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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais découvert Hamilton avec l'Etoile de Pandore évidemment, il y a de ça plusieurs années. Les Naufragés du Commonwealth trônaient dans ma PAL depuis trop longtemps, j'ai donc sauté le pas en faisant l'impasse sur la Trilogie du Vide, cycle intermédiaire.

L'auteur, visiblement, ne sait écrire que des pavés de 900 pages, ce qui n'est pas pour me déplaire, et sur ce coup encore, il reste fidèle à sa réputation. Composé de deux volets, ce cycle se déroule dans un futur lointain, dans les années 3100, où des flottes de colonisation sont envoyées par myriades hors du Commonwealth, le gigantesque empire galactique que nous sommes devenus. L'une d'elle se retrouve attirée dans le Vide, immense zone artificielle mystérieuse et menaçante, d'où il est impossible de sortir. Quelques siècles plus tard, notre cher Nigel Seldon part enquêter sur la planète des descendants de la flotte en question, mais il aura bien d'autres soucis à se faire avant de pouvoir espérer mener à bien ses investigations, entre climat insurrectionnel et menace extraterrestre.

On démarre avec des passages bien SF, Hard Science même, avant de bifurquer plutôt rapidement vers une ambiance plus fantasy, où la majeure partie du roman se déroule sur Bienvenido, la planète citée plus haut. Assez surprenant, mais, ça non plus, ça ne me gâchera pas la lecture.
On reste quand même assez éparpillé, Hamilton parvenant à nous faire retrouver ses petits malgré des enchaînements parfois durs à suivre, s'amusant avec la chronologie et les différentes grappes de personnages.
Quelques longueurs - l'auteur aime les descriptions précises -, des passages scientifiques un peu trop crus pour le commun des mortels, comme moi, mais le tout reste quand même de qualité. La plume a ses défauts, mais conserve globalement une certaine fluidité, rendant la lecture globale appréciable, à partir du moment où vous ne souffrez pas d'allergies aux quelques travers que je viens de citer.

En ce qui concerne l'intrigue et les personnages, on est sur un tout autre niveau. Il semblerait qu'Hamilton ai conservé les défauts et les qualités qui étaient siennes déjà pour l'Etoile de Pandore.
Nigel Sheldon joue certes un rôle primordial une nouvelle fois, mais c'est bel et bien vers Bienvenido et sa population que les projecteurs vont se tourner. Une galerie de personnages impressionnante vient agrémenter une intrigue et un cadre parfaitement esquissés par l'auteur britannique..

Abordant des thèmes variés et profondément humains, l'histoire de cette civilisation accidentelle tient pour l'instant toutes ses promesses. Hâte d'enchaîner la suite pour découvrir ce qu'Hamilton nous a concocté .
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L'Abîme au-delà des rêves (2014) est un roman de Peter F. Hamilton, premier tome des Naufragés du Commonwealth. Nigel Sheldon part en expédition sur la planète Bienvenido, au sein du Vide. Il y découvre les descendants des survivants des vaisseaux du Commonwealth, partis plusieurs siècles plus tôt, et leur terrible ennemi, les Fallers. Peter F. Hamilton prend son temps pour développer son univers. Mais les longueurs de la première partie prennent leur sens dans un final épique.
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Une flotte de colonisation est attirée de manière mystérieuse dans le Vide y faisant d'étranges découvertes. Deux siècles plus tard un homme reçoit sous forme de rêves des messages mentaux depuis la planète colonisée par les exilés dans le Vide, il les rend publics et fait de ses rêves une quasi religion.
Nigel Sheldon, créateur du Commonwealth et toujours fringant malgré son millier d'années, avec l'aide des Raiels, race avancée qui monte la garde depuis un million d'années, force la barrière qui protège le Vide afin d'enquêter … pas de bol il arrive sur une autre planète, et comme les technologies ne fonctionnent pas dans le Vide, pas moyen de repartir dans l'espace.
Qu'à cela ne tienne, Nigel fait des découvertes qui permettront peut être d'abattre le coeur du Vide qui rogne petit à petit la galaxie. Et pour arriver à ses fins ça ne le gêne en rien de fomenter une révolution pour abattre le gouvernement planétaire afin de s'approprier les artefacts dont il a besoin …


