôlé la déception. La lecture est agréable mais je pense qu'il m'a manqué un contexte historique pour la toile de fond de l'histoire et cela, même si il est intéressant de connaitre le fonctionnement de certains orphelinats à la fin du 19e siècle.

Le récit est très prévisible et ne laisse que peu de place à un quelconque suspense. Les personnages, sans être déplaisants, n'en sont pas pour autant vraiment attachants et j'ai été un peu assommée par tous les noms de rues et de quartiers de Londres.

Je reste contente de l'avoir lu mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable. Par contre, comme pour l'ouvrage précédent, la couverture est une réussite et cache de petits indices sur l'histoire.

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❋ J'ai lu ce roman au bon moment de l'année: il a tout du téléfilm de Noël.
J'ai passé un moment agréable à dérouler cette histoire un peu mystérieuse, un peu feel good, mais j'en attendais beaucoup plus.

❋ Pourtant, sa belle écriture m'a aisément transportée dans le Londres sombre du XVIIIème siècle. La froideur des masures des bas quartiers, les embruns poisses du port, la difficulté à subsister de Bess, marchande de crevettes et mère accidentelle.
L'imaginer, le corps en souffrance, son enfante à peine née dans les bras, à l'hospice de Foundling - espérant faire partie de celles qui auront la chance de pouvoir y abandonner leur progéniture dans l'espoir de la sauver d'une mort misérable dans la rue - était glaçant.

❋ Quelques pages plus tard, la découverte de la trame du roman était prometteuse.
Bess, après avoir trimé 6 ans pour quelques menues économies, se présente de nouveau à l'hospice pour reprendre sa fille.
C'est là une chose rare et le personnel s'en félicite, seulement...
Bess serait déjà venue chercher l'enfant. le lendemain même de son admission.

❋ Las, il y avait tant de longueurs que le livre me glissait des doigts.
L'arrivée d'une seconde narratrice l'a rattrapé sur sa deuxième partie.
Mais le rythme
jusque la
siiii
leeeent
a brusquement accéléré
Sans s'embarrasser de maintenir une quelconque cohérence des personnages, ni d'envoyer en épousailles des personnages se connaissant depuis deux chapitres à peine. Ainsi tous les personnages changent de manière bien commode, leurs liens se faisant et se défaisant à toute allure dans une absolue invraisemblance.

❋ Invraisemblance qui atteint son apogée avec une fin prévisible, mièvre et si bien cousue de fils blancs que je pourrais utiliser ce roman pour décorer mon sapin.

(Bechdel:
-il y a au moins deux femmes nommées : oui
-qui parlent entre elles : oui
-d'autre chose que d'un ou des hommes: oui)



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J'ai beaucoup aimé la plume, l'ambiance du Londres du 18e siècle... j'ai apprécié la construction en chorale, à deux voix.

J'ai dévoré ce roman jusqu'à ce que j'arrive à la toute fin... le dernier chapitre, on croirait la fin d'un autre roman !

Tout devient trop facile en très peu de temps, on ne reconnaît plus la personnalité des personnages, tous autant qu'ils sont.
Plus de résistance, on obtempère, on oublie le passé, on s'accorde, on guérit d'anxiété sociale en un claquement de doigt... et à l'unisson on oeuvre pour le bien être de chacun !
Et tout cela, je le répète, sur une très courte période.

Ce n'est pas très réaliste quand on sait que la machine humaine est bien plus complexe !

L'impression que j'ai ressenti, c'était comme si l'autrice avait écrit son roman, et qu'à la fin elle s'était dit : 'oh c'est long, il faut que je conclue pour ne pas écrire un pavé ou un tome 2, mais je ne peux pas rester sur tant de noirceur, il faut absolument inverser la tendance, maintenant, tout de suite"

Dommage, ce roman était très prometteur !
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Londres, 1747, Bess Brigth vendeuse de crevettes, se voit contrainte par son cadre de vie de confier son bébé tout juste né à l'hôpital de Foundling. Elle se fait la promesse de revenir chercher Clara lorsqu'elle le pourra. Six ans plus tard, après avoir économisé et préparer son retour, elle retourne à l'orphelinat mais on l'informe que sa fille n'y est plus depuis longtemps. Elle a été réclamée par Bess elle-même. Pour découvrir qui s'est fait passer pour elle et volé sa fille, Bess devra se rendre dans le quartier bourgeois où une jeune veuve et sa fille vivent en recluses.

Le livre se découpe en 4 parties. Chaque partie alternant le point de vue des 2 personnages féminins principaux : Bess et Alexandra, la jeune veuve.
La première partie est prenante. le cadre, l'intrigue et certains personnages sont posés. La seconde partie est longue, très longue. Il y a beaucoup de détails et de description sur la demeure bourgeoise, les vêtements portés, la nourriture dégustée. L'intrigue n'avance pas et l'ennui pointe. Je n'ai pas compris où l'autrice voulait nous amener alors qu'on a déjà la clé de l'histoire et des forts soupçons pour la suite.

Le rythme s'accélère sur les 130 dernières pages. Mais finalement tout est prévisible et j'ai trouvé la fin d'une facilité voire d'une mièvrerie bien décevante.

J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de l'autrice. le personnage de Beth est touchant et combatif. La description de Londres de 1754 est très réaliste, on s'y croirait dans ces ruelles.

C'est pour moi une lecture mitigée. Elle n'a pas été désagréable mais inégale avec une deuxième partie bien trop longue. Je pense que le roman aurait pu être allégé de 150 pages afin de rendre le tout plus dynamique.
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