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3,2

sur 237 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Première enquête de la série signant le retour d'Hercule Poirot.🔎


Hercule Poirot, en retraite décide de passer quelques jours loin de son appartement. Comme il ne fait rien comme personne, il prend pension dans une maison en face de son appartement et déjeune chaque semaine au Pleasant Coffee House lorsque sa logeuse s'absente.
Lors d'une de ses soirées au Pleasant, surgit brutalement une femme apeurée, craintive. Hercule Poirot en gentleman (et par curiosité) entame la conversation avec cette mystérieuse jeune femme. Elle lui fait part de ses craintes de se voir assassinée puis se sauve brutalement.
Rentré à sa pension, Hercule Poirot inquiet découvre dans le salon son ami et inspecteur de Scotland Yard, Edward Catchpool déconfit : celui-ci revient de l'hôtel Bloxham où trois cadavres dans trois chambres distinctes ont été découverts.
Les deux affaires seraient-elles liées ?


Quel plaisir de retrouver Hercule Poirot dans une nouvelle aventure ! me dis-je avant d'entamer le livre. 😃 Ce personnage a permis à nombre de lecteurs de faire leurs premiers pas dans la littérature policière et c'est avec appréhension que j'attendais de découvrir ce roman. L'intrigue, l'ambiance, les personnages seraient-ils à la hauteur de l'original ?


Tout d'abord, grosse frustration rapidement : effectivement, les personnages culte de Miss Lemon, le colonel Hastings ou encore l'inspecteur Japp n'apparaissent pas.
Ensuite, j'ai trouvé l'Hercule Poirot proposé par Sophie Hannah trop caricatural, trop présomptueux, trop fanfaron. Ce trait de caractère est certes l'apanage d'Hercule Poirot dans l'oeuvre d'Agatha Christie, mais de manière plus subtile.


L'intrigue est certes dans la veine "casse-tête chinois" qu'affectionne Hercule Poirot.... mais que de longueurs, de répétitions, de bla-bla inutile... pour au final une solution complètement improbable - ou tirée par la moustache puisqu'il est question d'Hercule Poirot.😊


Bref, Hercule Poirot est certes de retour, mais la pâle copie ne vaut pas l'original. Ce roman est une pâle copie d'Agatha Christie sans subtilité, sans énigme. Sophie Hannah a tenté de rendre vie à Hercule Poirot et le résultat est plutôt grossier. Dommage....😕
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Dernièrement le récit d'un sympathique héro gaulois moustachu sur l'autobiographie d'un certain César, enflamma la petite communauté babeliotte au point de recueillir en fort peu de temps un grand nombre de critiques, 84 à ce jour. Cette fiction prétendant rectifier une omission volontaire dans le chef du dit César à des fins de propagante fait elle-même l'impasse sur LA phrase du document en question, jetant du même coup un discrédit impardonnable sur cette tentative de réécrire l'histoire : Horum omnium fortissimi sunt Belgae ( littéralement « De ceux-là les plus braves sont les Belges», souvent traduite littérairement en français par « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves. ) Commentaires sur la Guerre des Gaules de Jules César. Ref wikipedia.

Je dois avouer avoir lu plusieurs mais pas l'entièreté de ces critiques, je suis persuadé que pas une ne s'est posée la question : à qui profite le crime ? Or donc, fort de cet exemple récent, je m'attendais du fait à bien plus de cent critiques sur Meurtres en Majuscules par Sophie Hannah. Déception : c'est un quasi non événement, un oubli criminel passant inaperçu ? Et pourtant, la voilà qui ressuscite méritoirement le héro principal d'Agatha Christie, apparu dans pas moins de 33 romans et 52 nouvelles et de notoriété planétaire.

