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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La saga Les naufragés du Commonwealth n'est pas la première saga de l'auteur dans son univers de science fiction. Comme je suis très logique, j'ai quand même attaqué cette duologie sans avoir lu les tomes précédents (j'avais les tomes à portée parce que mon mari venait de les finir et rien d'autre sous la main, et il m'a résumé en vitesse les trucs à savoir pour plonger dans l'univers^^). Honnêtement, ça ne m'a pas gênée, l'histoire est tout à fait compréhensible comme ça.

Mais je n'ai toutefois pas été emportée par ce premier tome... La première centaine de pages nous plonge dans un voyage interstellaire qui s'est mal passé, mais j'ai trouvé ça très pénible à lire, plein de "name dropping" pour faire genre on a des concepts intelligents de SF plein de mécanique quantique, mais bon en vrai on vous balade juste pour faire mystérieux et obscur. Je me suis accrochée, et l'ambiance du bouquin change ensuite du tout au tout, donc j'ai bien fait. On nous amène ensuite sur la planète Bienvenido et on plonge dans un récit qui se rapproche bien plus de la fantasy que de la SF. Pour résumer en une phrase : sur une planète avec peu de technologie (globalement, on est dans une ambiance un peu steampunk, rappelant l'Angleterre des années 1850), des gens montent une révolution Lénino-Troskiste. C'est sympatoche... mais c'est traité de manière un peu simpliste pour un tel sujet, avec des personnages qui manquent de substance pour vraiment me toucher : très archétypaux, ils agissent tous comme ils sont sensés le faire, tu as les faire-valoir et les héros. Ca ne veut pas dire qu'on ne sait pas faire évoluer les personnages. L'un des héros, Slvasta, a notamment ses nuances et un parcours intéressant, mais il m'a manqué un je-ne-sais-quoi pour qu'il me paraisse crédible pour autant.

En bref du coup, un premier tome qui ne m'a pas passionnée, mais qui n'est pas désagréable non plus, ça se lit bien. Je vais attaquer le second tome que j'ai sous la main sans déplaisir, avec curiosité.
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Initialement prévu comme une trilogie, ce nouvel épisode de l'histoire du Commonwealth sera finalement écrit en deux tomes. Avec L'Abime au-delà des rêves tome 1 : des Naufragés du Commonwealth, me voici une nouvelle fois transportée par la plume de Peter F. Hamilton au sein du Commonwealth : j'ai presque l'impression de prendre une machine à voyager dans le temps et dans l'espace pour me retrouver sur Augusta. Personnellement j'ai plaisir à retrouver Paula Myo et Niger Sheldon au début de ce nouveau chapitre même si les retrouvailles sont de courte durée.
Ce nouveau tome se cale à la suite de ces deux sagas précédentes : celle du Commonwealth et celle du Vide. Difficile de lire ce tome 1 sans avoir lu les deux autres sagas.

J'ai eu un peu de mal au début à me retrouver chronologiquement au sein même de l'histoire mais également par rapport à la Trilogie du vide. Un certain temps d'adaptation est donc nécessaire surtout que l'intrigue nous fait voyager plusieurs fois dans le temps, on a l'impression de jouer au chat et à la souris avec les personnages. Mais, encore une fois, on se laisse porter par les intrigues politico-économiques (la patte de l'auteur), les clones, le sauvetage de toute une planète voire de la galaxie : n'ayons pas peur, Peter Hamilton fait toujours les choses en grand. Tout comme dans la trilogie du Vide, on se balade entre SF pur et Fantasy, entre technologie avancée et pouvoirs parapsychiques.
J'ai ressenti ce premier tome comme une introduction. les rouages de l'intrigue se mettent en place: les personnages, le vide et les Raïels. On reste en suspend durant tout le livre et on attend qu'une chose c'est de savoir enfin ce qu'est le Vide ! Difficile de chroniquer ce premier tome sans avoir lu la suite : on sent l'intrigue s'installer, l'écriture est toujours aussi fluide, j'adore les descriptions des différentes technologies faisant parties de cet univers. La profusion de personnages, la critique des sociétés humaines et les quelques 640 pages de ce premier tome reste la marque de fabrique de l'auteur. Bref il y a tous les ingrédients d'un bon titre de SF, j'espère des révélations fracassantes dans The night without stars.
Lien : http://chutmamanlit.blogspot..
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p530.
Ce n'est en aucun cas une discussion d'ordre qualitatif mais j'ai été un peu cueilli à froid, je m'attendais à de la Hard SF type Reynolds ou McAuley... Et ben non.

