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Maryline Beury (Traducteur)
EAN : 9782809845341
500 pages
L'Archipel (06/07/2023)
4.28/5   46 notes
Résumé :
Au début du XXe siècle, Tara quitte l'Irlande quand son mari est condamné à la pendaison. Elle décide alors de rejoindre sa tante qui possède une ferme en Australie. Après une traversée périlleuse, Tara découvre un domaine de Tambora en déshérence, mais relève le défi pour lui redonner son lustre d'antan. Une saga digne des meilleurs romans de Tamara McKinley et Sarah Lark.
La nouvelle saga de la fée australienne du roman d'évasion

Irlande, 192... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Voici mon retour de lecture sur L'héritière de Tambora d'Elizabeth Haran.
Au début du XXe siècle, Tara quitte l'Irlande quand son mari est condamné à la pendaison.
Elle décide alors de rejoindre sa tante qui possède une ferme en Australie. Après une traversée périlleuse, Tara découvre un domaine de Tambora en déshérence ; mais la jeune femme est prête à tout pour relever le défi et le sauver de la faillite.
Aidée par Ethan, un homme aussi mystérieux que solitaire venu de l'outback, elle va tout faire pour lui redonner son lustre d'antan.. et qui sait trouver par la même occasion le bonheur !
L'héritière de Tambora nous emmène tout d'abord en Irlande, en 1920, avant de nous faire voyager sur les terres arides australiennes.
J'adore lire des romans se déroulant en Australie, où je rêverais d'aller un jour mais c'est un peu trop loin pour moi.
Il est très plaisant de se retrouver dans ce pays il y a cent ans au domaine de Tambora.
Tara est une femme forte, qui ne se laisse pas abattre malgré l'arrestation de son mari. Elle quitte tout pour retrouver sa tante en Australie. La traversée va être compliquée, et c'est peu dire ! Mais là encore Tara va se battre pour rejoindre le domaine. Une fois arrivée, elle découvre tout autre chose que ce à quoi elle s'attendait. Heureusement, elle a du courage à revendre :)
J'ai beaucoup aimé le personnage de Tara, elle est touchante, attachante, et ne laisse pas faire.
D'autres personnages tout aussi intéressant qu'elle sont présents dans ce roman, mais je n'ai pas envie de trop en dévoiler :)
L'histoire est bien ficelée, il y a des rebondissements et à aucun moment je ne me suis ennuyée.
J'ai beaucoup aimé le voyage en Australie, tout en restant dans mon canapé :)
L'héritière de Tambora est un bon roman que je vous recommande avec plaisir et note 4.5 étoiles.
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Irlande, années 1920. Tara a dix-huit ans lorsqu'elle quitte brusquement la maison familiale. le soir de son anniversaire, alors que ses parents lui organise une grande fête avec amis et toute la famille, elle est violemment agressée par l'un des invités dans le parc de la demeure. Ses parents ne croient pas sa version des faits et mais à celle de son agresseur. C'est une trahison, une déception. Elle ne peut plus vivre là.

Alors, elle s'enfuit et trouve refuge auprès de la communauté gitane installée non loin de chez elle. Elle tombe amoureuse d'un homme. Ils se marient et elle ne revoit plus ses parents. Elle est heureuse.

Mais, la réalité rattrape malheureusement son époux. Il lui demande alors de partir et de refaire sa vie, ailleurs, loin et de ne plus penser à lui car ils n'ont plus d'avenir ensemble.

Tara prend alors un bateau pour l'Australie afin d'y rejoindre sa tante Victoria, une femme qui a toujours eu beaucoup d'affection pour elle.

Mais, au cours de la traversée, alors que le navire n'est plus très loin des côtes australiennes, il fait naufrage. Il y a beaucoup de noyés. Tara est sauvée et se retrouve responsable de deux jeunes enfants désormais orphelins. Après un long périple, ils arrivent tous les trois chez Victoria dans le domaine de Tambora, au coeur de l'outback australien.