Plus de cent pages plutôt genre Hard SF, puis un peu moins de cent pages plutôt Space Opéra qui pourraient paraître décousues à ceux qui n'ont pas lu les autres livres sur le Vide (dont je fait partie); pour les six cents pages finales on passe à de la quasi Fantasy, avec une légère ambiance Steampunk et des relents SF …
Encore une fois j'ai profité de l'opération Bragelonne pour "découvrir" un auteur, le début du livre, volontairement hermétique et alourdi par des termes parfois pseudo-techniques et inutiles commençait à me lasser lorsque nous sommes passé à la seconde partie où j'ai essayé de m'accrocher au train n'ayant pas lu les livres antérieurs, je commençais à assimiler le monde du Commonwealth lorsque Nigel força la barrière du Vide.
Nous découvrons la planète Bienvenido qu'a colonisé une partie de la flotte des Brandt. Dans le Vide les colons ont développé des pouvoirs mentaux et Nigel s'immisce secrètement dans la société quelque peu dictatoriale et met à contribution son intelligence afin de trouver un moyen de détruire le coeur du vide. Il aide de manière occulte un mouvement révolutionnaire à prendre le pouvoir dans le "simple" but de se procurer des éléments dont il a besoin mais sont stockés au coeur du palais du Capitaine, siège du gouvernement dont les fondations sont constituées des restes du vaisseau colonisateurs. La partie traitant de la création d'un parti politique me semble un peu naïve, la révolution populaire aux relents "Lénino-Troskiste" un peu simpliste, quelques pions placés à des endroits stratégiques, quelques personnages clefs conditionnés et l'affaire est jouée … et Slvasta qui était assez humain tourne trop soudainement dictateur parano totalement refermé sur lui même à mon goût, mais bon, la base du roman c'est de la Fantasy, on va dire que c'est de la licence rédactionnelle.


Au final un auteur que j'ai pris plaisir à "découvrir", j'ai d'ailleurs enchaîné directement sur la lecture du second tome, plus homogène. L'écriture est fluide et agréable et même s'il est préférable de commencer par les livres antérieurement publiés celui-ci peut être lu comme un stand-alone.
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Peter F. Hamilton poursuit dans ce nouvel opus son exploration de l'univers du Commonwealth. Plutôt que de nous proposer une suite, il nous invite dans une préquel, l'action se déroulant quelques siècles avant la Triologie du Vide.

Alors que d'habitude, l'auteur multiplie les personnages et alterne les chapitres qui décrivent leurs mésaventures, Hamilton a pour cette fois décider de se consacrer qu'à quelques personnages et de raconter leurs aventures successivement.

Hamilton nous plonge encore une dans l'univers du Vide: les Raiels avertissant Nigel Sheldon du danger que représente le Vide, ce dernier décide d'aller explorer cet espace et alors qu'il pensait arriver sur Querancia, la planète médiévale où vécut Edeard, le héros de la Trilogie du Vide, il découvre Bienvenido, une autre planète où des vaisseaux humains se sont posés lorsqu'ils se retrouvèrent dans le Vide. Alors que sur Querancia, les habitants avaient perdu tous souvenirs de leurs origines en dehors du vide, ceux de Bienvenido savent d'où ils viennent mais ils n'ont plus aucun moyens pour repartir de la planète et ils vivent, de plus, sous la menace des Fallers (quel dommage d'ailleurs que le nom n'est pas été adapté) , des prédateurs qui subjuguent leurs victimes pour les dévorer et prendre leur place.
Mais si Nigel Sheldon est présent, ce n'est pas lui le personnages principal, c'est Svalta, un jeune homme de la campagne qui s'est engagé dans l'armée pour combattre les Fallers qui ont tué son père et qui va ressortir meurtri dans son corps mais renforcé dans sa haine envers eux suite à leur première rencontre, il développera aussi un profond mépris pour les mods et les neuts, l'équivalent des génistars de Querancia, et il sera aussi dégoutté par l'immobilisme dont font preuve les officiers qui se soucient plus de leurs conforts que du moral et de l'équipement de leurs soldats.
Et plus, Svalta veut améliorer les choses et plus il doit faire face à la lourde machine bureaucratique.
En version poche, ce tome fait plus de 800 pages et ce n'est que la première partie de l'histoire. On a notre lot d'actions et de révélations et j'attends le deuxième tome pour découvrir la suite des aventures des habitants de Bienvenido.
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isbn:9782352948995
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