Au bout de 100p, l'histoire bifurque vers une sorte de planet fantasy navigant sur un sous-texte politique militant et assez archétypal. En soi rien de mal à ça mais j'ai juste l'impression de lire un peu la même chose une fois sur deux en SF. Un pouvoir oppresseur et globalement bourgeois voit les classes prolétaires organiser sa révolte etc... Again. La SF ne semble pas avoir franchi 1989. Non pas que ces questions aient disparues bien évidemment mais d'autres ont surgi depuis.
Au passage, je trouve par exemple China Mieville plus subtil dans cette entreprise même s'il le fait dans un genre différent

J'ai aussi quelques divergences de vue avec l'auteur. le progrès technologique et scientifique conduirait généralement à plus de libéralisme et de démocratie (p527)... Je suis de l'opinion que non, Russie et Chine contredisent ce postulat aujourd'hui et le XXème, siècle de tous les progrès, a enfanté de 2 conflits majeures dont l'amplitude atteinte n'a pu être rendue possible que grâce à ce progrès... Wells décorrélait d'ailleurs déjà les deux en son temps. Bon là encore, il s'agit juste de ma vision personnelle et elle ne disqualifie en rien celle de l'auteur (ou de ses personnages).

Reste que je ne prend pas un plaisir outrageant à lire ce livre et ce strictement car il n'est pas raccord avec mes attentes. Ça arrive.

Voilà, je tente de donner mon avis avec humilité car bon, l'objet demeure maîtrisé et solide.
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Bon. Bon, bon, bon.
J'avais hâte de lire ce livre. Hamilton est un auteur réputé comme aillant donné un second souffle à la SF britannique. Je ne peux pas dire que ce livre soit mauvais, ça serait clairement de la mauvaise foi. Je ne peux malheureusement pas dire que je l'ai particulièrement aimé non plus. Mais je m'avance un peu. Reprenons.

Le livre s'ouvre sur le réveil d'un vaisseau de colon, parti pour une planète Extérieure au Commonwealth (un ensemble de planètes liées entre elle par un pacte de paix et de commerce) afin d'y démarrer une nouvelle vie. le vaisseau a été happé par le Vide, un endroit de l'espace dont personne ne réchappe. Guidé par une forme de vie intelligente nommé les Seigneurs du Ciel vers une planète habitable, une partie des colons décident de partir étudier une curieuse Lune, qu'ils surnomment la Forêt, qui fait réagir bizarrement leurs équipements. Cela se passe mal. Et nous suivons un autre personnage, apparemment à l'autre bout de la galaxie. Puis un autre. Et allez-retour. Et … Ca m'a perdu pendant une bonne partie du livre, jusqu'aux environs des 3/4 de l'histoire.

Je ne saurai pas dire si c'est la forme du récit ou son fond qui m'ont rendue sceptique. Très certainement les deux. Les va et viens entre époque et personnages sont parfois maladroits. J'ai trouvé le récit parfois lourd, mais je ne saurai dire si cela vient du style de l'auteur ou de la traduction française.

En soi, l'histoire est très intéressante, et même si les personnages sont parfois un peu unidimensionnels, j'avais très envie de savoir la fin. J'ai fini le livre assez vite, même si c'est un bon pavé de 860 pages en format poche. Je lirai le reste du travail de l'auteur, mais peut-être pas tout de suite.
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