Une nouvelle vie s'offre à elle et aux enfants.

Comme Sarah Lark et Anne Jacobs, Elizabeth Haran est une autrice de grandes sagas familiales situant ses histoires entre la Grande-Bretagne et l'Océanie.

Dans "L'héritière de Tambora", nous rencontrons Tara, une femme courageuse, généreuse, travailleuse et prête à tout pour aider et sauver ceux qu'elle aime. Jack et Hannah, les deux orphelins irlandais, sauvés de leurs destins voient en elle une nouvelle mère. Ils sont heureux dans le domaine de Victoria et retrouvent leur joie de vivre au milieu de la nature. Et Victoria est une femme aimante, ouverte, accueillante, ne manquant ni d'humour, ni de force.

Nous faisons également la connaissance de Ethan, Lottie, Neridda, Sanjan et tous les autres peuplant les environs de Tambora, dans cette histoire riche et pleine d'aventures.

Tambora est un personnage à elle seule avec ses terres, ses habitants, ses mines, ses animaux sauvages et ses ressources naturelles. S'y trouve également la présence des aborigènes qui aiment vivre dans la nature tout en travaillant dans la demeure de Victoria qui les respecte.

Dans ce roman, le lecteur se trouve au coeur de l'outback australien, un vaste espace isolé de tout où la nature est à perte de vue. La région est aride. Des dangers guettent. On y trouve beaucoup de richesse et c'est aussi une terre occupée par des tribus anciennes, sur laquelle se trouvent des lieux sacrés.

Cette lecture est une nouvelle saga fabuleuse alliant l'évasion à l'autre bout du monde, et le destin de personnages féminins épris de liberté.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Aridité et poussière... L'Australie est un pays difficile à apprivoiser quand Tara s'y engouffre après avoir subi un naufrage, qui - en plus du fiasco de sa vie personnelle - l'oblige à prendre en charge deux orphelins. Tout ça, parce qu'elle a le sens de l'engagement : si elle les recueille, c'est en mémoire des parents défunts avec qui elle s'est liée d'amitié lors de son voyage depuis l'Irlande. L'Irlande est son pays natal, où elle a dû, à contrecoeur, laisser un mari qui l'enjoint de reprendre sa liberté pour fuir les gitans qui la rejettent après l'avoir acceptée en leur seing. Riordan, un marchand d'art qui s'est épris d'elle, et qui vénère un mystérieux tableau dont elle est le sujet flamboyant, permet d'établir le dernier lien entre ses origines et le pays choisi par sa tante chérie qu'elle veut rejoindre...
Amours déçues et chaotiques, rumeurs, malversations et autres maltraitances donnent le rythme à ce roman riche en rebondissements. Tara est émouvante dans son apprentissage de la maternité et son courage à se battre, pour elle et les siens, dans un environnement particulièrement hostile. Heureusement, des personnages de l'ombre comme les Aborigènes ou une prostituée du bourg voisin, mais aussi Ethan, l'aventurier bourru au grand coeur, viennent au secours de notre héroïne.
J'ai eu parfois du mal à suivre Tara dans ses décisions et ses motivations, et je n'ai pas encore tout à fait saisi comment s'organise la vie dans le bush australien, mais j'ai appris sur le passé de ce grand pays et j'ai aimé ces femmes et ces hommes qui font face avec courage aux éléments et aux évènements.
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J'ai découvert Elizabeth Haran en 2018 avec son roman Etoiles dans le ciel du Sud, j'ai continué de la découvrir deux ans plus tard avec Au pays des Eucalyptus. Ce sont deux romans que j'ai beaucoup aimés et dont je garde de très bons souvenirs. À chaque fois, l'autrice m'emmène en voyage dans un pays qu'elle affectionne tout particulièrement puisqu'elle y réside, l'Australie. Ce n'est pas un pays qui me tenterait en destination de voyage, à cause de ses déserts chauds et poussiéreux et les villes surpeuplées, mais par contre j'aime beaucoup y aller durant mes lectures, cela rajoute une touche d'exotisme et de dépaysement, je suis donc gâtée avec cette autrice.