En 1975, la mort d'un des plus connus des détectives littéraires faisait la une du New York Times! "Hercule Poirot, le célèbre détective belge est mort." ref. AFP relax news : RTBF 16/9/2014 13h51

Quelle bonne surprise de le retrouver dans une aventure encore inconnue. Je vous encourage donc à faire appel à vos petites cellules grises pour suivre une enquête bien alambiquée que Scotland Yard ne peut résoudre sans Hercule Poirot qui a, par ailleurs, lui aussi, de bien belles moustaches !
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Voilà qu'Hercule Poirot, personnage créé par Agatha Christie, fin limier à l'allure de dandy et à la moustache impeccablement cirée, connu pour résoudre les enquêtes les plus ardues grâce à ses petites cellules grises, reprend du service. En effet, le petit-fils de la reine incontestée du roman policier a donné carte blanche à Sophie Hannah – auteure anglaise de polars – pour écrire une nouvelle histoire mettant en scène ce cher Poirot.
Cette nouvelle enquête se déroule à Londres où le détective à la retraite passe quelques semaines de vacances dans la pension de famille de Madame Blanche Unsworh. En se rendant au Pleasant's Coffee House afin d'y savourer un des meilleur café de Londres (ne lui parlez surtout pas de thé!), il n'aurait jamais imaginé que ce lieu serait le point de départ d'une affaire à laquelle il prendrait part.
Tranquillement installé devant sa tasse de café donc, Poirot semble perdu dans ses pensées quand une jeune femme fait irruption dans la pièce, complètement affolée. Elle ne tarde pas à s'asseoir près de Poirot et se confie à lui d'une manière confuse. On voudrait l'assassiner... Une phrase interpelle le détective juste avant qu'elle parte précipitamment : « Je vous en prie, que personne ne leur ouvre la bouche ».
Lorsqu'il rentre à la pension, son voisin de pallier, Edward Catchpool, qui n'est autre qu'un jeune inspecteur de police, lui dit quelques mots sur des meurtres qui viennent d'être commis dans un grand palace londonnien. Trois victimes ont été retrouvées dans trois chambres d'un grand hôtel, une à chaque étage, tous dans la même position, un bouton de manchette en or enfoncé dans la bouche avec le même monogramme : PIJ. Evidemment, Poirot fait le rapprochement entre ces meurtres et les mots dits par la femme du Pleasant's Coffee House.
Sans perdre de temps, l'ancien détective propose son aide au jeune inspecteur. Il deviendra vite son mentor, dirigeant lui-même les opérations dans les rues de la capitale, arpentant les couloirs de l'hôtel Bloxham, envoyant Catchpool en éclaireur dans le village où tout a dû commencer bien des années auparavant qui renferme de vieux secrets, des commérages et autres jalousies. Fidèle à son habitude, le détective interroge chaque protagoniste lié à l'affaire, relève les moindres détails, ordonne les faits à la manière d'un puzzle et expose avec habileté la vérité dans un grand final où il se met en scène devant tous les personnages liés de près ou de loin aux meurtres.
Une enquête bien ficelée, un détective qu'on est ravi de retrouver avec ses petites manies et sa suffisance, du suspense, des fausses-pistes et autres rebondissements, l'humour anglais... deux bémols tout de même : certains dialogues obsolètes à mon goût et une scène finale beaucoup trop longue et quelque peu alambiquée.

