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3,65

sur 131 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un roman graphique évoquant une opération de manipulation montée par les britanniques durant la seconde guerre mondiale, faisant intervenir des vedettes telles David Niven et Peter Ustinov, dans lequel on croise d'autres personnalités majeures de ce conflit comme Churchill ? le pitch semble excellent... et la réussite est incontestable !

Voici un album évoquant avec fantaisie et un humour so british cette page assez méconnue de l'Histoire. Sincèrement, je n'avais jamais entendu parler de cette opération Copperhead, et l'on est parfois un peu dérouté à la lecture, n'arrivant pas à démêler le vrai du faux, la réalité de la fiction. Mais tout semble pourtant authentique !

Le récit de cette tentative de mystification des allemands autour de la personne de Montgomery est original et enlevé. L'ambiance générale, délicieusement rétro, est formidable, en dépit du contexte tragique. La couverture, telle l'affiche d'un vieux film, est splendide. Il y a de l'aventure, de l'espionnage, de l'amour. C'est assez jubilatoire. Un vrai régal !
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Projet : mener à bien l'Opération Copperhead grâce aux talents de David Niven et Peter Ustinov qui vont devoir avoir le nez fin.
Moyens  : les deux soldats sus-nommés vont devoir trouver une brave âme susceptible "d'être" le Général Montgomery et faire en sorte que l'homme tout trouvé apparaisse en lieu et place du "vrai" Général. 

Dans ce roman graphique de 170 pages, l'auteur m'embarque avec une belle folie grâce à Peter Ustinov et David Niven si bien identifiables. L'humour britannique est très présent pour mon plus grand bonheur. J'ai aussi bien aimé les couleurs et les dessins. 
Sur fond de guerre, événement tragique, Jean Harambat réussit à faire de cette équipe qui semble branquignole au possible, un duo adéquat pour trouver et transformer celui qui pourrait servir de Général Montgomery à des fins stratégiques. Quant à la "victime" élue, elle est en parfaite adéquation avec ses comparses.

Au passage, merci à Léo qui avait mentionné cette B.D lors d'une des dernières émissions des Bibliomaniacs.
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Je remercie la personne bien attentionnée qui m'a offert ce livre, et si ce n'était déjà fait, je l'épouserais.

Car je dois bien avouer que sans ça, je serais passé à côté de cette BD, tant le dessin ne m'attirait pas.
On peut dire qu'il est primesautier, pop, graphique...tout ce qu'on veut...on peut aussi considérer qu'il est très, très faible.

Mais aussi, que ce n'est pas si grave. Car l'histoire elle, est ravissante et passionnante, trop belle pour être (presque vraie).
Elle débute sur le tournage de "Mort sur le Nil", le film de John Guillermin de 1978, avec notamment David Niven et Peter Ustinov. Les deux acteurs se remémorent alors l'opération Copperhead qui les a rassemblés à Londres, en 1943.

Niven est alors une vedette de cinéma et par ailleurs, lieutenant-colonel. On lui demande de travailler avec un jeune et fantasque soldat, Ustinov, sur un film de propagande, "The Way Ahead", sous la direction d'un troisième homme, le réalisateur Carol Reed.
Parallèlement, le Colonel Dudley Clarke leur confie une mission secrète : faire d'un acteur minable appelé Clifton James, le sosie parfait de "Monty", le Général Montgomery, pour attirer les Allemands sur une fausse piste.

Tout est (presque) vrai, tout est drôle, le récit s'appuyant sur les autobiographies de Niven ( décrocher la lune"), d'Ustinov ( "Cher moi" ) et de Clifton-James ( "I WAS MONTY DOUBLE")
Il y a un côté loufoque et branquignole, qui vous met instantanément de bonne humeur.

Comble de l'ironie, Niven tombe amoureux d'une certaine Vera (au début, j'ai cru qu'il s'agissait de Vera Lynn rendue à nouveau célèbre par "The Wall"*. En fait, on parle de Vera von Schalburg, une espionne multi-cartes, qui a été retournée en dernier ressort par...Klop Ustinov du MI-5, le père de Peter ! le monde est petit...)

Un album à la belle couverture et aux pages épaisses pour un vrai plaisir de lecture.
Reste une question : pourquoi ne pas prévoir un album moins luxueux, mais à un prix plus accessible ? Ma femme ne va pas pouvoir l'offrir à tout le monde !

* On retrouve d'ailleurs la chanteuse à la fin du livre, avec son fameux " We would meet again Some sunny day".
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un régal cette BD! le trait, la couleur, l'organisation du récit... une histoire superbe et vraie "en plus"...
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Le moins que l'on puisse dire, au vu des citations nombreuses et cocasses, c'est que l'affaire est fichtrement bien écrite ! Voici un auteur auquel j'ai envie de me frotter davantage, en tout bien tout honneur. Jean Harambat s'amuse et nous entraîne avec lui sans peiner. Quel sens du mot, du recul et de l'humour anglais ! Cet angle d'attaque permet une variété irrésistible dans l'humour. J'en raffole. Les dialogues sont d'une belle vivacité et d'un esprit fol. Presque trop. On se sent sans répartie à côté de cette clique. On ne perçoit jamais de redite, de facilités, de recette resservie. En revanche, une telle redondance dans l'effet qui claque, la phrase qui fait mouche, est remarquable, et relance - si besoin est - la lecture toutes les deux pages. le personnage de Peter Ustinov est particulièrement gratifié de bons mots et pensées fertiles, c'est un régal de le retrouver tout au long des 170 pages. Je découvre ici Jean Harambat, et j'en redemande déjà.

Côté dessin, le monsieur a sa patte. Ce n'est pas ce vers quoi je me serais penché initialement, mais j'ai vite été conquis. Les lieux sont bien identifiables, on croit au monde décrit, on s'en imprègne facilement, on s'y veut, on s'y croît. le trait sert l'histoire, et même si, certes, cela manque de mouvement dans les gestuelles, cela ne dessert jamais l'action. Par quel tour de passe-passe, je n'ai pas encore trouvé la clef, mais j'ai eu le sentiment de me trouver face à un dessin figé qui bouge fort bien.

Quant au scénario, entre fiction et réalité, documentaire romancé, un parfait dosage qui permet de vivifier l'histoire tout en apprenant. Un sacré bouquin qui va même plus loin que la BD en se faisant passeur d'art, riche de citations et références culturelles (poésie, littérature, cinéma), qui nous laisse tout loisir pour se pencher sur d'autres oeuvres et artistes, autant pour se documenter que se divertir. A titre d'exemple, je n'avais jamais eu vent de Cummings pour ma part, je compte bien me pencher sur ce poète anarchiste dès demain, autour de "Tulipes et cheminées" cité si souvent dans ces pages.

Bref. Je recommande chaudement l'Opération Copperhead !
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Quand le récit d'espionnage, d'après une histoire incroyable mais vraie, se fait roman comique so british sur fond de Blitzkrieg. Un vrai régal !
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