Mais avant d'arriver en Australie, il faut commencer par le pays de départ, qui est l'Irlande. J'y ai fait la connaissance d'une jeune femme, Tara, au début des années 1920. Elle est issue d'une famille bourgeoise, d'où elle va être forcée à s'enfuir. Elle est recueillie par une communauté gitane. Mariée à l'un des hommes du clan, elle est encore obligée de partir lorsque son mari est envoyé en prison. Elle ne peut retourner chez ses parents qui l'ont reniée. Elle apprend fortuitement que sa tante, la soeur de son père, aimerait lui léguer son domaine qui se trouve en Australie, à Tambora. Tara, acculée, décide donc de partir vers ce pays. La traversée en bateau se passe bien, mais un terrible naufrage a lieu avant d'arriver faisant de nombreuses victimes, dont un couple qu'elle avait rencontré pendant la traversée et à qui elle s'est beaucoup attachée. Ce couple a deux enfants, Tara leur promet de s'occuper d'eux. Contrainte de mentir aux autorités australiennes sur son identité pour pouvoir garder les enfants, elle a hâte d'arriver chez sa tante. Seulement, elle était loin de s'imaginer ce qu'était l'Australie, et pour se rendre à Tambora elle doit s'accommoder à bien des désagréments, monter sur un chameau, faire avec la poussière orange, la chaleur... Arrivée chez sa tante, elle ne s'attend pas à la trouver si affaiblie, dans un domaine qui n'a plus le prestige d'antan. Sa tante n'est pas au courant des difficultés financières, ni de la menace d'expulsion par les banques. Tara décide alors d'aider sa tante. Mais une personne proche de celle-ci manigance pour que rien ne s'améliore. Il va falloir bien du courage à Tara pour surmonter certaines épreuves, elle accumule beaucoup de difficultés, entre les enfants de ses amis à s'occuper, le domaine de sa tante, son passé qui refait surface.

Je me suis tout de suite beaucoup attachée à Tara. C'est une jeune femme courageuse, qui malgré un début de vie pas simple, arrive toujours à faire face à l'adversité. J'ai été admirative de sa force de caractère pour lutter contre certaines personnes ou certaines mentalités. Les femmes ne sont pas encore très bien considérées et doivent rester aux fourneaux et se taire. Tara va apprendre à ne plus se laisser faire, elle va se forger le caractère. Sa générosité fait qu'elle sera très vite appréciée par le personnel qui travaille pour sa tante, elle sera même parfois crainte car elle s'emporte facilement et n'hésite pas à dire ce qu'elle pense. Et justement, tout cela fait qu'elle arrivera à se faire respecter. Elle ne manque pas d'idées pour aider sa tante et relancer le domaine. Et même quand son passé vient frapper à la porte, elle ne faiblit pas. Elle rentre parfois dans des colères, mais c'est souvent contre des injustices. Elle m'a vraiment épatée. Bien sûr, elle n'est pas le seul personnage de cette histoire, elle en est le pilier, sur qui les autres se posent. Il y a d'autres personnages féminins très intéressants, sa tante Victoria, qui, au contact de sa nièce, va reprendre du poil de la bête. Il y a aussi Lottie et ses amies, qui amènent beaucoup de légèreté dans le récit, et qui pourtant, vont être aussi d'une grande aide. Il y a aussi Sorrel et Elsa, deux femmes qui vont avoir un rôle à jouer. 
Les personnages masculins ne sont pas en reste, et sont présents également. Nugget et les autres ouvriers sont rustres au premier abord, mais toujours très respectueux, il y a aussi Saladin, l'Afghan, Senja, le cuisinier, Tadd le contremaitre, et enfin Ethan, le chamelier. Je n'en dirais pas plus sur ces messieurs pour ne pas dévoiler l'intrigue. Certains d'entre eux sont de bonnes personnes qui vont aider Tara, qui sont au service de la tante et qui ferait tout pour elle. D'autres sont plus dans la notion du pouvoir, et vont toujours chercher à contrecarrer Tara. 