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Comme d'autres, je n'ai guère été enthousiasmée par ce remake des enquêtes d'Hercule Poirot. C'est long -le double d'un roman d'Agatha Christie-, confus, embrouillé et loin d'être mené de main de maître. Non la grande dame du crime n'est pas si aisée à copier.
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Meurtres en majuscules est le premier roman mettant en scène Hercule Poirot, écrit par un autre auteur qu'Agatha Christie. Sophie Hannah va réitérer plus tard avec La Mort à ses raisons que j'ai déjà lu.
J'ai retrouvé mon personnage de policier fétiche, le grand Poirot, avec plaisir bien évidemment. Mais par contre j'ai eu beaucoup de mal avec son personnage de policier, l'inspecteur Catchpool de Scotland Yard. Un policier des années 30 qui a peur de voir un cadavre ?!? Cela semble fortement improbable. Et cette façon qu'il a de se poser beaucoup de questions existentielles, d'être vexer à la moindre remarque, de lambiner à résoudre une enquête dont il a la charge, ... franchement je l'ai trouvé trop peu crédible. On se demande à tout moment : que fait ce type chez Scotland Yard ? Comment a-t-il pu passer inspecteur ?
Quand aux meurtres et à l'enquête, c'est confus, compliqué et laborieux. Dès les premières lignes, ça ne colle pas : pourquoi Poirot irait-il parler à une inconnue ? Et surtout s'imposer en se mettant à sa table ? Exiger d'elle qu'elle se confie à lui ? Cela n'est pas du tout dans les habitudes du personnage. La fin, avec l'explication du crime en détail sur plus de 10 pages est aussi un grand moment de solitude pour le pauvre lecteur.
Bon. Cela fait déjà le deuxième ouvrage de la saga Poirot par Sophie Hannah que je lis, et j'espère qu'elle va vite s'améliorer. Je vais continuer la sage parce que j'aime beaucoup trop Hercule Poirot et que je garde espoir que la petite fée Agatha touche du bout de sa baguette magique la cervelle de cette nouille de Sophie Hannah !
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Fan d'Hercule Poirot devant l'éternel, j'avais sûrement trop d'attentes à retrouver mon personnage préféré. Attentes qui ont été déçues. Il ne suffit pas de reprendre les caractéristiques d'un personnage culte ( une certaine prétention, un goût pour l'ordre..) pour le faire revivre. On sent bien que l'auteur a tenté de reproduire ce qui fait le sel des enquêtes de Poirot , mais pour moi c'est raté. Avec Agatha Christie, la recherche du meurtrier est au centre de l'intrigue, le coupable n'est jamais ( ou rarement) celui que l'on a imaginé. et lorsque Poirot dévoile le nom du meurtrier, tout semble limpide. Avec "Meurtres en majuscule", cette recherche tombe un peu à plat, car malgré les nombreux personnages, il y a peu de coupables potentiels. Bien que l'intrigue soit plutôt complexe ( voire parfois un peu tirée par les cheveux), je ne l'ai pas trouvée très intéressante ou en tout cas pas adaptée à une intrigue avec Poirot. Ce n'est pas un mauvais roman, mais le personnage de Poirot n'apporte aucun plus à l'histoire, ce qui n'était pas le cas dans les romans d'Agatha. Bref, une déception pour moi, mais d'autres ont aimé.
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Reprendre un monument tel qu'Hercule Poirot une tâche bien ardue. Sophie Hannah s'y essaye ici avec l'autorisation des héritiers d'Agatha Christie, et propose une nouvelle enquête du fameux détective belge.


Difficile de couper à la comparaison entre le Poirot d'origine et ce Poirot nouvelle version, même en tentant de s'en affranchir à la lecture. Et force est de constater que la comparaison n'est pas forcément flatteuse dans l'ensemble. Si nombre de codes sont repris, notamment pour l'explication finale avec regroupement des suspects et long monologue du détective, ce récit à la première personne mené par un nouveau personnage a du mal à véritablement convaincre. On y retrouve surtout un Hercule Poirot à la limite de la caricature, dans un style très familier, tant par son discours que par ses réactions, bien à l'opposé du personnage original.


On se laisse certes emmené par une enquête prenante et plutôt bien écrite mais le résultat final, si globalement correct, souffre décidément de l'ombre de la reine Agatha Christie et reste juste ça... correct. On passe un bon moment sans être transporté plus que ça finalement.
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Des petites cellules grises, une moustache inimitable… Hercule Poirot est de retour ! Les héritiers d'Agatha Christie ont en effet accepté qu'un auteur (Sophie Hannah) écrive une nouvelle aventure du célèbre détective. Voici donc ce dernier enquêtant, aux côtés de l'inspecteur Catchpool, sur trois meurtres commis simultanément dans le prestigieux hôtel Bloxham, à Londres.

