L'héritière de Tambora

Je suis toujours plongée dans les romans d'évasion, c'est vraiment parfait pour la saison ! Cette fois-ci je découvre la plume d'Elizabeth Haran, publiée aux éditions de l'Archipel, à travers le dernier roman traduit : L'héritière de Tambora.

Résumé de l'éditeur

Irlande, début des années 1920. Très jeune, Tara, a fui sa famille pour mener une vie aventureuse. Aujourd'hui, elle n'a d'autre choix que de quitter son pays pour gagner l'Australie, où sa tante Victoria possède un domaine.

Au cours de la traversée vers l'île-continent, le bateau sur lequel Tara a embarqué fait naufrage. La jeune femme en réchappe, mais elle a désormais la charge de deux jeunes orphelins, Jack, dix ans, et sa petite soeur Hannah.

Quand ils arrivent enfin chez Victoria, au coeur de l'outback, Tara trouve une propriété au bord de la ruine. Sans bien mesurer les conséquences de sa décision, elle se lance alors le défi de sauver le domaine de Tambora.

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J'ai mes petites habitudes avec Sarah Lark et Anna Jacobs lorsqu'il s'agit de romans d'évasion mais je me suis dit qu'il était temps de découvrir de nouvelles autrices ! Ce fut une excellente idée puisque j'ajoute dorénavant Elizabeth Haran à ma liste des autrices à suivre.

Bien que les deux premiers chapitres ont été compliqués en termes de rythme et d'intérêt, j'ai rapidement accroché au style de l'autrice. Les dialogues prennent plus de place que la description ce qui est assez rare dans ce genre de romans dans lesquels généralement les auteurs s'appliquent à décrire de nouveaux paysages en long et en large. Cela dit, j'ai trouvé que c'était un très bon choix dans ce cas précis car effectivement le personnage de Tara se retrouve dans l'outback australien et elle côtoie plutôt des paysages assez désertiques, plus de description aurait été superflue.

Parlons justement de Tara qui est le personnage que l'on suit du début à la fin du roman. Au début de ma lecture je n'étais pas transcendée par cette jeune femme un peu louche qui avait l'air de tremper dans de sacrées histoires. J'avais l'impression que l'autrice avait un construit un personnage absolument pas fiable, et me dire que c'était elle qui allait m'embarquer en Australie et bien cela ne me faisait pas rêver. Evidemment, j'ai changé d'avis au cours de ma lecture. On apprend à connaitre un peu mieux Tara et on se rend compte que finalement elle a quelques secrets à cacher mais qu'elle a bon coeur comme dirait ma mamie ! Elle change complètement de comportement lorsqu'elle part pour l'Australie et j'ai trouvé assez juste que l'autrice ne lui facilite pas les choses dès son arrivée. Souvent, la facilité est appliquée, la jeune femme arrive en terre inconnue et elle se fait à son nouvel habitat en même pas deux heures. Ici, l'autrice essaye de rester au plus proche de la réalité en ce qui concerne l'acclimatation de Tara et cela donne d'autant plus de vraisemblance au texte.

L'intrigue est assez simple mais efficace. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer, on suit Tara dans sa nouvelle vie en Australie mais aussi dans sa nouvelle vie de mère improvisée. le passé, bien sûr, refera surface et cette jeune femme qui arrive dans un nouveau pays et qui fait déjà face à pas mal de difficultés, va devoir se battre contre ses fantômes. Elle sera aidée par Ethan, un homme généreux qui ne s'ouvre pas facilement, sa tante Victoria et par sa nouvelle famille australienne. Ce n'est clairement pas un roman d'action mais l'autrice a su me tenir en haleine jusqu'à la fin et c'est bien pour ça que j'ai lu L'héritière de Tambora d'une seule traite !

Ce n'est pas un roman que je relirai plusieurs fois jusqu'à la fin de mes jours mais l'essentiel s'y trouve pour passer un très bon moment. Il m'aura également permis de découvrir un nouvel univers et une nouvelle autrice que je vais suivre de près.

Je remercie les éditions de l'Archipel de continuer à me faire voyager tout le long de l'année !

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