Je ne pense pas en avoir trop révélé. Je ne vous ai pas parlé de beaucoup de choses. Il se passe quand même un peu de pages avant l'arrivée de Tara en Australie. Il y a tout d'abord sa vie en Irlande, très tumultueuse, j'ai eu souvent peur pour elle, et le voyage vers l'Australie est loin d'être calme. Je me suis cru alors dans Titanic. Il vous reste plein de choses à découvrir sur Tara, sur les autres personnages, sur des faits que j'ai préféré vous laisser découvrir, il se passe encore énormément de choses. Pour moi, ce fut une très bonne lecture. Elizabeth Haran a ce pouvoir de me prendre par la main dès les premières lignes, à capter mon attention et à ne pas la lâcher tout le long des pages. Même si je me doutais de certaines finalités, une certaine intrigue règne tout le long où je me demandais comment tout cela allait pouvoir se remettre d'aplomb. Et lorsque je croyais que le calme était revenu, un nouveau fait venait tout remettre en question, et le suspense reprenait alors. C'est une histoire très captivante. 

Et puis bien sûr, j'ai pu apprécier à nouveau le style de l'autrice, toujours aussi fluide, toujours aussi agréable à lire. Pas de trop longues descriptions, juste ce qu'il faut pour que j'arrive à bien imaginer les scènes. Elle retranscrit très bien le climat et la vie en Australie. C'est un pays qu'elle connait puisqu'elle y vit, donc elle sait de quoi elle parle. J'ai souvent eu l'impression moi aussi d'avoir du sable sur moi ou d'avoir trop chaud. Les chapitres ne sont pas très longs, cela rajoute un peu de rythme à la lecture. Et puis j'avais tellement envie de savoir comment Tara allait s'en sortir que je tournais les pages sans m'en rendre compte. La narration à la troisième personne du singulier permet de garder une petite distance avec les personnages qui n'est pas négligeable et plutôt bienvenue. Cela évite de se prendre les émotions de plein fouet, même si celles ci sont très bien retranscrites par l'autrice. Il règne aussi une romance, dont on se doute également, mais ce n'est vraiment pas grave du tout, cela rajoute un peu de chaleur et de bons sentiments. 

Une fois de plus, Elizabeth Haran a écrit un très beau roman d'évasion. Je suis très contente d'avoir lu ce roman, et j'ai déjà hâte de lire le prochain. Cette autrice fait partie de celles que j'affectionne comme Anna Jacobs ou Sarah Lark dont les romans sont toujours synonymes de plaisir et de voyage. Je ne peux vraiment que vous recommander la lecture de ce livre et la découverte de cette autrice si vous ne la connaissez pas encore. Je n'oublierais pas de sitôt Tara, je la quitte comme une amie, je ne sais pas s'il y aura une suite, ce livre se suffit à lui-même, même s'il est vrai que j'aimerais beaucoup la retrouver.
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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L'Héritère de Tambora est le troisième roman de l'autrice que je lis. J'avais adoré ses romans Au pays des Eucalyptus et le pays du soleil rouge, où l'Australie était au coeur du récit. Avec son nouveau roman, ce pays austral est à nouveau mis en avant et on sent véritablement son amour pour sa patrie.

