L'orpheline de Foundling

Londres au 18e siècle.
Bess, vendeuse de crevettes, abandonne son bébé illégitime à l'hôpital des Enfants Trouvés en se faisant la promesse de revenir le chercher. 6 ans plus tard de retour à l'orphelinat, elle apprend qu'une femme se faisant passer pour elle est venue récupérer sa fille le lendemain de son abandon.
Dès cet instant, Bess n'a de cesse de retrouver Clara.
Alexandra, une jeune veuve , profondément traumatisée par la mort violente de ses parents, vie recluse dans sa belle maison avec sa fille Charlotte qu'elle surprotège. Seule sortie autorisée, la messe le Dimanche dans la chapelle de l'Hôpital des Enfants trouvés. Elle se laisse convaincre d'engager une nurse pour sa fille.
Dès lors les histoires de ses 2 femmes que tout oppose vont s'entremêler pour n'en faire plus qu'une avec comme dénominateur commun cette petite fille de 6 ans, Clara-Charlotte.

Ce fut un beau voyage dans le Londres de l'époque, les descriptions sont très réalistes et nous plongent au coeur de cette vie difficile.
L'auteure alterne les chapitres avec les personnages, ce qui permet de comprendre l'intrigue et le point de vue et vie de chacune.
La lecture est fluide, les chapitres s'enchaînent. La fin est à mon goût un peu « bâclée ». En revanche l'objet-livre constitue à lui seul un petit bijou. La couverture extérieure (on y retrouve des éléments de l'histoire), celle intérieure , tout est magnifique !
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Bon avant de vous parler du livre et de son histoire, je vais vous parler de l'objet en lui même et les éditions Michel Lafond font encore sensation avec cet ouvrage. L'objet livre est MAGNIFIQUE! Ces couleurs, cette couverture. J'ai 3 livres de chez eux et je suis subjuguée par la beauté de ces romans.

C'est une lecture en demi teinte pour ma part. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. Et c'est triste car tout y était pour en faire un très bon roman. Il manquait un peu d'intensité à mon sens.
Etait-ce le moment qui n'était pas opportun pour moi (on parle d'abandon d'un nouveau-né alors que je viens de donner naissance à mon bébé), ou était-ce parce que je ne me suis pas sentie proche des deux femmes principales de l'histoire?
J'ai trouvé que la fin avait été trop rapide. Enfin c'est un goût d'inachevé.
Mais j'ai tout de même apprécié la lecture en général. On rentre dans l'époque, le lieu, dans l'atmosphère en général, on s'imagine les odeurs émanent du marché, ou encore l'étroitesse du lieu de résidence de Bess.

On reste sur un roman féministe et féminin, historique.
Stacey Halls décrit parfaitement le caractère de ses personnages une fois de plus (j'avais trouvé ça top dans son premier roman) avec des milieux sociaux que tout oppose. Elle alterne les parties du livre en les protagonistes, et ça ne dérange aucunement la lecture.
On voit que l'auteure a de nouveau fait de sacrées recherches historiques pour ce roman.
Je pense que beaucoup pourrait apprécier ce livre, il se peut qu'ici le timing n'est juste pas été le bon!

J'avais beaucoup aimé "Les sorcières de Pendle" l'année dernière, je me suis donc lancée dans ce nouveau roman avec impatience.

On retrouve la même ambiance que dans son précédent roman, et toujours des femmes qui ont un sacré caractère.
Une jeune femme vient de donner naissance à une petite fille, mais ne peut pas se permettre de la garde auprès d'elle.
Alors elle se tourne vers l'orphelinat de Foundling, qui promet de prendre soin de son enfant et lui permet de venir la chercher quand la situation le permettra.
Elizabeth met 6 ans à économiser pour reprendre sa fille et enfin l'avoir à ses côtés. Mais quand elle donne le numéro de sa petite, on lui dit que l'enfant a déjà été récupéré par sa mère plusieurs années en arrière...

Une bonne lecture !

Roman très bien construit, émouvant, instructif sur la vie à Londres au 18ème siècle. Personnages tellement attachants qu'on aimerait connaître leur avenir. Une suite serait la bienvenue. Ouvrage qui donne envie de lire les autres romans de l'auteur. L'écriture, fluide, humaine, permet une lecture à la fois rapide et intense. J'imagine cette histoire adaptée au cinéma...