L'enquête, qui plonge ses racines dans des évènements survenus une dizaine d'années auparavant dans un petit village nommé Great Holling, est toutefois plutôt difficile à suivre. Il faut vraiment s'accrocher lors de la résolution de l'intrigue, laquelle traîne en longueur ! En outre, si le personnage de Poirot est globalement fidèle à celui mis en scène par « la reine du crime », j'ai trouvé que ses défauts (son côté hautain, cassant) avaient été un peu accentués. Une impression mitigée donc, au final, concernant ces « meurtres en majuscules »…
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Une nouvelle enquête d'Hercule Poirot!????
Au final assez déçue par cette promesse. le nom d'Hercule Poirot est bien utilisé, mais ce n'est pas lui. le personnage n'a pas le caractère, le "look", le raisonnement ou le mode de vie du héros d'Agatha Christie. Il se serrait retirer quelque temps du monde envahissant, logeant dans une petite pension (en face de sa maison?) se prenant d'affection pour un jeune policier Catchpool. Nous sommes en 1929 et il est à la retraite....
Passé ces inutilités de protagonistes, l'intrigue aurait pu être intéressante si elle ne tournait un peu trop en rond. Ainsi, 3 cadavres sont découverts dans 3 chambres fermées d'un hôtel classieux de Londres. D'abord inconnus, on découvre qu'ils résident (ou ont résidé) dans un petit village où une décennie auparavant un drame s'est produit.
Voici nos 2 comparses lancés sur la piste du meurtrier, le temps étant compté puisque dès le 1er chapitre, une jeune femme a annoncé à Hercule Poirot qu'elle allait mourir( de la même main).
Entre le personnel de l'hôtel, les habitants (actuels ou passés) de province, les figures actuelles, on est parfois un peu perdu dans ce monde et les cachoteries de l'un à l'autre et réciproquement sont assez lassantes.
Le dénouement à la façon Poirot (tous les suspects au même endroit) est original mais un peu tarabiscoté....
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C'est un peu la mode ces dernières années des suites officielles bénies par les héritiers. On pourrait citer La Maison de Soie (le nouveau Sherlock Holmes) d'Anthony Horowitz, ou encore Solo, une nouvelle aventure de James Bond de William Boyd , probablement parce que les éditeurs sont de vilains trouillards pensant que ça se vendra mieux qu'une oeuvre originale...et voilà qu'on s'attaque aussi à Agatha Christie. J'étais curieuse, je suis renseignée, mais je ne suis pas convaincue.
Tout d'abord, comme dans La Maison de Soie, cela souffre de certains anachronismes, pas tellement dans les événements, je suis bien sûre que notre époque n'a pas inventé tant de concepts que cela, mais dans leur évocation. Jamais Doyle n'aurait écrit sur l'un des sujets de la Maison de Soie, et j'aurais été très surprise de lire une femme de pasteur quasi athée chez Agatha Christie! Si un auteur moderne veut écrire une suite de ce type, il ne suffit pas de reprendre le nom et l'époque d'un personnage célèbre, il y a bien d'autres particularités de l'écriture d'une époque qui doivent être restituées pour que ce soit réellement une enquête d'Hercule Poirot!
En ce qui concerne l'enquête, justement: les règles du whodunit ne sont pas du tout respectées, pas de huit clos et de listes de suspects comme le veut la tradition. Très peu, ou trop de suspects, en fait, est-ce qu'il faut soupçonner la centaine de personnes dans l'hôtel ce soir là, bien trop, ou les trois quatre qui semblent liées à l'affaire, bien peu? L'énigme en elle-même finit par sembler tirée par les cheveux lors de la révélation finale, avec beaucoup trop de hasard heureux ayant permis aux criminels de mener leur plan à bien , et manque de la simplicité des révélations d'Agatha Christie, où tout d'un coup semblait clair et simple.
Cela reste un polar distrayant, on tourne les pages pour savoir la fin, mais pas quelque chose que je recommanderai forcément. Un fan d'Agatha Christie sera probablement déçu et un lecteur débutant de polar ferait mieux de lire un Agatha Christie, justement!
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