Étrangement, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, si bien que j'ai fais traîner le roman sur deux semaines, lisant d'autres titres entre temps. Il y a donc quelques longueurs, surtout au début. Il aura fallu le tragique événement avec le bateau et l'arrivée en Australie pour que mon attention soit pleinement acquise. Et je suis tombée sous le charme de l'histoire. J'ai beaucoup apprécié les personnages dont Tara, notre héroïne, que j'ai trouvé admirable. Son passé est difficile, sa vie chaotique jusqu'à ce qu'elle soit complètement chamboulée par un événement tragique. Elle est courageuse, a du tempérament et de la répartie. Elle n'a pas peur des médisances vis-à-vis d'elle, va prendre sous son aile deux enfants orphelins Jack et Hannah, et se démener pour sauver le domaine de Tambora, si cher à sa tante Victoria. J'ai beaucoup apprécié Ethan, l'homme typique de l'outback australien, son attachement pour les enfants, et ses interactions avec Tara. J'ai aimé les personnages secondaires, ceux qui prennent soin du domaine : Nugget, Sanja, Nerida... et bien évidemment, d'autres personnages sont exécrables comme Tadd aux terribles desseins. Il y aussi une belle solidarité entre les différents colons et plus particulièrement entre femmes, surtout dans un pays qui, disons-le clairement, est très patriarcal et où les femmes doivent se battre pour s'en sortir. On découvre également deux peuples aussi différents que similaires : les Gitans et les Aborigènes.

L'écriture d'Elizabeth Hara est des plus exquise. Elle est très précise, n'hésite pas à prendre son temps pour les descriptions et c'est véritablement un très bon point car l'ambiance n'en est que plus forte. J'avais vraiment l'impression d'être en Australie, littéralement. Je lis beaucoup de romans de Tamara McKinley et d'Anna Jacobs, pour ne citer qu'elles _ qui prennent pour arrière-plan l'Australie et pourtant, je trouve que les descriptions d'Elizabeth Haran sont plus pertinentes, plus impactantes. Elle met en avant les bons et les mauvais côtés de ce pays dans un parfait équilibre. Sans compter que je suis tombée sous le charme de Tambora grâce à elle, un endroit que j'aurais aimé découvrir pour de vrai. Je me sentais très investie pour que tout finisse bien !

En bref, j'ai beaucoup apprécié ma lecture et heureusement que je lui ai laissé sa chance, sinon je serais passée à côté d'une petite pépite. L'évasion et le dépaysement étaient au rendez-vous pour mon plus grand plaisir, les personnages sont attachants, les intrigues prenantes. Bien hâte de découvrir les autres titres d'Elizabeth Haran !

Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions L'Archipel pour l'envoi et la découverte de ce délicieux roman.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Si c’étaient les hommes qui devaient accoucher, je crois que la population terrestre déclinerait très rapidement. (Elle se tourna vers Ethan, qui avait bien vu que leur petite plaisanterie ne la faisait pas rire.) Quand partons-nous pour Tambora, monsieur Hunter ?
— Il faut voir… Préférez-vous bivouaquer une nuit ou deux ?
Tara se méfia.
— C’est une question piège ?
— Pas du tout. C’est une question pratique.
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À un moment, nous avions une dizaine de petits Aborigènes chez nous. Il les avait plus ou moins adoptés.
— Où sont-ils maintenant ?
— Le gouvernement les enlève à leurs parents pour les faire élever dans des familles blanches.
— Pourquoi diable ? s’étonna Tara.
— Je crois qu’ils veulent faire disparaître la race aborigène. C’est tragique. Au bout du compte, nous avons des milliers de femmes aborigènes traumatisées, et des enfants qui ne connaîtront jamais leur vraie famille. Celles qui ont des bébés se déplacent tout le temps, afin que les autorités ne les attrapent pas. Quand des fonctionnaires débarquent ici, je leur mens.
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Quand on vit dans un tel environnement, on se découvre des qualités qu’on ne pensait pas posséder. Si vous tenez suffisamment longtemps, vous comprendrez ce que je veux dire.
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Elle aurait volontiers vendue son âme au diable pour sentir la pluie sur son visage. Fermant les yeux, elle essaya d’imaginer la sensation des gouttes fraîches et de l’air vif du matin sur ses joues. Peine perdue par cette chaleur étouffante qui lui brûlait la peau.
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