Jean Hansmaennel/5
2 notes
Résumé :
" Je " est prisonnier. Prisonnier d'un quotidien qui l'étouffe, il croupit entre les quatre murs de ses cellules : l'espace, le temps, la langue, l'autre. Réduit à son espace vital, soumis au temps interminable de la peine, coupé de l'autre et du monde, le prisonnier n'a que le verbe pour se sauver. Alors il raconte sa réclusion et se rend à l'évidence : ce n'est pas tant le cachot qui l'emprisonne que la façon de l'habiter. Il s'évade de l'ordinaire et démarre sa c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Foisonnant, vers libres, jeux de mots, dans tous les sens, sans interdits. Même si pudique et sur une certaine réserve. Sur plusieurs années semble-t-il, dans beaucoup de lieux, fermés et villes, ouvertes...
Il y a du très bon parfois, qui côtoye du moins bon voire parfois mauvais, mais quel auteur est 100% à garder ? Les déchets sont là. Présents.
Une somme de cris, de murmures, de pensées, et de réflexions sur le processus de l'écrire, de l'écriture, (qui) porte.
Marrant parfois. Comme pour la table des matières qui se transforme en "Registre des peines".
J'ai toujours du mal avec la poésie ou ce qui se dit poésie, pas ici, j'ai plutôt apprécié, dans l'ensemble je peux sauver des choses, pas mal de choses. Comme dans l'ensemble d'une vie d'une personne, je peux sauver bien des choses, sans doute, et je peux sauver la personne, mais oui !
Sur ce il fait beau et chaud, je sors !
Il y a du très bon parfois, qui côtoye du moins bon voire parfois mauvais, mais quel auteur est 100% à garder ? Les déchets sont là. Présents.
Une somme de cris, de murmures, de pensées, et de réflexions sur le processus de l'écrire, de l'écriture, (qui) porte.
Marrant parfois. Comme pour la table des matières qui se transforme en "Registre des peines".
J'ai toujours du mal avec la poésie ou ce qui se dit poésie, pas ici, j'ai plutôt apprécié, dans l'ensemble je peux sauver des choses, pas mal de choses. Comme dans l'ensemble d'une vie d'une personne, je peux sauver bien des choses, sans doute, et je peux sauver la personne, mais oui !
Sur ce il fait beau et chaud, je sors !
Citations et extraits (103)
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L'autodétermination est une vertu difficile à acquérir.
Toute notre éducation tend à l'étouffer, en développant au
contraire la dépendance à l'autre, symbolisée par la figure
du parent. Si la psychanalyse marche si bien, c'est que le
psychanalyste est un parent de substitution ; qui d'autre que lui
peut m'écouter avec autant d'attention et de bienveillance ?
Qui d'autre que... moi ! Précisément : l'autodétermination consiste
à devenir son propre père ; rien ni personne mieux que moi
ne peut savoir ce qui est bon ou mauvais pour moi - surtout
pas la société et ses règles. Là, c'est encore pire : la famille est
la structure d'aliénation originelle - elle préfigure l'aliénation
sociale ; ce n'est pas un hasard probablement si la crise de la
société actuelle procède d'un effritement de la cellule familiale !
Toute notre éducation tend à l'étouffer, en développant au
contraire la dépendance à l'autre, symbolisée par la figure
du parent. Si la psychanalyse marche si bien, c'est que le
psychanalyste est un parent de substitution ; qui d'autre que lui
peut m'écouter avec autant d'attention et de bienveillance ?
Qui d'autre que... moi ! Précisément : l'autodétermination consiste
à devenir son propre père ; rien ni personne mieux que moi
ne peut savoir ce qui est bon ou mauvais pour moi - surtout
pas la société et ses règles. Là, c'est encore pire : la famille est
la structure d'aliénation originelle - elle préfigure l'aliénation
sociale ; ce n'est pas un hasard probablement si la crise de la
société actuelle procède d'un effritement de la cellule familiale !
Vivre tue. Vivre est dangereux pour la santé. Alors je me consume avec modération.
Mon malheur vient de ce que je ne m'aime pas. Je ne m'aime pas
tout seul.
Je n'en suis pas capable.
Alors, depuis tout petit, autant que je m'en souvienne,
j'ai toujours cherché, dans le regard des autres, cet amour
qui me manque.
En vain.
J'ai dû attendre longtemps pour me faire à cette évidence :
je suis mon problème.
Car l'autre ne peut pas me donner ce qui doit venir de moi.
tout seul.
Je n'en suis pas capable.
Alors, depuis tout petit, autant que je m'en souvienne,
j'ai toujours cherché, dans le regard des autres, cet amour
qui me manque.
En vain.
J'ai dû attendre longtemps pour me faire à cette évidence :
je suis mon problème.
Car l'autre ne peut pas me donner ce qui doit venir de moi.
... le souci naît quand un comportement répétitif ne va plus de soi,
pour nous-mêmes. A la longue, la gêne devient insupportable.
Nous devons alors identifier d'où nous vient ce comportement
et comprendre qu'il est la cause de nos maux, voire l'admettre.
Passé cette étape de prise de conscience, il s'agit d'adopter un
autre comportement. De changer. C'est là que surgit la seconde
difficulté du changement. Nous ne disposons pas forcément
du modèle du substitution, du mentor pour nous guider...
Quoi qu'il en soit, il apparaît de plus en plus clairement
que l'imitation est une voie naturelle de l'apprentissage.
pour nous-mêmes. A la longue, la gêne devient insupportable.
Nous devons alors identifier d'où nous vient ce comportement
et comprendre qu'il est la cause de nos maux, voire l'admettre.
Passé cette étape de prise de conscience, il s'agit d'adopter un
autre comportement. De changer. C'est là que surgit la seconde
difficulté du changement. Nous ne disposons pas forcément
du modèle du substitution, du mentor pour nous guider...
Quoi qu'il en soit, il apparaît de plus en plus clairement
que l'imitation est une voie naturelle de l'apprentissage.
Les jours s'accumulent sur ma table de nuit. Ma vie gesticule au pied du lit. Demain est un autre jour, peut-être, mais pas toujours. L'amour s'est fait la malle, il y a belle lurette; reste l'amour qui fait mal, une bonne levrette.Je traîne mes guêtres et tout mon être usé, sur une route trop bien tracée, de chantier en chantier, jamais arrêté, fatigué, bien peigné mais largué, vidé, creusé, désespéré, et toujours vaillant coûte que coûte. C'est la vie, c'est comme ça, il faut s'y faire. Et je ne m'y fait pas.
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